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Promenons-nous dans les bois, Chapitre 1
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Aventurier
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Le sagespectre se dirigeait vers la porte de l’étable au moment ou il remarqua une paire de sacoche à l’entrée de l’un des box . A peine venait il de se pencher et commençait il à se redresser que l’ouverture à grand fracas de la porte de séparation avec le logis se fit entendre. Inquiet, Nob leva sa Morgenstern prêt à se défendre avant de pousser un soupir de soulagement à la vue de Cyprien.
-Mon dieu, mon Dieu, vous m’avez foutu une de ces trouilles. s’approchant de l’elfe des bois, il jeta rapidement un regard dans la pièce adjacente " Beurk, par ma foi, mais c’est pas possible, femmes et enfants également. Quelqu’un en voulait réellement à ces fermiers mais je me demande bien pourquoi."
Le prêtre d’Urogalan hésitait sur la marche à suivre, une sépulture pour ces morts etait nécessaire mais il lui semblait plus important d’avertir le village le plus proche qui pourrait s’occuper de leurs corps et de leurs âmes avec leur propre rite. Poussant un soupir, il montra une pièce d’or à Cyprien.
-Il y en avait plusieurs comme ca dans la bouche de ce pauvre bougre derrière moi. Désignant également les sacoches " et j’ai aussi trouvé ca, vous avez….hum…découvert des choses intéressantes en dehors des corps ?" S’avisant des roulement de tonnerres et du temps exécrable qui régnait dehors, il renonçât à l’examen initial des sacoches afin de faire signe à Bur ‘dhyme et Lhamo de venir se mettre à l’abris avec l’enfant.
-Faisons venir les autres, le décors n’est pas sain mais ce sera toujours mieux que la pluie et puis, nous pourrons examiner ensemble nos découvertes dés qu’ils seront la.
Le Hin parti faire signe à ses compagnons laissés à l’extérieure sans attendre la réponse de l’elfe, il serait bien assez temps de tout se raconter une fois rassemblé . ¤ L’enfant commence sa vie dans le sang, je gage que celle ci sera mouvementé sous un tel signe ¤
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’ elfe noire commençait à s’inquiéter. Son regard scrutait depuis de longues minutes aux travers des branchages qui les dissimulaient à la vue des éventuels passant, la petite masure dans laquelle s’étaient engouffrés Cyprien et Nob. Ils restaient longtemps, trop longtemps. S’ils n’avaient rencontré qu’une accueillante famille depuis longtemps ils seraient venus les chercher, tout au moins Burd’Hyme et Elifain. Quelque chose de trouble devaient s’être passé…A moins...à moins qu’ils n’attendaient bêtement devant une maison déserte qu’on leur ouvre. Cette pensée qui aurait fait sourire n’importe qui d’autre lui fit froncer ses sourcils d’argent.- Arrête ça. Avait dit Lhamo à l’adresse de l’elfe sauvage qui exécutait innocemment des jeux de lumière qui pouvaient les découvrir d’un moment à l’autre.
Les aboiements des chiens la firent sursauter. Le tonnerre, la pluie, et la nuit qui se faisait d’encre…l’atmosphère était inquiétante et pesait comme une lourde chape sombre. Elle déglutit péniblement.- Tu vois…Quelque chose ne tourne pas rond. Je vais voir. Reste ici, et arrange toi pour ne pas te faire remarquer… ni te faire entendre. Son ton n’était pas sévère, mais il était effectivement inutile de discuter. L’ordre était clair. Regardant la petite elfe qui se tordait sous ses pleurs, elle ajouta avant de partir. « Donne lui le sein, cela la calmera. » Lhamo surgit des fourrés, la capuche descendue très basse sur son visage et lui entravant un peu la vue. Elle ne remarqua Nob que lorsqu’elle s’était rapprochée de lui à quelques pieds. Il lui faisait signe, cela ne la rassura qu’à moitié, mais au moins la voie était libre. Un sentiment de soulagement s’empara d’elle. La pluie tambourinait sa cape, imprégnant le lourd tissu d’eau et emplissant ses oreilles du martèlement des gouttes sur la terre. Retournant sur ses pas, elle se glissa à nouveau dans la végétation et chuchota d’une voix douce à sa compagne qu’apparemment tout allait bien. Lui donnant la main afin de l’aider à se relever, elle la guida, elle et la petite vers la sombre masure. Elles ne se doutaient ni l’une ni l’autre du spectacle atroce qui les attendait lorsqu’elles atteindraient la chaumière. Ce message a été modifié par Lhamo le Vendredi 09 Novembre 2007 à 09h00
Rien n'est plus douloureux que l'oubli.
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Bien que Bur'dhyme ait déjà décidé d'arrêter d'occuper Ellifain avec sa magie, Lhamo lui rappela fermement que ça n'était ni l'endroit, ni le moment de le faire. L'Ensorceleuse parut surprise un moment du ton employé par sa supérieure, mais elle accusa le coup sans broncher, son attention était déjà reportée sur l'inspection de la maison par Nob et Cyprien. Un seul regard furtif vers la gamine montrait qu'elle était terriblement déçue d'être reléguée à un plan secondaire, et elle se mit à pleurer avec force presque en même temps que des chiens aboyaient dans la maison. A les entendre, ces animaux n'avaient rien n'à voir avec ceux que le groupe avait combattus plusieurs heures auparavant. Mais la situation qu'ils vivaient tous depuis le début obligeait forcément à penser toutes sortes de choses. Le climat et la noirceur du ciel n'arrangaient rien.
Lhamo réagit la première, et ses paroles adressées à l'Elfe Sauvage forcèrent cette dernière à s'exécuter immédiatement, pendant qu'elle sortait à découvert pour se rendre vers la masure. Tentant d'ignorer la pluie, le vent et le froid, Bur'dhyme commença à dégager sa gorge afin de faire croire à la petite qu'elle aurait à manger tout de suite. Cela aurait le mérite de la calmer, il est vrai, mais l'apprentie mère n'osait pas penser à la réaction de celle-ci lorsqu'elle allait comprendre qu'il n'y avait pas de lait ici.
Presque de retour immédiatement, la Drow rassura Bur'dhyme immédiatement et entreprit de l'extirper des broussailles afin de l'emmener elle aussi vers la mystérieuse demeure. L'Elfe Sauvage renoua à la va-vite ses habits tout en se relevant, cala Ellifain contre elle et suivit la Druide. Nob les attendait, mais n'avait pas sur son visage l'expression que Bur'dhyme attendait. Le fait qu'il sorte seul, sans même le maître de ces lieux, présageait que personne de vivant n'habitait ici. Pour l'Elfe Sauvage, quoi qu'elle apprenne, il fallait nourrir et changer la gamine, sans quoi elle hurlerait toute la nuit. Néanmoins, elle ne pouvait résister à l'envie de poser des questions :
-Est-ce que tout va bien ? Qu'avez-vous découvert ici, tous les deux ?
Elle n'attendit même pas les réponses du Halfelin, et prit la tête de la marche pour pénétrer à l'intérieur du bâtiment.
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Cyprien fut rassuré en voyant le Hin fouiller partout. Par contre, Il trouva un peu déplacé son intérêt pour l’or ou les sacoches, mais le Sagespectre dût s'en rendre compte et s’en fut quérir les deux pauvres elfes qui attendaient dehors sous la pluie. Les différentes remarques et propositions de Nob n’appelaient pas de commentaires : il partageait intégralement son analyse.
Après tant de violence le spectacle du corps décapité était presque anodin. Quand la coupe est pleine, elle ne peut plus rien contenir quand bien même ce serait du sang qu’on y verse. Sa capacité d’émotion étant saturée, il ne voyait plus dans le pauvre pantin mutilé qu’un gêneur qui empêchait sa filleule et ses deux compagnonnes de s’abriter et de se reposer.
En deux trois balayage des bottes il essaya de recouvrir un peu le sang qui déshonorait le repos d’Ellifain. Un des chiens croyant à un jeu, fit mine de lui mordre le talon. La Bête s’arrêta, ventre au sol, tiraillée entre sa peur et on envie ludique.
¤Quelle chance tu as de ne pas être conscient de ce qui s’est passé ...¤ Mais il ne s’attarda pas sur ces considérations. Avec un soupir il empoigna la dépouille par un pied et la tête par les cheveux et entreprit de la traîner à l’extérieur. Il voulait l’enterrer. Les bûchers où les pauvres corps chahutés par les flammes dansaient avec des soubresauts effrayants dans une pantomime grotesque de la vie lui faisaient horreur. D'autant qu’à la fin, il fallait bien enterrer ce qui restait.
¤Au moins cette fois, je ne manquerai pas d'outils pour l'inhumation¤
Bien qu’il eut agit sans état d’âme, il n’avait pas été assez rapide pour finir sa besogne avant que les deux elfes surgissent. Au moment où il sortait de l’écurie se faisant l’effet d’ une goule quittant un cimetière, la question de Burd’hyme formulée d’une voix si claire si confiante dans l’avenir, le frappa de plein fouet. Comme un enfant pris la main dans le pot de confiture, il essaya dans un réflexe ridicule de dissimuler derrière son dos son sinistre chargement. Il y renonça d’un haussement d’épaules et fut laconique :
-C’est pire dans la pièce d’habitation. Installez la petite à l’écurie, les animaux sont vivants ça lui fera du bien. Peut-être même que certains d’entre eux seront contents d’être soignés par Lhamo ? Je vais enterrer celui là. Pour le reste de la famille, j’aurai besoin d’aide
La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
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a vue du cadavre laissa Lhamo interdite. Elle ne s’attendait pas à être accueillie par une famille joyeuse autour d’une bonne tablée, mais rien dans l’attitude de Nob ne l’avait préparée à ceci. Son regard se tourna vers le prêtre, légèrement accusateur, l’air de lui demander les raisons de son silence. Quelques instants passèrent sans qu’aucuns mots ne fussent échangés. L’elfe noire était perdue dans ses pensées. La mission dont elle était investie prenait une tournure de plus en plus dramatique, elle sentait l’aube de découragement se pointer dans son cœur. Elle se sentait impuissante, inutile, et n’avait aucune idée de la façon dont il convenait d’agir. Une minute passa encore…Ses yeux d’or semblaient dévisager Cyprien, alors qu’en réalité sa vue était trouble, perdue qu’elle était dans ses réflexions. - C’est pire dans la pièce d’habitation… Au désespoir, un seul remède : l’action. Lhamo revient à elle, son visage se durcit instantanément, comme si elle invoquait une sorte de carapace destinée à protéger son âme des émotions trop fortes. Elle s’empara de Burd’hyme par le bras, avec vigueur mais sans brutalité, et la dirigea vers un coin éloigné de la porte, ou la paille constituerait une couche agréable. Elle détacha sa cape, comme si elle voulait l’utiliser comme couverture, mais remarquant que le tissu était à tel point imprégné d’eau que même le revers était mouillé, elle l’abandonna sur le sol sans autre forme de procès.- Installe toi ici. Dit elle en asseyant la pauvre grugash, qui décidément n’avait plus grand-chose à dire. « Je reviens tout de suite. » Lhamo agissait vite, comme si le mouvement était la seule chose qui lui permettait de ne pas craquer. Elle regarda brièvement l’ensemble du décor, s’approcha de la vache, flatta son flan d’une légère caresse et examina son pis. A défaut de nourrice, il y avait sans doute de quoi nourrir la petite. En priant que pour que ses entrailles acceptent la nourriture d’un veau. Puis d’un pas rapide, elle se dirigea vers la porte qui menait à la cuisine, l’entrouvrant avec prudence. C’était la première fois que ses compagnons pouvaient observer sa fine silhouette sans l’ample cape qui la dissimulait presque entièrement. Elle portait une fine armure de diverses pièces de cuir assemblées, à en voir les couleurs variées, on pouvait se douter qu’il s’agissait de peaux d’animaux différents. Elle portait dessous un bliaud d’une étoffe épaisse teinte chêne, fendu sur les côtés et qui laissent entrapercevoir selon ses mouvements la naissance de ses cuisses noires recouvertes jusqu’au haut de chausses du même coloris. L’ensemble était rustique, mais plutôt seyant. Aussitôt pénétré dans le lieu du massacre, l’elfe noire s’arrêta, proche de remettre le maigre et unique repas de la journée. Elle pris une longue inspiration, détourna son regard de l’hideuse scène dont elle ne faisait que deviner les détails de l’embrasure de porte ou elle se tenait, et poursuivit ses recherches. Il fallait qu’elle trouvât une gamelle pour recueillir le lait, une timbale et une cuillère pour nourrir le bébé avec délicatesse, et des couvertures, ou tout autre pièce de tissus qui pourrait habiller l’enfant.
Rien n'est plus douloureux que l'oubli.
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Novice DCD
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Cyprien laissa choir le corps dans une flaque pas trop loin de l’écurie. Il n’avait nulle envie de trop s’éloigner de ses camarades et il pensait que de toutes façons, le fermier aurait aimé être enterré dans sa propriété. Il s’en revint quester une pioche et une bêche. Il se sentait lourd, vieilli, abattu. En passant devant les deux grugach il essuya sa main souillée par la mort sur sa cape gorgée d’eau et du revers de la main caressa la joue d’Ellifain. Il en profita pour adresser un regard de connivence et de soutien à Bur’dhyme durement mise à l’épreuve et sèchement commandée par la druide. Dans ces temps atroces, Lhamo avait raison de secouer la jeune Sy’Tel’Quessir. Il fallait qu’elle abandonne son innocence un peu gauche, comme eux tous. C’est un peu ses hésitations et ses doutes qu’il allait enterrer aussi. En repassant avec les outils il parla assez fort pour que Lhamo entende, du moins il l’espérait :
-Après qu’Ellifain aura mangé, il faudra qu’on parle tous ensemble. Que vous nous disiez Lhamo dans quel guêpier on est fourrés, que Nob évoque les sacoches et de l’or et moi le corbeau et la flèche. On inhumera les autres à la lueur des torches.
Sur ce, il alla accomplir sa besogne de fossoyeur.
La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
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Aventurier
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Nob avait laissé passer Bur’dhyme et Lhamo en gardant le silence, découvrire par eux mêmes les lieux, vaudrait toute les explications du monde. Il prit soin de récupérer ses affaires laissés à l’extérieurs, sous une pluie battante, avant de revenir à la chaumière pour voir Cyprien s’attaquer à la préparation d’une tombe. S’arrêtant sur le seuil, il se gratta la tête ruisselante d’eau ¤ Par ma foi, creuser une tombe par un temps pareil, il n’aura pas creusé la moitié de ma taille qu’elle sera noyée sous ce déluge ¤
-Ami Cyprien, laissez donc cette tombe pour un moment plus propice, occupons nous plutôt à remettre un semblant de confort dans cette demeure, les affaires des morts ne sont jamais bien pressées contrairement à celles des vivants.
Le sagespectre entra dans la demeure, avisant que ses compagnons avait optés pour s’installer dans les écuries, il ferma la porte d’entrée du logis principales cherchant à la verrouiller, puis il déposa ses affaires ainsi que les sacoches prêt de la grande table. Le Hin se dirigeât ensuite vers la cuisine avec la ferme intention de préparer le lapin capturé le jour même. ¤ Par ma foi, rien de tel qu’un bon repas pour nous remettre de nos émotions, je gage que je trouverais ici de quoi faire un ragoût bien plus apetissant que la nourriture de ces derniers jours, quand à ces sacoches, j’en ferais l’examen avec l’ensemble de mes compagnons lorsque nous nous restaurerons ¤.
Un bon repas et une bonne nuit de sommeille leur ferait le plus grand bien mais il etait tout de même un peu surpris de voir que les elfes avait préférés s’installer dans les écuries plutôt que prêt d’un bon feu dans la pièce principale. ¤ Ce sont des elfes, peut être sont ils mal à l’aises dans une demeure humaine à moins que ce ne soit la présence de tout ces cadavres ¤ Le prêtre d’Urogalan était un habitué de la mort, les corps ne le gênaient pas même si il se posait beaucoup de question sur le pourquoi de cette mise en scène .
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Novice DCD
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Comme toujours la réflexion du hin était pleine de bon sens. Mais cette fois elle n'offrait pas de solution, et il fallait bien faire quelque chose. La terre était lourde. A peine creusée, sa tranchée menaçait de s'écrouler et sa cape le gênait.
Voyant le hin qui se hâtait vers la cuisine, il essaya une fois encore de répondre sur le ton d'humour qui était habituellement le sien, mais le coeur n'y était pas :
- C'est sûr que quels que soient mes efforts cette tombe ne se creusera jamais aussi vite qu'un estomac de Hin... Mais que faut-il faire ? Laisser le sang se corrompre et les cadavres se raidir une nuit entière juste à côté de nous ? les jeter dehors sans précaution où ils attireront les bêtes sauvages et peut-être pire ...
Il s'appuya pensivement sur le manche de sa bêche. Il n'arriverait jamais à creuser assez profondément pour la famille entière. Ou alors il lui faudrait travailler jusqu'au milieu de la nuit à la lueur de torches qui les signalerait à toute la faune nocturne. A moins que ...
Il y avait éventuellement une solution qui n'était certes pas follichone mais peut-être la "moins pire" dans les circonstances urgentes et tragiques qui étaient les leurs. Nob continuant de filer d'un bon pas vers la cuisine, il s'époumona :
- Regardez s'il y a une cave ou cellier comme souvent dans les habitations humains surtout rurales. Je chercherai également une trappe à l'écurie même si c'est moins logique. Nous pourrions les mettre là et nous boucherions demain avec de la terre ou des pierres. Voyez aussi si la maison arborait un symbole religieux que nous pourrions reconnaître si vous le voulez bien.
Fouille: Cherche une trappe dans l'écurie
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Maître de la Confrérie
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Vingt et Unième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage 21e jour du mois d'Eleinte 1372 (CV)Lieu : Haute-Forêt, Nord Sauvage. Temps : Pluie, vent, orageux Moment : SoiréeMJNarration: TousNob empoche 350 pièces d’or Lhamo purifie le lait Jet de fouille Cyprien : 12 (dé) + 6 (comp)= 18 : Réussiten l’espace de peu de temps, la petite compagnie s’appropria la masure de l’infortunée famille de façon à profiter au maximum de quelques heures de repos et cela dans les meilleures conditions possibles. Dans l’écurie, la petite elfe hurlait de plus belle, d’une façon telle que cela ne signifiait qu’une chose : Il était grand temps qu’on lui donne à manger. C'est pourquoi la cuisine fut l'un des premiers objectifs des compagnons. Ils mirent la main dans la cuisine sur une série d’objets qui répondirent dans un premier temps à leurs attentes.
A droite en entrant, se trouvait un charnier, ce meuble paysan typique avait pour fonction de conserver de la viande salée. En ouvrant la porte du meuble, ils tombèrent une grosse miche de pain, enveloppée dans un linge. Deux carrés de tissus en lin était accrochés sur le bord d’une petite table juste à gauche sur laquelle étaient posée une série d’écuelle, de gobelets et de cuillères en bois. Près de la table, à même le sol, il y avait également petite trappe qu’on pouvait soulever avec un crochet. La cache était destinée à préserver les produits frais, il y avait là du fromage, une grosse jarre de lait de ce jour avec une épaisse au dessus, deux bouteilles de vin ainsi qu’une corbeille de quelques légumes, pommes-terre, carotte et choux-pomme. Un bac à eau en bois au fond de la cuisine, une petite réserve d'eau contenant en gros une dizaine de litre. Une heureuse trouvaille qui devrait contenter la petite.
Dans la salle commune, un meuble bas, dont les tiroirs étaient tirés, regorgeait de linges de toutes sorte semblaient en sortir, une partie était étalé sur le sol. Il y avait des linges de corps, chemises, braies, des pièces de tissus informe comme des torchons et quelques serviettes. Un lot de bougie et une lanterne avec une petite flasque contenant de l’huile.
L’halfelin avait veillé à fermer la porte principale mais on pouvait déceler dans l’air l’atmosphère morbide qui commençait à imprégner les lieux, l’odeur de sang qui stagnait dans l’air était repoussante sans compter que la présence de cadavres si proches d’eux, rendait l’ambiance lourde et pesante. Non, il fallait à tout prix qu’ils soient retirés pour espérer pouvoir passer une nuit qu’ils ne pouvaient qu'espérer sereine après cette journée épuisante.
Nob s’évertua à vouloir préparer un ragoût de lapin. En deux temps trois mouvements, de nouvelles buches étaient jetées dans l’âtre, le feu ravivé, le lapin tué et dans une marmite en fonte accroché au linteau de la cheminée, de l’eau et des légumes furent rapidement jetés. Le hin accrocha le tout à la barre qui traversait la cheminée et permettait de cuir les aliments. Le feu était vif, il pouvait aussi permettre aux compagnons de sécher un peu leur vêtements trempé par la pluie de ces dernières heures.
Lhamo s’était occupé de purifier le lait et avec quelques accessoires, rejoignit l’elfe sauvage et la petite. Il faut dire que depuis son entrée dans les écuries, Burd’hyme n’avait pas réagit devant le massacre. De son côté, Cyprien ne ménageait pas ses efforts, il avait dégagé le corps de l’écurie et il tenait à trouver un endroit pour éloigner les corps. La terre était gorgé d’eau et il chercha un autre moyen et trouva au bout de quelques minutes ce qui lui fallait. C’était peut-être guère reluisant mais à défaut de mieux, c’était sans doute l’endroit qui lui paraissait le plus adapté. En effet, derrière l’écurie étable se trouvait une fosse dans laquelle les habitants faisaient glisser le lisier. L’endroit était profond mais l’odeur qui s’en dégageait était atroce.Jet de fouille Nob Sombreterre : 18 (dé) + 0 (comp)= 18 : RéussiteLe repas en train de cuir, Nob s’intéressa aux sacoches qu’il avait trouvé. Dans la première poche, rien de précieux, un briquet à amadou, une blague de tabac et une pipe, un jeu de talis et une boussole. Dans la seconde poche par contre, le hin trouva deux onguents de soin et un morceau de papier plié en quatre.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Recherchons guide et pisteur, ayant bonne connaissance de la Haute-Forêt, de sa faune et de sa flore. Emploi assuré pendant un mois, prime de 100 pièces d’or en guise d’avance, 200 pièces d’or en fin de mission. S’adresser à Fort Noénar, au Pavillon de l’Ours. Possibilité de l’offre d’emploi soit reconduite. En bas du parchemin, grifonné à la main, d’une belle écriture : Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Somme de 100 pièces d’or payée à Herbert Okmoss le 19ième Jour du Haut-Soleil 1372 à Fort Noénar Solde de 200 pièces d’or payé à Herbert Okmoss le 19ième jour de la Flétrissure 1372 à Fort Noénar.
Nouvelle embauche d’Herbert Okmoss prévue le 2ième jour de la Chute des Feuilles 1372 à Fort Noénar pour une mission d’un mois. Avance de 100 pièce d’or perçue.
Fait à Fort Noénar le 19ième jour d’Eleinte 1372 Adrien Vatoré, comptable de la maison Eirontalar
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Novice de la Confrérie
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Une fois de plus, la journée était le théâtre d'un massacre. Bur'dhyme'avait aperçu que le cadavre que Cyprien s'était évertué à déplacer de l'écurie, et quel cadavre ! Il était bien plus que mutilé, décapité. Si cela était pire encore dans les autres pièces de la maison comme l'avait indiqué l'Elfe Cuivré, l'Ensorceleuse découvrirait alors le pire carnage qu'elle ait jamais vu. La vue d'un corps mis dans un tel état la dégoûta au plus haut point, et elle sentit monter en elle un sentiment d'injustice profond. Cette maison semblait abriter une famille honnête, en apparence du moins.
Lhamo la tira de ses réflexions en l'emmenant fermement par la main jusqu'à l'écurie. La Drow avait tendance àsouvent tirer l'Ensorceleuse par la main depuis un petit moment. Toutefois, Bur'dhyme ne protesta pas malgré la relative brutalité de sa supérieure, qui manifestement ne pouvait pas rester à proximité de cadavres. L'Elfe sauvage l'approuvait totalement, et était également d'accord pour s'ocuper d'Ellifain dans l'écurie. Malgré sa déstabilisation due aux mauvaises nouvelles, Bur'dhyme était résolue à calmer la bébé avant toute chose. La Drow semblait animée des mêmes intentions, et vu qu'elle cherchait de quoi nourrir la gamine, l'Elfe Sauvage entreprit de la changer. Elle le fit du mieux qu'elle put, avec les moyens du bord.
Les deux autres aventuriers étaient occupés à diverses tâches, Bur'dhyme ne parvenait pas à se rappeler lesquelles. Elle n'avait peut-être pas écouté tant son désarroi était grand, elle n'avait d'ailleurs pas déserré les dents depuis qu'elle était entrée ici. Il fallait donc qu'elle trouve elle-même des linges pouvant servir de nouvelles couches à son joli fardeau. Lorsque Lhamo revint avec de quoi manger, l'Elfe Sauvage lui demanda se s'occuper d'Ellifain le temps qu'elle trouve les fameux bouts de tissu. Ressortant de la cuisine, elle demanda assez fort pour que Nob et Cyprien l'entendent s'ils avaient vu ce genre de matériel. Ils devaient certainement s'occuper de choses tout aussi importantes, mais pour elle, calmer Ellifain, qui était vivante devait se faire avant de s'occuper des morts.
Ne sachant pas par où commencer les recherches, elle choisit de se cantonner à la cuisine où devaient bien se trouver quelques chiffons. De plus, elle n'osait pas trop explorer la demeure, de peur de tomber sur des nouvelles personnes sans vie, chose qu'elle ne supporterait sûrement pas. Avant de démarrer son investigation, elle commença à s'intéresser au problème. Après des Elfes Sauvages, voilà que des humains étaient morts. Etait-ce un acte de vengeance des premiers ? Les mâles peut-être survivants se seraient-ils vengés sur les habitants humains les plus proches de la forêt ? Bur'dhyme n'avait pas encore assez de renseignements pour pouvoir répondre à ces questions, et de nouvelles se formaient déjà dans sa tête. On ne savait même pas si les Elfes du village découvert le matin étaient en vie, ni s'ils étaient au courant de sa destruction. Et se seraient-ils acharnés de la sorte sur des gens apparemment innocents ?
L'Ensorceleuse était tellement perturbée à présent qu'elle n'avait pas encore commencé à rechercher de quoi habiller la petite. Elle s'agrippait à un meuble du plus fort qu'elle pouvait, sentant la colère et la tristesse l'envahir. La quête qui lui avait été confiée quelques jours plus tôt semblait ne plus avoir d'importance maintenant. Elle aspirait simplement à réduire au silence les monstres qui sévissaient en ce moment. Il faudrait en discuter avec le reste du groupe quand tous seraient prêts à parler. Or, Bur'dhyme ne se trouvait pas dans la cuisine qu'elle avait cru reliée à l'écurie, elle était dans la pièce principale, là où "c'était pire"... Ne pouvant s'empêcher de regarder, elle les vit tous...
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