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> Des lettres et du souffre
écrit le : Samedi 10 Novembre 2007 à 21h20 par Hannibal
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Les nouveaux arguments d'Hannibal et son insistance semblèrent avoir docilisé un peu plus le marchand qui commençait à discuter d'un éventuel rabais. Bien que dérisoire, ce dernier était la preuve que le marchand commençait à céder. C'était à ce moment là précis qu'il fallait encore continuer à faire baisser le prix et montrer au marchand qu'il n'avait pas réussi à saisir sa proie. Le sourire de la dénomée Menecah poussa encore plus le guerrier à mettre le marchand à genoux.

Le damarien allait s'empresser de poursuivre les négociations en argumentant toujours sur la mauvaise qualité du produit et l'indelicatesse du marchand envers la gente féminine lorsque un nouvel arrivant, un marchand calishite, fit irruption dans la conversation et mit au silence le marchand d'étoffe d'une seule phrase prononcée dans la langue natale du pays. Ce dernier ne sembla pas apprécier ces paroles mais n'osa dire mots. Menecah expliqua au nouvel arrivant les raisons pour lesquelles elle désirait s'offrir une nouvelle tenue, c'était une fête organisée par des nobles de la ville apparemment et cette soirée semblait capitale pour la jeune femme.

La façon dont l'homme les aborda et la facilité avec laquelle il avait fait taire l'autre marchand laisser planer le doute dans l'esprit du guerrier qui ne voyait pas là un simple marchand tentant de concurencer ses rivaux. Cependant, Menecah ayant accepté l'offre de l'inconnu, Hannibal ne porta pas plus d'importance à l'affaire. Après tout il était à la base intervenu dans une affaire qui ne le concernait pas aussi il préféra laisser la jeune femme se débrouiller seule à partir de maintenant. Dailleurs était seulement intervene pour tenter de faire le lien entre cette jeune personne et Anders même si Hannibal ne pouvait nier qu'il ne trouvait cette femme forte à son goût et qu'il aurait volontier passé plus de temps en sa charmante compagnie.


-Je vois que vous avez trouvé votre satisfaction aussi je m'en vais vous laisser et ne plus laisser ma présence vous importuner. Peut être nous reverrons-nous très chère, Hannibal saisit à nouveau la main de la femme pour y déposer un baisemain, ce serait un honneur pour moi.

Le damarien attendit la réponse de son interlocutrice avant de saluer respectueusement cette dernière et s'en retourner quelques rues plus loin. Après tout, s'il était là c'était pour se racheter une panoplie plus adéquate à ses voyages fatiguants et imprévisibles. C'est donc en se remémorant les adresses et conseils de l'homme du Nord qu'Hannibal pénétra dans l'échoppe de Memer’Kha où un nouveau combat l'attendait avec un autre de ces tenaces marchands calishites.



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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écrit le : Mardi 13 Novembre 2007 à 09h47 par Nollïa
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Safia, bluff : 1 (dé) +7>< Hannibal, psycho : 2 (dé) -2 = réussite
Hannibal, détection : 15 (dé) -2 >< gamin, discrétion : 9 (dé) + 5 = échec



Narration


Hannibal

Une fois encore, la jeune femme adressa un sourire charmeur vers Hannibal, lui susurrant à l’oreille qu’ils se reverraient sûrement bien vite si les dieux en avaient décidés ainsi. Le guerrier ne perçut pas son léger embarras lorsqu’elle suivit le grand bonhomme dans l’arrière boutique. Le premier commerçant allait poursuivre cette intéressante cession de marchandage, lorsque le damarien s’éclipsa, échappant de cette façon à un nouveau flot d’arguments.

La ruelle dans laquelle il était sensé trouver l’échoppe de Memer’Ka était plus étroite que les autres, les étages supérieurs des maisons d’un côté et de l’autre étaient si proches qu’elles se touchaient presque, offrant à la chaussée ombre et fraîcheur. Du linge pendait aux fenêtres, sur les balcons, et sur des cordes tendues de part et d’autres. Les échoppes semblaient plus minables dans l’ensemble. La population qui séjournait dans cet endroit était pauvre, et cela s’en ressentait dans la qualité de présentation des étals sales et branlants. Alors qu’il s’enfonçait de plus en plus, à la recherche de l’armurie de Memer’Ka, la foule se faisait plus chahuteuse. Il y avait davantage d’enfants, des gosses des rues qui couraient en guenilles, chapardant des fruits pour survivre. A plusieurs reprise Hannibal fut bousculé, parfois même insulté dans le patois local. Il faut dire que ses grands yeux verts et la forme de son visage, démontrait son appartenance « exotique ». Quelques mendiants faisaient la quête, montrant sans pudeur leur invalidité.
Enfin, alors qu’autour de lui le décor avait passablement changé, il découvrit enfin un petit bonhomme d’apparence misérable assis en tailleur sur une couverture de laine. Devant lui était disposé diverses lames, des pierres à aiguiser et des fourreaux de cuir réalisé dans le plus pur style calishite. D’autres armes, rangées sans soin dans une caisse de bois, attendaient un acquéreur derrière le vieillard édenté
.



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écrit le : Mardi 13 Novembre 2007 à 23h47 par Hannibal
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En ayant passé seulement un coin de rue, le décor avait brutalement et radicalement changé. Les beaux et riches étals remplis d'objets exotiques et de valeur avaient laissés place à des tapis poussièreux et parfois crasseux sur lesquels s'entassaient des marchandises de moindre qualités et de factures grossières. Le prix devait certes être en conséquence mais Hannibal vint à se demander s'il ne ferait pas mieux de rebrousser chemin et repartir vers l'échoppe du port, il se souvint alors que sa maigre bourse ne lui permettait pas un grand luxe non plus.

La foule dans ces ruelles était encore plus nombreuse et on yvoyait la misère et la pauvreté cotoyer les richesses et la beauté des marchandises à peine une rue plus loin. Le damarien découvrait là un autre visage de la "splendeur" Calishite et bien que particulièrement tolérant, le guerrier ne put s'empêcher de garder sa main sur sa bourse pour éviter qu'une simple bousculade de rue ne se transforme en larcin audacieusement et honteusement camouflé. Se frayant un chemin au travers de la foule, Hannibal s'évertua à trouver l'échoppe ou plutôt l'étal du dénommé Memer’Ka corrigea-t-il lorsqu'il l'eut trouvé. En effet, le vieillard édenté qui tenait léchoppe donnait plus l'impression d'un vagabond que celle d'un commerçant mais Hannibal préféra ne pas non plus sous-estimer les aptitudes de ce Calishite à marchander.

Le guerrier damarien passa devant le tapis du marchand d'abord sans s'arrêter et ne jetant qu'un léger coup d'oeil à moitié intéressé sur les produits qu'il proposait. Il fit quelques pas en arrière pour se poster accroupis devant le calishite et commença à examiner les armes les moins intéressantes pour donner encore plus de naturel à son désintérêt. Il prit certaines armes entre ses mains, les soupesa et vérifia leur trachant avant de les reposer à l'endroit où il les avait prises. Certaines armes sortaient bien du lot mais Hannibal faisait mine de n'y porter aucun intérêt et allaient même jusqu'à grimacer lorsque certaines armes de plus ou moins bonne qualité aterrissaient entre ses mains. Le guerrier avait déjà repéré ce qui l'intéressait mais il préférait jouer un peu plus sur la patience du vieillard. Après quelques minutes passées à étudier les autres armes, Hannibal porta la main sur l'arme convoitée; c'était une épée longue à double tranchant dont la lame faisait un peu moins d'un mètre et forgée dans un style plus "nordique" qui convenait mieux au damarien. L'acier de la lame semblait de bonne qualité et le poid était déjà famillier au guerrier qui ne laissa cependant rien paraître sur son visage quant à sa satisfaction. L'arme reposait auprès d'un fourreau au cuir légèrement abîmé mais en bon état dans l'ensemble. Cette lame ferait parfaitement l'affaire selon le guerrier.

Toujours sans paraître intéressé, le damarien se mit à questionner le marchand.


-Dites moi vieil homme, combien venderiez-vous ce coupe-chou émoussé à un vagabond sans le sou comme moi?



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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écrit le : Samedi 17 Novembre 2007 à 12h27 par Jon
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La petite dame qu’était Namarra Aumble à l’époque ou Arveene foulait encore le sol de cette maison, n’était en aucun cas semblable à ce qu’elle semblait être maintenant. En effet, au delà de son physique qui avait extraordinairement changé et vieilli en ces quelques années, c’était surtout son accoutrement qui avait changé. Alors qu’elle avait été une femme discrète et modeste. Son costume d’aujourd’hui montrait une femme usée par l’argent, qui ne se satisfaisait jamais de sa richesse. En tout cas, c’était uniquement dans ses habits que l’on ressentait une différence de statut. Comme une sorte de gêne qu’éprouvent les bourgeois quand ils donnent une pièce à un mendiant dans la rue. En effet, le sourire énorme et sincère qui se dégagea de la pauvre femme a l’air maladif dissipa aussitôt cette sensation de faiblesse qu’avait éprouvé la roublarde en découvrant sa mère adoptive. Son sourire éblouit le cœur de la jeune hin. Elle revoyait sa mère telle qu’elle l’avait quitté. Arveene ne réfléchit pas plus que nésséssaire et la prit dans ses bras. L’étreinte fut longue et affectueuse, et en la serrant ainsi, notre voleuse pu voir qu’elle n’était pas aussi vielle et malade qu’elle paraissait l’être. Et a bien y réfléchir, elle avait deux jeunes enfant en très bas âges, ce qui signifiait qu’elle devait être encore assez forte pour s’en occuper.

Après ce câlin, elle porta son attention sur les jeunes enfants qui la dévisageait silencieusement depuis qu’elle avait franchit le pas de la porte. Elle ne reconnut même pas le petit garçon qui, d’après son souvenir, n’avait pas encore 1 an quand elle avait décidé de quitter la demeure familiale. Si c’était bien lui, il s’appelait Mamhed et d’après ses calculs, il devait avoir un peu plus de 6 ans maintenant. Pour les noms deux autres petites filles, la hin n’en avait aucune idée. En essayant de prendre l’assurance d’une grande sœur sympathique, elle dit :


-[Alhezo] Salut Mamhed, tu te rappelle qui je suis ? Après un instant de réflexion et un pas de plus en direction du dos de sa mère suivi de très près part les deux petites filles, elle continua. Je suis Arveene, ta mère a sans doute du te parler de moi, je suis ta grande sœur. Tu peux me dire comment s’appelle tes deux petites sœurs ? Le temps parut trop long pour qu’il daigne répondre quelque chose alors elle se releva et s’adressa à Namarra. Sinon, papa n’est pas la ?

En levant la tête vers sa mère, elle s’aperçut à quel point le décor familial avait changé. Ce n’était pas le tableau insignifiant qui avait succédé au magnifique tableau de l’ancien monde qui était le plus choquant. C’était surtout les mille détails qui avaient enjolivé la pièce ainsi que toutes les pièces qu’elle avait traversé pour venir jusqu’ici. Ces objets, décorations et fioritures débordait d’une richesse qu’elle n’avait alors jamais soupçonnée chez ses parents. Sa mère avait toujours été au foyer, héritière d’une riche et nombreuse famille de PortCalim et son père n’était qu’un modeste marchand de tissus et de vêtements. Et pendant les moments difficiles, il travaillait sur le port ou il aidait au transfert de différentes marchandises. A part Namarra qui avait hérité de cette maison et d’un peu d’argent fermé pour les moments très difficiles, il n’y avait pas d’argent dans cette famille.

Elle attendait une réponse et savoir comment la vie avait évolué sans elle, et avant la réponse de la femme aux habits sombres et élégants, elle eu un mauvais pressentiment. La pensée que son père Jungar n’était plus et qu’il avait été remplacé par un homme riche et arrogant. La réponse arrivait et elle priait maintenant que Jungar Aumble vivait encore dans cette famille.



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écrit le : Lundi 19 Novembre 2007 à 13h24 par Nollïa
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Hannibal, estimation : 18 (dé) +0 >< DD15 = réussite
Hannibal, diplomatie : 2 (dé) +2 + 4 (bonus) >< DD ?
Arveene, psycho : 20 (dé) -2 >< DD ?





Narration



Hannibal


Au moment où il prononça ces mots, Hannibal les regretta immédiatement. Car l’arme qu’il venait de traiter de vulgaire coupe choux et qui n’avait certes pas une apparence princière, possédait un équilibre tel qu’elle ne pouvait avoir été forgée par un artisan quelconque. La lame, la garde ainsi que le choix de l’alliage que le damarien n’avait pas remarqué de premier abord avait forcement nécessité a son créateur une parfaite maîtrise de son art. Le marchand connaissait il la valeur de cet objet ?

- Un coupe – choux !! maugréa le vieillard entre ses gencives en marmonnant quelques insultes dans sa langue maternelle « Je ne vend pas ces armes à un amateur qui ne saura en percevoir l’âme ! Non mais ! Un coupe – choux ! Grmblblblblmmmm….coupe choux ! …couper des choux, moi ! …Jeunesse…de mon temps…. !

Un nouveau coup d’œil avisé tandis que le bonhomme faisait mine d’ignorer la présence d’Hannibal, permit au damarien de constater que la plupart des autres armes posées sur cette misérable couverture étaient de qualité supérieure. Qu’en était t’il dans celles entreposées dans la caisse ?



Arveene



Il y avait un malaise…L’atmosphère était lourde et pesante, et malgré ses sourires, malgré la tendresse manifestée dans l’étreinte, Namarra témoignait d’une certaine froideur, ou du moins d’une grande retenue. De plus, elle était visiblement épuisée, à en voir les décoctions sur la table basse et les couvertures de soie négligemment posées sur le sofa, elle devait être souffrante ou d’une santé fragile et cela audelà de ce qu’avait pu imaginer Arveene en pénétrant pour la première fois dans la pièce.
Mamhed sembla trop timide que pour répondre. Il était étonné, sans aucun doute, fasciné plus qu’effrayé, car il dévisageait avec de grands yeux ronds, celle qui se disait être sa sœur. Les deux fillettes par contre étaient moins farouches, quoi que plus jeunes, et elles s’approchèrent de concert, babillant gaiement. Une petite scène qui retira à la mère éprouvée un franc sourire attendris. Un long moment s’écoula sans que Namarra ne réponde. Puis lâchant du regard ses filles pour poser ses yeux sombres sur Arveene, elle soupira, tardant encore à répondre, et laissant l’halfeline envisager le pire
.

- Jungar…Ton père reprit l’élégante femme dans un second soupir qui ne pouvait qu’augmenter les craintes de l’aventurière « s’occupe de ses affaires. Il ne reviendra que tard dans la soirée, ou peut être pas…Que sais je. C’est un homme occupé à présent, ses affaires le prennent beaucoup, mais il manque rarement le moment de coucher ses petites chéries et de leur souhaiter une bonne nuit. »

Arveene cru déceler une petite pointe d’amertume dissimulée derrière la fierté naturelle d’une mère.

- Je ne pensais pas te revoir un jour, Arwa.

Le ton était étrange : ni fâché, ni heureux, sa neutralité était déplacée et fausse…Quels sentiments éprouvait à ce moment là sa mère ? L’halfeline avait bien du mal à les déterminer et ces retrouvailles se passaient sans doute d’une façon inattendue.



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écrit le : Mercredi 21 Novembre 2007 à 17h49 par Jon
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Arveene s’était agenouillé pour regarder les petites filles qui s’étaient approché doucement, et pour les inciter à s’approcher davantage. Quand sa mère lui parla, ce n’était pas avec la même voix enjouée que précédemment. La voix lasse et fatigué qu’elle articula pour répondre à la question posé par sa fille ne laissa rien caché sur son état d’esprit et sur l’amertume qu’elle laissait trainer envers son mari Jungar Aumble. Le soulagement de la roublarde sur le possible décès de son père ne fut donc que partiellement diminué. En effet, son enrichissement soudain avait du l’occupé énormément et il avait délaissé sa femme malade, peut-être mourante.

Pour répondre à la question caché de sa mère, la hin prit des pincettes : L’inintérêt dont elle était l’objet envers Namarra en cette phrase dénué de sentiment pesa sur le cœur de l’halfeline qui était, jusque la, contente de retrouvé sa famille.


- Tu sais maman, que quant je suis partie, je ne me sentais plus chez moi ni ici, parmi vous, ni dans cette ville qui m’avait abandonné. Ses pensée se tournèrent un instant vers Jama, son ancien amant qui avait disparu du jour au lendemain sans laissé de trace, ni d’indice qui aurait pu permettre de le retrouver. Ressortir de ces sombres souvenirs mit un certain laps de temps et quand elle reprit la parole, ce fut avec une voix un peu plus morose. Je ne vous avais pas caché que je partirais, mais je suis de passage ici et je voulais venir vous voir, toi, papa et le petit Mamhed. Après un petit clin d’œil à son petit frère, elle baissa les yeux sur les deux petites fillettes qui s’étaient mit a joué entre ses jambes. Ces trois petites personnes réchauffèrent son cœur et ce fut cette foi avec calme et sérénité qu’elle reprit. Je suis très contente qu’il y ai deux personnes aussi mignonnes que ses deux petites filles dans la famille. D’ailleurs, comment s’appelles-t-elles ?


Sa justification n’avait rien d’extraordinaire ni rien de mensongère, c’était juste ce qu’elle avait sur le cœur qui était sortie et elle n’avait pas laissé paraitre des semblant de raisonnement dans son discours. D’ailleurs, en présence de sa mère, cela aurait été impossible.
Sa mère qui avait été la seule personne avec qui elle n’arrivait pas à mentir, la seule personne avec qui elle se sentait impuissante, la seule personne trop forte pour Arveene. C’était un mur infranchissable qui, malgré sa discrétion, arrivait à analyser tous les gestes, les actions, et les pensées des gents.


Aujourd’hui, cette même personne semblait bien fragile et la voleuse ne le comprenait que très difficilement. Ce fut donc sans ménagement cette foi qu’elle lui posa un tout autre genre de question.

Test diplomatie

- Dit moi aussi maman, qu’est-ce qui te ronge ? Je vois, d’après cette faible lumière, ses tisanes et ses odeurs d’encens, que tu es malade. Et au delà de cette maladie, je sens en toi une profonde amertume que je ne t’avais jamais vu. Peut–être que je me trompe mais c’est donc a toi de me rassurer.

C’est donc en continuant à caresser les cheveux des deux gamines qu’elle attendit la réponse de sa mère



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écrit le : Jeudi 22 Novembre 2007 à 20h07 par Hannibal
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C'est seulement au moment où le marchand protesta et insulta le damarien que ce dernier se rendit compte de la véritable qualité de l'objet. Le guerrier en vint même à se demander comment des armes d'une telle qualité avaient put finir sur un étal aussi misérable. Et ce n'était pas seulement l'épée qu'il tenait entre les mains mais la plupart des armes posées sur ce poussièreux tapis qui étaient d'une excellente facture. La façon dont le marchand réprimanda Hannibal et la grande qualité de l'épée qu'il convoitait firent regretter au damarien ses paroles. Bien que repoussé lors de son premier assaut, Hannibal poursuivit l'affaire et ne lâcha pas le morceau... après tout le marchandage était comme un sport ici.

-Dis moi alors comment se fait-il que d'aussi belles marchandises selon tes dires ne soit pas déjà vendues? Pourquoi n'as-tu donc point une belle échoppe où vendre tes lames? C'est comme si un mendiant en Haillon se présentait à toi en te disant qu'il est un grand et preux chevalier, le croirais-tu? J'en doute... alors comment peux-tu me dire que tes lames sont aussi excellente que tu le prétend alors que tu les vend sur un étal, pardonne mes mots, aussi misérable?

Hannibal laissa ses mots tourner dans l'esprit du marchand Calishite et repris sa fouille tout en notant bien l'endroit où il avait reposé l'épée qu il'intéressait... peut être que ces caisses contenaient des lames d'aussi bonne voire de meilleure qualité. C'est donc avec attention qu'il se mit à fouiller les caisses de bois à côtè du marchand à la recherche de l'arme révêe.

-Sinon tu ne m'as pas répondu, à combien la vendrais-tu vieil homme? Un homme qui ne saura pas en voire l'âme comme moi n'a peut être donc aucune pièce à débourser dans ton humble commerce.

C'était là un des derniers recours du marchandage calishite; partir en espérant que le marchand, conscient de perdre un client, ne vous retienne pour finalement vous vendre l'objet voulu à un prix moindre qu'aux premiers abords.

Test de diplomatie.
Jet de fouille.



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écrit le : Mardi 27 Novembre 2007 à 17h55 par Nollïa
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Arveene, diplomatie : 19 (dé) + 7 >< DD ?Arveene, psycho : 14 (dé) - 2 >< DD ?
Hannibal, diplomatie : 6(dé) + 2 + 4 (bonus) >< DD ?
Hannibal, fouille : 15 (dé) + 0 >< DD ?
Hannibal, estimation : 20 (dé) + 0 >< DD 15 = réussite



Narration

Hannibal

- Tu es moins sot que ce que tu ne veux en avoir l’air, monsieur Coupe Choux déclara le marchand édenté changeant de ton soudainement. Il ne parlait désormais plus comme un simple commerçant, mais comme un vieil homme très sage « Les huîtres recèlent parfois de plus belles perles que les écrins »

Puis il repartit aussitôt dans une série de grommellement de vieillard en Azhelo. Affairé a fouiner dans la caisse, l’air détaché qu’il avait décidé d’emprunter pour la circonstance, Hannibal poursuivait ses recherches de l’arme idéale. Et il ne pouvait que se féliciter de ne pas avoir négligé ce tas d’armes d’apparence insignifiante. Les épées, sabres, et dagues qui s’y trouvaient étaient toutes remarquablement ouvragés, mais ce fut une lourde épée à deux mains qui retint son attention. Tout comme l’épée longue qu’il avait observé plus tôt, elle était faite d’un style nordique familier, sans pour autant qu’il lui soit possible de définir la contrée d’où elle proviendrait. Il n’était pas vraiment un spécialiste, pourtant il lui semblait que le modèle ait été fabriqué au Calimshan, les gravures et décorations sur le bord inférieur de la lame en témoignaient. L’arme était parfaitement équilibrée : celui qui l’avait forgée était un véritable maître de son art. Après un bref calcul, Hannibal estima que ce genre d’arme était hors de prix : il devrait débourser au moins 525 pièce d’or environ et plus de 450 pour l’autre épée.

- Ta tête m’est sympathique, jeune homme, je consentirai à me séparer de cette épée rarissime pour une somme très modique. Il vaut voir sa finesse, son poids, le métal dans lequel elle a été forgée. Je connais bien son créateur et il est capable de merveilles ! déclara le vieillard d’un ton emphatique, renchérissant sur la qualité exceptionnelle de ses marchandises. Hannibal ne pouvait avoir de peine à le croire, le marchand n’exagérait en rien les qualités que le guerrier avait lui-même remarquées. « Je te la fait pour 360 pièces d’or, presque rien ! «

La somme était tombée…



Arveene

Lorsqu’Arveene parlât de ses deux petites sœurs, un nouveau sourire éclaira le visage de la mère, elle s’apprêtait à répondre avec amour à la question qui lui était posée lorsqu’il fut question de sa santé. Aussitôt son sourire s’effaça, et elle détourna la tête, prétextant de se servir d’un mouchoir pour s’éponger le visage afin de dissimuler ses traits.

- Mes …couches ne se sont pas bien passées dit elle simplement.[/i$ « Nous avons toute trois failli perdre la vie. »
[i]Elle n’en dit pas davantage, mais la petite halfeline compris que tout ne lui était pas dit. Comme pour changer de sujet, Namara rappela ses filles auprès d’elle et pointant du doigt Arveene, elle la présenta :


- Safia, Meral, je vous présente Arveene. Maintenant, allez chez Nani, elle vous donnera des fruits. Allons ! Dépêchez vous, faites ce que je vous demande !

Meral était un prénom familier aux oreilles de la roublarde. Sa mère lui contait à sa demande lorsqu’elle était enfant que son père avait voulu la prénommer Meral, un nom qu’il affectionnait particulièrement, et qu’ils s’étaient chamaillé à ce sujet durant la journée entière avant de se mettre d’accord sur le prénom qu’elle portait aujourd’hui.

Aussitôt que ses petits eurent tout trois quitté la pièce, Namara poussa un long soupir. Le silence gênant se prolongea lorsqu’elle bu à petites gorgées une décoction d’herbes déposée a son intention.


- Vois tu Arwa, dit elle d’un ton las et usé « Jungar, ton père, a mal pris ton départ, aussi étonnant que cela puisse paraître. Il … Il est entré dans une sorte de colère à ton encontre et…il a décidé de ne plus jamais prononcer ton nom. Je crois qu’il a été fort blessé, qu’il s’est sentit trahi. J’ai bien taché de le raisonner, mais, il a alors retourné sa colère contre moi. Je ...ne sais pas quelle serais sa réaction lorsqu’il apprendra que tu es venue, mais je préférerais qu’il ne te surprenne pas ici lors de son retour, je n’ose imaginer …ce qui pourrait se passer. »

Elle se releva un moment et fit signe a sa fille adoptive de s’approcher, tendant les bras comme si elle voulait l’enlacer :

- Je crois que moi-même je t’en ai voulu, mais je suis heureuse de te revoir aujourd’hui.

Et elle invita Arveene à parler d’elle-même, écoutant avec attention tout ce qu’elle aurait a lui conter. Cependant, elle démontra à plusieurs reprises de la faiblesse de son état, et de l’immense fatigue qui l’accablait.




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écrit le : Dimanche 02 Décembre 2007 à 23h54 par Hannibal
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La somme du marchand percuta l'esprit du damarien comme le marteau frappant l'enclume. La somme résonna comme le son d'une cloche dans la tête d'Hannibal.

¤3... 360! Bon sang, il espère vraiment vendre une arme d'une telle facture à un prix pareille et dans une telle ruelle. Soit il est fou soit il est désespéré le vieux!¤

Ce détail avait frappé Hannibal et il l'avait habilement utilisé dans sa négociation mais il était vraiment étrange que des marchandises d'une telle qualité se retrouve vendues dans une ruelle aussi pauvre plutôt que dans les rues voisines où bien plus de gens fortunés faisaient la tournée des échoppes à la recherche de l'article désiré. Ce vieux marchand avait peut être été victime d'un autre marchand qui l'aurait saisi d'une partie de ses biens à l'aide des lois mais c'était plus souvent grâce au chantage que ce genre de "transactions" se faisaient. Hannibal avait entendu dire que c'était une pratique assez courrante entre marchands calishites et que cela représentait l'aboutissement suprême de la concurence qui existait entre marchands dans ce pays.

-Et bien, pour un vieillard qui vend de telles merveilles, tu devras au moins m'expliquer comment tu t'es retrouvé à vendre tes marchandises dans une ruelle aussi pitoyable pour que je daigne t'acheter une arme d'une telle valeur comme tu le prétend. Il est même très étonnant que de telles marchandises soit vendus ici plutôt que sur un bel étal au soleil et devant une clientèle fortunée prête à dépenser une fortune juste pour accrocher une épée au dessus de la cheminée ou pire... au dessus des latrines. Te serait-il arrivé quelque chose pour que tu sois contraint de vendre dans pareil endroit vieil homme?

Le guerrier laissa cette question tourner dans l'esprit du marchand afin de voire sa réaction et pourquoi pas le forcer à baisser encore un peu plus... ou plutôt beaucoup plus ses tarifs. Mais malgré tout, Hannibal étaittrès loin d'avoir l'argent nécessaire pour payer cette épée, mais il possèdait déjà des armes qu'il avait put récupérer dans la jungle de Chult: une hache "grâcieusement" offerte par les elfes de ces contrées au design et à la facture très exotiques comparé à ce que l'on pouvait trouvait ici, la deuxième arme était une hache de guerre naine qu'il avait réussi à subtiliser à un des gardes de la citadelle, ce genre d'arme étant peu courrant elle devait valoir un certain prix. Peut être le marchand accepterait un échange d'armes ou même de services "musclés" si le vieil homme avait une quelconque vengeance à accomplir mais cela restait peu probable selon le guerrier.

-Je te l'ai dit vieil homme, je sui un vagabond sans le sous qui n'a que de quoi se payer un toit, je n'ai pas grand choses à part mes armes et mes bras. J'ai ici deux haches dont j'ai fait l'acquisition dans la jungle de Chult et je suis sur qu'un expert comme vous ne saura que remarquer leurs bonnes factures, peut être l'une d'elles vous intéresserait-elle. Sinon il ne me resterait plus que mes bras mais je ne pense pas qu'un vieillard comme vous en ait une quelconque utilité.

Montre ses deux armes pour que le vieux les examine
Jet de diplomatie.



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écrit le : Mardi 04 Décembre 2007 à 17h08 par Nollïa
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Hannibal, diplomatie : 8 (dé) + 2 + 2 (bonus) >< DD ?


Narration

Le guerrier damarien avait la langue bien déliée et un peu trop pendue. Le vieil homme fronça les sourcils à son discours, prêt à riposter d’une façon peu agréable, mais il se retient, préférant examiner avec toute l’attention d’un expert – parce qu’à cet instant, c’est ce qu’il sembla être – la lourde hache qu’Hannibal lui confiait. L’exotisme de la lame retint son attention tout d’abord. Il parcourait du bout des doigts le métal forgé comme pour en prendre la température. Etait ce une façon de reconnaître la qualité d’un alliage ? Hannibal l’ignorait. Ensuite, le vieux s’empara du manche à deux mains et effectua quelques mouvements d’une incroyable vivacité et adresse pour un homme de son âge. Déposant la hache sur son extrémité, il la maintint en équilibre avec un doigt seulement, avant de la lâcher complètement. L’arme conserva son équilibre. L’ouvrage nain par contre, n’attira guère son regard plus que de nécessaire.

- Bien, j’accepte d’échanger cette épée dit il en désignant la merveille à deux mains « contre tes deux haches. »

Autour d’eux, la vie de la ruelle se poursuivait, avec son flot incessant d’acheteusr, de badauds et de passants en tout genre. A l’ombre des bâtiments, la chaleur du jour ne se faisait pas trop ressentir, mais les odeurs du marché se faisaient plus fortes au fur et à mesure que la température augmentait.



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