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Une petite chasse spéciale, Périples et retrouvailles improbables
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DCD en Haute-Forêt
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La froideur de l’acier qui lui transperce les entrailles… C’est le dernier souvenir qu’il restait à Broxigar avant que ce dernier ne s’évanouisse sous l’effet de la douleur.
Lorsqu’il ouvrit les yeux, il mit un moment à comprendre où il était. N’arrivant pas à se redresser sur son lit, il dut se contenter d’incliner la tête de chaque côté pour pouvoir reconnaitre la chambre ou il avait rejoint son ami la veille …
¤ Quoique, est ce que c’était réellement hier soir ? Je me demande combien de temps je suis resté endormi. Et comment je suis arrivé ici ? J’espère que Rak et Inwen vont bien … P*$¤#* de ventre, j’ai l’impression qu’on ma broyé le bide. Ils ont intérêt à bien avoir nettoyé la plaie. Je m’occuperais bien de ça moi-même mais dans l’état ou je suis-je risque d’empirer les choses. ¤
Ne pouvant rien faire d’autre que de rester cloitrer dans son lit, le prêtre décida de se reposer. Hélas il devrait attendre encore un peu avant de retourner au pays des rêves car quelqu’un venait de faire irruption dans la chambre. Il cru tout d’abord que quelqu’un venait achever le travail, mais finalement il reconnu rapidement la voix de Dhalzel.
Motivé par cette arrivée, Broxigar essaya de nouveau de se redresser. Il n’y parvint qu’au prix d’un effort énorme. Il sera si fort ses dents pour ne pas crié qu’il les imagina exploser sous la pression. Une fois assis, il put distinguer tout le monde. Rak, dans un lit voisin, semblait mal en point. Inwen quand à elle semblait aller bien. Au moins tout le monde était sauf, c’est ce qui importait le plus.
Le fidèle de Kossuth attendit que son ami finisse avant de prendre la parole. Le nain lui faisait penser à un enfant qui boude… avec une longue barbe. Cette attitude le fit sourire mais il reprit rapidement son sérieux.
- Demain ? Pour le départ de la dame je suppose. Nous ne sommes donc pas restés ici trop longtemps ?
Finalement il s’interrompit également pour laisser le temps au guerrier roux de répondre à toutes les questions que les deux compagnons venaient de lui poser.
Niveau 0 : Détection de la magie/Création d'eau/Assistance divine/Lumière Niveau 1 : Mains brûlantes(feu)/Bénédiction/Blessure légère/Frayeur
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Maître de la Confrérie
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Narration: Tous
Le guerrier inspira profondément pour maîtriser l'agacement qui le titillait depuis un petit moment. Il prit un tabouret de libre alors qu'Inwën se rendait en silence à son lit pour y déposer ses affaires. Un petit sourire préaucuppé aux lèvres, le colosse se gratta la barbe.
- Ses bons à rien appartiennent à la suite de Dame Aérasumé, ils ont..., Dhalzel marqua une pause et regarda la demi-elfe qui lui tournait le dos, voulu prendre un peu de bon temps. Mais ici, il y a des choses qui ne se font pas. Ils ne recommenceront pas de sitôt, je peux vous le dire.
Le guerrier se tourna vers Rak.
- Et oui, je me demande encore s'il est bien raisonnable de vous garder auprès de mon maître...Dites-moi mon bon nain, j'ai l'impression que Beshaba veille sur vous de façon particulière depuis un moment non?
Il éclata de rire.
- Il faudra que ça change en effet! Foncé tête baissée contre un ennemi supérieur en nombre est tout bonnement suicidaire. Enfin, vous êtes vivants tous les deux, cela m'évite de devoir embaucher d'autres employés. Ce qui ne coure pas forcément les rues en ce moment.
L'attention de Dhalzel se reporta sur le prêtre.
- Oui demain, dans la journée et si madame le veut bien. Ce qui n'est pas toujours le cas.. Ce soir vous resterez ici à vous reposer afin d'être frais et dispos. Demain matin, je vous rejoindrais pour le petit déjeuner. Votre demoiselle en détresse dormira dans votre chambre.
Alors qu'il se levait et s'apprétait à quitter la pièce, il lança une dernière boutade qui se voulait anodine mais qui résonna étrangement aux oreilles du nain et du prêtre.
- Mais si à l'avenir vos actions devaient mettre en péril Dame Aérasumé..Puis-je vous suggerer de mourir et d'y rester...ce serait bien plus raisonnable.
Et le guerrier referma la porte sur lui en éclatant de nouveau de rire.
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DCD en Haute-Forêt
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Broxigar avait du mal à suivre la conversation. Certainement parce qu'il n'avait jamais autant approché la mort auparavant, il lui semblait que tous ses sens s'étaient développés. Ou peut être que tout simplement, c'était pour lui comme une renaissance : tout redécouvrir et apprécier chaque chose à sa juste valeur. La douceur du drap était une véritable caresse sous ses doigts, la chaleur de la couverture le détendait comme un bon bain chaud et le rire de ses amis lui faisait pensé au chant des oiseaux. Il ne savait pas combien de temps ces sensations allaient durer, mais il se promi de vivre pleinement sa vie à partir de ce jour.
Néanmoins, malgré cet état de phase, il tâchait de se concentrer sur les réponses que leur apportait Dhalzel. La remarque qu'il fit à Rak par exemple. Il était vrai que la stratégie du nain avait parfois étonné le prêtre. Etant le meilleur rempart entre les ennemis et le reste du groupe, un guerrier à terre n'annonçait rien de bon pour la suite du combat.
¤ Il faudra que je pense à lui en toucher quelques mots. Mais ça attendra demain matin, pour le moment, on a surtout besoin de récupérer.¤
Et puis il y avait la dernière phrase du colosse roux. Broxigar n'était pas certain d'avoir bien compris ce quelle laissait entendre. Au fond de lui même, est ce qu'il pensait cela sérieusement. Faudrait-il donc y voir un avertissement? Ou bien était ce juste une petite blague tout qui était juste là pour détendre l'atmosphère. Si c'était le cas, l'effet désiré n'était pas arrivé.
Dans tous les cas, une chose était certaine pour le fidèle de Kossuth. Après avoir vu la mort de si près, il ne comptait pas renouveler l'opération de sitôt. Et encore moins donner sa vie pour une personne arrogante et complètement gâtée.
- Hé bien mes amis, j'aurais aimé discuter un peu plus longuement avec vous. Mais vu la journée qui nous attend demain, je pense plutôt que je vais apprécier cette nuit jusqu'au levé du soleil.
Ainsi le brasier ardent se remis dans une position plus confortable, mais au lieu de dormir comme il l’avait annoncé, il préféra plutôt entrer en communion avec son Dieu.
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Novice de la Confrérie
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Assise sur le lit, déballant ses affaires pour la nuit, La demie écoutait l’imposant humain répondre aux questions posées par les deux blessés. Tout le temps que l’homme fut dans la pièce, elle ne dit mots, si ce n’est qu’elle marmonna pour elle-même une réplique à la phrase de Dhalzel concernant la façon bien particulière que les hommes d’ici, avaient pour prendre du bon temps.
- C’est sûr qu’ils ne recommenceront plus de sitôt, si je les croise, je les castrerais moi-même !
Aussitôt la porte fermée et l’humain parti, Inwën se dirigea vers les deux alités.
- Désolée de vous ennuyer, mais avant toute chose, mes amis, je tiens à vous remercier et je rends grâce à Corellon de vous avoir mis sur ma route. Lui seul sait ce qu’ils m’auraient fait subir avant de me tuer! Demandez moi ce que vous voulez et… avec un sourire en coin, elle se reprit … enfin presque ce que vous voulez et je ferais mon possible pour vous satisfaire.
Malgré les blessures sérieuses de l’humain et du nain, sans compter les siennes, La rôdeuse avait retrouvée son coté enjoué qui la caractérisait tant et reprit sur le ton de la plaisanterie les dernières paroles de Dahlzel.
- « Je vous suggère de mourir ailleurs » car vous nous coûtez cher en soins et potion! Non mais j’vous jure! Ils sont vraiment étrange ses nobles, ils sont pas les pieds sur Faerûn. Alors comme ça vous devez escorter la dame des lieux lors d’une de ses sorties et je suppose de la protéger contre d’éventuelles attaques d’elfes? Et bien moi, j’ai été embauchée pour servir de guide mais ils ne m’ont attribué aucune mission pour le moment! J’aimerais assez faire partie de la votre, ce serait sympa, comme ça on pourrait faire un peu plus connaissance! Non?
Inwën/QuevvenRéputation: 1.5
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Frère-Ours
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Rak écouta les critiques de Dhalzel, et les trouva sensée. Mais une partie de lui se rebella.
¤ Diable ! Je suis un nain ! ¤
Puis il réfléchit encore, et une autre pensée envahit son esprit.
¤ Tu es un nain, c'est sûr, mais il y a des limites aux blessures que tu peux supporter. Et si tu continues, tu seras un nain mort ! Tu dois changer ! ¤
Le guerrier n'eut pas le temps d'exprimer à haute voix cette conclusion, car déjà le géant roux claquait la porte en riant très fort.
La voix de Broxigar le ramena a des considérations plus immédiates.
- Tu as raison, mon ami. Si on veut être d'attaque demain, car on dirait vraiment qu'on va commencer l'escorte demain, il faut dormir.
Il se sentait si fatigué, et le lit lui semblait si doux, que ses yeux se fermèrent immédiatement. Mais Inwën le força à les réouvrir. D'une oreille d'abord distraite, puis rapidement intéressée, il vit où celle-ci voulait en venir.
- Tu es une demi-elfe, et tu sais pourquoi ça nous gênait plutôt tout à l'heure. Mais après le combat que nous venons de faire, il n'y a plus aucune hésitation à avoir. Moi je te veux avec nous. Après tout, on peut dire que tu nous a sauvé la vie. Je ne l'oublirai pas. Maintenant si tu veux bien, il faut que je dorme. Bonne nuit, souhaita-t-il en lui adressant un clin d'oeil amical.
Un trou sembla absorber le nain d'écu. En quelques secondes, il se mit à ronfler, plonger dans un sommeil profond.
Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!Fiche Rak de DelzounPNJ : Hannibal Caliban
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Maître de la Confrérie
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Vingt Quatrième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage24e Eleinte 1372 (CV) MJNarration: Broxigar et Rak de DelzounLieu :Pavillon de Chasse de la Maison Eirontalar.. Temps : / Moment : Aux alentours de 8H du matinRak, Broxigar et Inwën récupèrent tous leurs PVroxigar et Rak se réveillèrent alors les premiers rayons de soleil inondaient leurs chambre. Les compagnons venaient de bénéficier d’une nuit de repos salvatrice. Inwën ne se trouvait plus dans la chambre, son lit avait été fait et il n’y avait aucune trace de ses affaires. Elle devait avoir rejoint la salle commune au rez-de chaussé. Les compagnons se révaillaient, doucement…MJNarration: Inwën et Williaml n’était pas dans les habitudes de la demi-elfe de se lever si tard que cela, d’ordinaire, elle se levait au moins une heure avant l'aube. Mais là, elle devait bien avouer que le combat de la veille l’avait plus secoué qu’elle ne l’aurait souhaité et qu'elle avait eut besoin de repos. Réveillée une heure plus tôt, elle s'était levée en silence pour faire ses derniers préparatifs et quittée sans un bruit la chambre pour rejoindre la salle commune.
A son arrivée, une effervescence régnait dans la salle qui n’avait rien à voir avec ses souvenirs de la veille. Une trentaine d’hommes vêtus de cuir étaient en train de manger et discuter bruyamment. Des paquetages bien garnis se trouvaient au sol tandis que là où se trouvaient le buffet, des serviteurs s’évertuaient de remplir les plats et d’offrir en permanence un choix conséquent au personnel du pavillon.
Quand Inwën entre quelques têtes tournèrent vers elle et des coups de coude à la sauvette lui fit comprendre que certains pour ne pas dire tous étaient au courant de sa mésaventure et quelques sourires entendus apparurent sur le visage. Sans y prêter plus attention que cela, elle chercha une table de libre et à sa grande surprise, elle en découvrir une sur sa droite en entrant, à laquelle était attablé deux hommes, l’un au visage grêlé et habillé comme un serviteur et l’autre au crâne rasé vêtu modestement. illiam était assis avec Serg à une table dans le pavillon de la Maison Eirontalar. Ils étaient arrivés au Fort aux environs de quatre du matin comme le cocher l’avait prévu. Le reste du voyage s'était bien déroulé et l'orage s'était éloigné tout comme la pluie.
L’accueil à Fort Noénar avait été plutôt froid par la garde de la porte mais ils étaient tout de même parvenus à entrer, après tout le convoi figurait sur les marchandises en attente de réception. Leurs attelages mis à l'abri, leur cargaison déchargées par des serviteurs, il ne restait plus qu'aux équipages de trouver un coin pour dormir.Et ce fut dans le pailler situé à l’étage des écuries d ela Maison Eirontalar. Un sommeil assez bref mais suffisant pour Serg qui devait repartir pour Yartar dans l’après-midi. Le fidèle d’Eldath et le cocher reçurent l’autorisation de déjeuner aux communs et c’était exactement ce qu’ils faisaient au moment ou la demi-elfe fit son apparition. Vu le monde qu’il y avait et les trois, quatre places de libre à leur table, cela ne faisait guère de doute qu’elle allait vouloir se joindre à eux.
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Le reste de la nuit s’était bien passé à la grande surprise de William qui gardait toujours en tête le souvenir de l’elfe qui avait rassuré ses chevaux. En effet, après l’épisode, le moine n’avait plus fermé l’œil. Toute son attention était fixée sur une potentielle attaque. Pourtant, rien n’était arrivé, c’était assez surprenant. Il ne savait que trop penser de cet épisode. Quoi qu’il en soit, il se réjouissait d’être en sécurité au fort pour prendre un peu de repos. Les gardes avaient été un peu brusques mais c’était parfaitement compréhensible vu les derniers événements.
Les deux voyageurs avaient donc rejoint le grand pavion de chasse d’Eirontalar pour y trouver le repos sur la paille. CrânedOeuf avait très bien dormi malgré ses angoisses et sa hâte de revoir ses compagnons. Ils devaient être ici d’ailleurs ! Le moine pensait tout de même qu’il valait mieux ne pas les réveiller à cette heure.
À son réveil, le lendemain, après une courte nuit, le fidèle d’Eldath se leva et on lui proposa un repas dans la chambre commune. Il accepta avec joie car il n’avait rien mangé depuis le fameux sandwich de Serg. Quand on voulu de lui qu’il s’assoit, il fut d’abord très réticent mais décida tout de même d’accepter pour ne pas aggraver la situation. Ses coutumes étaient importantes mais pour le moment, il fallait en faire fi et il l’avait compris. Tout en mangeant, il continua de discuter un peu avec le cocher.
-Alors, Serg, quand devez-vous repartir ? J’imagine que les routes s’ennuient déjà de vous ! Quoi qu’il en soit, je voulais vous remercier pour la balade si nous ne nous revoyons plus. Je vous dois une fière chandelle. Soyez assuré que je vous la revaudrai un jour ou l’autre. Le Nord est grand mais toutes les routes vont à Lunargent !
Alors qu’il discutait, l’ombre d’un sourire était apparu sur le visage du moine mais pas plus. Il était étonnant de le voir aussi humoristique sans presque aucune émotion sur le visage. Dès qu’il eu fini de parler, son visage était redevenu impassible, comme à son habitude. Il était indispensable pour un moine comme lui de ne jamais montrer ses sentiments de peur de trahir une faiblesse. Rare était ceux à qui CrânedOeuf accordait sa confiance. Rak de Delzoun faisait parti de ces élus et le moine avait bien hâte de le revoir. S’il était vivant…
Pendant que le moine ruminait ses sombres pensées, une demie-elfe apparue tout près d’eux. Elle semblait chercher un endroit où s’assoir. Le moine la remarqua et, impassible lui fit un signe de la main pour l’attirer. Son signe était invitant mais son visage était toujours de marbre.
¤Curieux qu’une demie-elfe se retrouve ici. Le destin semble vouloir me faire comprendre quelque chose du beau peuple. Oh Eldath, se pourrait-il que je ne sois pas dans le bon camp ! Cette femme pourrait être une espionne. Mais l’elfe de tout à l’heure ne m’a pas attaqué, il m’a même aidé. Il me faut en découvrir plus sur les rouages de ce conflit. Je ne peux me battre aux côtés des mauvaises personnes. Voyons voir la suite.¤
Jugeant que le signe serait assez explicite pour faire venir la demie-elfe, le moine n’usa pas de la parole pour l’inviter et se concentra plutôt à nouveau sur sa nourriture. Il avait encore faim ! Mais où donc pouvait bien être son groupe ?
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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Frère-Ours
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Rak ouvrit les yeux et s'étira voluptueusement dans son lit.
- Ah ! Rien de tel qu'une bonne nuit !
Le guerrier se leva d'un bond mais regretta immédiatement cette attitude inconsidérée. S'il se sentait beaucoup mieux que la veille, ses blessures se faisaient encore sentir.
- Broxigar ! Tu vas bien ? demanda-t-il au prêtre réveillé lui aussi. Moi je suis prêt à croquer dix elfes au petit déjeuner. Bon, c'est vrai, j'ai encore mal partout. Alors cinq seulement, affirma-t-il en adressant à l'humain regard enjoué.
Le nain d'écu s'habilla, prenant garde à faire certains gestes avec prudence. Son estomac grondant se rappela à lui.
- J'ai faim. Pas toi ? Lève-toi paresseux. J'espère bien qu'on va quitter ce fort aujourd'hui. En tous cas, si la dame veut toujours de nous. Bon ! Faut pas que j'attende pour me remplir la panse. Alors j'y vais. Et j'ai le gosier bien sec.
D'une démarche qui se voulait ferme, Rak marcha vers la porte qu'il ouvrit et referma dans un claquement sourd. Puis il gagna la salle commune, relevant la tête à son entrée. Sans se préoccuper de tous ceux qui l'avaient précédé, il gagna immédiatement le buffet à proximité duquel il se servit une choppe de bière.
¤ Comment on pourrait vivre sans ce breuvage ? ¤
Il vida la choppe en quelques gorgées, poussant des soupirs de satisfaction. Puis il se resservit, un large sourire aux lèvres. Le buffet attira son regard. Bientôt, une assiette débordante de pommes de terre et d'une viande à la sauce appétissante, il chercha une table où s'asseoir.
Soudain, ses yeux s'écarquillèrent de surprise.
- CRANE D'OEUF !!! hurla-t-il, agitant les mains non sans répandre sur le sol de la bière et des pommes de terre.
Rak se précipita vers la table occupée par le moine. A proximité, il bouscula sans s'en rendre compte Inwën, emporté par l'enthousiasme de revoir son ami. Posant avec force sur la table, la choppe et l'assiette qui perdirent encore de leurs contenus, le nain d'écu tendit une main empressée et tapa de l'autre l'épaule de l'humain d'un geste fraternel.
- On m'avait dis que tu étais vivant. C'est bon de te revoir. Comme je suis content. Tu vas bien ? s'enquit-il le visage illuminé par la joie.
Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!Fiche Rak de DelzounPNJ : Hannibal Caliban
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Quelques secondes après avoir recommencé à manger, le moine entendit son ridicule surnom être crié à travers la pièce. Il ne connaissait pas Rak depuis longtemps, pourtant, il reconnut sa voix aussitôt. On disait souvent qu’il ne fallait pas perdre les êtres de qualité car ils étaient rares. Rak en faisait partie. Lorsqu’il vît que le guerrier accourait joyeusement répandant le contenu de son plateau un peu partout. Il ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire en coin dont il avait le secret. Ayant presque oublié la demie-elfe, il fit un grand signe de la main à son ami pour lui désigner la chaise. Quand celui-ci lui tapa l’épaule fraternellement, le moine dut faire de même, plus sobrement toutefois. Un léger sourire aux lèvres, il répondit au nain.
-Bonne rencontre à vous, maître Rak. Je vois que vous êtes encore en une pièce, chose surprenante après l’embuscade. C’est une bonne chose. Quoi qu’il en soit, je dois bien vous faire un piètre accueil. Je voulais seulement vous dire aussi qu’il est bon de vous revoir. Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous raconter. Vous et Broxigar. Je déteste y penser, mais ce prêtre des flammes m’a sauvé la vie. Il me faudra bien lui adresser la parole, maintenant.
Souriant légèrement à sa propre blague, le moine se rassit et indiqua à Rak de faire de même. Se souvenant soudain de la présence de Serg, il se sentit obligé de faire les présentations.
-Oh, et excusez-moi, je ne vous ai pas présenté. Rak, voici Serg, mon fidèle compagnon de route. Serg, voici Rak de Delzoun, un frère d’arme honorable. Mais dîtes-moi Rak, que c’est-il passé en mon absence ? Avez-vous appris de nouvelles informations ?
Ne voulant pas noyer son invité sous les questions, le moine se remit à manger en attendant sa réponse. Il avait beaucoup de choses à apprendre mais ça pouvait encore un peu attendre. Après tout, les moines n’étaient-ils pas réputés pour leur patience ?
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
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C’est avec une mine réjouis et reposée qu’Inwën rentra dans la salle commune pour prendre un copieux petit déjeuner. Quelques tranches de jambon fumé accompagnant une omelette et servit avec un bon verre de vin chaud seraient l’idéale pour commencer la journée. La salle était pleine et les places se faisaient rare. Debout au milieu des tables, Inwën ignora les regards lourds de sens lancés par les hommes prenant leurs repas. Ses péripéties de la veille avaient déjà fait le tour de la petite cité fortifiée, alimentant des rumeurs en tous genres et faisant gorges chaudes. N’y prêtant pas plus d’attention le regard de la demie fut attiré par l’invitation furtive d’un humain au visage austère à s’asseoir à sa table.
Se frayant un chemin entre les tables, la rôdeuse sursauta lorsqu’elle entendit un personnage, qui ne pouvait être qu’un nain, hurler et sentit qu’on la bousculait, recevant au passage quelques pommes de terre. Elle reconnu aussitôt le nain qui l’avait sauvé d’une mort certaine et le vit donner une franche accolade à l’homme qui justement, l’invitait à se joindre lui. Elle attendit que le débordement émotionnel de Rak ne retombe pour s’avancer et se présenter.
- Merci pour l’invitation messire… Crâne d’œuf, je crois? Quel drôle de sobriquet que voila! Je m’appelle Inwën et je suis rôdeuse. De plus je dois la vie à ce guerrier que vous semblez connaître et à un ami de celui-ci.
Tout en se présentant, elle tira une chaise et s’assit, poussant deux trois morceaux de pommes de terre qui jonchaient la table.
- Rak ! Je suis contente de vous voir en si bonne forme et j’espère que le prêtre va mieux aussi! Merci encore pour hier, sans vous je n s’rais plus de ce monde!
La demie coupa court à la discution en plongeant ses lèvres dans le verre de vin chaud légèrement épicé. Ainsi, elle laissait à loisir le temps des retrouvailles des deux amis.
Inwën/QuevvenRéputation: 1.5
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