Une petite chasse spéciale, Périples et retrouvailles improbables

Broxigar leva ses mains en direction du ciel, concentra une partie de l’énergie que Kossuth lui avait fournie lors de la dernière méditation du prêtre. Puis d’un geste rapide mais sûr, il apposa délicatement ses mains dans le dos de Rak et lui transmis de l’énergie positive. L’apparition d’un halo bleu, qui progressa le long de ses bras puis pénétra dans l’armure du nain, lui indiqua qu’il avait réussi à soigner une partie des blessures de son ami. Les remerciements de Rak confirmaient cette idée. Le fidèle de Kossuth avait plutôt l’habitude d’utiliser ce sort sur des hommes allongés avec leurs blessures à l’air. Il pouvait alors observer les os se ressouder et les chairs se recomposer. Mais Rak possédait une imposante armure ce qui empêchait Broxigar de savoir si son sort de soin était vraiment efficace.

¤ Je ne peut plus faire grand-chose pour te soigner mon ami, j’espère que cette faveur de Kossuth te gardera debout jusqu'à la fin du combat. ¤

Alors qu’il tourna de nouveau son attention sur l’elfe qui était devant eux, il senti une douleur fulgurante dans le dos, comme si on essayait de l’embrocher avec une lance. Un bref coup d’œil derrière lui l’informa que trois elfes étaient sortis des fourrés et prenaient ainsi les aventuriers en tenaille. Immédiatement, le guerrier nain fit volte face se précipita en direction de la nouvelle menace et incita les combattants aux alentours à le suivre. Il ne devrait plus avoir à s’occuper de ce qui se passait derrière lui pendant un moment et pouvait ainsi se concentrer pleinement sur l’elfe armé uniquement d’un bouclier … pour l’instant.

Broxigar n’était pas vraiment un spécialiste du combat au corps à corps, ses coups étaient loin d’être aussi précis et rapide que ceux d’un roublard, et ils étaient beaucoup moins puissants que ceux d’un guerrier ou d’un barbare. Pour ce qui est de la défense, il ne pouvait compter que sur sa crevice et son bouclier qui compensaient son manque d’agilité pour esquiver. Il avait donc peur que son combat en duel s’éternise alors que ses compagnons avaient besoin de lui pour les motiver. Mais le fait qu’une bonne partie de la caravane se soit organisée pour résister à l’embuscade lui redonnait espoir. Et puis il sentait toujours la bénédiction de Kossuth qui le motivait. Il était bien déterminer à s’occuper rapidement de cet elfe, même en étant seul.

Mais avant d’engager le combat, le prêtre eu une pensée pour Rak. Il ne doutait pas de ses capacités au combat mais il avait peur que le guerrier s’inquiète pour lui. Bien qu’il ait de bonnes raisons pour le faire, il devait absolument se concentrer sur son combat sans avoir à regarder derrière lui. Ainsi il lui cria :

- Ne t’en fait pas pour moi, celui là ne devrait pas me poser trop de soucis, je m’en occupe et je vous rejoins !

Maintenant qu’il avait l’esprit libre, il pu se concentrer pleinement sur son combat. Il bougea rapidement les hanches et les bras pour voir si la flèche le gênerait. Mais la douleur s'était estompée, il avait juste été surpris. Cette blessure ne devrait pas vraiment le déranger. Puis porta son attention sur l'elfe. Il devait le mettre hors d’état de nuire en un coup. L’ennemi n’aurait alors pas le temps de saisir son arme et de l’attaquer, il pourrait alors retourner aider ses compagnons. Il songea tout d’abord à utiliser de nouveau l’énergie de Kossuth, puis se ravisa en pensant qu’il en avait déjà utilisé beaucoup en peu de temps. Il la garderait pour plus tard. De plus, l’elfe le gênerait sûrement beaucoup pour se concentrer. Cette fois-ci, il utiliserait sa masse. Si il réussissait à toucher son adversaire, il devrait alors réussir à lui faire assez de dégâts pour qu’il ne soit plus préoccupant pendant un moment. Encore fallait-il qu’il réussisse à le toucher. Et ce n’était pas gagné, surtout après avoir observé la façon avec laquelle son ennemi avait évité la dernière attaque du nain. Broxigar avait encore quelques bonnes cartes dans son jeu et il allait devoir en utiliser une. Ainsi il se déplaça pour être à porté de l’elfe et la frappe à l’aide de sa masse en utilisant les pouvoirs du Seigneur des Flammes.

Broxigar se déplace de trois mètres en direction de l'elfe qui a sorti son bouclier, utilise le châtiment de Kossuth, pouvoir du domaine de la Destruction, et frappe l’elfe.

22e jour du mois d'Eleinte 1372

Lieu : Vers Fort Noénar, Nord Sauvage, à proximité de la Haute-Forêt.
Temps : nuageux.
Moment : Petit matin

MJ

Rak se déplace
Rak: Equitation : 11(Dé) + 3(Compétence) – 1(Malus d’armure)= 12 contre DD20 = Echec
Rak monte sur le cheval

William: Attaque au corps à corps : 9(Dé) + 3(attaque) = 11 contre Ennemi 2g : CA : 13(Dé)+ 4(Armure+Dex) = 17 = Echec

Ian aide Nogusta
Ian: Jet de sauvegarde : 15(Dé) + 2(Réflexes) = 17 contre DD10 = Réussite

Lardrek aide Nogusta
Lardrek: Jet de sauvegarde : 17(Dé) + 0(Réflexes) = 17 contre DD10 = Réussite

Karl se déplace

Nogusta : Rage round 2
Nogusta vêtements en feu
Nogusta: Jet de sauvegarde : 15(Dé) + 0(Réflexes) +4(Aide) = 19 contre DD20 = Echec
Dégâts : 6(Dé) = 6
Nogusta : PV 1-4 = -3
Nogusta est mourrant

Broxigar : Bénédiction round 4
Broxigar: Attaque au corps à corps : 9(Dé) + 0(attaque) +1(Bénediction) + 4(Destruction) = 14 contre Ennemi 2d : CA : 5(Dé)+ 5(Armure+Dex+bouclier) = 10 = Réussite
Dégâts : 4(Dé)+1(Destruction) = 5
Ennemi 2d : PV 4-5 = -1
Ennemi 2d est mourrant

Ennemi 4d: Attaque à distance : 19(Dé) + 3(attaque) = 21 contre Karl : CA : 12(Dé)+ 9(Armure+Bouclier+Dex)= 21 = Réussite
Dégâts : 5(Dé) = 5
Karl : PV 5-3 = 2

Ennemi 1g: Saut : 16(Dé) + 3(Compétence)= 19 contre DD15 = Réussite
Ennemi 1g: Attaque au corps à corps : 15(Dé) + 2(attaque) +2(Prise en tenaille)= 19 contre William : CA : 12(Dé)+ 7(Dex+Sag+Esquive)= 19 = Réussite
Dégâts : 6(Dé)+2 = 8
William : PV 16-8 = 8

Ennemi 2g: Attaque au corps à corps : 18(Dé) + 2(attaque) +2(Prise en tenaille)= 22 contre William : CA : 16(Dé)+ 6(Dex+Sag)= 22 = Réussite
Dégâts : 8(Dé)+2 = 10
William : PV 8-10 = -2
William est mourrant

Ennemi 3g: Attaque à distance : 12(Dé) + 3(attaque) = 15 contre Karl : CA : 11(Dé)+ 9(Armure+Bouclier+Dex)= 20 = Echec

Ennemi 4g: Attaque à distance : 15(Dé) + 3(attaque) = 18 contre Karl : CA : 7(Dé)+ 9(Armure+Bouclier+Dex)= 16 = Réussite
Dégâts : 5(Dé) = 5
Karl : PV 2-5 = -3
Karl est mourrant

Ennemi 5g: Attaque à distance : 13(Dé) + 3(attaque) = 16 contre Rak : CA : 3(Dé)+ 7(Armure+Dex+Bouclier) = 10 = Réussite
Dégâts : 3(Dé) = 3
Rak : PV 7-3 = 4

Ennemi 6g: Attaque à distance : 18(Dé) + 3(attaque) = 21 contre Agrénor : CA : 11(Dé)+ 7(Armure + Bouclier)= 18 = Réussite
Dégâts : 6(Dé) = 6
Rak : PV 8-6 = 2


Narration :Tous

Le volte face du nain fut surprenant, l’espace d’un instant, mais la plupart de ses compagnons, comme lui formés au combat, se rendirent compte que contre-attaquer par surprise les elfes qui venaient de surgir pour les prendre en tenaille était une idée plus que valable. Aussi les ordres furent entendus. Et alors que Rak fonçait vers le cheval, délaissant le dernier ennemi au serviteur de Kossuth, il se sentit soutenu, Agrénor et Karl, qui eux avaient abattu leur ennemi s’élançaient à leur tour. Cependant Karl ne le suivait pas...

Avec une idée précise en tête, le guerrier nain, atteignit le cheval et le monta assez maladroitement, et surtout, pas aussi vite qu’il l’aurait voulu. En effet, à peine venait-il de se redresser, rennes en main, pour s’ajuster sur la selle, qu’un nouveau trait elfique venait s’enficher dans ses chairs. Traversant les mailles de son armure, la pointe d’acier s’était enfoncée profondément dans son bras droit. A ses côtés le fier Agrénor l’avait rejoint et tentait lui aussi de parvenir au contact de ses ennemis. Mais tout comme Rak, il fut interrompu dans sa course par une flèche. Les deux nains étaient touchés, mais désormais à portée de charge, et rien n’empêcherait leur prochain assaut...

De son coté Karl, soudain pris de la folie guerrière, s’était dirigé vers le dernier elfe de ce côté de la route. Marchant toujours, bouclier levé, lame pointée vers le sol derrière lui, il impressionnerait son ennemi. Pourtant un détail balaya toute crainte du regard de l’elfe, et se transforma en haine puissante. Il cria, sa voix, déchirante de colère.

- ’

Aussitôt, une flèche fut pointée sur son torse, bientôt rejointe par une deuxième, puis une troisième. Les elfes ennemis avaient accouru à l’appel de leur compagnon, la même haine se lisait dans leur regard. Et tout comme William un instant plutôt, le soldat au service du seigneur Eirontalar fut ciblé par trois archers prêts à en finir. Mais contrairement au leste moine, il ne put toutes les éviter... Criblé de flèches, le vaillant combattant s’effondra...

Non loin, presque inconscients de ce qui se jouait autour d’eux, Lardreck et Ian s’évertuaient toujours à interrompre l’insupportable agonie de leur camarade demi-orque. Qui malgré toute la puissance de son sang-mêlé et toute sa rage, faiblissait inéluctablement. La peau ravagée par le feu, tous les poils de son corps consumés, seuls restaient quelque lambeaux de tissus sous son armure détruite. Mais finalement, la douleur l’emporta, et il s’arrêtât soudain de hurler et de se débattre... Impuissants, nain et humain se regardèrent, le barbare mourrait sous leurs yeux de l’une des morts les plus atroces possibles…

Broxigar, quant à lui, était résolu à tenir parole et à suivre les instructions de celui qui s’était imposé, un peu contre-nature, comme leader dans cette bataille. Il se lança donc au corps à corps, sa lourde masse d’armes levée, un des aspects de la puissance de Kossuth coulant dans ses veines, celui du feu destructeur, celui capable de ravager des cités entières. Et ce fut avec un regard flamboyant que Broxigar abattit son arme sur l’elfe. La targe qu’il venait d’équiper ne l’aida en rien, et bien qu’il sembla parer l’attaque, son bras se brisa sous la puissance divine. De plus, emporté dans le mouvement, la masse rebondit sur le bouclier pour aller s’encastrer dans le fin visage de l’elfe, le terrassant aussitôt.

Au loin et toujours seul aux prises avec ses propres ennemis, William Lamebleu poursuivait son combat. Une étrange volonté de ne pas tuer ses adversaires l’animait tandis que les elfes faisaient tout leur possible pour ravager ce qui était une paisible caravane marchande. Aussi ce fut avec là même grâce, mais toujours avec une force mesurée, que le moine asséna un coup, paume ouverte, en direction du cou de l'elfe. Mais celui-ci dévia le mouvement ennemi à l’aide de son arc qu’il lâcha dans la foulée. Soudain détournée, l’attention de l’humain se concentra sur un bruit, l’elfe perché dans l’arbre venait d’atterrir habilement sur le sol et lame au clair fonçait vers lui. Il n’eut que le temps de se retourner, pour recevoir un violent coup de taille dans la cuisse gauche. Les chairs profondément tranchées, il faillit défaillir. Mais son premier adversaire ne lui en laissa pas l’opportunité. L’acier crissa sur le cuir, et William sentit à nouveau la froide douleur du fer pénétrant ses chairs dans le bas du dos. Et tandis que ce froid mortel remontait le long de sa colonne, la douce chaleur du sang s’écoulant de ses plaies se révéla en un contraste macabre... En effet, comme il l’avait imaginé quelques secondes plutôt, un funeste destin s’imposait à lui.

Ce destin s’étendrait-il a l’ensemble de ses compagnons, l’avenir le dirait... Très bientôt...


Initiatives :
Ian : 20(Dé) + 2 = 22
William : 9(Dé) + 2 = 11
Karl : 9(Dé) + 2 = 11
Nogusta : 11(Dé) + 0 = 11
Agrénor : 10(Dé) + 0 = 10
Rak : 4(Dé) + 2 = 6
Lardreck : 1(Dé) + 1 = 2
Broxigar : 1(Dé) + 0 = 1

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 Embuscade4.jpg

Rak comprit vite que son idée de monter à cheval n’était pas ce qu’il y avait de mieux à faire. Car ainsi, il devenait, vu la hauteur, une cible toute désignée pour les elfes. Et ceux-ci le comprirent immédiatement comme l’attesta la flèche que le nain d’écu reçut dans le bras droit. Tous les effets bénéfiques des soins de Broxigar s’effacèrent et le guerrier entrevit les minutes à venir non sans une certaine crainte.

¤ Mon vieux, si tu veux pas mourir, tu ferais mieux de descendre tout de suite de ce canasson. ¤

Rak se laissa donc glisser à terre du coté des elfes embusqués derrière les chariots. Car malgré sa nouvelle blessure, il était bien décidé à poursuivre le combat. D’ailleurs, que pourrait-il faire d’autre ? Autour de lui, il avait entrevu avec plaisir Broxigar tuer l’elfe que lui même avait raté quelques instants auparavant.

Cependant, la situation n’était pas rose, bien au contraire. Agrénor venait tout comme lui de recevoir une flèche bien que cela ne sembla pas trop l’affecter. Mais c’est Karl, dans une charge osée, qui venait de mordre la poussière après avoir reçu coups sur coups trois traits. Et Nogusta n’était guère mieux. Le fier guerrier ne bougeait plus, brûlé à vif. Et ils étaient toujours sans nouvelles de Crâne d’Oeuf.

Le combat s’annonçait donc de plus en plus incertains. Pourtant, il ne fallait pas lâcher la pression sur les elfes. Sinon, tout se terminerait très vite, et pas en faveur du groupe.

- Agrénor ! Vite, avec moi ! Je m’occupe de celui de droite ! A toi l’autre ! Les autre ! A l’attaque ! C’est le moment où jamais ! hurla-t-il déjà en mouvement.

Une nouvelle fois, le nain d’écu s’élança, ignorant la douleur de son bras droit, et fonça sur les elfes en une charge vaillante. Parvenu à celui qu’il attaquait, il frappa de son hache aussi fort qu’il le put, animé par la rage de vaincre.




Rak se déplace de quatre cases vers le bas et attaque un elfe avec son hache (celui de droite par rapport à lui).



Ce message a été modifié par Rak de Delzoun le Mercredi 14 Novembre 2007 à 10h58

En sentent le crâne de l’elfe craquer sous sa masse, Broxigar senti disparaître toutes les craintes qui le hantaient quelques secondes plus tôt. Maintenant que son adversaire était hors d’état de nuire, il pouvait retourner aider ses camarades. Il se retourna et pris quelques instants pour observer la situation.

C’est seulement à ce moment qu’il vit à quel point la situation avait empirer en très peu de temps. Le valeureux Karl gisait maintenant su le bord de la route, criblé de flèche. Les deux guerriers nains tenaient encore debout mais, aux vues des projectiles qu’ils avaient déjà encaissées, ne seraient bientôt plus en état de se battre. Pour finir, Nogusta avait cessé de se rouler sur le sol, et on pouvait encore apercevoir quelques petites flammes qui finissaient de dévorer ses vêtements.

¤ Mourir par le feu, quelle belle mort. Seigneur des flammes, j’espère moi aussi te rejoindre de cette manière, mais je t’en prie, pas tout de suite, j’ai encore trop de chose à faire avant de venir te servir pour l’éternité ¤

Après avoir observé ce tableau plutôt décourageant, Broxigar ne voyait plus vraiment comment il allait s’en sortir. Et pourtant, il devait agir et vite. Chaque seconde passée sans agir le rapprochait un peu plus de la défaite. Il aperçut avec étonnement Rak redescendre du cheval sur lequel il venait de monter et repartir au combat contre les deux elfes placés entre les deux chariots qui étaient maintenant bien consumés par les flammes. Il serait bien allé l’aider mais il était bien trop loin pour faire quoi que ce soit. Il décida donc de commencer à se déplacer vers les trois elfes qui avaient tué Karl.

Mais ne voulant pas finir embroché, le fidèle de Kossuth décida de rester à couvert. Il espérait que la protection fournie par les bosquets serait suffisante pour contrer l’effroyable précision des tirs elfes. Il faudrait juste qu’il atteigne le tronc de l’arbre le plus à l’est pour être bien à l’abri. Mais pour que son plan marche, il avait besoin que ses quatre compagnons encore valides en finissent vite avec leurs deux elfes puis qu’ils le rejoigne. Dans le cas contraire, il ne vivrait pas longtemps sous le feu nourri des archers.

Broxigar se déplace de 5 cases vers l’est, se met à couvert derrière le tronc de l’arbre et lance assistance divine.

22e jour du mois d'Eleinte 1372

Lieu : Vers Fort Noénar, Nord Sauvage, à proximité de la Haute-Forêt.
Temps : nuageux.
Moment : Petit matin

MJ

Ian se déplace

William: Stabilisation (10%) : 5 = Echec
Dégâts : 0
William : PV -2 = -2
William est stabilisé

Karl: Stabilisation (10%) : 85 = Echec
Dégâts : 1
William : PV -2-1 = -3
Karl est mourrant

Nogusta : Rage round 3
Nogusta vêtements en feu
Nogusta: Jet de sauvegarde : / = Echec
Dégâts : 4(Dé) = 4
Nogusta : PV -3-4 = -7
Nogusta: Stabilisation (10%) : 69 = Echec
Dégâts : 1
Nogusta: PV -7-1 = -8
Nogusta est mourrant

Agrénor: Attaque au corps à corps : 16(Dé) + 3(attaque) +1(Bénediction) = 20 contre Ennemi 5g : CA : 9(Dé)+ 4(Armure+Dex) = 13 = Réussite
Dégâts : 7(Dé)+2 = 9
Ennemi 5g : PV 5-9 = -4
Ennemi 5g est mourrant

Rak: Equitation : 18(Dé) + 3(Compétence) – 1(Malus d’armure)= 20 contre DD20 = Réussite
Rak se déplace
Rak: Attaque au corps à corps : 10(Dé) + 5(attaque) +1(Bénediction) = 16 contre Ennemi 6g : CA : 8(Dé)+ 4(Armure+Dex) = 12 = Réussite
Dégâts : 4(Dé)+3 = 8
Ennemi 6g : PV 5-8 = -3
Ennemi 6g est mourrant

Lardrek se déplace

Broxigar : Bénédiction round 4
Broxigar se déplace
Broxigar lance Assistance Divine

Ennemi 4d: Attaque à distance : 5(Dé) + 3(attaque) = 8 contre Ian : CA : 11(Dé)+ 9(Armure+Bouclier+Dex)= 20 = Echec

Ennemi 1g se déplace
Ennemi 1g: Attaque à distance : 8(Dé) + 3(attaque) = 11 contre Agrénor : CA : 14(Dé)+ 7(Armure+Bouclier)+4(à couvert)= 25 = Echec

Ennemi 2g se déplace
Ennemi 2g: Attaque à distance : 12(Dé) + 3(attaque) = 15 contre Rak : CA : 3(Dé)+ 7(Armure+Dex+Bouclier)= 10 = Réussite
Dégâts : 7(Dé) = 7
Rak : PV 4-7 = -3
Rak est mourrant

Ennemi 3g se déplace
Ennemi 3g: Attaque à distance : 16(Dé) + 3(attaque) = 18 contre Ian : CA : 8(Dé)+ 9(Armure+Bouclier+Dex)= 17 = Réussite
Dégâts : 7(Dé) = 7
Ian : PV 8-7 = 1

Ennemi 4g se déplace
Ennemi 4g: Attaque à distance : 7(Dé) + 3(attaque) = 10 contre Ian : CA : 9(Dé)+ 9(Armure+Bouclier+Dex)= 18 = Echec


Narration :Tous

La peur s’installait dans le cœur des défenseurs de la caravane, ils commençaient à envisager leur propre mort et jouaient désormais le tout pour le tout. C’est ainsi que Ian, au mépris du danger, et aveuglé par la chute de son fidèle ami, se porta à sa rencontre. Ne cherchant d’autre couvert que celui de son écu il avança d’un pas rapide pour se pencher sur le corps de son vieux compagnon. Mais bien entendu les elfes ennemis ne l’entendaient pas de cette oreille. Karl était leur proie, et la venue à découvert de Ian fut une véritable aubaine pour celui qui avait crié quelques secondes plutôt. Deux ennemis à abattre au cours d’un seul et même raid. Voilà qui pourrait lui apporter gloire et reconnaissance au sein de sa tribu. Aussi, ce fut sans hésitation qu’il hurla à nouveau dans sa langue maternelle, tout en ajustant une nouvelle flèche destinée au cœur du guerrier.

- ’

La flèche siffla et s’enficha dans l’intérieur de la cuisse droite du malheureux Ian, le forçant à poser un genou à terre. Et à sa grande stupeur, il vit d’autres archers accourir à nouveau comme ils l’avaient fait pour Karl. Ian avait été stupide, il allait le payer… A nouveau les arcs se bandèrent, mais un sursaut d’instinct de survie déferla dans le corps du garde. Négligeant l’horrible douleur qui le tiraillait il se jeta sur le côté roulant sur le sol. Les flèches venant se planter l’une après l’autre dans son sillage.

Non loin, les nains faisaient rage, Agrénor, mené au combat par le valeureux Rak, se lançait dans un assaut désespéré vers ceux que l’histoire présentait comme leurs ennemis légendaires. Il fut aussitôt rejoint par son frère d'arme. En effet, ce fut avec une étonnante souplesse, que le vigoureux guerrier sauta à bas cheval sur lequel il venait de monter, perdant alors de précieuses secondes et s’exposant inutilement. Et côte à côte, les deux nains fondirent sur les elfes. Leurs solides haches brisèrent toute opposition aussi facilement que des fétus de paille.

Malheureusement, les ennemis étaient encore nombreux, et de faibles éclats métalliques, dans les profondeurs des bois, là même ou s’était enfoncé William, scintillèrent funestement. Fusant à travers les branches, les deux traits avalèrent la distance qui séparait elfes des nains en un souffle. Et celui là aurait pu être le dernier d’Agrénor qui vit la flèche se ficher dans le flanc du cheval à un pas à peine de lui. L'animal poussa un hennissement de douleur et commença à se débattre, un mouvement brusque et malchanceux atteignit le nain et le jeta au sol. Rak, lui était plus a découvert et n’eut pas cette chance. Déjà bien affaibli par tout le sang perdu qui s’écoulait de ses nombreuses blessures, et essoufflé par son ultime assaut, il n’eut pas la vivacité de s’abriter... Et une nouvelle fois le nain fut frappée par une flèche. Il avait vaillamment combattu, et résisté à un nombre impressionnant de coups… Mais selon le fameux adage, tout ce qui saigne peut mourir… Et de sang Rak en était couvert, et comble du malheur, c'était le sien pour la plupart.

Le vigoureux nain, criblé de traits, tomba à genoux, sa vue devenant de plus en plus floue, les couleurs penchant inexorablement vers le rouge sang, et le noir de la mort. Enfin, il s’effondra face contre terre.

Restait le dévoué serviteur de Kossuth, momentanément à l’abri, qui se gardait bien de se lancer à découvert contre des archers. Il invoqua une nouvelle fois la puissance divine, et sentit le regard brûlant du Seigneur des Flammes se poser sur lui. Il suffirait qu’il fasse appel consciemment à son dieu au moment propice, pour qu’une infime parcelle de puissance lui soit accordée. Mais, tout comme Lardreck et Agrénor, légèrement à couvert, Broxigar, avait peut être une chance de s’en tirer si ils réussissaient à ne pas attirer la mortelle attention des elfes… Ceux-ci paraissaient ne pas connaître le sens du mot pitié…


Initiatives :
Ian : 19(Dé) + 2 = 21
William : 17(Dé) + 2 = 19
Karl : 17(Dé) + 2 = 19
Nogusta : 17(Dé) + 0 = 17
Broxigar : 16(Dé) + 0 = 16
Agrénor : 15(Dé) + 0 = 15
Rak : 10(Dé) + 2 = 12
Lardreck : 6(Dé) + 1 = 7

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 Embuscade5.jpg

Broxigar avait pu se mettre à couvert derrière l’arbre puis lancer son sort sans problème. Pas un seul elfe ne semblait s’occuper de lui. Mais ce sont ses compagnons qui en payèrent le prix. Il vit avec horreur Ian atteint par une flèche à la cuisse puis, dans l’énergie du désespoir, réussir à éviter les deux autres tirs elfes. Mais vu son état, le prêtre se disait qu’il ne réussirait pas cet exploit la prochaine fois, d’autant plus qu’il était maintenant allongé par terre.

Pour ce qui était des nains, il n’arrivait pas à distinguer clairement tout ce qui se passait. Mais d’après ce qu’il entendait, la bataille était violente. Et son ventre se noua lorsque le son du métal qui tombe sur le sol vint faire vibrer ses tympans. Même s’il n’en avait pas la certitude, il comprit qu’il y avait de grandes chances que les deux nains soient eux aussi tombés sous les tirs elfes.

Broxigar senti l’ombre de Kelemvor qui se rapprochait rapidement. Le combat était maintenant désespéré et même, à l’image de Ian, carrément suicidaire. Maintenant que ami nain était tombé, il ne sentait plus rien qui le retenait plus longtemps ici. Il ne restait plus que le sentiment d’impuissance. Il n’avait rien put faire pour sauver ses amis et il ne se sentait même plus maître de son destin.

L’idée de se rendre en utilisant l’argument qu’il soignerait tous les blessés elfes traversa les pensées du prêtre, il aurait peut être même pu s'occuper de ses amis si il réussissait à leur faire comprendre qu'il n'avait rien contre les elfes. Mais ils avaient déjà atteint un niveau de violence trop élevé pour pouvoir faire marche arrière … Ces ennemis étaient trop bornés, ils avaient une idée en tête et il ne la changerait pas. Il ne restait plus que la fuite. Aussi déshonorante soit-elle, Broxigar préférait que sa fierté en prenne un coup plutôt que de mourir, de cela au moins, il s’en remettrait.

¤ Les gars, je suis sincèrement désolé mais je ne peux plus rien pour vous. Rak, je suis content de t’avoir connu, je tenterai peut être de revenir dans un petit moment pour voir si je peux encore faire quelque chose pour toi. Et Kossuth pardonne moi pour ce que je vais faire, mais je ne pense pas que tu ais besoin de moi à tes côtés pour l’instant. Merci beaucoup pour tout ce que tu as fait pour moi pendant ce combat mais malheureusement, je ne suis pas encore digne d’utiliser ton pouvoir à son maximum. J’espère que tu me laisseras le temps d’y arriver. ¤

Après ces excuses qui ne soulageaient en rien sa conscience, Broxigar fit demi tour avec le cœur gros. Mais, il ne devait pas penser à cela pour le moment. Une seule chose comptait : mettre le plus de distance possible entre lui et ces elfes. Les habitants de la forêt ne portent pas d’armures encombrantes qui gênent leurs déplacements et ils connaissaient bien les lieux. S’il restait à vue, ils auraient vite fait de le rattraper et alors il ne donnait pas cher de sa peau. Si il réussissait à prendre de l’avance, il pourrait peut être les distancer. Il comptait sur le fait qu’ils prendraient du retard en essayant de retrouver sa trace. Mais ce n’était pas encore gagné, avec la pluie qui était tombé ces derniers jours, il laisserait des traces bien visibles sur le sol. Il avait besoin de ruser … et aussi de beaucoup de chance.

Broxigar s’enfuit en courant en direction du Nord Ouest, il évite un maximum de rentrer dans les bois si ils peuvent gêner sa course car ils sont trop touffus. Pour l’instant, il cherche juste à prendre un maximum d’avance.

Vingt Deuxième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
22e Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Fort Noénar .
Temps : Temps maussade.
Moment : Vers 21h00

MJ
Narration: Inwën

Etat préjudiciable: Inwën est fatiguée

’est en début de soirée que la demi-elfe arriva à Fort Noénar, au moment où on verrouillait les portes pour la nuit. Les gardes en faction devant la porte semblaient tous particulièrement nerveux mais on la laissa pénétrer à l’intérieur du fortin après une rapide vérification d’identité. Elle avait simplement déclaré qu’elle cherchait un abri pour la nuit voir un emploi. Lomìon avait donné à la jeune femme une rapide description de Fort Noénar, l’endroit comptait en temps normal et hors saison, un peu plus d’une centaine de personne en majorité des humains, des nains, des demi-elfe, et halfelins. Pour tout dire, la population elfique avoisinait les zéros. Cela pouvait donner à réfléchir. On conseilla à la jeune femme d’aller s’adressa à l’Auberge du Cerf Blanc, certainement le meilleur pavillon de chasse du Fort

Quand elle franchit la porte, la salle commune baignait dans la chaleureuse lumière des feux de bois qui brûlaient dans trois âtres de pierre. L’odeur des viandes rôties, du fumet des ragoûts en train de mijoter, était mêlée aux odeurs de bières et d’hydromel. Il y avait bien une vingtaine de personne qui prenaient leur repas et conversaient tranquillement sans se préoccuper de leur voisin. Inwën fit quelques pas et presque aussitôt une serveuse arriva à sa hauteur et l’interpella.

- Le gîte et le couvert ? Vu l’heure et votre mine, je crains qu’il ne faille rajouter aussi à boire. Allez vous installer là bas, au fond, il y a une table de libre, je vous apporte le plat du jour.

La serveuse repartit pendant que la rôdeuse prit place à l’endroit qu’on lui avait indiqué, entre deux cheminées. Quelques secondes plus tard on lui apporte une écuelle d’un ragoût de lapin odorant, quelques petits pains de seigle et une choppe de bière brune. C’est à ce moment qu’elle remarqua sa voisine

Narration: Karine Galastacia

rrivée quelques heures plus tôt A Fort Noénar, Karine s’était installée au Cerf Blanc sur invitation de ses employeurs. Elle ne pouvait que s’en réjouir car ses frais de bouches et de nuitée étaient pris en charge et cela sans compter son salaire journalier. Une aubaine pour la jeune demi-elfe qui avait trouvé cet emploi dans la cité fortifiée de Yartar, l’annonce était simple : Recherchons artistes en tout genre pour animer les fêtes de l’équinoxe messale qui auront lieux à Fort Noénar, en présence de nombreux propriétaires terriens et nobles personnes. Le salaire proposé était de cinq pièces d’or par jour. En attendant les réjouissances, l’auberge possédait une vaste estrade sur laquelle les artistes pouvaient donner toute l’étendue de leur savoir faire. Elle devait rencontré le lendemain son employeur, en attendant, elle prenait quelques instants de repos dans la salle commune d el'auberge, seule à une table. Seule? Pas tout à fait, une demi-elfe venait de prendre place à ses côtés.

Karine, attablée, n'avait pas encore faim, se contentant de siroter négligemment un verre de vin posé devant elle et d'observer les allées et venues des clients. Son regard mordoré semblait en fait perdu dans les limbes d'un rêve éveillé, comme à l'accoutumée, bien qu'elle fût attentive. Habituée à se sustenter bien après les autres convives et l'heure habituelle du repas, son couvert gracieusement offert par un aubergiste satisfait de son art et de ses services, elle jeta un regard à l'estrade deserte, savourant ce point de vue paradoxal pour elle. Son employeur était décidemment bien généreux, d'offrir ainsi gîte et nourriture avant même de la rencontrer. Ou alors bien confiant dans le jugement de ceux qui le représentaient. Elle se lança aussitôt dans un débat intérieur, conjecturant pour tenter de deviner si c'était la générosité ou la confiance qui était à l'origine de ces bienfaits, se remémorant avec précision l'attitude et la façon d'être qu'avaient eu avec elle les personnes l'ayant engagée. Paraissaient-ils plutôt surs d'eux ou bien tout simplement négligeant des questions pécuniaires? Ce fut l'arrivée d'Inwën qui la sortit de cette passionnante controverse. Sans la remarquer de prime abord, la rôdeuse avait rejoint sa compagnie et s'était fait servir bière, lapins méconnaissables sous cette forme et pain. La barde étudia quelques secondes sa voisine de table.

¤Elle a du sang elfique mais celui-ci est bien discret chez elle. Et je ne sais de quel périple elle sort pour sembler aussi épuisée... D'autant qu'elle est bien jeune...¤

Sans se rappeler qu'elle avait prévu de préparer quelques vers adéquats pour le travail qu'elle avait accepté, Karine inclina son verre à demi-vide (ou à demi-plein) vers Inwën.

-Bonsoir, petite soeur déjà chère à mon coeur volage. Je vous remercie de m'avoir donné une raison d'user de mon art, car je crains que la bière et le ragout ne suffise pas à vous remettre de votre peine. Aussi chanterais-je pour vous lorsque mon verre sera vide et lorsque vous m'aurez fait le plaisir de me livrer votre nom. Je suis Karine Galastacia, humble barde itinérante et apparemment plus chanceuse quant aux conditions de mes allées et venues. Je lève mon verre...

Elle s'interrompit, l'air soudain perplexe, avant qu'un nouveau sourire chaleureux illumine son visage.

-Ce sera à moitié plein ce soir. Je disais donc, je lève mon verre à demi pleine à votre santé, que j'espère entière.

22e jour du mois d'Eleinte 1372

Lieu : Vers Fort Noénar, Nord Sauvage, à proximité de la Haute-Forêt.
Temps : nuageux.
Moment : Petit matin

MJ

William est stabilisé
William : PV -2 = -2

Karl: Stabilisation (10%) : 81 = Echec
Dégâts : 1
Karl : PV -3-1 = -4
Karl est mourrant

Nogusta: Stabilisation (10%) : 89 = Echec
Dégâts : 1
Karl : PV -8-9 = -9
Nogusta est mourrant

Rak: Stabilisation (10%) : 80 = Echec
Dégâts : 1
Karl : PV -3-1 = -4
Rak est mourrant

Narration :Tous

Le déshonneur le prenant au trippes, le prêtre de Kossuth avait choisi la fuite. Ce combat était désormais bel et bien perdu pour lui et ses compagnons. Karl et Ian l’avaient pressenti… Mais les défenseurs de la caravane avaient espéré jusqu’au bout. Et tous l’avaient payé au prix fort. La raison de cette attaque était sans doute floue dans l’esprit troublé de Broxigar, surtout que nombreuses étaient les questions à se bousculer dans sa tête. Mais au milieu de tout cela son instinct primaire de survie avait refait surface. Tout ce qu’il désirait était s’éloigner le plus possible des prédateurs qui le menaçaient.

Pourtant, si le prêtre était resté caché, peut être aurait-il eu quelques éléments de réponse. Mais il aurait du assister à la mise à mort cruelle de l’un des siens… En effet, alors que l’adepte du Seigneur des flammes s’enfuyait à couvert, Ian se redressait tant bien que mal sur ses genoux. Sa cuisse déchirée l’empêchait de se remettre sur pieds. Mais même dans cette position de faiblesse extrême une lueur de défi scintillait dans son regard. Il se savait perdu, son fidèle frère d’armes gisait non loin, et il n’avait plus la force de lever son épée… Face à lui l’elfe qui avait par deux fois sonné l’alarme, s’avançait impitoyable, un rictus de triomphe vengeur lui barrant le visage. Mais quelque chose d’autre aurait pu se lire dans ses yeux… De la peine… Mais cela n’arrêterait pas son bras.

Lentement et inexorablement, l’elfe sauvage leva son arc vers l’humain, et le banda. Le bois crissait seconde après seconde, tandis que la pointe métallique se rapprochait du doigt. Et soudain, ce fut la délivrance absolue, la corde se relâcha d’un coup sec, le bois repris sa forme naturelle, et toute émotion quitta le coeur du soldat. Le corps chaud tomba en arrière, prenant une position, fort peu naturelle, et totalement désarticulée. Les deux autres archers approchèrent inspectant les deux cadavres des soldats. Ce fut avec rage que le premier arracha le blason qu’arborait Ian. Le second penché sur Karl remarqua que celui-ci respirait encore, très faiblement et peut être plus pour longtemps, mais il était toujours en vie. La fureur et la violence s’emparèrent de l’elfe tribal, d’un seul geste vif et empli d’émotions, il dégaina son poignard et le plongea dans le cœur de l’humain. Qu’avait-il fait pour mériter une telle mort et autant de haine, voilà qui soulèverait d’autres questions… Et à lui aussi son insigne fut arraché.

Pendant ce temps, Rak sombrait lentement vers la mort, tandis que son frère nain assomé par une ruade du cheval était tout aussi immobile, Lardreck s’était caché dans les fourrés tremblant de peur, et priant tous les dieux du Panthéon nain pour ne pas être découvert. Il ne le fut pas. Le résistant corps de William, à une bonne dizaine de mètres de là, était parvenu à entamer le lent procédé de guérison, la mort ne planait pu de manière aussi imminente. Cependant inconscient et couvert de sang en plein milieu d’un bois, il fallait qu’Eldath soit clément, pour qu’il ait une chance et le temps de revenir à lui…

Les elfes inspectèrent rapidement le reste des corps, mais ne s’attardèrent sur aucun. Et aussi silencieusement et soudainement qu’ils étaient apparus, ils disparurent…

Broxigar lui, courrait toujours, direction Nord-Ouest.

Narration: Inwëen Ut Mathar

La demi-elfe avait passé une journée épuisante d'autant que les quelques heures de repos passées chez Ethan ne s'étaient pas révélées aussi reposantes au contraire de Miriel et Lòmion qui avaient eut recours à la Rêverie. La route jusqu'à Fort Noénar s'était bien passée, elle ne s'était d'ailleur spas trop posée de questions car seul lui importait d'arriver à destination. On l'avait bien accueillit devant les portes. il s'agissait maintenant pour elle de passer une nuit agréable avant de passer aux choses sérieuses dès le lendemain et mener sa petite enquête. Elle abaissa sa capuche puis chercha dans sa bourse deux pièces d'argent qu'elle jeta sur la table. Cela devrait suffire à couvrir les frais pour la nuit et son repas. C'est là que sa voisine de table s'adressa à elle, sa voix était douce et mélodieuse et elle se tourna vers elle pour découvrir une jeune femme aux traits qui trahissaient en partie des origines elfiques.

- Hé bien Karine Galastacia, je suis ravie de faire votre connaissance. Je suis Inwen Ut Mathar, rôdeuse et guide à mes heures perdues.

Elle gloussa quand son regard glissa sur lsoj long manteau de voyage qu'elle était en traind e retirer pour le poser à côté d'elle. Il était en piteux état, tout comme son pantalon et ses bottes.

- Effectivement je ne suis pas belle à voir mes les pluies de ses derniers jours n'ont pas facilité mon chemin. Mais l'essentiel que je suis arrivée ici. Et je ne vous cacherais pas qu'un bon bain chaud, des vêtements propres et une bonne nuit de sommeil seront appréciés grandement.

Elle sourit à sa compagne de table.

- Ainsi vous êtes barde? Je suppose de passage dans ce modeste lieu?