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Promenons-nous dans les bois, Chapitre 1
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Aventurier
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Le prêtre d’Urogalan reconnu le parlé sylvestre même si il avait prit au dépourvu par le changement surprenant opéré chez Shanala. Il était d’autant plus surpris que les prêtres de son culte avaient plutôt tendances, bien au contraire, à prendre une tonalité plus grave pour les Cérémonies sagespectres. Il est vrai que celles ci etaient plus souvent tournées vers les profondeurs de la terre qu’en direction des esprits de la nature. Les mots lui étaient toutefois familiers et il suivit avec attention le déroulement de la cérémonie tout en respirant calmement et profondément. Il sentait les volutes de fumées lui piquer légèrement les yeux tout en appréciant les odeurs qui envahissaient ses bronches . Il était bien, ne trouvant pas d’autre mot pour décrire son état. Ayant souvent officié lors de cérémonies mineures, il appréciait le fait d’être ici sous la direction de cette vieille femme qui, à n’en pas douter, avait dut être Prêtresse ou shaman dans sa jeunesse.
Le dénommé Teilos accomplissait des actes contre nature aidé visiblement par la magie profane, Nob espérait ardemment que les puissances de la nature puissent les aider afin de le confondre et de faire cesser ses atrocités. Conscient de l’instant et de leur rôle à jouer, que ce fut grâce à l’effet apaisant du cérémonial ou non, le Hin ne fut pas envahie par son désir de vengeance habituel. Recevant la coquille des mains de Lhamo après s’être levé, il accomplit le rituel sans précipitation, appréciant la communion qui s’en dégageait. Il se tourna ensuite légèrement vers cyprien afin de lui tendre la coquille à son tour et de reprendre sa place.
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Novice DCD
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Le Saë Tel'Quess avait beaucoup de peine à chasser les doutes sur sa propre personne tandis que la cérémonie débutait. Quelque part il se sentait encore comme cet adolescent elfe pour qui courir les bois et tirer des flèches suffisaient à remplir une vie. Cette cérémonie mystique aussi orientée sur naturel fut-elle, l'oppressait un peu. Pourtant s'il y avait quelque chose à retenir de cette ancienne vie, c'était qu'aussi doué que fut le bras, aussi infaillible que fut l'œil, sans l'esprit, ça ne suffisait pas à faire un grand archer. Quand on était né du sang de Corellon, il était un peu inconvenant de réduire son existence aux folâtreries d'un animal. Voila ce que lui avait enseigné son échec au concours d'archerie.
En faisant un effort pour dominer ses appréhensions, il se ressouvint que depuis qu'il s'était mis en route, il avait beaucoup évolué. Sa volonté s'était aiguisée en rejoignant la confrérie, et ce "petit exercice" était ce qu'on attendait de lui présentement à Thüldae. Ici, sur les terres D'Earlann, son intuition, sa perception de ces choses à la fois intangibles et si présentes, pouvait fort bien s'être décuplée. Il le croyait.
Tandis qu'il se faisait ces réflexions, il parvint progressivement sans presque s'en rendre compte, à atteindre cette sérénité où l'écoute des forces vitales devenait possibles.
Il était étrangement détaché des contingences matérielles et s'il voyait la cérémonie se dérouler à ses côtés, il n'aurait su dire si elle était à 1000 lieues ou au voisinage immédiat. D'un autre côté, il la percevait clairement, s'en imprégnait sans effort.
C'était à la fois lui et pas lui. C'est comme s'il flottait au dessus de son enveloppe charnelle et chaque détail, l'incantation de la vieille Shanala, l'odeur si suave de cèdre et de sauge mêlés, cette hutte hors du temps, ... concourait exactement à sa réceptivité.
Il reçut la coquille comme un précieux trésor et accomplit le rite avec une force paisible. Il se sentait plein d'une sensibilité sereine, aussi présent et néanmoins léger que cette volute de fumée dont le mouvement de la coquille venait de le draper. Il en suivait les circonvolutions, fasciné.
Si le contrecoup de la Cérémonie était une immense fatigue physique, ainsi que la guérisseuse l'avait indiqué, rien ne le laissait supposer. Pour l'instant ...
La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
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Maître de la Confrérie
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Vingt troisième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage 23 Eleinte 1372 (CV) MJ Narration: Miriel et Burdh’ymeLieu : Territoire des Sihasapas Temps : Mitigé Moment : Dans l’après-midia prudence exigerait que nous attendions vos amis, Miriel, mumura Ethan en françant les sourcils d'un air septique. Il leva les yeux vers l'ensorculeuse qui demeurait silencieuse puis reporta son attention sur la rôdeuse. Ethan était en proie à l'indécision. Son fils se trouvait avec Lhamo, Cyprien et Nob Sombreterre et le forestier ne pouvait guère se permettre de jouer avec la vie de son enfant. L'expression de l'humain se durcit, il allait dire quelque chose quand soudain un petit volatile animé par une magie qu'il ne connaissait que trop bien se posa sur l'épaule de Burd'hyme et délivra son message.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Tout va bien de notre côté, j’èspère qu’il en est de même du votre. Nous serons indisponible jusque demain à l’aube. Nous aurons davantage à vous raconter de vive voix. Il est donc important de se retrouver pour poursuivre ensemble notre mission. Les accusations contre Eriontalar sont fondées. Plusieurs possibilités d’actions nous sont offertes qu’il faudra penser ensemble, pour le mieux. D’ici là portez vous bien et soyez prudentes.
Lhamo Ethan laissa le temps à la grugash de bien saisir les paroles laissées par un porteur du Loup Argenté. L'oiseau répéta le même cérémonial en allant se poser sur l'épaule de la rôdeuse avant de se désagréger, une fois sa mission accomplie. Le forestier échangea alors un regard avec les deux elfes puis dans un souffle, murmura: Autour d'eux, la forêt semblait avoir reprit vie, les trilles des oiseaux se faisaint plus pressante pourtant l'impression qu'ils avaient d'être observés était de plus en plus pressante.
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Novice de la Confrérie
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Ainsi, Oromë avait fini par indiquer un lieu où se rendre et peut-être enfin passer à l'action. Mais même maintenant qu'une piste se profilait, sans aide extérieure, notamment des Sihasapas, il semblait relativement suicidaire de tenter quoi que ce soit contre des Elfes Sauvages enragés, plus nombreux et pour certains bien plus aguerris, et encore moins contre des chasseurs et leurs chiens. Bur'dhyme était restée pensive un moment. Le temps jouait contre elle et Miriel. Il fallait trouver un plan rapidement pour contraindre le clan de ce druide psychotique de les écouter, cela n'était pas facile. Pourtant, l'endroit révélé par Oromë était fait de grottes, et d'après Ethan, pas si loin que ça... en faisant jouer un peu de sa magie, l'Ensorceleuse pourrait peut-être...
La Grugash fut interrompue pas l'arrivée d'un messager de la confrérie. Une boule au ventre se forma quand elle posa le regard sur le volatile en pensant qu'il était peut-être envoyé par Isorion. Non, il était de Lhamo. Evidemment, Isorion n'avait pas été prévenu des récents évènements. Le message confirmait les doutes qu'avaient les aventuriers au sujet d'Eriontalar. La Druide insistait aussi sur le fait de se retrouver le lendemain pour discuter des trouvailles de chacun.
Après un nouveau moment passé à réfléchir, Bur'dhyme se devait d'une part d'expliquer le message et d'en déduire une décision :
-C'est un message de Lhamo qui nous affirme que tout le monde est vivant et en bonne santé de leur côté. Elle veut que l'on se retrouve après l'aube demain pour mettre en commun nos découvertes. La Drow me confirme aussi la culpabilité d'Eirontalar, mais je ne sais pas comment elle l'a appris.
Dans un éclair de lucidité ou à défaut de stupidité comme Bur'dhyme en avait parfois, elle déclara soudainement :
-Ethan ! Pensez-vous que votre fils puisse se rendre dans un lieu tout proche des grottes, nos autres compagnons à sa suite ? Se retrouver tous à notre ancien point de rendez-vous me paraît être une perte d'un temps précieux, maintenant que nous savons tout cela. Et envoyer un message à Lhamo tel que celui que je viens de recevoir pour expliquer notre situation aurait le même effet : nous faire attendre ici plusieurs heures avant de pouvoir se décider. C'est pourquoi je propose de bien envoyer un message, mais qui donne rendez-vous aux alentours des grottes. Comme cela, nous serons tous réunis et notre plan d'action pourra être mis à exécution immédiatement. Miriel, est-tu d'accord avec moi ? Je peux envoyer un message à Lhamo en moins de cinq minutes, tu sais le faire également d'ailleurs.
Bur'dhyme trépignait presque tant elle était nerveuse. Il fallait trouver une solution très rapidement. Se rendre à l'ancien point de rendez-vous pourrait faire arriver tout le monde aux grottes bien trop tard.
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Maître de la Confrérie
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Vingt troisième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage 23 Eleinte 1372 (CV) MJ Narration: Lhamo, Cyprien et Nob SombreterreLieu : Chez Shanala Temps : / Moment : Dans l’après-midiPartie romancéeLe gardien du feu officiait. Josh suivait à la lettre les consignes de la guérisseuse non sans une certaine appréhension et avec le sentiment qu’il naviguait à vue. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, il trouva rapidement ses marques et ses gestes si firent plus précis. Le jeune homme poussa un long soupirs saccadé tandis qu’il retirait une première série de pierre rougies et emprunta presque cérémonieusement le chemin qui menait à la hutte. Il ouvrit la porte, et se repéra grâce au second bougeoir posé devant le trou central. Il fit un effort visible pour ne pas laisser errer son regard sur les membres de l’assemblée et déposa les pierres dans le trou alors que la guérisseuse prononça une phrase rituelle qui résonna étrangement. Josh se retira, Shanala répandit quelques feuilles de cèdre ainsi qu'une pincée d'herbes sur les pierres chaudes, avant de verser l'eau destinée à produire la vapeur qui envahit l’espace, elle répéta une nouvelle fois les paroles consacrées tandis que l’atmosphère se réchauffa.Le gardien du feu répéta l’opération par quatre fois et la vapeur devenait à chaque fois plus épaisse. Il était temps d’aller encore plus loin. Shanala s’empara de sa mixure et confectionna de petites boulettes brunâtres qu’elle jeta sur les pierres rougeoyantes. Elle crépitèrent à leur contact avant qu’un nuages de fumée ocre s’éleva dans les airs. Leurs yeux larmoyaient, leurs gorges s’irritaient, leurs corps s’alanguissaient, se balançant d’une sensation à une autre. Petit à petit leurs esprits s’étaient fondu à la terre, à la pierre,à l’eau pour ne faire plus qu’un dans l’équilibre .Ils pouvaient désormais deviner chaque mouvement des puissances invisibles puis tout changea une nouvelle fois. Un étau enserra leurs tempes tandis que du font de leur ventre montait une terrible douleur. Les volutes de fumée se concentrèrent devant leurs yeux puis des formes indistinctes apparurent, se mélangèrent, se précisèrent jusqu’à devenir des images. Et ils furent projetés dans un autre temps. MJ Narration: Narration Nob Sombreterre’adolescent était là, assis en tailleur au milieu d’une clairière, les mains posées sur les cuisses, le regard rivé sur l’elfe puissamment bâtit qui était assis en face d’eux. Nob ne voyait pas le visage de l’adulte, la seule chose qu’il voyait c’était les tatouages tribaux et les nombreuses scarifications qui parcouraient la peau mate marbrée de vert. Un épieu finement ouvragé reposait à travers ses cuisses et il parlait d’une voix grave et rauque, dans la langue des elfes. L’adolescent hochait sombrement la tête et regardait les doigts de son aîné tracer un plan grossier. Une série de grottes, avec un grotte principale, plus grande, plus longues
A mi hauteur d’un chêne vénérable, l’adolescent attendait patiemment le moment pour agir. Il observait parfaitement l’agitation des hommes à quelques dizaines de mètres de lui en contrebas. Une série de grottes, quelques tentes dressées, un quinzaine d’hommes, une meute de chien et au milieu de tout ça un homme dressé sur un cheval à la robe pommelée. Il resserra les sangles de son armure de peau et vérifia une dernière fois la seule arme qu’il portait, un couteau en os. Nouveau tourbillon La voix semblait résonner dans sa tête , Nob tenta d’ouvrir les yeux pour voir qui prononçait ces mots, mais il en fut incapable. Puis il vit des yeux sans corps et des corps sans yeux. Au centre, l’adolescent courait, derrière lui la meute était lancée. Il s’en moquait il arrivait à destination. Encore un petit effort et il déboucha dans une clairière. Ses poursuivants aussi, les flèches sifflèrent à ses oreilles. Les chiens hurlèrent, l’adolescent elfe, dégaina son couteau pour faire face à son destin et tout devint écarlate. MJ Narration: Narration Rebhe Llon-Awortë a brume recouvrait les rues, étouffant les clartés de l’aube. Rebhe Llon-Awortë s’avança, toujours à couvert et contempla une nouvelle fois les murs de la demeure. Il était temps d’y aller. Le Rôdeur de Solonor disposait d’un plan de la villa. Il n’accordait aucune place au hasard, il savait qu’à cette heure là les serviteurs étaient occupés la cuisine et que les gardes se préparaient à se relever. L’elfe des bois avait passé de longues heures à observer les aller et venues du personnel, des habitants, et des invités.
Rien d’exceptionnel car le roublard faisait confiance à ses talents. Il se mouva en silence et pénétra dans un jardin luxuriant. Un rapide coup d’œil, un potager, des jardins en gradin, un puits, un bassin de plaisance, un kiosque à l’abri du vent, de belles plantations. L’elfe ne s’attarda pas en ce lieu enchanteur . Il longea le bassin et s’accroupit en s’approchant de la demeure. Il s’immobilisa, guettant le moindre bruit. D’après le plan, il se trouvait à hauteur des chambres d’ami. Enjambant une fenêtre basse, il se glissa dans une pièce rectangulaire, meublée d’un lit et de coffres d’un rangement. Des bribes de conversations provenaient de sa droite, de la salle d’eau. Il s’approcha. Une servante versait un liquide tiède et parfumé sur le corps nu d’une belle femme aux courbes épanouies. Il ne voyait pas son visage, mais il savait que c’était elle. Au creux de ses reins, un tatouage représentant une toile d’araignée. L’esprit de l’elfe des bois dériva de nouveau. Il sentait cette fois la terre pulser sous ses pieds, cette terre qui avait vu naître ses ancêtres et qui portaient en elle la mémoire de tout un peuple. Dans sa main droite, un arc de belle facture sur lequel était gravé son nom en fines arabesques elfiques suivi de l’emblème de Solonor Thélendira. Une arme d’une exceptionnelle qualité, qui lui avait été remise lors de la fin de son noviciat et aujourd’hui sa présence le rassurait. Le Rôdeur de Solonor resserra autour de lui les pans de son manteau, il n’avait pas froid, il s’agissait là d’un simple réflexe. Son visage avait changé, il était dur, fermé et ne reflétait plus aucune humanité. Dans sa main gauche, une flèche, l’elfe des bois n’aurait pas le temps d’en tirer une autre . Il le savait. Il avait un choix à faire, un véritable dilemme en vérité. Devant lui, deux cibles, un humain et un elfe. Le premier était à terre et l’autre le dominait, prêt à le transpercer d’un épieu. Il brandit son arc, son choix était fait, il tira.Et Rebhe Llon-Awortë tomba dans un gouffre.MJ Narration: Narration Lhamo e grand loup gris les entendit venir, il entendait leurs voix qui montaient de la terre et qui en sortaient accompagnées de rires gras, hoquetant, il sentit leurs torches avant d’en voir la lumière. De son regard d’ambre, il vit deux hommes puant le sang sortir d’une grotte traînant derrière aux un enfant qui gesticulait avec frénésie. Ils l’emmenèrent de force vers un homme habillé avec soin qui flattait l’encolure de son cheval. Les chiens de la meute tenus dans des cages se jetèrent contre les barreaux, ils étaient comme fou. L’homme parla, dans un langage que le grand loup ne connaissait pas et on détacha l’enfant, le maintenant par les bras. L’homme sortit de sa poche un objet oblong qu’il tourna et le sable s’égrena. Ses serviteurs lâchèrent l’enfant elfe qui se mit à courir comme si sa vie en dépendait. Et sa vie en dépendait. L’homme sur le cheval attendit. Le grand loup gris aussi. Puis quand le dernier grain de sable s’écoula, un geste de la main, et on lâche les chiens qui se lancèrent à la poursuite de l’enfant. L’homme esquissa un sourire avant de se mettre à suivre sa meute avec un bel entrain. Les chiens se mirent à courir. Dans les yeux du grand loup gris, l’image de l’homme qui était lui le véritable prédateur.
L’image se brouilla.
Le grand loup gris allait désormais solitaire, il n’avait pas retrouvé de meute, n’en avait pas cherché. Il était resté sur ce même territoire qui était le sien depuis toujours Il avait gardé la dernière tannière qu’il avait partagé avec sa compagne, souvenirs des jours heureux où les siens substituaient selon le cycle immuable de la vie. Jusqu’au jour où tout bascula. La chasse était ouverte, on rendait les loups responsables de quelque chose qui n’était pas de leur fait. Des enfants des hommes avaient été retrouvés massacrés et à moitiés dévorés…le loup, coupable idéal.
Le mâle avait tout perdu ce jour là mais il savait qui était responsable. Ce jour là il avait sentit leur odeur, puis celle de leur proie, un enfant, un elfe. Le loup bondit, détalant à travers les fourrés, bondissant par dessus les creux et les arbres morts, se coulant sous les branches . Et c’est là qu’il vit l’enfant surgir au détour d’un chemin. Le petit être fit quelques mètres et déboucha sur une vaste clairière où un campement, le sien, semblait prendre peu à peu vie en cette aurore. Des femelles et des petits en majorités…les chiens surgirent à leurs tours suivis par leurs maîtres et l’hallali sonna. Ils furent sans défense et tout comme sa meute, la tribu fut exterminée. Pas tous. L’animal surprit du coin de l’œil une femelle s’échapper avec un paquet dans les bras. Une fois le carnage terminé, le brasier consumma le campement. Le loup se terra dans les fourrés, les chiens ne le détectèrent pas, le vent était pour lui, il attendit patiemment avant de se remettre en route. L'image de grotte s'imposa dans son esprit. Partie romancéeL'esprit des compagnons se mit à voyager une nouvelle fois. Des souvenirs de l'enfance remontèrent à la surface; souvenirs qu'ils avaient oubliés tandis qu'ils sentaient tous les trois l'appel du vide, la sensation d'une course sans fin dans l'anéantissement. Et une voix qui répétait une phrase en écho....- Une question, une réponse, une question, une réponse....
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Rebhe-Llon était comme coupé en deux. Son esprit lui semblait devoir naviguer avec les volutes de fumées qui s’enroulaient et se déroulaient jusqu’à former des images, il s’y perdait.
Lorsque tout à coup des douleurs intolérables aux tempes et au creux de l’estomac le vrillèrent. Il souffrait certes, mais un peu comme par solidarité avec un être cher, pas comme s’il était directement la victime.
C’était le prix à payer pour deux visions d’une étrange netteté ce qui ne signifiait pas, loin de là, qu’elles étaient immédiatement compréhensibles.
Il n’avait jamais vu la maison dont il parcourait les jardins avec une sûreté troublante. Non plus les chambres d’amis, non plus la salle d’eau et ses deux occupantes. Des toiles d’araignées, il en avait vu. Un des spectacles les plus beaux de Léthyr était la lumière se réfractant sur les gouttes de rosée capturées sur les fils. Un chatoiement qu’il valait mieux observer de loin quand les toiles désignaient des araignées monstrueuses. Mais il ne connaissait pas beaucoup d’engeance qui pouvait se complaire à arborer une toile en tatouage. En fait, comme il était placé, il ressemblait à une marque, une marque d’appartenance.
La deuxième vision fut plus absconse encore. Il manquait de repères. S’il avait l’impression que la scène se déroulait sur le territoire d’Earlann – comment, il n’aurait su le dire –, il n’avait aucune idée de l’époque. Un elfe, sylvestre probablement vu son arme, s’apprêtait à donner le coup de grâce à un humain. Il ne perçut pas d’autres détails qui lui auraient permis d’affiner son interprétation. Peut-être se focalisait-il trop sur son splendide arc voué à Solonor ?
Il s’interrogeait encore lorsque brutalement et de façon incongrue des souvenirs personnels d’enfance lui sautèrent à l’esprit. Il entendit au loin une mélopée répétitive qui graduellement se précisa : "Une question, une réponse … Une question, une réponse"
Il se ressouvint alors que Shanala avait glissé presque incidemment que la femme d’Eirontalar n’était pas ce qu’elle semblait être. Se pouvait-il alors … ?
- Qui … Qui est cette femme au tatouage, Puissances primales ?
La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
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Novice de la Confrérie
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La remarque d'Ethan remit Bur'dhyme à sa place. A l'évidence, elle avait eu un éclair de stupidité. Il est vrai que son expérience des enfants avait été très brève et assez spéciale. Il est certain qu'elle n'aurait pas donné à Ellifain de mission de ce genre, elle ne savait même pas marcher... Voilà tout ce dont était capable de penser l'Ensorceleuse en se mettant à la place du forestier. Peut-être si la bébé Grugash avait eu 17 ans... De toutes façons, la petite n'était plus sous la garde de l'Elfe Sauvage, et celle-ci avait bien le temps d'avoir des enfants.
Il fallait à présent positiver. La visite de ce clan n'avait pas été sans intérêt. Même si le petit groupe perdrait de nombreuses heures à retourner au point de rendez-vous initial, ils savaient maintenant où aller pour la suite. En réfléchissant, il apparaissait probable que la garde de Nob, Cyprien et Lhamo n'aurait peut-être pas été suffisante pour protéger le fils d'Ethan si jamais cela se passait mal près des fameuses grottes. Une dernière tentative de Bur'dhyme de regarder vers Miriel pour obtenir du soutien, mais la Rôdeuse semblait avoir abdiqué elle aussi.
Maintenant que la décision de l'humain avait été prise, il fallait faire encore plus vite. Nul besoin d'envoyer de message en réponse à la Druide, étant donné la distance qui les séparait du lieu de rendez-vous. Il fallait partir immédiatement. Prenant un air résigné, la Grugash était prête :
-Soit, je respecte ce choix que je peux tenter de comprendre, même si vous me faites si justement remarquer que je n'ai pas encore de progéniture à protéger. Partons sur le champ et n'ayez pas peur de forcer l'allure. Il y a du chemin à parcourir.
Sans attendre plus longtemps, Bur'dhyme commençait déjà à reprendre la même route qu'à leur arrivée, en sens inverse... sans regarder personne.
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Aventurier
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Le prêtre d’Urogalan frissonnait, l’atmosphère etait pourtant lourde de chaleur et de vapeur mais les frissons n’en parcouraient pas moins sa chaire. Comme on le lui avait apprit, il s’immergeât totalement dans la vision afin d’en percevoir la moindre parcelle. Les questions se bousculaient dans son esprit, l’adolescent semblait avoir choisi son destin, envoyé pratiquement à une mort certaine par l’un des siens. Pourquoi ? ? pourquoi avait il été sacrifié ? ? ¤ avait il ? ¤ les mots avaient surgit dans son esprit. Si cela n’avait pas été un acte du passé mais un acte à venir ? Si les elfes avaient préparé un piège à Teilos, la vision prenait un sens pour le sagespectre. Une nouvelle interprétation s’imposa à son esprit, les chasseurs allaient êtres entraînés dans une embuscade par un jeune elfe prêt à ce sacrifier pour son peuple. L’elfe portant scarifications et tatouages devait en être le chef et cela n’avait de sens que si les événements ne s’étaient pas encore déroulés.
Le prêtre ressentit l’importance de poser la bonne question. Deux lieux semblaient importants dans cette vision. Les grottes, probablement le camp de Base d’Eirontalar, et surtout, la clairière ou se déroulerait l’embuscade. Le réseau de cavernes etaient probablement connu d’Ethan ou de la vieille femme, et puis, il fallait souvent mieux savoir ou se dirigeait une caravane que de savoir son lieu de départ. En espérant ne pas s’être trompé, en espérant ne pas avoir mal interprété le songe, Nob demanda.
-Le lieu du combat, le lieu de son destin….j’aimerai en connaître le chemin ?
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PJ/PNJ
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es ténèbres étendaient leurs bras assombrissant davantage encore chaque coin d’ombre. Recluse et repliée sur elle-même au fond d’une immense salle glaciale, Quile ne participait pas au remue ménage qui agitait la demeure. On ne prenait pas garde à elle, on ne faisait jamais attention a elle, on oubliait parfois même jusqu'à son existence, tant était grande son insignifiance. Tout autour d’elle, des gens passaient, affairés…des guerriers, des esclaves, ses sœurs aînées affublées de la tenue arachnéenne des prêtresses de Llolth, ses plus jeunes sœurs manigançant dès le premier age pour obtenir les faveurs de leur mère, des alliés, peut-être un espion ennemis ou l’autre…Au dehors, la guerre…à l’intérieur, la préparation du combat, les cérémonies, et les sacrifices... Elle aurait du se sentir concernée, mais elle n’y parvenait pas…Ces gens, ces gens là, ne faisaient pas partie de son clan. Elle était déjà orpheline.
Une grosse boule douloureuse enserrait la gorge de Lhamo. Un moment elle eut voulu hurler « Pourquoi ? Pourquoi suis-je née drow ? ! », comme pour se débarrasser de ce mauvais souvenir lui collant à la peau comme une chemise trop sale. Mais peu à peu, l’angoisse desserra son étau, et elle se souvint du loup. Le loup était seul, trop seul… Elle palpait sa tristesse comme si cela avait été un objet présent devant elle. Il était seul au monde, comme elle. Le loup avait tout perdu, mais contrairement à Lhamo, il ne l’avait pas choisi. On lui avait ravi, volé, massacré tout ce qui faisait son existence de chef de meute. Une colère sourde monta comme un grognement dans le cœur de la druide. L’univers tout entier de la foret avait basculé dans la haine depuis qu’un seule homme, à l’âme aussi corrompue que ceux qu’elle avait quitté 30 ans plus tôt, satisfaisait ses désirs malsains. Il jouait avec la vie d’enfants, les hommes chassaient les loups, les elfes chassaient les hommes…Seul le male solitaire avait la sagesse de ne pas sombrer dans le cercle infernal de la violence. Elle n’avait droit qu’à une seule question. Elle aurait aimé rencontrer ce loup. Elle avait le pressentiment que son âme était en accord avec la sienne, mais elle ne pouvait se montrer égoïste. Elle savait à présent comment se déroulaient les chasse d’Eriontalar. Elle savait ce qui était arrivé au campement qu’elle avait découvert. Elle en éprouvait encore des nausées de dégoût et de révolte. Elle avait quelqu’un à sauver… le prochain sur la liste. - Ou est caché la prochaine victime ? S'il vous plait.
Rien n'est plus douloureux que l'oubli.
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