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> Promenons-nous dans les bois, Chapitre 1
écrit le : Mercredi 11 Juillet 2007 à 21h44 par Cyprien Peutare
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Cyprien apprécia la façon de réagir du petit-homme à sa réflexion sur « Bibiche » : Prendre son étonnement avec philosophie et humour était la meilleure façon de désarmer ses réticences.

En outre, Nob déniant être un homme de guerre, répondait indirectement aux interrogations de l’Elfe de cuivre. Il devait être un Prêtre. Aucun autre Hin ne s’encombrerait d’une maille, même de la taille d’un mouchoir pour Golem de fer. Enfin s’il ignorait tout du Shaar, le bois de Chondal, la forêt de l’autre côté de la mer pour lui, lui disait vaguement quelque chose. Il choisit de lui répondre sur le même ton et souriant franchement :


- Je ne vous accuserai pas de puer Nob, car l’heure est autrement plus grave : Vous semblez en effet souffrir d’un début de lycanthropie si j’en juge par l’excessive pilosité de vous pieds. Vous comprendrez que dans ces conditions, nous dussions, vous demander de passer la nuit dehors.

Il redevint ensuite progressivement sérieux.

- Je viens de Léthyr, il semblerait que nous aurions eu meilleur temps de nous rencontrer en Aglarond.

Faisant mine d'être absorbé par le feu, il pesa le pour et le contre ...

¤ Deux sudistes donc … le Halfling pense pouvoir se rendre indispensable … sans doute une formule délicate pour demander de l’accompagner au cas où nos routes coïncideraient. Le problème c’est qu’il risque d’être un frein pour la partie de forêt qu’il nous reste à accomplir. D’un autre côté, les conditions ont tellement dégradé les chemins que nous n’avancerons pas à notre pleine mesure. En plus ce serait pas tellement honorable de laisser une rencontre livrée à elle-même en Haute Forêt … Mais Peste ! Je ne sais rien de ces Sagespectres … Quel drôle de nom, On ne peut pas dire que ça sonne comme une promesse de rigolade !¤

Il choisit de mettre les pieds dans le plat espérant ainsi couper ainsi l’herbe sous ceux, ravissants au demeurant, de Bur’dhyme.

- Nous allons rejoindre la route entre les forts dès demain. Vous êtes le bienvenu pour nous accompagner si cela vous convient. Pour la suite, dîtes nous en un peu plus sur ce que vous savez faire à part fracasser des crânes avec Bibiche. Bur’dhyme et moi ne sommes pas des tenants du combat frontal, je ne vous le cacherai pas. En attendant mes amis, reposez vous quand il vous plaira; je prends la première garde.



Ce message a été modifié par Isórion le Vendredi 13 Juillet 2007 à 11h23



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La forêt est comme moi, elle ne manque pas de charmes.
 
 
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écrit le : Mercredi 11 Juillet 2007 à 23h04 par N'Djouma
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Au mot " lycanthropie " l’expression joyeuse et bon enfant de Nob s’effaça d’un coup, sa main droite cherchant convulsivement sa Morgenstern alors que différentes émotions défilèrent sur son visage, regret, culpabilité haine puis enfin tristesse ¤ Pourquoi a t'il fallu qu'il plaisante justement sur ce sujet la ??¤. Ce fut d’une voix fatiguée et lasse qu’il reprit.

-Cyprien, vous devez effectivement bien peu connaître les sagespectre pour parler ainsi. Au sein de l’un de nos villages, vous auriez certainement été écharpé sur place….enfin, je ne vous condamnerais pas pour votre ignorance mais ...la voix de l’halfelin s’éteint comme sans force. Il se concentra quelques secondes sur les ronds de fumée puis secoua ses épaules comme pour chasser un poids avant de retrouver le sourire.

-Et puis, ma foi, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas un elfe mais la vie en forêt ne m’est pas totalement inconnu même si mes jambes ne sont pas aussi grandes que les vôtres. De plus, je ne suis pas non plus un adepte du combat frontal, mes adversaires ont le front souvent beaucoup trop haut. Et Nob de repartir d’un rire étouffé qui le secouait des pieds jusqu'à la tête. Puis, il se redressa et commença à se préparer un coin de paillasse pour dormir non loin de ses affaires qu’il avait rassemblées .

-Hum, dans le cas ou cela pourrait vous intéresser, sachez que je suis adepte de Celui Qui Doit Etre, seigneur de la Terre et protecteur des morts, Urogalan…..donc vous voyez, si je n’arrive pas à vous protéger de votre vivant, je le ferais après... Quoiqu’il ne s’occupe que des Halfelins. Nouvelle secousse de rires. " Plus sérieusement, je possède les pouvoirs qu’il daigne me conférer et je pratique un peu la médecine. Je ne suis pas trop mauvais non plus pour me trouver de la nourriture la ou il y en a , même si il est vrai que je préfère la trouver directement dans mon écuelle. C’est tout de même bien plus pratique." Rangeant sa pipe et son tabac il continua .

-Damoiselle, j’espère avoir également répondu à vos interrogations mais venant de Chondal, j’imagine que ma race ne vous est pas totalement inconnu et comme vous semblez être une jeune fille adorable, je me ferais un plaisir de prendre le tour de garde que vous me laisserez.

Sorts de niveau 0 :

Lumière
Purification de nourriture et d’eau
Assistance divine

Sorts de niveau 1 :

Brume de dissimulation
Faveur divine
Frayeur



 
 
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écrit le : Jeudi 12 Juillet 2007 à 05h43 par Belgos Dalaèl
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Narration: Bur'dhyme, Cyprien et Nob

L'arrivée surprise du Hin eut l'effet de mettre les deux elfes dans une relative bonne humeur. Cyprien et Nob avait immédiatement engagé la conversation sous le regard un peu perplexe de Bur'dhyme qui demeurait un peu réservé. Elle avait écouté d'une oreille attentive l'échange entre le Sae'Tel'Quessir et le Hin et tandis qu'ils discutaient, l'elfe verte fut plus terre à terre et songea aux dispositions à prendre pour la nuit et en particulier les tours de garde.

Mais remettre sa vie dans les mains d'un être qu'elle ne connaissait que depuis quelques minutes, la gênait quelque-peu. De plus, il leur restait un peu de route avant de quitter la forêt et si Cyprien avait misé sur une journée, l'ensorceleuse préférait ne pas se donner de limite de temps. Ils iraient à leur rythme.

Quand Nob s'adressa à elle et lui posa la question, l'elfe sauvage se contenta en premier lieu d'hocher la tête. Evidemment qu'elle connaissait des sagespectres, du moins de noms. Là d'où elle venait, les clans de Hin et les tribus d'elfes verts s'évitaient soigneusement sans pour autant se détester et quand l’occasion se présentait, ils coopéraient. Les liens claniques et familiaux des sagespectres étaient connus et reconnus à leur juste valeur par les membres de son peuple.





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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Jeudi 12 Juillet 2007 à 13h55 par Bur'dhyme
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Bien, voilà qui était fait. Les présentations avaient maintenant bien avancé, et Bur'dhyme fut plutôt rassurée de voir que Cyprien avait fini par révéler à Nob une partie de leur trajet. Puisque lui aussi avait choisi de dire la vérité, les probables prochaines gaffes de l'elfe sauvage seraient moins graves.

Le halfelin était donc un prêtre, et il était seul dans une dangereuse forêt. Sa quête de trésors semblait être une façade, et l'ensorceleuse se maudit d'autant plus d'avoir fièrement avancé qu'elle et Cyprien étaient en mission. Leur nouveau compagnon ne manquerait sûrement pas de ressortir le dossier le moment venu.

Feignant d'être absorbée par ses réflexions, Bur'dhyme avait laissé parler les deux autres tout en les écoutant, se contentant de hocher la tête à quelques reprises. Elle n'avait pas réellement fréquenté les Sagespectres lorsqu'elle vivait chez les siens. Elle n'avait pas été intéressée par ce genre de rencontres, simplement. A cette époque, seul son village comptait. A présent tout avait changé.

Et puis, ce Nob l'incommodait quelque peu. Arrivé depuis une dizaine de minutes seulement, il semblait déjà regarder la jeune elfe avec appétit. Les phrases du prêtre se voulaient sympathiques, mais elles cachaient autre chose. Bur'dhyme reprit ses esprits et se força à croire qu'un prêtre ne chercherait pas à faire une chose pareille, le hin essayait tout simplement d'être gentil.

Néanmoins, histoire de mettre les choses au clair, elle déclara en rougissant une nouvelle fois :

-Merci à vous Nob, vous avez effectivement répondu à mes questions. Pour ce qui est du tour de garde, je préfère prendre la relève de Cyprien. J'ai toujours aimé la pleine nuit, et me coucher tard.

Evitant soigneusement le regard de son interlocuteur, elle fit mine de trouver un grand intérêt au feu qui avait crépité un peu plus tôt. Elle s'arma d'une petite branche, et l'attisa vivement d'une façon qui trahissait évidemment son malaise devant le Sagespectre.

Elle annonça peu après qu'elle allait se préparer à dormir avant son tour de garde, afin d'être prête pour la route du lendemain, qui promettait d'être éreintante, surtout si Cyprien voulait aller aussi vite qu'il l'avait suggéré. Selon elle, faire la même distance en deux jours serait aussi bien. Même avec cette boue et cette pluie, rester sous les arbres lui convenait mieux que rallier nu fort inconnu.



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écrit le : Jeudi 12 Juillet 2007 à 16h08 par Cyprien Peutare
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Le Roublard fut surpris de la réaction outrée du Halfelin à sa plaisanterie, certes peu fine, sur sa pilosité pédestre. Il avait eu un franc succès et un pichet d'Hydromel payée au Cormyr pour la même servie à un Pied-Léger. Il imagina donc qu'il y avait quelque chose à voir avec le dieu du gaillard et fut sincèrement désolé de sa maladresse :

- Je suis navré, il semblerait que je vous ai offensé, Nob, telle n'était pas mon intention. ... Euh ... je sais que cette requête peut être blessante pour certains prêtres, j'espère que ce ne sera pas le cas pour vous, mais demain il serait peut-être bon que vous nous glissiez quelques mots sur Urogalan, de façon à ce que je ne commette pas pareille bourde à nouveau.

Voyant que Bur'dhyme tout à la fois adoptait une conduite plus circonstanciée envers le Hin et s'apprêtait à se coucher, Cyprien s'empressa de saisir l'occasion pour attirer son attention :

- Voulez vous venir avec moi à l'entrée de la caverne, Bur'dhyme, honorer la Seldarine, tout en laissant notre ami faire ses éventuelles dévotions avec autant d'intimité que notre condition précaire l'autorise ?.

Parvenus à destination, il s'assura que la pluie, le vent et un ton modéré suffisaient à rendre ses propos inintelligibles pour leur compagnon. Il préféra ne pas parler elfe ce qui, pour peu que le Sagespectre comprît cette langue, lui aurait fait davantage tendre une oreille que les halfelins avaient excellente. Il hésita donc et finalement prenant la main de la Grugach pour tout à la fois captiver son attention et souligner l'importance de ses propos :

- Ne vous mettez pas morgen… euh martel en tête … si nous avions cherché à trop dissimuler, nous aurions davantage éveillé l'attention … Simplement, tâchons de nous préparer à d'autres rencontres et de nous concerter avant. Nous ne nous connaissons pas bien, j'ignore tout par exemple de vos pouvoirs, il faut donc que nous nous ménagions la possibilité d'avoir un peu d'intimité pour échanger nos impressions et régler notre conduite …sans éveiller d'exagérés soupçons.

Je suggère que nous feignons d'être un couple, ça ne réglera pas tout, notamment ce que faisons si loin de chez nous, mais ça nous permettra de nous isoler sans nous attirer autre chose que des regards égrillards de la part de tous les Nob que nous ne manquerons pas de rencontrer. En effet, si nous n'avons pas pu être tranquilles en forêt, je m'attends à ce que nous croisions pas mal de gens sur les chemins. Ceux qui voyagent seuls auront naturellement tendance à essayer de s'incruster dans notre trio.

Cyprien étudia la réaction de sa compagne à ce logique énoncé, si elle n'eut pas l'air trop horrifiée, il scella son accord d'un chaste baiser sur ses lèvres carmines.

"Allez dormir maintenant ma Mie", sourit-il,"je vous réveillerai dans quatre heures et montez votre garde seule, prenons le temps d'étudier ce curieux petit-personnage, avant d'accorder une confiance excessive à lui ou à quiconque nous rencontrerons."



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écrit le : Jeudi 12 Juillet 2007 à 17h12 par N'Djouma
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Notre prêtre étudia avec curiosité les réactions de la jeune elfe, se demandant bien pourquoi elle semblait si mal à l’aise ¤ Ma foi, il est vrai que j’ai sans doute perdu un peu mes bonnes manières mais tout de même, seigneur, pensez vous ce que je pense, non...mais elle ne croit tout de même pas que je cherche à... ¤ Nob se mit de nouveau à rire tout seul ¤ allons, elle ne peut pas y penser sérieusement, elle est pratiquement deux fois plus grande que moi, imaginez seigneur ce que cela donnerait, un beau couple qui en ferait rire plus d’un et j’imagine si je devais la présenter aux anciens de mon village ¤

-Damoiselle elfe, croyez le ou ne le croyez pas, mais il ni a aucun sous entendu dans mes paroles et veuillez accepter mes regrets les plus sincères si vous vous êtes senti…embarrassé.

Finissant de préparer son coin pour la nuit, il se retourna vers Cyprien.

-nul besoin d’excuse messire elfe mais vous avez effectivement touché un point sensible de l’ histoire et du passé peu glorieux, il faut bien l’avouer, de ma propre race. Qui sait si les erreurs de nos ancêtres sont réellement pardonnées de nos jours. Cette histoire mérite d’être racontée et ne doit certainement pas être oubliée mais le lieu ne s’y prête guère. Par ma foi, je vais donc aller me coucher , mes dévotions religieuses se faisant au matin , je vous laisserais me réveiller si vous désirez que je prenne un tour de garde. A condition que vous n’ayez pas peur que je vous agresse dans votre sommeil.

Il fini par se coucher et rapidement, le Hin, n’entendit même plus le son des voix de ses compagnons qui discutaient entre eux, épuisé par des jours de voyage, il commença à s’endormir.



 
 
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écrit le : Samedi 14 Juillet 2007 à 19h19 par Bur'dhyme
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Le Halfelin avait dû remarquer la réaction de l'elfe sauvage, difficle à dissimuler il est vrai, car celui-ci s'était excusé presque aussitôt. Le fait que cela l'ait fait rire, s'il avait effectivement ri de cette histoire, rassura Bur'dhyme comme il le fallait. Elle devait donc à son tour montrer au prêtre qu'elle s'était fourvoyée :

-J'ai tendance à paraître choquée assez souvent paraît-il, ce qui a été le cas avant que je ne réfléchisse à vos paroles. Finalement, vos excuses sont arrivées à point nommé. A moi de vous dire que j'ai failli mal vous juger, et que j'en suis confuse. Je vais pouvoirt me coucher l'esprit tranquille, maintenant que je n'ai plus peur de vous.

Accompagnant sa petite boutade par un clin d'oeil, elle espérait avoir tout arrangé, même si... elle avait vraiment du mal à regarder des peids aussi poilus. Tous les deux allaient se diriger vers leur couche respective quand Cyprien interpella Bur'dhyme. Ils se trouvaient maintenant à l'entrée de la grotte. Après un discours plutôt sensé, voilà que l'elfe des bois se mettait à lui proposer de faire semblant d'être un couple. Elle en fut une fois de plus choquée, ce qui aurait sûrement fait rire Nob, s'il avait été auprès d'eux. Elle ne parvenait pas à répondre à une telle demande, elle resta donc sans réaction un moment. Et son interlocuteur en profita pour l'embrasser furtivement...

Alors ça ! A peine avait-elle réussi à se débarasser du Hin que l'elfe s'y mettait aussi, et sérieusement, lui. Il voulait faire passer cela pour une façade, il n'empêche qu'il en profitait déjà. Bur'dhyme ne trouvait pas Cyprien repoussant, au contraire, mais il s'en fallait bien plus pour que l'ensorceleuse ne caresse l'idée de sortir avec quelqu'un maintenant. Il ne se connaissaient que depuis deux jours, et son tempérament nécessitait bien plus de temps que cela pour qu'elle s'attache à quelqu'un. Pour finir, c'était sa première mission, et elle devait faire ses preuves. Ce n'était pas le moment de penser à autre chose.

Malgré tout, en théorie, le raisonnement du rôdeur avait ses avantages. Il allait plutôt devoir s'en tenir à la théorie. Quand Bur'dhyme se fut remise de ses émotions (elle avait sûrement encore rougi), elle donna sa propre définition du couple :


-Monsieur l'elfe des bois, si j'accepte de jouer le jeu, que vous m'appeliez ma Mie peut encore passer, mais j'aimerais que les baisers ne soient qu'un recours exceptionnel, et je place le fait de dormir ensemble encore au-delà de tout cela. Or, le Halfelin ne pouvait pas nous voir n'est-ce pas ? Il n'y avait donc pas de cas de force majeure. Sans vous offenser, s'il vous était possible de respecter ces règles, je ne voudrais pas que Nob assiste à notre rupture dans les jours à venir.

L'elfe sauvage commença à revenir dans la grotte, estimant que son ton ferme avait convaincu son compagnon de mission. Elle se retourna finalement et termina sa tirade :

-Pour ce qui est du reste, je suis d'accord avec vous. Il va falloir apprendre à nous connaître, le sort de notre mission en dépend. Nous avons le temps pour cela. Venez me réveiller dans quatre heures, mais pas trop doucement non plus.

Elle parvint à esquisser un sourire qui elle l'espérait masquait son malaise. Lorsqu'elle retourna la tête en direction de son lit, son visage se crispa aussitôt dans une grimace qui montrait tout à fait son désarroi.

Une fois couchée, elle se dit qu'elle avait devoir faire ses preuves sous bien d'autres points que sa capacité à réussir une mission... La fatigue engendrée par leurs conditions de voyage l'empêcha tout de même de trop réfléchir au risque de se faire peur. Elle sombra presque aussitôt dans le sommeil. Non loin, Nob ronflait déjà.



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écrit le : Samedi 14 Juillet 2007 à 23h30 par Cyprien Peutare
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yprien leva juste une paume en signe d’apaisement. Il connaissait les tempéraments féminins, la situation était inextricable : S’il expliquait que ce baiser était sans importance, juste le signal que la pièce dont ils venaient de débattre démarrait, son éligibilité à la baffe en serait encore plus grande que s’il laissait accroire qu’il était un séducteur impénitent.

Ses années humaines lui avaient semble t-il donné un côté pragmatique qui confinait au rustre d’un point de vue elfique. La main toujours piteusement levée, il se contenta de murmurer, bonne nuit, d’une voix blanche.

¤Fichtre, elle n’est pas loin de maitriser foudroiement du regard ¤

Il pris son tour sérieusement. C’était l’occasion de faire le point et les pensées l’assaillaient.
Alors qu’il était un franc tireur à Mulmastre, il pouvait renoncer à chaque mission qui lui semblait dépasser ses capacités : Il ne risquait que le mépris de son employeur qui, en général, se résignait à user de la violence quand il ne renonçait pas tout bonnement à son larcin.
Maintenant qu’il appartenait à la Confrérie ses échecs rejailliraient forcément sur ses pairs et supérieurs.
Quand il avait su qu’il ne partirait pas seul pour sa mission, il s’était secrètement réjoui de pouvoir se reposer sur quelqu’un. Hélas Bur’dhyme semblait aussi éperdue qu’un oisillon tombé du nid.

Ceci dit, rien qu’à la façon et avec l’autorité calme et sereine avec laquelle elle avait su dans la soirée redistribuer les relations, et la façon dont elle l'avait mouché, ce temps semblait révolu. Il regrettait sa maladresse qui lui avait empêché de développer son point de vue. Il n’était pas question de lui manquer de respect, ou de profiter des circonstances mais simplement d’anticiper les difficultés auxquelles le changement d’itinéraire pourrait les contraindre. Il aurait sans doute mieux fait d’expliquer cela plutôt que de l’embrasser et de l’embarrasser.

En tout cas, elle semblait avoir recouvré sur le coup tous ses instincts sauvages et il était évident que la Grugach avait de la ressource. Quelque chose, peut-être un simple manque de confiance en soi, empêchait de l’exprimer.

Le cuivré ne lui avait rien demandé. Le temps d’un elfe, lui permettait souvent d’apprendre par l’observation, la déduction ou simplement la révélation spontanée ultérieure, ce qu’il devenait inutile de demander grossièrement sur le moment à la manière d’un humain … ou d’un Sagespectre.

Bur’ dhyme restait mystérieuse, mais il semblait clair qu’elle était d’une certaine façon la vraie mission, le motif officiel ne serait un prétexte.
Revenir avec une Bur’dhyme rassérénée était le vrai défi. Une ensorceleuse avait un autre potentiel qu’un enième archer de plus. Il devait tout faire pour la mettre à l’aise et il semblait bien qu’il s’était un peu fourvoyé.

Au bout de deux heures heure d’une veille appliquée, Cyprien vérifia son arc il craignait que la corde souffrit des intempéries. Heureusement, il n’avait pas eu à s’en servir et l’arme avait pu sécher naturellement sans être trop approchée du feu dont la moindre saute aurait pu abîmer les fils tressés. Un bon moment s’était encore passé. Le Roublard sortit une flèche de son carquois et y grava grossièrement à la pointe de la dague une petite flèche inclinée à 30 degrés environ
Il se dirigea à nouveau le plus discrètement possible vers l’entrée de la cavité et pris un instant pour humer l’air et augurer du temps pour le lendemain.

Il encocha sa flèche et sans autre forme de procès, la tira le plus haut possible en direction du firmament.


¤Puisses tu, Grand Archer m’aider à accomplir dignement cette mission au mieux des attentes de la confrérie.¤

Il regagna sa place et repris sa veille basée principalement sur une écoute attentive. Pensant s’approcher du terme de son tour, il choisit un bon tison et repris une inspection minutieuse de la caverne. Il examina et sonda chaque mètre carré de la paroi.
Il cherchait d’éventuels passages secrets. Bien sûr ils avaient fait une inspection rapide, en arrivant mais avec de l’eau dégoulinant dans les oreilles et encore abasourdis par la tempête, il s’agissait plus d’un acquis de conscience que d’une recherche appliquée.


¤Que je trouve quelque chose ou pas, il va être temps de réveiller Bur'dhyme¤



Ce message a été modifié par Isórion le Dimanche 15 Juillet 2007 à 08h32



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écrit le : Dimanche 15 Juillet 2007 à 08h44 par Belgos Dalaèl
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21e jour du mois d'Eleinte 1372

Lieu : Nord Sauvage, Haute-Forêt.
Temps : orageux, pluie et vent.
Moment : Près de deux heures


MJ
Narration: Tous

A l’extérieur de la grotte, les conditions météorologiques étaient toujours aussi exécrables mais néanmoins le vent semblait se calmer et la pluie tombait moins drue. Cyprien avait prit le premier tour de garde qui s’était déroulé sans le moindre problème. Il en avait profité pour vérifier et vérifier encore son équipement pour s’assurer que tout était en ordre. C’était maintenant à son tour se prendre un peu de repos et de s’abandonner à la rêverie. A l’inverse des humains les elfes ne dormaient pas au sens strict du temps, leur esprit revivait ainsi leurs souvenir passés, plaisants ou douloureux, comme s’ils y étaient.

Avec délicatesse, une sourire aux lèvres, le roublard posa une main sur l’épaule de l’elfe verte, qui s’éveilla presque instantanément. Ses prunelles se rivèrent sur l’elfe cuivré et elle sourit. La situation tendue auquel étaient confrontés les deux gardiens semblait s’apaiser.

Sans qu’ils eurent besoin de parler, elle se leva et proposa d’un geste de la main sa paillasse, le roublard hésita guère et s’installa à la place de la jeune femme tandis que Bur’dhyme regagnait son poste. Une fois assise, elle déposa son bâton à ses côtés et veilla à alimenter le feu. Se retrouver seule présentait un avantage certain pour la sauvageonne, au moins elle pouvait penser librement et surtout songer à l’avenir.

Elle appartenait à la confrérie depuis quelques semaines du moins en apparence car elle n’avait pas pour l’instant gagné le droit de se revendiquer d’une des composante de la guilde, et cela tant que son noviciat ne serait pas terminé. Comme la patience était une des caractéristiques de l’elfe verte, elle savait que c’était juste une histoire de temps et de motivation. Et elle voulait plus que réussir son intégration chez les gardiens sylvestres. Le regard perdu dans les flammes du feu de camps, elle se plongea dans d’intenses réfléxions.

Près de là Nob dormait à poing fermé tandis que Cyprien, les mains croisés derrière la nuque, fixait le plafond et essayait tant bien que mal de se détendre..



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écrit le : Lundi 16 Juillet 2007 à 21h22 par Bur'dhyme
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Lorsque Cyprien était venu réveillé Bur'dhyme, il lui sembla qu'elle avait seulement dormi quelques dizaines de minutes. Mais revenir dormir en pleine forêt avait apparemment du bon, car les cauchemars qu'elle faisait régulièrement n'étaient pas reparus cette nuit. Elle avait simplement revu une partie de son enfance, lorsque son village et elle vivaient heureux, ensemble. Mieux valait se réveiller à un moment pareil, avant que les mauvais souvenirs ne ressurgissent.

Elle avait donc ouvert les yeux, qui avaient tout se suite reconnu le visage de l'elfe des bois. Estimant qu'il avait dû comprendre la leçon donnée quelques heures plus tôt, l'ensorceleuse choisit donc de sourire. Ainsi, les deux elfes repartiraient sur de bonnes bases. Elle proposa à Cyprien de prendre sa place, connaissant leur relative commune façon de dormir, puis elle se leva et se dirigea vers l'entrée de la grotte.

Elle resta ici un long moment, elle ne saurait dire combien de temps, à réfléchir à toute ce qui gravitait déjà autour de cette mission. Ce qu'elle savait, c'est que Cyprien était un membre de la guilde qu'elle voulait intégrer à tout prix. Sûrement depuis peu de temps, à en juger par son manque d'expérience certain, tout comme elle, et par son manque de connaissances concernant les lieux. La mission n'était donc pas une épreuve d'acceptation pour lui.

L'elfe sauvage se doutait aussi que Nob n'était pas si innocent qu'il voulait le montrer, par contre, il n'en devenait pas dangereux pour autant. Il faudrait faire le point dans les jours à venir, mais il pouvait réellement devenir un allié, à en juger par son comportement. Il se mettait tellement à l'aise qu'il était impossible de ne pas se sentir en confiance avec lui, bien que Bur'dhyme allait évidemment continuer à se méfier.

Enfin, il devenait de plus en plus urgent à l'ensorceleuse de savoir qui ils allaient rencontrer, et que se passerait-il ensuite. Certes, beaucoup de choses, comme la vue des pieds poilus du Halfelin ou encore le baiser de Cyprien, venaient remettre en question la capacité de Bur'dhyme à réussir une aventure. Mais elle sentait déjà une force grandir en elle, et celle-ci lui montrait qu'elle pouvait tout à fait surmonter ce genre de désagréments. Bur'dhyme était bien consciente qu'elle rencontrerait de réelles difficultés au cours de ses missions, si toutefois il y en aurait plusieurs. Il lui suffisait de se remémorer quelques passages de sa vie pour lui donner tout le courage nécessaire. Elle ne faillirait pas, elle s'en était persuadée à présent.

Elle tourna la tête, pour voir si ses deux compagnons allaient bien, et ils semblaient dormir paisiblement. Alors, son regard continua de se perdre dans l'obscurité de la nuit et elle resta là, assise à observer la pluie et à écouter le moindre petit bruit. Elle sourit en pensant à la façon dont elle allait réveiller Nob un peu plus tard...

Enfin, l'ensorceleuse se dit qu'il était le moment pour elle de s'exercer à son art. La nuit semblait calme, et elle éprouvaigt la troublante sensation qu'elle était poussée à travailler la magie, comme si la Toile l'y poussait. Elle entra donc en méditation assez facilementet se laissa envahir par la magie...



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