Quel est votre nom, voyageur ?
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> Des lettres et du souffre
écrit le : Jeudi 25 Octobre 2007 à 16h28 par Hannibal
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Même si le discours du damarien semblait avoir eut l'effet escomptée sur la halfelin, le dénommé Anders avait totalement rejeté sa proposition en arguant ses propres talents et qualités. Certes Arveene n'avait pas demandé son aide mais Hannibal n'avait fait que lui proposer la sienne en tant que mercenaire. Et l'intervention d'Anders auprès de la halfelin était assez déplacée de sa part selon Hannibal. Mais le bon vin et la succulente nourriture qui alimentaient les conviviés fit oublier au damarien l'impolitesse d'Anders.

Ce dernier fascinait Hannibal au travers de toutes ces histoires de quêtes fabuleuses et de batailles héroïques, celles pour lesquelles vivent tous les guerriers et voyageurs en quête de sensations fortes. Cela rappelait à Hannibal son séjour dans la jungle de Chult et il vit ce dernier sous un bien meilleur angle maintenant qu'Anders racontaient ses récits. Même si ce voyagene ne lui avait rapporté que peu et lui avait beaucoup pris, il semblait tout de suite moins négatif quand Hannibal voyait par quoi il était passé avant d'arriver ici. Ce séjourà Chult lui avait aussi bien rapporté de vilaines cicatrices que de précieux souvenirs ainsi de bonnes expériences. Il repensait à ce voyage plus nostalgiquement qu'avant et il riait plus de ses aventures qu'il ne pleurait la disparition de plusieurs de ses camarades. Trois de ceux qui l'accompagnaient avaient péris ou étaient restés captifs des elfes et peut être étaient ils déjà morts mais Hannibal ne s'en souciait guère... c'était là le prix de l'aventure à payer.

C'est donc avec fascination et intérêt que le damarien écouta les récits d'Ander et avec délectation qu'il consomma le vin que ce dernier venait de payer. C'était un pur nectar et cela appuya la thèse d'Hannibal selon laquelle il était possible de tout trouver au calimshan grâce au commerce. La petite halfelin les quitta prestemment, sans doute sous le coup de la fatigue et ces politesses de départ n'échappèrent pas à Hannibal qui lui sourrit et leva son verre pour la saluer. Mais le "bonsoir madame" n'effleura pas plus Hannibal qui n'y voyait là qu'une erreur de part de la petite Arveene.

La soirée se poursuivit au son des instruments et aux fil des pas de danses des nubiles qui ne manquaient pas de provoquer aussi bien la fascination que le désir du damarien. Les récits des combats d'Anders avaient tellement galvanisés le damarien que ce dernier lui demanda une requête.


-Vous semblez ma foi et au fil de vos exploits, être un robuste guerrier agguéri et je ne doute pas que votre maniement des armes doit être des plus experts. Aussi j'aimerais beaucoup avoir la chance de pouvoir m'entraîner avec vous quand j'aurais un meilleur équipement et quand la nuit aura cédée la place au soleil. Qu'en pensez-vous?



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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Fiche d'Hannibal
 
 
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écrit le : Mercredi 31 Octobre 2007 à 15h35 par Nollïa
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Arveene, bluff : 14 + 9>< Anders, bluff : 12 + 7 = réussite
Anders, bluff : 7 + 7 >< Hannibal, psycho : 20 - 2 = échec
Anders, dép. silencieux : 14 (dé)+ 4>< Arveen, percept. Audit : 10 (dé) +2 -2 (endormie) = réussite
Hannibal, mémoire : 5 (dé) -2 >< DD 10 = bel échec

Narration

Lorsque la petite roublarde posa son regard perçant dans les yeux marrons clairs d’Anders, elle pu se féliciter d’y lire le trouble qu’elle avait espéré. Bien entendu, l’aventurier ne releva pas « l’erreur » et se contenta de plonger le nez dans son verre, un léger ricanement aux lèvres, poursuivant aussitôt, d’une voix moins assurée sa conversation avec Hannibal. Son trouble persista lorsque le damarien le pria de lui offrir une petite leçon d’escrime. Il bredouilla une demi excuse dans un flot de paroles qui n’apportait finalement ni refus ni accord.

-Euh…oui…Je …Demain, suis assez occupé. Courses à faire, demoiselles à saluer une dernières fois ...euh…pourquoi pas…Plus tard sans doute…L’après dîné, ou … on verra... Il s’interrompit un instant, s’étira, repoussa son assiette et s’excusa. « Aah, ben je crois avoir abusé des bonnes choses. Je vais allez me coucher. A demain donc ! «

Il s’inclina légèrement, fit mine de tituber et s’éclipsa à l’étage. Arveen était trop profondément endormie que pour l’entendre pousser discrètement la porte de la chambre et se glisser en silence dans son lit. Pourtant, elle s’éveilla deux bonnes heures plus tard, alors que son voisin semblait dormir à poings fermés.



Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 30 Kyrthorn 1372

Lieu : Port Calim
Temps : tiède et ensoleillé
Moment : après l'aurore (7h)





Hannibal

Il avait beau s’autoriser des nuits plus longues, et un repos largement mérité, il était désormais impossible pour le guerrier revenus des jungles étouffantes de dormir au-delà de ce qui était nécessaire, et cinq heures suffisaient désormais à lui offrir une nuit réparatrice. Aussi, lorsqu’Hannibal se leva, le soleil n’avait pas encore repoussé les brumes de l’aurore. Seuls les calshites étaient debout, s’activant avec entrain avant que la chaleur du jour ne soit trop oppressante. Le guerrier, pressé de se rendre dans les souks ne prit pas le temps de déjeuner à l’auberge. Il n’avait pas encore faim, et un fruit ou l’autre achetés sur le chemin lui suffiraient amplement comme collation. C’est en flânant, zigzaguant entre les échoppes croulant sous les divers articles, frayant son chemin parmi une foule déjà dense que le fier homme tacha de se souvenir des indications qu’on lui avait donné la veille. C’est alors qu’il s’arrêta net, le visage presque décomposé : non seulement il ne parvenait plus a se souvenir du nom du frère, ou du cousin – peu importe- de l’aubergiste, mais en plus il ne se rappelait plus de la place qu’on lui avait indiqué.






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écrit le : Samedi 03 Novembre 2007 à 20h34 par Hannibal
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Bien que le soleil ne s'était levé que depuis peu, les rues du souks étaient déjà très animées et le damarien se demanda s'il arrivait aux forins et marchands de fermer boutique pour dormir. Hannibal se faufilait comme il pouvait au travers de la foule qui s'épaississait avec le temps, d'ici quelques heures les rues seraient pratiquement impraticables en raison d'un trop grand amas de foule. Le guerrier profita de sa petite tournée aux souks pour observer les différentes marchandises proposées par les échoppes et les étals des marchands qui s'afferaient à montrer et vendre leurs produits. On pouvait y trouver de tout; des bijoux faits d'or et d'argent et parfois de pierres précieuses, des vêtements de soie aux couleurs chamarrées avec des broderies dorées, des marchands de fruits et légumes frais d'apparence juteux ainsi que toute sorte d'aliments au doux parfums. Plus d'une fois, les narines d'Hannibal furent happées par les fragrances alléchantes d'épices entassées dans des paniers d'osier et tournait au soleil. Toutes ces odeurs et images de nourriture appétissante firent bien vite monter l'eau à la bouche du damarien et lui rappelèrent qu'il n'avait pas mangé ce matin. Le guerrier s'arrêta devant une échoppe d'où s'échappait l'odeur appétissante de la viande en train de rôtir. Hannibal en resortit avec une délicieuse brochette de viande à la main, il semblait que c'était là une des nombreuses spécialitées dela ville.

Le goût de la viande dans sa bouche rappela à Hannibal le repas de la veille en compagnie du dénomé Anders et de la jeune Arvenee. Lorsque cette dernière était remontée pour se reposer, le damarien avait tout de suite trouvé Anders bien moins sur de lui et il avait trouvé le refus de sa proposition assez confus et l'homme semblait peu rassuré après que la jeune halfeline ne soit partie se coucher. Mais Hannibal laissa tout cela sur le compte de la fatigue d'Anders.

C'est donc en mangeant sa récente acquiqition qu'Hannibal tenta de se souvenir de l'échoppe que lui avait indiqué le tenancier de l'auberge mais le damarien ne parvint pas à s'en souvenir, il avait beau retourné sa mémoire dans tous les sens il n'arrivait pas à se remémorer les conseils du calishite. Il s'arrêta de marcher, conscient qu'il le faisait sans connaître sa destination. Le guerrier en profita pour finir sa brochette avant de réfléchir, l'auberge était déjà loin et il perdrait un temps précieux à vouloir y retourner pour demander les conseils du tenancier. Hannibal n'avait pas le choix, il allait devoir demander son chemin aux gens ainsi que l'adresse d'une bonne armurie. C'est donc en interpellant poliement les gens qu'il tenta de trouver son chemin.


Jet de renseignement.



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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écrit le : Lundi 05 Novembre 2007 à 14h31 par Nollïa
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Hannibal, renseignement : 16 (dé) + 3 >< DD ?
Safia, déguisement : 3(dé) + 7>< Hannibal, psycho : 20 (dé) -2 = échec




Narration


Hannibal

Hannibal avait abordé ce qui lui avait semblé être la meilleur cible pour obtenir les renseignements qu’il désirait : un homme d’age mur, au faciès neutre portant une longue épée dans son fourreau et une armure légère qui en faisait un client potentiel de la meilleur armurerie du coin. Le gaillard, qui n’était apparemment pas plus calishite que le mercenaire damarien, lui répondit avec bonhomie qu’il avait acheté du matériel d’entretient dans une très bonne échoppe sur le port. A peine eut il prononcé ces quelques mots, qu’un autre homme les rejoignit, un marchand local cette fois, vêtu de la longue robe traditionnelle, qui s’écria que la boutique de son frère était certainement la meilleur et la moins chère de tout le Souk Nord. Un autre ensuite, attiré par la conversation ajouta son grain de sel au débat en prétendant qu’Hannibal trouverait d’excellentes épées sur l’étal de son oncle, à seulement deux pas d’ici. Et c’est ainsi qu’une simple demande à un inconnu se transforma en règlement de compte au milieu de la chaussée, le débat au sujet de la meilleure armurie vite oublié pour passer à des sujets plus belliqueux…une dispute de chiffonnier, typique, savoureuse, et tellement représentative des Souks de Port Calim.

- Particulièrement celui du Nord précisa le bonhomme qu’Hannibal avait abordé en l’accompagnant un peu à l’écart de la bagarre qui commençait à menacer « Ne les écoutez pas…De toute façon, ce sera toujours la boutique d’un membre de leur famille qui sera la plus réputée et la moins chère. Ces hommes sont des marchands nés, il faut avoir l’habitude, et connaître la façon de les aborder pour obtenir un prix raisonnable. Il faut savoir par exemple qu’un homme qui ne discute pas le prix sera considéré comme idiot, et il payera le triple, voir davantage. Prendre le temps de discuter, et faire mine de ne pas s’intéresser à l’objet convoité, de ne pas en avoir réellement besoin. Voilà une petite technique qui vous sera utile dans les Souks. »

Il lui adressa un petit clin d’œil et s’éclipsa dans la foule. Le Damarien poursuivit sa visite. Tout autour de lui les étals croulaient sous les marchandises diverses, et il passa plusieurs fois devant ce qui semblait être l’échoppe d’un armurier, cependant, la qualité n’était pas celle qui répondait à ses exigences, et il poursuivait sa route sillonnant parmi une foule de plus en plus dense. Au moins, il possédait désormais trois adresses : une échoppe sur le port, l’étal d’Almanheh aux marchandises peu chères et celui de Memer’Kha, dans la ruelle voisine. Alors qu’il avançait dans la direction de celle-ci, Hannibal remarqua une jeune fille aux cheveux ébouriffés qui discutait avec véhémence le prix d’une étoffe. Quelque chose dans sa façon de se mouvoir l’intriguait. Il lui semblait avoir déjà vu cette silhouette quelque part. Ce n’est qu’au moment ou elle ricana du prix qu’elle estimait exorbitant apparemment que le guerrier la reconnu. Cette fille riait exactement comme Anders ! Et parlait avec la même intonation…Se pourrait il que…Cela semblait bien extraordinaire, la demoiselle n’avait pas grand-chose en commun avec l’incroyable aventurier avec lequel il avait partagé son repas la veille.



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écrit le : Lundi 05 Novembre 2007 à 20h36 par Jon
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La jeune Halfeline avait l’esprit embrouillé par les vapeurs d’alcool qui s’anéantissaient au fur et à mesure que le temps s’écoulait dans son lit. Elle n’avait aucun souvenir du moment - et depuis combien de temps - elle était réveillé mais les odeurs douce de l’encens sapin qui parcourait son corps lui indiquait qu’elle avait dormit comme un loir tout le long de la nuit. A tel points qu’elle ne fut pas surprit, quand elle ouvrit les yeux, de découvrir le corps endormis et encore ronflant de son colocataire. A peine plus d’une seconde après les avoir exposé a la lumière de la chambre, elle dut les refermé, ébloui. Elle se rappela alors comment la soirée s’était passé et comment elle avait finit par quitter Hannibal et Anders avec un excès de curiosité largement amplifié par l’alcool. Mais ceci n’était pas grave, car Anders avait pali, et c’était largement suffisant pour le moment.

Elle commença par se laver et quand elle fut entièrement prête, elle descendit les marches pour prendre son petit déjeuner sans même un regard en arrière vers son colocataire encore endormit. Quand elle demanda au jeune serveur de l’auberge de lui servir un petit déjeuner copieux, Arveene vit dans son regard mécontent que ce n’était plus l’heure du petit déjeuner. Mais le sourire de la voleuse eu raison de lui et il lui servit un plat à base de fruit sec, d’orange pressé et de gâteau sablé. Bien que très original, ce met lui remplit l’estomac et elle put enfin penser plus sérieusement a ce qu’elle allait faire dans la journée.

Elle planifia sa journée assez rapidement, en effet, elle devait aujourd’hui trouver quelques vêtements pour compléter sa garde robe quelque peu réduite. En effet, la plupart de ses habits était idéal et optimal pour la chaleur du sud. Elle n’avait rien qui pouvait vraiment lui servir dans les contrées du nord bien plus froide et exigeante.
Mais avant de s’occuper de sa garde robe, elle voulait allez voir ses parents adoptif qui était situé dans le grand quartier commerçant de PortCalim. Elle les avait quittées sur un coup de tête bien des années auparavant et elle n’avait eu, depuis tous ce temps, aucune nouvelle. Il était grand temps de leur passer le bonjour.

En sortant de l’auberge du serpent écarlate, elle avait les cheveux attachés dans une coiffure désordonné incompréhensible pour tous les hommes qui passait par la. Elle s’était habillé légèrement avec un débardeur bleu ciel qui laissait apparaitre son nombril. Son tatouage était découvert sur tout son bras droit et seule la partie qui s’étendait sur son dos était caché par son débardeur. Son pantacourt était large et était resserré au niveau de ses genoux et ressemblait au habit que portait les djinns et les efrits. Elle prit la route en direction de chez ses parents, traversant alors une rue large ou de nombreux commerçants vendait leurs produits à autant de personne qui s’émerveillait par toutes les marchandises qui inondait la rue.



Fiche du p'tit bout d'chou...(Rou3-Ens2)

Sorts par jour:
- 6 de Niv 0 :Message (1) ; Son Imaginaire (2) ; Lumière (1); Détection de la magie (1) ; Destruction de mort vivant (1)
- 5 de Niv 1 : Sommeil vigilant (2) ; Coup critique (3)
 
 
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écrit le : Lundi 05 Novembre 2007 à 22h50 par Hannibal
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La petite échaufourrée entre marchands Calishites avait quelque peu décontenancée hannibal qui découvrait là une toute nouvelle culture. Mais cette dispute renforça encore plus l'idée que le damarien avait du commerce dans ce pays, c'était pratiquement un mode de vie pour les gens de Portcalim. Cette pensée amusa un peu le guerrier qui remercia l'homme qu'il avait interpellé avant de poursuivre son chemin. Il venait d'acquérir plusieurs adresses et trois avaient retenues son attention. La plus proche se trouvait dans la rue voisine et il serait facile au damarien de vérifier les dires du Calishite qui l'avait renseigné. Les conseils que lui avait prodigué son "collègue" guerrier allaient également lui être util quant à la façon de marchander dans la région, ces conseils étaient avisés et apparemment déjà testés par l'homme en question.

Hannibal fut rapidement arrivé dans la rue où se trouvait l'échoppe de Memer’Kha. Mais alors qu'il allait tourner le coin de rue, un rire famillier le retint et il ne put s'empêcher de regarder sa provenance; c'était une jeune fille qui discutait énergiquement avec un marchand d'étoffe quand au prix de sa marchandise. Ce premier détail ne frappa pas le damarien plus que ça mais il resta là un instant à la contempler. Ses gestes et sa façon de se tenir rappelait quelque chose au guerrier mais quoi? Il avait du mal à se souvenir d'autant plus qu'il n'avait pas été capable de retenir l'adresse que lui avait indiqué le tenancier. La fille éclata de rire une nouvelle fois et le visage d'Anders se superposa sur celui de la fille dans l'esprit du guerrier pendant une fraction de seconde. Cette façon de rire... Anders avait eu la même lorsqu'il avait rejeté la proposition de mercenariat d'Hannibal.


¤Ce serait... non impossible... quoique, ces cheveux ébouriffés... s'ils sont en pagaille c'est peut être parceque... il faudrait en savoir un peu plus sur cette jeune fille... et peut être sur Anders par la même occasion.¤

Hannibal la fixa et l'observa attentivement pendant quelques instants avant de la rejoindre. Il l'approcha de dos de façon à ce qu'elle ne puisse voir son visage qu'une fois retournée et suffisemment proche d'elle. La fille marchandait toujours l'étoffe avec le marchand et le guerrier intervint en faveur de la jeune fille.

¤Et puis ce sera un excellent moyen de mettre en pratique ce que m'a conseillé le guerrier auparavant.¤

-Mmmh cette étoffe est certes très belle mais je pense qu'elle dégraderait votre beauté mademoiselle. Vous devriez avoir honte de vendre vos produits à des prix aussi criminels et qui plus est à une jeune fille aussi jolie. Le guerrier laissa à peine le temps à la fille de se retourner qu'il se mit à ses côtès face au marchands et regarda l'étoffe d'un air las et désintéressé. Oui vraiment, je suis sur qu'elle ne vous conviendrait pas... mmmh il me semble avoir vu de bien pareilles étoffes mais à des prix moindres quelques étals plus loins, si vous voulez je serais ravi de vous montrer.

Hannibal laissa ces quelques paroles faire le tour de la pensée de la jeune fille et regarda intensèment cette dernière avec un sourrire charmeur sur les lèvres en ne prêtant plus aucune attention au marchand ou à sa marchandises afin d'enfoncer encore un peu plus le clou.



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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Fiche d'Hannibal
 
 
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écrit le : Mardi 06 Novembre 2007 à 13h45 par Nollïa
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Hannibal, diplomatie : 5 (dé) + 2 + 4 (bonus) >< DD ?
Safia, bluff : 1(dé) + 7>< Hannibal, psycho : 19 (dé) -2 = échec

Safia, déguisement : 15(dé) + 7 >< Hannibal, psycho : 10(dé) - 2 = réussite
Safia, charme : 19 (dé) +1 >< Hannibal, volonté : 17(dé) – 2 = réussite





Narration



Hannibal

La jeune fille fut vivement troublée par l’apparition d’Hannibal. Elle ne put apparemment pas réprimer un sursaut, et la surprise qu’elle tenta de dissimuler sous des sourires - qui, il faut l’avouer, étaient plus que charmeurs – apparu néanmoins sur son visage avenant. Se ressaisissant, elle remercia le damarien, agrémentant ses mots d’un plaisant battement de cils. Elle avait de beaux yeux profonds, ourlé de longs cils et bordés d’un léger trait de khol qui en faisait ressortir l’éclat. Elle portait une robe légère, d’une étoffe simple mais de qualité, jaune or, agrémentée d’une ceinture sous la poitrine qui en accentuait le vertigineux bombé, sans en dévoiler le mystère. Le genre de tenue, à la fois réservée et séduisante, qui devaient plaire à la population locale.
Hannibal n’eut pas le temps de s’attarder plus longuement dans son observation de la demoiselle que le marchand l’attaqua immédiatement d’arguments pour lui faire acheter la dite pièce de satin, palabrant sur la qualité de la marchandise, de sa rareté et du fait qu’un gentilhomme qui se respecte sait comment plaire aux femmes. Le marchands parlait si vite, noyant Hannibal sous le flots de ses paroles que la jolie femme éclata de rire. Un rire clair et féminin...charmant. La comparaison avec Anders avait disparu. Pourtant, un doute persistait dans l’esprit du guerrier.


- Je remercie votre gentillesse mon bon monsieur. Dit elle dans un sourire, tendant la main à la façon des courtisanes.

--------------------
Safia est une coquine, quiconque a eut la chance de la voir dans son état naturel a pu s'en rendre compte. Hélas bien peu peuvent se vanter de la connaitre réellement, et le visage que présente la demoiselle peut présenter des facettes bien différentes. Petite, légère, vive, cette canaille possède de grands yeux noisettes qui peuvent se montrer aussi terribles que charmeurs.


Quelque chose sonnait faux.


Arveene

Au moment ou Hannibal était coincé entre un marchand un peu teigneux, et une jolie demoiselle, Arveene avait gagné le quartier commercial qui surplombait les Souks d’une colline en pente douce. Les rues y étaient plus soignées, alignant des villas de belle taille qui dissimulaient de petits jardins intérieurs. Les boutiques offraient une marchandise de meilleure facture mais aussi, bien plus chère que celles qu’on trouvait sur les marchés. L’halfeline y déambulait avec délectation. Le décor n’avait pas tellement changé depuis le temps ou elle sillonnait les environs avec son ami Jama. Elle reconnaissait le boucher chez qui ses parents avaient eut l’habitude de commander leur viande, un petit parc qu’elle avait fréquenté autrefois étant enfant, la maison d’une vieille bique qui devait être morte depuis…C’est alors qu’elle reconnu le logis familial. La façade arborait une couleur toute fraîche, et des fenêtres, jaillissaient des gerbes de fleurs. Cela semblait si différent de ce qu’elle avait connu. Etait ce toujours ses parents qui habitaient l’endroit ? Avaient t’ils déménagés suite à son départ ? Etaient t’ils partis à sa recherche, le cœur empli d’inquiétude ? Ou leur était ils arrivé quelque chose de pire ? S’approchant avec prudence, la roublarde entendit des éclats de rires enfantins dans la cour intérieure, et tendant la tête avec discrétion, elle aperçu trois bambins jouer sur la pelouse du jardin. Une nouvelle fois, la différence avec le jardinet tout simple qu’elle avait connu était grande. Une balancelle pendait du vieille arbre qu’elle aimait escalader étant petite, des oranger et d’autres arbustes aux essences raffinées grandissaient bien rangés dans des vasques élégantes, un bassin d’eau et une fontaine avaient été aménagés tandis que de multiples jouets jonchaient le sol. S’attardant davantage sur les enfants qui couraient ça et là, Arveene distingua un petit garçon de quatre ou cinq ans et deux fillettes plus jeunes, parfaitement identiques, coiffées avec soin à la mode du pays. La scène avait, pour un œil extérieur quelque chose d’idyllique.
Soudain, une voix de femme interpella les enfants. Ceux-ci délaissèrent leurs jeux, et s’engouffrèrent dans la maison, disparaissant à la vue d’Arveene.






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écrit le : Mardi 06 Novembre 2007 à 22h15 par Hannibal
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L'intervention d'Hannibal semblait avoir eut l'effet escompté et la jeune fille parut fortement surprise et décontenancée devant l'apparition soudaine du guerrier. Elle mit un moment à se remettre de sa surprise... un peu trop même pour une personne qui n'aurait rien à cacher et cela mit la puce à l'oreille du damarien. Mais les remerciements et le charme naturel de la jeune femme firent baisser la garde du guerrier qui s'attarda à contempler cette jeune et pétillante inconnue. Ses yeux bruns et profonds cernés de khol captivèrent l'attention du guerrier et envoûtèrent pour ainsi dire le damarien. Les formes généreuses de la jeune fille et ses vêtements soignés mais aussi provocateurs renforçaient irrésistiblement le charme de cette jeune inconnue.

Les jérémiades et arguments de vente du marchand semblaient bien loin maintenant qu'Hannibal était perdu dans la contemplation de cette jeune fille frêle et charmante à la fois. Cependant, le damarien y porta attention car il put reconnaître au moins une de ses erreurs... le choix de ses arguments que le marchand avait habilement retourné contre lui. Telle une proie acculée et traquée par ses prédateurs, Hannibal était submergés par les arguments d'un marchand qui excellait dans le domaine de la chasse... enfin de la chasse aux clients plus tôt.

Le rire de la jeune fille fut comme une délivrance pour le guerrier qui trouva le son de sa voix à la fois doux et jovial, comme de petites cloches sonnant au petit matin. La main tendue, la jeune femme remercia une fois de plus Hannibal. Ce dernier, étant originaire d'une famille noble, avait appris à se comporter en présence d'une femme même si l'instruction de son second père avait quelque peu effacé une partie de l'étiquette qu'on lui avait si longuement apprise. Mais de tels gestes ne s'oubliaient pas si facilement et Hannibal saisit délicatement la main de la jeune femme avant de s'incliner respectueusement et d'y déposer un baisemain.


-Milles excuses très chère, Commença le guerrier en se relevant, décidemment je manque à tous mes devoirs. Je me nomme Hannibal Barcka pour vous servir gente dame.

Le damarien avait profité du baisemain pour humer l'odeur de cette jeune personne et il fut apparament déçu d'y déceler l'odeur d'un parfun pour femme, parfum qui ne manqua pas de rendre cette jeune inconnue encore plus irrésistible aux yeux du guerrier.

-Mais comme vous le dîtes humble marchand, un gentilhomme qui se respecte ne peut pas laisser une aussi charmante jeune femme débourser plus que nécessaire et comme je vous l'ai déjà dit,j'ai déjà vu les mêmes marchandises mais à moindres coûts un peu plus loin. D'ailleurs comment un gentilhomme, tel que vous le dites, peut-il vendre pareilles choses aussi chères à une aussi charmante jeune femme Hannibal jetta un dernier coup d'oeil las et désintéressé au tissus avant de se retourner vers la jeune femme tout en s'inclinant légèrement. Si vous me permettez. Puis-je avoir l'honneur de vous montrer le chemin et de vous accompagner à moins que vous ne désiriez ardemment cette étoffe-ci en particulier.

Hannibal ne portait désormais plus aucune attention au marchand et à sa marchandise de sorte de faire comprendre à ce dernier que ses produits n'était pas aussi indispensables et qu'il ferait bien de réviser son prix. De plus si cette jeune inconnue daignait l'accompagner, peut être aurait-il d'autres occasions de la comparer avec le dénommé Anders et finalement savoir si un quelconque rapport existait entre ces deux individus. Et même si le damarien avait faux sur toute la ligne, cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas côtoyé femme aussi charmante.



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Fiche d'Hannibal
 
 
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écrit le : Mercredi 07 Novembre 2007 à 18h44 par Jon
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Les jeunes enfants qu’elle apercevait lui rappelaient son petit frère qu’elle avait laissé alors qu’il était encore très jeune. Ce pouvait-ils qu’il soit ce petit garçon qui essayait de diriger inutilement les deux petites gamines. Elle n’eu pas plus de temps pour les contemplés car une voix féminine leur demanda de rentrer dans le langage régional, l’Alzhedo. Voix qui, d’ici, était méconnaissable. En quittant le jardin, Arveene pu élargir sa vision sur toute la propriété.

De la grille en fer forgée ou elle était caché, elle pouvait voir l’ensemble de la face sud de la maison et une bonne partie du jardin. A part les couleurs nouvelles qui tapissait la demeure dans un jaune orangé mat, la forme globale de la maison était identique a celle de ses nombreux souvenirs. Elle devinait, la ou les jeunes enfants venait de s’engouffrer quelques secondes plus tôt, l’immense salle à mangé ou était étalé sur le sol des coussins et des couvertures au reflet or et argent. Ces douces babioles n’étaient rien comparé aux tables basses sculpté dans des matériaux inconnus aux yeux de la roublarde. Cette salle était la plus importante pour ces parents et c’était, à elle aussi, sa préférer. En effet, le reste de la maison était extraordinairement banale en comparaison a cette pièce magnifique ou les coussins et les tables n’avait rien à envier au tableau magnifique qui était accroché sur le mur du fond. Il représentait ses rêves les plus fous ainsi que ses cauchemars les plus noirs. Le personnage principal du tableau était encapuchonné et on voyait, sous sa capuche, deux yeux brillant qui scintillait dans l’obscurité du tableau. Cet inconnu volait sur un énorme dragon noir qui semait mort et destruction sur son passage. Ce tableau était en opposé direct avec le reste de la pièce mais on ressentait en le regardant une étrange clarté qui reflétait les coussins de la pièce.

Mais est-ce que les enfants venaient de découvrir cette pièce magnifique et est-ce qu’ils venaient de rejoindre Jungar et Namarra Aumble, ses parents adoptifs. Elle avait à présent un doute et seul le fait de rentrer dans la demeure pourrait la renseigné sur les vrais propriétaires. La barrière ne permettait pas de laisser passer quelconque adulte normalement constitué mais un enfant ou un halfelin pouvait, en se contorsionnant un peu, trouver un accès direct à la cour. C’est ce qu’elle fit quelque instant plus tard. Intra Muros, elle contempla le jardin qui, lui, n’avait pas beaucoup changé et était toujours aussi bien entretenu. Seuls les nombreux jouets qui jonchaient le sol ainsi que la balançoire qui pendulait encore au dessous du châtaignier s’était implanté dans ce décor familier. Aussi, au centre du jardin, avait été réparé l’ancienne fontaine inutilisée depuis ses plus lointains souvenir et laissait couler maintenant un flot d’eau clair continue. Elle passa ce jardin à découvert et arriva devant la porte d’entrée qui s’était refermé aussitôt après le passage chaotique des jeunes bambins attiré par l’heure du repas.

La jeune roublarde prit une longue inspiration et un soufflement chargé en souvenir qui laissa échapper une odeur de boit jeune brulé trop précipitamment, et qui reflétait en la jeune Arveene un soupçon d’appréhension et de curiosité.

Prenant son courage a deux mains, elle frappa à la porte.



Fiche du p'tit bout d'chou...(Rou3-Ens2)

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- 6 de Niv 0 :Message (1) ; Son Imaginaire (2) ; Lumière (1); Détection de la magie (1) ; Destruction de mort vivant (1)
- 5 de Niv 1 : Sommeil vigilant (2) ; Coup critique (3)
 
 
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écrit le : Samedi 10 Novembre 2007 à 13h19 par Nollïa
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Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
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Hannibal, diplomatie : 14 (dé) + 2 + 4 (bonus) >< DD ?
Safia, bluff : 17 (dé) +7>< Hannibal, psycho : 5 (dé) -2 = réussite

Hannibal, psycho : 15 (dé) -2 >< Safia, bluff : 20 (dé) +7 = échec
Hannibal, psycho : 15 (dé) -2 >< marchand mystérieux, bluff : 5 (dé) + 5 = échec




Narration


Hannibal

La tactique d’Hannibal commençait à faire son effet auprès du marchand qui changea de ton façon presque imperceptible, et proposa déjà un rabais sur le coût du mètre d’étoffe. La réduction était dérisoire, presque offensante, mais c’était l’amorce d’une véritable discussion. Alors que le bonhomme expliquait les raisons pour lesquelles il ne pouvait offrir davantage, la demoiselle adressa au damarien son plus beau sourire et se présenta sous le nom de Menecah. Elle expliqua brièvement qu’elle devait se rendre à une fête organisée par un haut dignitaire de la ville, et que sa tenue devait être irréprochable pour cette occasion. Elle demanda même l’opinion du guerrier sur la couleur qui lui siérait le mieux. Le marchand en profita, d’une façon tout à fait prévisible, pour présenter de nouvelles étoffes encore plus luxueuse et plus chères.
C’est à ce moment qu’un second commercant fit son apparition. Cet homme était grand, fort, et portait une barbe fournie qui lui mangeait la moitié du visage. Il dit adressa quelques mots à son collègue en Azhelo qui le firent grimacer. Bien qu’Hannibal ne comprenait pas un traître mot de la langue, hormis peut être bonjour et merci, il comprit que le nouvel arrivé s’occuperait de la cliente, et quelque chose dans la situation n’était pas pour lui plaire
.

- J’ai entend du dire que vous deviez vous rendre à un divertissement dans les hautes castes ?

- Oui, c’est exact répondit la dite Manacah d’un ton mielleux « Je désire faire bonne impression. Cette soirée sera capitale pour mon avenir. J’en espère beaucoup, aussi me faut il de quoi éblouir l’assemblée. Je veux une toilette simple mais resplendissante. »

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Safia est une coquine, quiconque a eut la chance de la voir dans son état naturel a pu s'en rendre compte. Hélas bien peu peuvent se vanter de la connaitre réellement, et le visage que présente la demoiselle peut présenter des facettes bien différentes. Petite, légère, vive, cette canaille possède de grands yeux noisettes qui peuvent se montrer aussi terribles que charmeurs.


- Permettez moi Mademoiselle, d’insister pour que vous me suiviez dans cet entrepôt… dit il en désignant une petite porte dans le mur derrière l’étal « …ou je dispose d’une marchandise spéciale pour clients spéciaux. Des étoffes rares provenant de la lointaine Kara Tur, aussi douce que la brise matinale, et aussi scintillante qu’un lever de soleil. »

Le ton semblait convenu. Il y avait décidément quelque chose de louche, mais Hannibal ne parvenait pas à dire quoi…


Arveene

Arveene n’attendit pas longtemps, et la porte s’ouvrit sur une petite femme ronde voilée de drap de noir. Une servante sans aucun doute, qui lui était totalement inconnue. La présentation et les explications que lui fournit l’ancienne occupante des lieux ne semblèrent convaincre la domestique qu’à moitié, car elle la regarda d’un œil sombre et dubitatif. Cependant, Arveene fut autorisée à pénétrer dans la demeure et à rencontrer la maîtresse des lieux. Tandis qu’elle circulait, guidée par la dame au postérieur généreux qui se dandinait sous l’ample robe sombre, elle remarqua avec étonnement à quel point l’ensemble avait été embelli, changé, agrémenté de milles et un détails qui prouvait que l’actuel propriétaire, que ce soit ou non son père adoptif, vivait dans un luxe flamboyant. Tandis que ses yeux s’attardaient sur ces nouveautés, la servante se glissa par une porte – celle de la fameuse salle à manger- afin de recevoir l’autorisation de faire entrer la visiteuse. Quelques minutes s’écoulèrent, longues, inquiétantes…Puis enfin, Arveene pénétra dans ce qui avait été autrefois son décor quotidien.

Une femme élégante se tenait allongée sur un sofa au milieu d’une multitude de coussins. Elle semblait être un peu souffrante au vu des dispositions à ses côtés : plateaux de fruits déposés sur des tables basses, tisanes, lumière tamisée par les volets baissé, odeur de plantes médicinales. Les trois bambins se tenaient auprès d’elle, silencieux et bien élevés, ils semblaient être davantage des gravures de mode enfantine que des êtres de chair et de sang. Arveene reconnu difficilement celle qui avait été sa mère. Elle avait vieillit. Ses traits étaient tirés, et une grande fatigue se lisait sur son visage malgré les fards et le khôl qui entourait avec lourdeur ses yeux en amande. Sa tenue également était différente de tout ce qu’avait connu l’halfeline. La couleur sombre de sa robe, découpée avec grâce, mettait en valeur les lourds bijoux de pierreries, et la ceinture ourlée d’or qu’elle portait, comme un signe ostentatoire de son statut de vie plus élevé. Elle-même ne reconnu pas tout de suite celle qui s’avançait dans la salle.


- Arwa ? dit la femme en se relevant péniblement.

La pièce n’avait pas échappé aux nombreux changements qui s’étaient opérés au cours de ces quelques années d’absence, et celui qui frappa le plus l’attention de la petite halfeline, fut ce nouveau tableau, d’un goût douteux qui remplaçait l’épique « Chevalier au Dragon ». Une peinture mièvre, qui représentait un paysage au coucher du soleil, aux couleurs assorties aux tissus qui recouvraient poufs et coussins, et aux voiles translucides qui paraient les arches de pierres.






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