Une petite chasse spéciale, Périples et retrouvailles improbables

Le moine trouvait que tout se passait un peu trop vite à son goût et il commençait à trouver l’affaire de plus en plus étrange.

¤Soit ils savent qu’une attaque sur le fort est pour bientôt, soit la dame Aérasumé est vraiment une petite enfant gâtée. Quoi qu’il en soit, Crâne d’œuf, va falloir la protéger. Dans un bâtiment roulant, soit, mais la protéger tout de même. La fierté en prend un bon coup. Bah, tâchons pour le moment de ne pas être trop difficile. Je serai peut-être plus utile ici que la dernière fois après tout. Eldath veille sur nous, j’ai un mauvais pressentiment ! Il va vite en affaire, Dhalzel, on verra bien si je veux travailler encore avec eux après.¤

Aux instructions de Dhalzel, Will’ répondit par son classique : un simple hochement de tête. Il se retourna et se dirigea vers son wagon. En passant tout près de Broxigar, il lui donna une petite claque amicale sur l’épaule. D’ailleurs, celui-ci n’avait pas réagit au changement d’attitude de Crâne d’œuf. Il devait être sous le choc. Quoi qu’il en soit, si le moine ne pouvait pas se compromettre en exprimant ses sentiments ouvertement, il pouvait au moins le faire discrètement. Il ne doutait plus du tout du prêtre malgré ses croyances. Une confiance presque aveugle s’était installée en lui depuis qu’il savait l’identité de celui qui lui avait sauvé la vie.

Le moine sans plus monta d’un bond agile à l’avant de la seconde caravane. À l’extérieur, il pourrait mieux guetter l’horizon. Et le cocher serait une cible moins aisée avec lui à l’avant. Les projectiles étaient rarement assez rapides pour passer outre sa vigilance. Il saurait arrêter une flèche elfique si elle venait tenter de percer le cœur du conducteur. Ainsi installé, le moine attendait patiemment le départ, sur ses gardes. Celui-ci ne se fit pas tarder et la colonne se mit en branle. Le moine était plutôt calme et ratissait déjà les alentours, à la recherche de quelque chose d'anormal.



Ce message a été modifié par William Lamebleu le Mercredi 18 Juin 2008 à 16h00

A l’abri des regards, encapuchonnée dans sa cape aux couleurs de la nature, Inwën repensait à la façon dont elle s’était fait jeter dehors et essayait de se remettre en question.
Elle savait où elle avait échoué et surtout à cause de quoi.

¤ Quelle idiote j’ai été! C’est clair qu’en y repensant, je n’ai pas été franchement discrète et ce dés mon arrivé. Le premier matin en compagnie de… comment elle s’appelait déjà cette barde? Ah oui Karine! Je me prend de bec avec ce groupe à la table d’à coté. Ensuite c’est avec le gars de l’équipement et paf, les cinq culs de troll qui me tombe dessus dans l’écurie! Faut que j’apprenne à me taire un peu, mais c’est fou quand même! Un homme qui ouvre sa gueule et a de la répartie va être respecté voir craint, alors qu’une femme va être traitée de petite conne prétentieuse qui cherche les ennuis.
Bon, il est clair qu’en ces lieux et dans ces circonstances, j’aurais du faire profil bas et il faut que je travaille en ce sens.
Lomion, Isorion et la confrérie risque de m’en vouloir et je m’en veux pour ça! Mon noviciat risque de tomber à l’eau et je ne me sens pas de repartir sur les routes, seule. ¤

La rôdeuse sortit de ses pensées, attirée par un bruit qui n’était rien d’autre que des sons sortant du fortin qui commençait certainement à grouiller d’activités avec la levée du jour. Quelques chevaux renâclaient et hennissaient, des coups de marteau sur la forge résonnaient au loin, tout ça provoquant des bruits sourds et étouffés.
Elle plongea sa main dans son sac et en sortit un morceau de pain qu’elle avait récupérée le matin, avant l’intervention du sergent et entreprit de le finir. Elle ramassa également de quoi confectionner un autre oiseau messager, car elle ne savait pas où elle se trouverait quand elle en aurait besoin.

¤ J’espère que Miriel aura mon message rapidement et qu’elle me répondra pour que je puisse savoir où elle est et comment elle va? ¤



Ce message a été modifié par Inwën le Mercredi 18 Juin 2008 à 18h22

Tandis que Dhazel expliquait comment chacun d'eux voyageraient, Rak considéra les lourds chariots. Ils paraissaient robustes. Pas de soucis de ce côté là. Mais avec leur carénage et les nombreux bagages, ils devaient peser un bon poids. Ils ne seraient sûrement lents. Et quelles cibles ! Le guerrier avaient encore à l'esprit le sort funeste des chariots du marchand nain.

Par contre, il apprécia de ne pas voyager à l'intérieur des chariots. Contrairement à la fois précédente, une attaque ne les surprendrait pas enfermé dans ce piège, qui pouvait se transformer en un brasier en quelques secondes. Le souvenir de la mort horrible du demi-orque lui revint à l'esprit.

Les consignes spéciales de Dhazel alertèrent les sens du guerrier.

¤ Pourquoi on devrait être surpris de ses ordres ? Je sens que ce Helm et nous, on ne va pas bien s'entendre avec les gardes de Dame Aérasuma. ¤

Les dernières paroles du géant roux satisfirent Rak.

¤ Une autre mission. Bien ! J'aurai pas de mal à gagner ma tambouille. Mais bon ! Avant d'y penser, faut déjà réussir celle-là. ¤

Supposant que le sergent Helm voudrait voyager à côté du côcher, le nain d'écu grimpa à l'arrière du premier chariot, pas fâché de ne pas se trouver en première ligne. Le guerrier savait pertinemment, comme la fois précédentes, que le chariot de tête serait le premier touché en cas d'attaques. Et cette fois, il espérait bien finir un combat sur ces deux jambes.

Quand le convoi s'ébranla, malgré les cahots qui secouaient son chariot, Rak entreprit de vérifier avec soin son matériel. Puis, prêt à tout, il commença à surveiller les alentours, non sans dédier à ses deux amis un geste de la main en signe d'encouragement.

Broxigar aurait aimé en savoir un peu plus sur les ordres étranges qu’il pourrait recevoir de la part du sergent. Mais comme le géant roux semblait mal luné ce matin, il n’ajouta rien.

¤Oula, ça sent le foin brûlé tout ça. Soit Dahzel nous fait une mauvaise plaisanterie et son humour et vraiment de mauvais goût quand il est tendu, soit un sale coup se prépare et nous, on va se retrouver en plein milieu de tout ça. Je tacherai d’en savoir plus auprès du sergent en espérant qu’il sera plus coopératif que son supérieur, peut être à la prochaine pause.¤

Une petite tape amicale dans son dos le fit sortir de ses pensées. Crâne d’oeuf : un autre grand mystère de cette mission. Si le prêtre avait eu quelques réticences après avoir apprit les croyances de son compagnon, après quelques moments de réflexion, il avait décidé de passer outre ce fossé qui les sépare. En ces lieux étranges, il fallait s’entourer de personnes de confiance. Et en ce moment, le prêtre n’avait besoin que d’une seule main pour les compter.

Comme il était assigné au même chariot que le moine, il aurait souhaité discuté avec lui lors du voyage, notamment à propos d’Inwen. Ce dernier n’était pas encore au courant que la rôdeuse allait les suivre et il ne devait pas sonner l’alerte s’il l’apercevait. Malheureusement, il se positionna à l’avant avec le cocher. Il devrait trouver un autre moyen pour lui parler.

N’ayant plus le choix, le fidèle de Kossuth se posa à l’arrière du chariot et chercha la position la plus confortable pour effectuer le voyage. Puis après une petite prière pour que le voyage se passe le mieux possible, il se présenta auprès du garde qui était à côté de lui en espérant que celui-ci ne soit pas une tombe… le voyage risquait d’être long et ennuyeux. Il fallait bien faire passer le temps.

La suite des aventures: ICI

Vingt quatrième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
24 Eleinte 1372 (CV)

MJ
Narration: Tous

Lieu : Sur la route , après avoir quitté Fort Noénar
Temps : Pluvieux
Moment : Début de matinée

out le monde était plus ou moins confortablement installé quand le convoi quitta Fort Noénar mais ils ne pouvaient pas faire autrement, ils le savaient. Une petite heure s’écoula pour parcourir les quelques lieux jusqu’à l’intersection où il leur fallait choisir une direction et si on pouvait légitimement penser que ce serait la voie la plus rapide et la mieux entretenue par laquelle le voyage s’effectuera, tout le monde ne serait pas logé à la même enseigne. C’est ainsi qu’Helm donna un ordre surprenant car sans aucune concertation, le sergent se leva de son siège et agita les deux bras et comme pour répondre à un mécanisme bien huilé, les deux premiers chariots obliquèrent sur le route qui descendait vers le sud accompagnés par trois cavaliers tandis que les deux derniers remontait vers le Nord et rejoignait la Voie des Landes Eternelles.

La route qu’empruntait le convoi raccourcit était empierrée de façon sommaire, un chemin, voir une piste rustique, étroite et fragiles qui se transformaient facilement en amas de boue par temps de pluie, ne facilitant en aucun cas un déplacement rapide et la portion de route que venait de prendre les compagnons était justement en partie un cauchemar. Les récentes pluies que venait de connaître la région n’arrangeaient rien et les nuages noirs qui se profilaient à l’horizon ne laissaient présager rien de bon.

Inwën, dissimulée dans les fourrées près de l’intersection regarda le convoi passer non loin d’elle et elle remercia la Seldarine de l’assister dans sa mission car quand le convoi passa à une centaine de mètres d’elle, sa vitesse était si réduite qu’elle comprit qu’elle pouvait suivre à distance et à son rythme la petite troupe en espérant que cela ne change pas brusquement.

Cela ne risquait pas, en quelques minutes l’air changea et ce sont des trombes d’eaux qui se déversèrent sur les compagnons entraînant des jurons sonores de la part des cochers. Mais le pire était encore à venir, car le chariot dans le quel se trouvait Broxigar et William eut le malheur de mordre sur le bas côté et s’embourba littéralement dans la tourbière, stoppant net le convoi

MJ
Narration: Inwën

Jet de perception auditive Inwën DD 20 : 20 (dé) + 4(comp)= 24 : Réussite (automatique)

our la rôdeuse, se trouver trempée jusqu’au os ne la dérangeait pas plus que ça, les soubresauts de la nature étaient des phénomènes auxquels elle était habituée. Elle repéra rapidement le convoi qui stoppa d’un seul coup, elle fit halte à son tour pour observer les mouvements du groupe quand soudain elle perçut des hululements de chouettes malgré le bruit de la pluie qui tombait et des hululements de chouettes à cette heure de la matinée n’était pas dès plus courant……

Inwën retira rapidement la capuche détrempée de sa cape dans l’espoir de confirmer ce qu’elle avait entendu. Malgré l’absence d’un troisième hululement, la rôdeuse était assez experte en faune locale pour dire que les chants de chouettes qu’elle venait d’entendre n’avaient pas lieu d’être. Ces animaux étaient des oiseaux de nuits et par conséquence, ne chantaient que très rarement la journée. Si cela arrivait, c’était pour prévenir d’un danger proche.
Mais il se pouvait aussi que ce soit tout autre chose. Même ne faisant qu’à moitié partie des Tel’Quessir, la demie savait très bien imiter les cris de la plupart des animaux de la forêt et elle était persuadée que les elfes sauvages, comme les elfes des bois, communiquaient de cette manière lorsqu’ils étaient en chasse.

Tous les sens en alerte, Inwën saisie délicatement son arc ainsi qu’une flèche de son carquois pour ne pas attirer l’attention et encocha le projectile. Arme prêt à tirer, elle entreprit de faire un tour complet sur elle-même afin de s’assurer qu’il n’y ait personne ou de repérer justement un Sy-Tel’Quessir tapit dans la forêt ou en embuscade dans un arbre.

Inwën essayait de réfléchir le plus vite possible à la situation. IL fallait réagir rapidement et même avant les elfes sauvages, si elfes y avaient.
De plus la pauvre demie était tiraillée entre les deux races du à son métissage et ne voulait tuer ni humains, ni elfes. Même si ses préférences allaient aux Tel’Quess de part ses opinions et son choix de vie, elle ne pouvait ignorer sa partie humaine de part ses actes et ses coups de gueules.

¤ Mais oui, c’est ça! Il faut qu’ils se protègent rapidement. Faut qu’je fasse diversion! ¤

Déjà bien cachée, la demie se roula dans les feuilles tapissant la forêt pour qu’elles colle à sa cape et la camoufle encore plus aux yeux de tous. A genou, calée contre le tronc creux d’un arbre, la rôdeuse pouvait ressembler, à des yeux peu entraînés, à un tas de feuilles.
Dans cette position, elle inspira profondément et lança un hululement bref mais sonore, qu’elle espérait assez juste dans les notes pour tromper les elfes. Dans la foulée, elle décocha sa flèche en prenant soin de viser le chariot.

Ralentissant sa respiration et ne bougeant plus, il ne restait plus qu’à espérer que ces deux actes soient interprétés comme il se doit. Le hululement qui s’avérait être un avertissement devait retarder l’attaque des elfes et la flèche devait signifier une attaque mais leur laissant le temps de se cacher.

¤ Et si il n’y avait pas de Sy-Tel’Quessir et que c’était bien une chouette qui pousse la chansonnette? Je suis morte! ¤

Il y a des journées où l’on souhaitera ne jamais s’être levé. Pour Broxigar c’était une de celles-ci. Les événements s’enchainaient et allaient en empirant. Tout d’abord cette étrange séparation. Si évidemment c’était un génial stratagème pour brouiller les pistes, c’était également un bon moyen pour diviser les forces. Et sans être un géni, le prêtre avait la fâcheuse impression d’être dans le convoi qui transportait la dame Aérasumé : le sergent était toujours avec eux et plus de la moitié des cavaliers les accompagnaient ? Même s’il espérait se tromper, il se disait que si des personnes les suivaient, ils pourraient en arriver à la même conclusion.

Pour apporter un peu plus de gaité au voyage, la pluie entra dans la partie. Broxigar se joignit alors au doux chant des cochers. Il aurait tout donné pour se trouver devant un bon feu, bien au sec.

Lorsque son chariot s’embourba, il descendit immédiatement. C’était une bonne opportunité pour se dégourdir les jambes. Hélas, la promenade de santé fut de courte durée … Une flèche vint se ficher dans le chariot. Cette scène lui était étrangement familière. Il réagit donc immédiatement :

- C’EST UNE EMBUSCADE !!!

Il dégaina immédiatement son arbalète légère et se mit à observer la forêt pour trouver d’où viendrait la prochaine flèche et chercha par la même occasion un endroit où il pourrait être à l’abri.

Rak n'apprécia pas de voir les deux chariots de queue prendre une autre direction. Dans l'esprit du nain d'écu, nul doute que Dame Aérasumé se trouvait dans l'un des deux premiers. Sinon, pourquoi l'avoir engagé lui et ses amis ?

¤ Si c'est pour gêner des gens qui nous suivent. C'est réussi. Mais maintenant, on va être deux fois moins pour protéger les chariots. ¤

Le guerrier ne fit pas part de ses craintes au garde assis à ses côtés. Bien décidé à remplir son rôle, il intensifia son observation des alentours, poussant des jurons quand un cahot manquait de le faire tomber.

¤ Y-avait pas un meilleur chemin ? ¤ se demanda-t-il, constatant du mauvais état de celui qu'ils empruntaient.

Quand la pluie commença à tomber à seaux, le guerrier maudit un instant le monde d'en haut où l'on pouvait à tout moment avoit l'impression de se laver tout habillé. Puis, conscient que ces intempéries diminuaient la visibilité, il en oublia rapidement les mauvais côtés et poursuivit sa surveillance.

Et soudain, ce qu'il craignait se produisit. Le deuxième chariot fit un écart et s'embourba sur le côté.

- Sergent Helm ! hurla-t-il. L'autre chariot est embourbé !

Son propre chariot arrêté, Rak ne quitta pas son perchoir, attendant les ordres. Mais brusquement une flèche jaillit de la forêt et se planta dans l'autre chariot. Le son de l'impact et le cri de Broxigar galvanisèrent le guerrier qui sauta à terre et se potionna au coin du chariot, tourné vers l'origine du tir.

Alors que sa main se portait sur la poignée de sa hache, il se rappela de sa récente acquisition.

¤ Tu as un arc maintenant. Ces maudits elfes vont tâter de mes flèches. ¤

Promptement, le nain d'écu saisit son arc, puis une flèche qu'il encocha, prêt à bander la corde, les yeux rivés sur les arbres alentours.

La première heure du voyage se déroula sans encombre, sans pour autant endormir la vigilance du moine. Quand les chariots se séparèrent, Will’ ne broncha pas, hocha tout simplement la tête.

¤Un plan ingénieux mais à double tranchant ! Tenons-nous prêts à tout, nos effectifs sont biens réduits. Cette dame Aérasumé est probablement dans mon chariot. Vaudrait mieux rester prêt pour arrêter un éventuel projectile.¤

Alors que le fidèle d’Eldath réfléchissait à tout cela, celle-ci se mit à déverser des trombes sur eux. Le moine n’en était que très peu affecté, appréciant même la caresse de l’eau sur sa peau comme une bénédiction. Toutefois, il craignait que le chariot s’embourbe sur cette route de terre. Et comme de fait, la chose se produisit. Se disant que l’endroit serait parfait pour une embuscade, Crâne d’œuf resserra sa garde. Il sauta rapidement du chariot, en même temps que Broxigar. Mais il n’alla pas tenter de débloquer le chariot, préférant surveiller les alentours.

Puis, les événements déboulèrent. Une flèche alla se ficher dans le chariot. Une flèche elfe, nul doute là-dessus pour William. Broxigar cria à l’embuscade et Rak en avant sembla se préparer au combat. Quant au moine, il se précipita à l’arrière de la caravane et tenta d’alerter discrètement les membres secrets du chariot.

-Qui que vous soyez, prenez garde, on semble nous attaquer. Restez à l’intérieur, je vous protégerez.

Se retournant à nouveau vers la forêt, William scruta les alentours, à la recherche d’un ennemi et à l’affut d’une flèche ayant pour cible la caravane. En cas de tir, il espérait pouvoir arrêter les projectiles ou que le chariot protège ses invités. Nul doute que la bataille allait éclater à nouveau. Et personne ne semblait enclin à discuter.

¤On tue et on discute après en guerre. Quel dommage. Eldath faites que cette bataille soit moins meurtrière que la précédente. Je suis las de décès inutiles. Trop d’innocents sont déjà morts. Donne-moi la force d’empêcher ce conflit de dégénérer !¤

William fait un jet de détection pour repérer des ennemis (+6).

Vingt quatrième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage
24 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Sur la route , après avoir quitté Fort Noénar
Temps : Orageux
Moment : Début de matinée

MJ
Narration: Inwën

Inwën tente de faire diversion
Jet de bluff Inwën DD15: 7 ( Dé)+2 (comp)= 9 : Echec

nwën venait d’exécuter un acte d’une audace incroyable en envoyant une de ses flèches se figer dans l’arceau arrière du dernier chariot et ainsi alerter Broxigar, Rak et William. La demi-elfe, de par son enseignement reçu à Thüldae savait qu’en cas de menace elfique avérée, il allait falloir lui déployer des trésors de diplomatie. Son appartenance à la confrérie et le fait qu’elle se trouvait en mission à l’extérieur avait deux conséquences. La première, c’est qu’elle représentait les Gardiens Sylvestres à cet instant précis, tous ses gestes pouvaient avoir des conséquences, surtout au niveau diplomtique. Mais si ses efforts étaient tout à fait louables, Isòrion lui-même lui avait enseigné qu’en cas d’imprévu, il fallait improviser, s’adapter et dominer. Et jusqu’ici, elle n’avait fait qu’improviser. Il allait falloir s’adapter.

Jet de détection Inwën DD20 : 15 (dé)+6 (comp)= 21 : Réussite

Les secondes qui suivirent furent interminables pour la rôdeuse surtout quand elle ressentit une présence derrière elle, Inwën se détourna brusquement arc bandé, pour découvrir un Sy’Tel’Quess dans une posture défensive identique. Vêtu d’une armure et de braies de peaux, le visage couvert de tatouages, ses longs cheveux bruns tombaient librement sur ses épaules et son regard nacré était rivé sur la demi-elfe.

MJ
Narration: William, Rak et Broxigar

illiam comme ses compagnons avait réagit en un quart de tour grâce à ses réflexes aiguisés et il avait rejoint l’arrière de à scruter la forêt.

Jet de Détection William DD15 : 3(dé) + 6 (comp)= 9 : Echec
Jet de Perception Auditive DD20 : 17 (d)+6 (Comp)= 23: Réussite

Si sa vue pourtant aiguisée ne lui permettait pas de distinguer clairement d’éventuels adversaires avec toute l’eau qui tombait, il lui avait suffit d’augmenter ses perceptions d’auditives pour pouvoir distinguer entre les gouttes d’eaux des mouvements qui n’étaient pas naturels. Un mouvement de tissu, un frottement. Ils n’étaient pas seuls mais le pire n’était pas encore arrivé.

Près de là,Le prêtre et le nain étaient tendus et prêts à toute éventualité. Ils n’avaient pas tord.

Initiative Elfe 7, 5, 4 et 1 : 19
Initiative William et Helm (1) : 17
Initiative Broxigar : 15
Initiative Rak, et Inwën : 14
Initiative Cavalier 1,2,3 : 13
Initiative Gardes : 9

MJ
Narration: William, Rak et Broxigar

Début Round 1

Ennemi 4: Attaque à distance : 18(Dé) + 3(attaque) = 21 contre Garde 4 : CA : 18: Réussite
Dégâts : 6
Garde 4 : PV 11-6 = 5

Ennemi 5: Attaque à distance : 16(Dé) + 3(attaque) = 19 contre Garde 4 : CA : 18 : Réussite
Dégâts : 8
Garde : PV 5-8 = -3
Le garde 4 est mourant

Ennemi 1: Attaque à distance : 11(Dé) + 3(attaque) = 14 contre Cavalier1 : CA : 18 : Echec

Ennemi 7: Attaque à distance : 20(Dé) + 3(attaque) = 23 contre Cavalier 3 : CA : 18 : Réussite
Dégâts : 3
Cavalier 3 : PV 11-3 = 8

’action laissa la place à l’incertitude car le cocher du chariot embourbé fut frappé mortellement à la poitrine par deux traits tirés quasiment simultanément et l’homme tomba du haut de chariot pour tomber face contre terre dans la boue. A l’avant, c’est le cavalier de tête qui eut la chance d’éviter de justesse une flèche qui passa au travers de sa cape tandis qu’à l’autre bout du convoi le cavalier de queue lui grimaça de douleur quand un trait se figea dans son épaule. Ce n’était pas réellement une embuscade car tout semblait précipité….

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