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> Promenons-nous dans les bois, Chapitre 1
écrit le : Vendredi 10 Août 2007 à 17h23 par Bur'dhyme
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Malgré les réticences de l'Elfe des bois, tout le monde s'était apparemment mis d'accord sur le fait de devoir travailler ensemble. Lhamo semblait réellement être de la confrérie, et elle s'était même rapprochée de l'Ensorceleuse pour lui parler doucement, entres paroles rassurantes et excuses. Grâce à la Drow, Bur'dhyme revenait progressivement à la réalité, en réussissant plutôt bien à chasser ses larmes et refouler ses souvenirs au fond d'elle-même.

Elle avait donc entendu la majorité de l'histoire des Sagespectres racontée par Nob. Savoir qu'elle avait dormi tout à côté de lui la nuit dernière la fit frissonner. Le Prêtre ne semblait pas avoir déjà cautionné ce genre d'actes, à l'instar de Lhamo pour les Elfes Noirs. Il pouvait donc exister des individus foncièrement bons, même au sein de races cruelles. Finalement, cette pensée renforça le respect que Bur'dhyme portait pour Nob, et la poussa encore plus à croire que Lhamo était une alliée.

A présent, chaque aventurier se trouvait une tâche à accomplir pouvant élucider le mystère du village détruit. Chercher des survivants, surveiller les alentours, déterminer l'origine des empruntes apprtenant à de gros chiens... L'Elfe Sauvage ne pourrait pas se replonger dans le carnage dès maintenant, ses souvenirs reviendraient automatiquement et elle se remettrait à pleurer. Elle devait trouver autre chose à faire, tout aussi utile, mais ne nécessitant pas de regarder tous ces cadavres.

Après quelques secondes passées à y réfléchir, elle trouva la solution. On lui avait dit que sa broche pouvait servir à envoyer des messages à d'autres membres de la confrérie. Elle prit Cyprien à part le plus discrètement possible :

-Je sais que tu la crois toujours notre ennemie, et moi-même je ne sais plus quoi penser. Je crois qu'il faudrait peut-être envoyer un message à Isorion dès maintenant. Lhamo dit devoir attendre un peu, alors que ce que nous venons de découvrir doit être révélé de toute urgence. Pourquoi ne pas prévenir la confrérie tout de suite, en y ajoutant une petite questino sur l'identité de la Drow ? Si effectivement elle est avec nous, tu en auras la preuve toi aussi, et si jamais c'est une imposture, on sera mis au courant avant qu'elle n'agisse contre nous.

Sans réellement attendre la réponse, qu'elle pensait affirmative, elle enchaîna :

De plus, que doit-on faire ? Cette scène de destruction en pleine Haute-forêt est-elle plus importante que notre mission ? C'est ce que je crois, mais il faudrait en avoir le coeur net. Dis-moi ce que tu comptes faire.

Tandis qu'elle laissait le Roublard réfléchir, elle fit mine d'examiner les limites de progression du feu, là où l'herbe était à moitié brûlée seulement, histoire de ne pas trop éveiller les soupçons.



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écrit le : Vendredi 10 Août 2007 à 22h01 par Cyprien Peutare
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La Drow faisait des efforts dérisoires pour éviter de croiser son regard, mais elle ne tarda pas à s’écarter du cœur du massacre pour trouver, ainsi qu’il venait de l'évoquer, une piste.
¤ Décidément, elle a beau être initiée, son comportement est celui d’une enfant gâtée...¤

Quant à lui, débarrassé du commandement, il redevenait lui-même et se calmait progressivement. Pour l’heure, Il était partagé entre la pitié et l’amusement. Partout autour d’eux, des elfes d’une communauté de la Haute-Forêt avait été suppliciés, et la plus élevée dans la hiérarchie, celle qui plus facilement que tous les autres avait les moyens de lancer le signal d’un nouveau départ afin de rapporter leurs différends à l’aune de la tragédie qui s’était passée ici, boudait.
Elle avait beau chercher à fuir le regard du Sae-Tel’Quessir, elle ne l’entendait pas moins.
Et le le fait qu’elle s’était mise à chercher, ainsi qu’il l’avait dit, un peu à la périphérie du massacre, le fait qu’elle ait trouvé des traces ainsi qu’il venait de le suggérer était une forme d’hommage qu’elle rendait, bien involontairement, à la sagacité du Cuivré.
Plus pragmatique, le Hin, lui adressa un regard qui semblait contenir une pointe d’admiration.

Son sourire fut cette fois clairement affiché en entendant qu’elle l’appelait "Elfe". Elle voulait marquer son mépris ou, à tout le moins, se distancier de lui, et elle ne trouvait rien de mieux que de l’appeler "Elfe" ... Ce qu’il fallait démontrer ...

Quant à Bur’dhyme elle revint carrément vers lui.
Elle était en proie aux affres de son hyperémotivité, et il lui prit les mains dans les siennes. En l’entendant, en voyant ses yeux encore brouillés de larmes, il comprit qu’il ne pouvait pas se laisser aller comme il en avait l’intention au motif qu’il y avait une consoeur plus gradée parmi eux.
Il respira un grand coup et fit l’effort que la Druide ne semblait pas en mesure de faire :


- Je ne la crois pas notre ennemie. Elle a l’insigne et il n’est pas terni, c’est bien le sien, obtenu au mérite, n’en doute pas.
Elle est probablement bouleversée aussi par ce qu'elle voit ici, même si elle réagit différemment que toi. Qui peut être préparé à ces horreurs ? On peut être une bonne suivante de Sylvanus sans savoir toujours ce qu’il faut dire et quand il faut le dire, surtout face à une société aussi disparate que la notre.

Quant à prévenir Isorion, ça me semble une nécessité mais nous le ferons ce soir ou demain. Le plus urgent est de rechercher des survivants et peut-être d’assurer notre propre sécurité.
Nous pourrons confectionner le mannequin à la lueur d’un feu, par contre il faut conduire nos recherches maintenant. Le ciel est bas et lourd et la luminosité moyenne sous les branchages.
Tu sais, Lhamo tient certainement à faire le rapport le plus complet possible à Isorion, et c’est louable.
Inutile de lui faire perdre son temps en le convoquant alors que nous n’aurons pas encore réuni tout ce que nous sommes en mesure de recueillir sur cette catastrophe.

Pour ce qui est de notre mission, j’ai failli ne pas partir ce matin tant les chemins étaient mauvais. On peut bien consacrer cette journée aux recherches.
J’imagine que ce soir, nous nous réunirons et nous prendrons collégialement une décision ...

Si tu veux te reposer un peu, monte sur un arbre et surveille les environs. Il ne serait pas bon d’être pris par surprise tandis que nous serons absorbés par nos recherches ... Ce qui a fait ça nous a peut-être vu, et va peut-être revenir... De toutes façons, un tel carnage attirera immanquablement des charognards …

Quand tu seras un peu rassérénée, appelle moi je te relaierai … et si on s’éloigne trop, suis nous par les arbres …

La traînant doucement à sa suite, car il tenait toujours sa main, il l’amena près d’un arbre. Ses branches étaient roussies vers la fournaise mais le tronc quoiqu’un peu noirci de ce côté était vivant et même vigoureux. L’autre côté, pour l’instant un peu à l’ombre était splendide. Il appliqua la main de sa sœur sauvage sur l’écorce.

"Te voilà" Dit-il simplement

S’étant ainsi fait l’avocat de la druide du mieux qu’il put, il se rapprocha du duo. Résolu a supporter la mauvaise humeur de la Drow comme une fatalité vénielle.
Le temps était plutôt de s’adresser au mystérieux Halfelin.


- Nob, rien ne vous oblige à patauger dans ce charnier. Nous sommes très honorés de l’aide que vous nous accordez. Mais si elle doit vous détourner ou vous retarder sur la route qui était votre, sachez que nous avons les moyens d’appeler des amis à notre aide et que nous serions confus de vous gêner ...

Laissant le prêtre choisir ses mots, il s’en fut vers l’ouest regardant alternativement les traces et la cime des arbres.



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La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
 
 
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écrit le : Samedi 11 Août 2007 à 16h19 par Bur'dhyme
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Ce que Cyprien suggéra à Bur'dhyme était plutôt une bonne idée. Monter la garde dans les arbres pendant que les autres fouillaient dans ou autour du village en cendres, cela lui convenait. Grimper au sommet de ces végétaux géants lui faisait toujours le plus grand bien, et quand elle serait remise, elle irait aider les autres si nécessaire.

A l'instar du Roublard, elle ne comprenait pas pourquoi le Halfelin se sentait aussi concerné qu'eux. Il n'était ni Elfe, ni de la confrérie des Gardiens Sylvestres. Avait-il à ce point envie d'aider les autres ? Pour l'instant en tous cas, il était impossible de déceler s'il y avait d'autres ambitions cachées chez Nob ou non. Et puis de toutes façons, Bur'dhyme l'aimait bien maintenant, elle n'allait pas se mettre à le soupçonner de quoi que ce soit. L'atmosphère avait déjà été assez tendue comme ça.

Là où elle n'était pas d'accord avec l'Elfe Cuivré, c'est quand il lui avait demandé d'attendre avant d'envoyer un message à Isorion. Leurs broches n'étaient pas faites pour cela ? Il ne les blâmerait pas d'avoir reçu un message en deux parties à une journée d'intervalle. La première demandant des renseignements sur cette Drow, et la deuxième décrivant leur découverte et les futurs résultats de leur investigation, si jamais ils en obtenaient. Cyprien doutait peut-être des capacités de l'Ensorceleuse du fait de ses récents signes de faiblesse.

C'était décidé ! Elle se sentait parfaitement capable d'envoyer un mannequin messager à Isorion sans avoir besoin de l'accord des autres. Elle ne soupçonnait plus vraiment Lhamo, au contraire, mais elle devait faire ses preuves au sein de la guilde. Et elle estimait que prévenir le plus vite possible l'un de ses dirigeants de certaines choses, montrerait qu'elle prenait sa mission réellement à coeur. Qu'elle pouvait devenir une vraie Gardienne Sylvestre.

Elle attendit que Cyprien ait bien entamé sa conversation avec Nob, et ainsi être sûre qu'il ne la regardait plus, pour ramasser les matériaux nécessaires à la confection d'un mannequin. Fourrant le tout dans son havresac, elle commença l'ascension de l'arbre en ayant prévenu les autres qu'elle montait la garde. Arrivée au sommet, elle regarda tout autour d'elle. Comme au petit matin, elle ne voyait que des arbres à perte de vue. Comment repérer quiconque dans cette végétation alors que tout à l'heure, elle n'avait pas repréré la fumée qui émanait encore de l'incendie.

Elle pouvait à présent construire son messager. Invoquant les pouvoirs de sa broche, elle fabriqua un petit oiseau en brindilles et en feuilles. L'Elfe Sauvage ne prit même pas le temps de s'extasier sur la façon dont se formait l'objet, elle déclara aussitôt son message :

-Va le plus vite possible demander des renseignements au sujet d'une Elfe Noire du nom de Lhamo. Va retrouver Isorion !

Elle lâcha le petit oiseau qui s'élança immédiatement dans la direction opposée de celle qu'ils prenaient depuis le début de leur mission. Elle le regarda s'éloigner avec un sentiment de satisfaction mêlé de honte. Elle venait de faire cela contre l'accord de son compagnon, et contre Lhamo. Espérant ne pas avoir été aperçue pas les autres en bas, elle continua d'épier tant les alentours que l'horizon, se déplaçant parfois pour voir ce que les Elfes et le Hin trouvaient en bas.



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écrit le : Samedi 11 Août 2007 à 17h30 par N'Djouma
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Nob avait dénombré le nombre de corps et tenté de découvrir des indices dans la clairière, mais il est vrai que la tache était malaisée suite à l’incendie. Raconter son histoire lui avait également empêché de trop penser aux tourments subis par ces malheureux dont les restes jonchaient la clairière. ¤ finalement, ils sont membres de la même confrérie, vu leurs réactions la vie en solitaire n’a pas que des inconvénients même si la solitude de ces dernières semaines me pèse encore ¤ La réflexion de Cyprien lui arracha un éclat de rire bref et joyeux qui se termina par un gloussement.

-Que personne ne s’inquiète, nul foyer ne m’attend, nulle épouse ne me guette à la porte et nul seigneur n’espère mon retour. L’âme de ces pauvres gens a plus besoin de moi que le reste du monde en cet instant. Prenant conscience que Lhamo venait de trouver les traces d'éventuels survivants, le Hin changea de ton "quoique les vivants auront peut être plus besoin de moi car la mort a beau être mon domaine, je préfère autant n’y voir accueillir que des âmes sereines ayant profitées d’une vie longue et heureuse." ¤ D’autant plus qu’il y à la un mystère qui mérite d’être éclairci. ¤

Trottinant jusqu'à l’elfe noire, Nob examina les traces et entreprit d’examiner rapidement les alentours de la clairière afin de voir si d’autres signes etaient perceptibles, car à moins que Cyprien n’ai deviné juste sur la nature de l’agresseur, ceux ci avaient bien dut quitter les lieux eux aussi, eux ou leur invocateur. ¤ Si survivant il y a, nous allons devoir découvrir ou il se trouve afin d’en savoir plus sur les dangers de cette partie de la forêt ¤



 
 
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écrit le : Mardi 14 Août 2007 à 10h37 par Belgos Dalaèl
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21e jour du mois d'Eleinte 1372

Lieu : Nord Sauvage, Haute-Forêt.
Temps : Nuageux et de belles éclaircies.
Moment : Journée


MJ
Narration:

Jet de fouille Cyprien DD15 : 17(Dé)+6=23= Belle réussite
Jet de fouille Burd’hyme : 13(Dé)+5=18Belle réussite Réussite


Jet de fouille Nob Sombreterre DD15 : 11(Dé)+0=11= Echec

Cyprien :

L’elfe des bois s’était éloigné pour faire taire les interrogations qu’il ne cessait de se poser et d’oublier pour un court moment la tension qui avait suivie l’apparition de la drow. Il préférait se retrouver seul et inspecter la périphérie du campement quand il repéra d’autres traces de chiens qui quittaient les ruines du campement pour se dprendre la même direction qu'eux même comptaient prendre. Cela signifiait que les bêtes se dirigeait vers le Noenar.

Le roublard releva aussi deux sortes de traces de pas, des traces de pas lourds qui prenaient la même direction que les chiens, des humanoïdes sans aucun doute mais Cyprien ne put déterminer avec plus de précision à qui elles appartenaient. Par contre, ce ne fut pas le cas pour les autres empreintes, des pas plus menus qui se dirigeaient plus au nord. Il n’eut aucun mal à les identifier, c’étaient des empreintes d’elfes adultes.


¤ Ils sont passés par là, il y a plusieurs jours déjà. Je dirais peut-être trois voir quatre, pas plus. ¤

Burd’hyme, Lhamo et Nob:

L’elfe verte était satisfaite d’avoir cherché à contacter la confrérie mais avait-elle réellment prit la mesure du contenu de son message ? Elle n’avait pas le temps de réfléchir à cela, il y avait plus important. Elle regarda d’un air attristé l’ensemble de la scène de désolation et réalisa qu’elle avait devait ses yeux un campement d’une tribu nomade. Aucun trace de constructions en dure était visible, quelques cercles calcinés indiquaient l’emplacement des abris sommaires, de quoi abriter une dizaine de familles guère plus. Une vingtaine de corps étaient éparpillés sur toute la surface.

Elle examina quelques corps pour essayer de déterminer la cause de leur morts mais les restes étaient trop abimés pour qu’elle puisse en sortir quelque chose. La sauvageonne ne s’avoua pas vaincu et continua son inspection. Au bout d’une dizaine de minutes elle sentit son cœur faire un bond dans la poitrine quand elle aperçut des traces de sang séchés sur des feuilles de fougère à l’ouest. Elle héla ses compagnons.


Près de là, l’elfe noire ne croyait pas en l’hypothèse de l’elfe sauvage, ces chiens n’étaient pas des créatures magiques, en aucune façon, en regardant Burd’hyme vaquer à ses recherches, l’elfe noire réalisa quelque difficultés à comprendre la méthode des deux novices, elle venait de leur indiquer qu’elle avait trouvé des traces à l’ouest du campement, là, exactement près d'où se trouvait l’elfe sauvage. Lhamo se décida à aller vérifier par elle-même.

Quant à Nob qui avait rejoint la drow, une multitude de choses se bousculaient dans sa tête, le hin n’avait rien trouvé, aucune trace visible des agresseurs à part celles des chiens. Vraiment ; il restait dubitatif. En laissant son regard errer sur les corps sans vie, il se demandait s’il ne fallait pas penser à regrouper les corps de ces malheureux pour leur offrir une cérémonie funéraire digne de ce nom mais aussi aller à la recherche d’éventuelles survivants.




Ce message a été modifié par Isórion le Samedi 18 Août 2007 à 14h58



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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Mardi 14 Août 2007 à 19h05 par Bur'dhyme
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Bur'dhyme avait suffisamment surveillé les alentours selon elle. Soit il n'y avait personne, soit l'épaisse végétation, et le manque de lumière du fait que le soleil ne se montrait pas, ne permettrait pas de repérer qui que soit. Elle eut une dernière pensée pour son oiseau messager qu'elle ne voyait plus à présent. Ne risquait-elle pas de créer des problèmes en osant mettre en doute l'appartenance de Lhamo à la confrérie ? Alors qu'elle-même n'en doutait plus... Tant pis, le mal était fait, dans ce cas.

Pensant avoir retrouvé l'énergie nécessaire à l'inspection des lieux, comme le faisaient ses compagnons, l'Ensorceleuse redescendit des arbres sans encombre, et voulut apporter son aide. Les autres semblaient toujours affairés à leur tâche, elle partit donc examiner les corps de près. Il lui fallut fournir un effort terrible pour parvenir à bien les regarder, mais il apparaissait évident qu'on ne pouvait tirer aucun renseignement de corps calcinés à ce point. Elle décida donc de chercher ailleurs.

L'Elfe Sauvage se dirigea alors vers une zone autour du village que les trois aventuriers n'avaient pas encore examinée. Assez vite, elle remarqua des traces de sang séché sur des feuillages. Bien que les autres soient tout aussi occupés qu'elle, Bur'dhyme voulut néanmoins leur faire part de cette découverte. Elle ne pouvait pas avoir de certitude quant à l'origine du sang, bien qu'elle soit intimement sûre qu'il s'agisse de celui des possibles survivants :

-Venez voir, vous autres ! Il y a du sang ici !

Si on pouvait voir du sang ici, c'est qu'il avait été versé après le déluge de la veille, sans quoi il n'aurait jamais résisté à la pluie. Comme il était séché, il avait tout de même coulé quelques heures auparavant. Ensuite, pour en savoir plus, l'Ensorceleuse avait besoin des connaissances des autres, et voulait savoir si ce sang était bien celui que l'un des siens aurait perdu. Elle resta donc ici, accroupie à attendre que l'un de ses compagnons vienne inspecter à son tour.



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écrit le : Vendredi 17 Août 2007 à 16h57 par Cyprien Peutare
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Peu à peu le ciel s'éclaircissait. Cyprien contempla brièvement un nuage aux formes tarabiscotées. Il y vit une chouette et ne put s'empêcher de songer bénéficier un instant de la sagesse qu'on attachait habituellement à l'animal. Il fit presque un demi- tour sur lui-même sans effort avec l'extraordinaire souplesse du buste qui le caractérisait, et observa ses compagnons d'infortune s'activant dans leur quête d'indices.

Tenant toujours son arc à la main, il s'en servait pour écarter les broussailles, jeunes pousses, feuilles, bref tout ce qui pouvait l'empêcher d'examiner la clairière. Ce faisant, il repéra assez vite des traces de chiens qui s'éloignaient de la scène macabre. Son hypothèse d'animaux magiquement convoqués ne tenait donc plus. Il remarqua également des empreintes de pas assez lourds.

Il s'accroupit et se pencha le nez presque dans l'herbe.Il voulait inspecter au plus près, dans l'espoir impossible d'identifier davantage le ou les responsables de ces traces. C'est alors qu'il les vit. Des empreintes de bipèdes à la fois longues et peu profondes, une seule race avait des pieds aussi grands pour un poids si modeste.

¤Des elfes… Tymora soit louée !¤

Il priait souvent la Dame de la Chance, mais plongé dans la Haute-Forêt au cœur de l'elfisme il avait un peu omis ses dévotions à la déesse. A nouveau, il pivota sur lui-même pour faire part de sa découverte. C'est alors qu'il constata que Bur'Dhyme avait rejoint le duo sombre et fouillait avec eux.

¤ Décidément ... C'est plus de l'instabilité c'est de la cyclothymie ¤

Il n'eut rien le temps de dire que l'Elfe Verte hélait tout le monde : elle avait trouvé du sang !

Saisissant une flèche de son carquois, il la ficha dans le sol toujours très souple des pluies récentes à l'endroit où il venait de faire ses observations. Il repéra également le lieu par rapport à deux arbres et s'en fut rejoindre rapidement les autres.

S'il y avait du sang, c'est peut-être de survivants …

¤ Ou peut-être un des assaillants qui, touché, n'aura pu suivre les autres et qui va vendre chèrement sa peau...¤



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La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
 
 
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écrit le : Samedi 18 Août 2007 à 14h28 par N'Djouma
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Le prêtre d’Urogalan savait que ses quelques prières à l’intentions des morts seraient insuffisantes mais des choses plus urgentes nécessitaient une action rapide, et puis, ces morts n’etaient ni de sa race , ni de ses connaissances, leurs coutumes n’etaient pas non plus les siennes. Il doutait fort que le bûché funéraire soit une cérémonie dans les usages elfes. De toute façon et finalement, même si cela était bien malheureux il était plus important d’éviter que de tel massacre ce renouvelle. Le temps semblait s’améliorer et on pouvait espérer que le sol humide garderait des traces assez faciles à suivre, mais il restait à savoir lesquelles ?
Nob avait bien examiné l’ensemble des découvertes de ses camarades et il avait été un peu surpris de voir que celles des hypothétiques agresseurs se dirigeaient vers les limites ouest de la forêt, il se serait plutôt attendu à voir celles ci s’enfoncer plus au sud est, en direction des pics perdus dont on devinait la présence toute proche. Indiquant la direction suivit par les chiens, il s’adressa à ses compagnons.


-Fort Noenar, ce n’est pas cet établissement humain qui se trouve dans cette direction ? A ses mots, il cracha sur le sol
¤ Les humains, on peut pas leurs faire confiances, je leurs doit quelques mauvais traitements et même si ils ne sont pas tous de la même trempe, il faut bien convenir qu’ils sont des plus envahissants. ¤ Nob, outre sa capture, avait en mémoire les nombreuses incursions humaines dans sa vallée, toujours à la recherche de trésors ou de reliques sans jamais se soucier des malédictions qu’ils risquaient d’éveiller.

-J’ai tout de même du mal à croire que des humains puissent être responsables d’un tel massacre… Ce souvenant des traces profondes ainsi que des taches de sangs. "L’un d’entre eux pourrait être blessé ou alors ils portent l’une de leur victime survivante, c’est difficile à dire. Je ne sais pas se que vous en pensez, mais à moins de nous séparer, il sera difficile de suivre les deux pistes. D’autant que si le fort est bien leur but, il est déjà trop tard pour penser les rattraper. Toutefois cela permettrait de nous assurer de leurs destinations, mais est il judicieux de nous diviser ? Si nous devons continuer ensemble, il serait, je pense, préférable de suivre les elfes afin d’en apprendre plus, quitte à revenir vers Noenar par la suite."

Le cœur du sagespectre balançait, ses rapports avec les deux elfes avaient été houleux, peut être valait il mieux se séparer un temps alors que les traces etaient encore fraîche puis se regrouper au fort Noenar par la suite, mais l’union faisait la force en cas de coup dure.


Sorts de niveau 0 :

Lumière
Purification de nourriture et d’eau
Assistance divine

Sorts de niveau 1 :

Brume de dissimulation
Faveur divine
Frayeur




 
 
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écrit le : Lundi 20 Août 2007 à 08h54 par Lhamo
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lle était restée silencieuse longtemps, fouillant le sol, accroupie et posant ses pieds avec le plus de légèreté possible pour ne pas troubler les traces qui ne manquerait pas de s’effacer bien trop vite. Elle avait analysé avec soin les feuilles tachées de rouge, les reniflant même et donnant à son comportement une preuve supplémentaire qu’elle n’était vraiment pas une drow comme les autres. Puis, elle se dirigea sans un mot vers Cyprien, comme si elle désirait vérifier quelque chose. Une nouvelle fois, elle s’abaissa, effleurant la terre de ses doigts fins.
Elle laissa échapper un long soupir, frappa le sol de son bâton avec force et parla
:

- Les pieds sont plus courts, plus fin et plus légèrement imprimé dans le sol. Ce n’est ni un adulte, ni un enfant. Elle désignait Bur’Dhyme et la piste qu’elle avait découverte de sa main libre «Une adolescente a du prendre la fuite, poursuivie par ces chiens. Au vu du sang répandu sur les feuilles des arbres, ils n’ont rien de magique et sont mortels. Mais ils sont également costauds et puissants et je doute que leur morsure soit agréable. Ces traces ci appartiennent à des guerriers. Peut être ont-ils fait des prisonniers, peut être avaient t’ils des complices elfes. Qui sait ! Je pense donc qu’il est plus urgent de suivre cette piste là plutôt que celle ci… Nous avons quelqu’un à secourir. Hâtons nous ! Nous enverrons un message à Isorion dès que nous en saurons davantage, de cette façon, nous saurons quel est le comportement que vous êtes tenus d’adopter pour les Gardiens et quelle mission prime sur l’autre. De toute façon, vous vous dirigiez dans cette direction, ce ne sera donc pas un détour. »

Bien que son ton était calme et froid, une pointe de vive inquiétude apparaissait de temps à autre dans les yeux de Lhamo, et l’empressement qu’elle démontrait en cet instant ne pouvait que laisser supposer qu’elle n’était pas dénuée de sentiment. Elle traversa une nouvelle fois le campement sans un regard aux corps étendus. Ses lèvres étaient serrées, ses enjambées larges et rapides faisaient claquer sa cape sur ses bottes.

- Hâtons nous ! Répéta t’elle encore en s’enfonçant vers l’ouest sans attendre les protestations éventuelles des autres.



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Rien n'est plus douloureux que l'oubli.
 
 
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écrit le : Lundi 20 Août 2007 à 09h38 par Cyprien Peutare
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Cyprien écouta attentivement la druide son analyse était pertinente et il y souscrivait totalement.
Reprenant sa flèche maculée de terre qu'il fit tomber en la tapotant sur sa botte, il renonça à armer son arc avec; la terre était encore trop humide et collante. Il était impossible de s'en débarrasser totalement sans y consacrer un certain temps.
Plutôt que de risquer d'utiliser un projectile déséquilibré, il fouilla un instant dans son carquois à l'aveuglette. Au poids il sut qu'il avait trouvé une flèche lourde qu'il mit sur son arc.
Compte tenu de l'environnement, la portée n'était pas essentielle. Compte tenu des atrocités qu'il avait vu, faire à son tour le plus de dégâts possible était impératif.

Ceci fait, il s'adressa à Lhamo esquissant pour la première fois un faible sourire.

- Très bien. Je passe devant si vous en êtes d'accord. Que l'un au moins d'entre vous regarde bien les arbres, la pauvre aura peut-être eu les forces nécessaires pour s'y réfugier.
Les chiens l'auront sans doute débusquée, mais pour peu que leur Maître fut pressé de quitter les lieux de son crime ...

Il n'osa achever. tout le monde souhaitait pouvoir encore la sauver. Mais pour l'instant, ils ne pouvaient que faire le maximum d'efforts. Quelque part un Dieu avait déjà décidé si la jeune elfe vivrait ou pas...
Presque plié en deux pour ne pas perdre le fil des traces, il se mit en route. A intervalles réguliers et rapprochés il se redressait pour prendre la mesure des quelques mètres qu'il avait devant lui.
Bien qu'il fut concentré sur sa tâche, C'est à ce moment qu'il se rappela que le Halfelin avait senti les morts de loin.
Décidément bien des personnes avaient des talents pour le moins étranges sur Féerune !



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