|
|
Une chasse un peu spéciale, Broxigar, Rak, Gral et William
|
Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Il était assez étrange, le fait que l’on vienne lui adresser la parole. Nogusta se tenait sur le qui-vive - comme il essayait de le faire constamment en mission - prêt à dégainer sa hache à tout instant. Lorsque le nain vint le surprendre en remontant à sa hauteur et en lui parlant. Tout se fit tel un déclic, ses anciennes réactions faillirent suivre le chemin des habitudes et l’image de son arme jaillissant pour pourfendre son agresseur lui vint à l’esprit. Mais il comprit bien assez tôt qu’on ne l’attaquait pas. Il n’avait quémandé ni compagnie ni bavardage, c’est pour cela que la surprise l’eut pris - car à l’accoutumée, lui et sa race n’attiraient pas la sympathie et trop peu étaient les gens qui voulaient bâtir un dialogue avec un peau-verte. Quelques années auparavant, il serait resté impassible, sans montrer nul effarement. Mais la cinquantaine passée avait contribué à la régression de son corps et du contrôle de celui-ci. Dans le temps, sa conscience lui aurait fait savoir que ses compagnons de route auraient repéré un ennemi s’il y en avait eu un et l’auraient alerté, qu’il n’y avait donc pas de quoi s’en faire. Mais à son âge, ce fut une autre histoire. De ce fait, le Demi-Orque tourna la tête d’un geste vif vers la source de l’appel, les yeux alertes et il n’avait pu empêcher sa bonne main, la gauche, de se précipiter dans son dos, vers la hanse de son arme. Prenant conscience de la réalité, il fit semblant de se gratter au niveau des reins et reprit son air nonchalant habituel. Ses mouvements n’avaient point été amples, ce qui aurait pu masquer la réelle source de ceux-ci à ses compagnons qui auraient pu le voir : Broxigar, Rak et William.
Le court-sur-pattes lui remit ses salutations et se présenta. Apparemment, ce cher nain avait oublié qu’ils avaient déjà plus ou moins fait connaissance la veille, au soir. Sans doute l’alcool ingurgité l’avait-il aidé à omettre ce court intermède. Enfin bref, il avait débité quelques courtes paroles. Et après ? Rak attendait-il un quelconque commentaire de la part de son nouvel auditeur ? Après tout, il n’avait posé aucune question. Nogusta n’était pas un habitué des conversations anodines. Fier de ses origines, il n’avait jamais fait de grands efforts pour s’immiscer dans la société. Même s’il s’en fichait éperdument, il ne savait pas comment s’y prendre. Son futur interlocuteur voulait peut-être entendre un « Enchanté » ou un « Ravi de faire ta connaissance, Rak De Delzoun. » mais ces mots restèrent calés au fond de l’âme du demi-orque car il n’aimait pas mentir. Son côté franc l’empêchait de dire cela parce qu’il n’était pas particulièrement enchanté, bien qu’il ne regrettait pas non plus de faire la connaissance de son collègue. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid, tout simplement. Le vieux mercenaire ne partageait pas l’engouement du petit humanoïde barbu, il s’enfermait simplement dans une opiniâtreté poussée, qui requière toute son attention pour ne pas perdre son objectif de vue. Toutefois, les personnes avec qu’il marchait à présent l’aideraient dans ce but. Il était donc bon d’entretenir de bonnes relations avec celles-ci.
- Nogum'orswa, . Dit-il dans un mélange de grognements rauques. Il se rendit compte juste après qu’il venait de parler Orque, par simple spontanéité. « Nogusta.»
Répèta-t-il en Commun. Il se contenta de ce simple mot comme présentation. Avec un peu de jugeote, l’habitant des mines comprendrait qu’il s’agissait du nom du peau-verte, Nogusta n’étant pas un mot désignant quelque chose. Il secoua la tête en regardant le nain, ce qui pouvait dire « Salutations », ou pouvait même se traduire par une invitation à continuer à parler.
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère-Ours
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Rak ne savait que trop penser de la réaction du demi-orque. La tête de celui-ci s’était tournée d’un mouvement soudain. Dans ses yeux qui le dardaient, impossible d’y lire la moindre intention. Et que dire de la main gauche qui avait littéralement jailli vers le dos, vers la hache, pour finalement n’effectuer qu’un grattement anodin au niveau des reins.
¤ Rappelles-toi de ne jamais surprendre cette montagne de muscle ! Tu te retrouverais avec une hache plantée dans le corps en moins de deux. ¤
Cette attitude conforta Rak dans ses suppositions premières, à savoir que peu de personnes avaient dû adresser la parole au demi-orque à moins d’avoir une bonne raison de le faire. Le physique peu engageant et la réputation de guerrier brutal de cette race y était pour beaucoup. De plus, il y avait l’odeur ! Le nain d’écu ne sentait rien de particulier en cet instant, à part les effluves normales d’un être qui n’avait pas dû se laver depuis plusieurs jours et qui venait de passer une nuit dans une écurie, ce qui était son cas également.
¤ Le vent porte son odeur dans l’autre sens. C’est peut-être pour ça que je sens pas grand chose. ¤
Il fallait aussi prendre en considération, pour l’accueil reçu, le fait que le peau-verte observait les alentours avec attention, visiblement sur ses gardes dans l’attente d’une attaque éventuelle. Ce n’était peut-être pas le moment idéal pour tenter d’établir un contact. Rak n'avait pas envisagé cela, croyant peu probable un tel événement comme il s'en était expliqué avec Crâne d'Oeuf.
¤ Nogusta ! ¤
Ce mot voulait-il dire bonjour ? Rak convint que non, car la prononciation de ce mot relevait du commun au contraire du premier mot prononcé par le demi-orque, lui appartenant certainement à la langue orque. Par déduction, le nain d’écu convint qu’il devait s’agir du nom du peau-verte. Il en devint même certains puisque lui-même s’était contenté de dire bonjour et de se présenter. La communication n’étant pas le fort de ce demi-orque, celui-ci avait sûrement limité ses paroles à un bonjour en langue orque, et son nom.
- Nogusta, nous avons peut-être été en contact hier dans la taverne. Mais je dois dire que tout est confus dans ma tête.
Il jugea prudent de ne pas questionner pour l’instant le demi-orque sur lui. Leur mission et la situation actuelle seraient un meilleur terrain d’entente.
¤ Vas-y, amadoues-le ! ¤
- Je peux te demander si tu as déjà fait une mission comme celle qu’on va faire ? Si tu veux en parler bien sûr. Tu a l'air d'un guerrier aguerri. Moi, ce sera la première fois. Je vois que tu observes la forêt de près. Tu crois à une attaque. Le coin est mauvais ? questionna-t-il d'une voix sincère.
¤ Allez ! Parles l'ami ! ¤
Le nain d'écu attendit une réponse. Il le souhaitait ardemment, car son naturel amical ne pouvait se satisfaire d'une entente distante. Pour le lui, le monde se révélait simple. D'un côté, il y avait les mauvais à éviter et à tuer si nécessaire. De l'autre, les bons avec qui l'on faisait connaissance et établissait des liens d'amitié. Au milieu, il ne devait rien y avoir. Si bien que Rak se trouvait désarçonné quand il s'y trouvait confronté.
¤ Si tu es avec nous, c'est que tu es un bon gars. Alors montres-le. ¤
Une nouvelle fois, le nain d'écu lui adresa un sourire engageant.
Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!Fiche Rak de DelzounPNJ : Hannibal Caliban
|
|
|
|
|
|
|
|
DCD en Haute-Forêt
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Broxigar ne ressentait plus vraiment les effets de l’alcool. La veille, malgré la fatigue et le rythme imposé par le nain, le prêtre n’était pas allé trop loin dans la beuverie et s’était arrêté à temps. Heureusement que le nain avait craqué avant lui car il n’allait pas tenir encore très longtemps. Mais malgré cela, ses compagnons de route semblaient croire qu’il était dans le même état que Rak. Ainsi, il joua le jeu : cheveux en bataille, yeux plissés et frottés, ronchonnements en tous genres, mauvaise humeur… Cette attitude lui permettait de réfléchir sans qu’on vienne le déranger. Il pouvait également écouter tout se qui se passait autour de lui sans que cela se voit trop.
Broxigar s’intéressait uniquement aux gens qui l’accompagnaient. Il n’avait pas vraiment les yeux perçant ou l’ouie très développée, ainsi il laissait à ses camarades le soin de déceler les embuscades qu’on pourrait leur tendre. Il souhaitait en savoir un peu plus sur ses compagnons. Et le nain l’aida sans vraiment le savoir. Très ouvert de nature, celui-ci s’intégrait rapidement et parlait à tout le monde.
Rak se laissa tout d’abord distancer pour aller parler à Cranedoeuf. Cela arrangea bien le prêtre puisque ce moine était le personnage le plus mystérieux du groupe. Et c’est également celui qui semblait le plus distant de Broxigar. Ne sachant pas vraiment pourquoi, il écouta attentivement, mais discrètement, leur discussion. C’est l’allusion à « une tempête de flamme » qui l’intrigua.
¤ Ce type préfère la pluie à la chaleur du feu ? Il y a quelque chose qui ne va pas chez lui … À moins que cette phrase cache quelque chose. Le sens de ses phrases est aussi mystérieux que lui. Je me fais peu être des idées mais je me demande si il ne parle pas de moi. Cette prise de distance envers moi est peut être due à la religion. Après tout j’ai été amical envers lui. Il à l’air de s’entendre avec le nain, mais il y a quelque chose qui bloque avec moi. J’espère que je ne suis pas tombé sur un de ces fidèles d’Istishia. Enfin bon tant qu’il ne vient pas me bassiner avec les histoires de sa prétendue déesse, ça devrait passer. Ce n'est pas vraiment le moment de faire des gestes irréfléchis. Et puis je me fait peut être des idées. APrès tout, je ne sais absolument pas a quel culte il appartient.Lui en tous cas à l’avantage de connaître ma religion. Je devrait peut être me méfier un peu plus quand je rencontre des personnages aussi étranges. ¤
Et, comme si le nain pouvait lire dans ses pensées et tenait à l’aider, il demanda au moine de lui en raconter un peu plus sur sa religion. Broxigar attendait impatiemment que l’humain lui réponde, mais celui-ci baissa étrangement le ton. Ainsi le prêtre ne pu entendre ce qu’il répondit. Mais ce comportement confirmait ses impressions.
¤Si il parle si bas, c’est que sa divinité doit être opposée à la mienne, sinon pourquoi serait il déranger par le fait que les autres soient au courant ? Aurait-il honte de son dieu ? Cette hypothèse semble peu probable. Il faut que je trouve un moyen de connaître le Dieu qu’il vénère. Je saurais si je peux lui faire confiance ou pas. ¤
Il ne tira rien d’autre d’intéressant du reste de leur discussion. Puis le nain remonta au niveau de Broxigar. Ce dernier répondit à son clin d’œil par un petit salut de la main. Rak ne ralenti pas et rejoint la masse verte qui marchait devant eux. Il s’était déjà fait une idée de ce gars là.
¤ Un demi orque avec une grosse hache, pas vraiment extraordinaire. Encore un gros bourrin avec pleins de muscle et peu de cervelle. Mais bon, au moins, il ne parle pas trop et il a l’air d’être efficace. De ce côté, je n’ai pas trop de soucis à me faire, se gars là fera son boulot sans poser de problème. Il faut juste que je pense à me tenir à distance raisonnable tant qu’il n’aura pas pris un bain.¤
Il s’intéressa rapidement aux deux mercenaires. Ceux-ci étant employés par des nobles, Broxigar se dit qu’ils connaissaient leur boulot. En ce qui concernait le nain, son idée était déjà faite depuis la veille : ce petit bonhomme ferait un excellent compagnon de route.
Broxigar décida de porter toute son attention sur le moine pour en découvrir plus sur lui.
¤ Pour mieux l’observer, il faudrait que je passe derrière lui. J’en apprendrai peu être plus si en plus des paroles je peux étudier ses faits et gestes. ¤
Le prêtre se décala sur le bord de la route, s’arrêta, sorti l’outre d’eau de son sac et but quelques gorgées d’eau, le temps de laisser passer Cranedoeuf.
Niveau 0 : Détection de la magie/Création d'eau/Assistance divine/Lumière Niveau 1 : Mains brûlantes(feu)/Bénédiction/Blessure légère/Frayeur
|
|
|
|
|
|
|
|
Čŗānĕ ďØęűƒ
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Et la journée continua, Rak à l’avant, tentant d’engager un semblant de conversation avec le demi-orque. CranedOeuf, quand à lui, resta à l’arrière, attentif à tout. Il préférait rester prudent même si son ami ne croyait pas à une attaque.
Puis, un événement attira son attention, Broxigar, juste en avant de lui, venait de s’arrêter pour fouiller dans son sac. Or, William ne pouvait le dépasser et poursuivre, il formait l’arrière garde. Il s’arrêta donc, un peu curieux malgré lui. Il n’en laissa toutefois rien paraître, fidèle à son habitude. C’était son outre que Broxigar sortait !
¤Et bien dit dont, on dirait que lui aussi a besoin de l’eau comme tout le monde. Pourtant, ce n’est pas le feu qui le rafraîchit et le revigore ! Faisons-lui savoir.¤
Le moine ricana intérieurement mais son visage resta de marbre. Il dit tranquillement, d’un ton sans émotions ni intonations :
-On dirait que vous aussi, vous en avez besoin.
Puis, laissant sa phrase en suspense, le moine attendit, les bras croisé et le regard rivé sur les alentours, que le prêtre de Kossuth se remette en route pour lui-même le faire.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
|
|
|
|
|
|
|
|
DCD en Haute-Forêt
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Les plans de Broxigar ne s’étaient pas vraiment déroulés comme prévu. Le moine semblait terriblement tenir à fermer la marche car il s’arrêta à côté de lui pour attendre qu’il ai fini de boire. Et pour en rajouter une couche, celui-ci venait le provoquer. Il fallut quelque instants au fidèle de Kossuth pour comprendre réellement les intentions de Cranedoeuf. En effet, ce dernier était tellement inexpressif que cela en devenait presque déroutant. Les traits de son visage ne trahissaient jamais ses pensées et son ton neutre n’en disait pas plus.
¤ Voila qu’il vient me tester. Un fidèle de Kossuth qui boit de l’eau. Un argument souvent employé pour discréditer les serviteurs du feu. Pas vraiment original mais toujours efficace…¤
Broxigar avait souvent eu matière à réfléchir sur ce sujet mais cette allusion le perturbait toujours. Le moine venait de relancer le débat de la guerre farouche qui oppose les Dieux élémentaires. Et toute cette haine se ressentait à travers les fidèles. Les quatre éléments se déchirent aussi dans tout Toril. Et pourtant les hommes ne peuvent vivre sans ces éléments. La terre est le lieu où nous vivons, nous avons besoin de l’air pour respirer, de l’eau pour ne pas mourir de soif et du feu pour se réchauffer, cuire les aliments… Chaque élément étant indispensable, chaque culte louait la supériorité de son élément et minimisait l’importance des autres.
Broxigar cessa de boire, proposa de l’eau à Cranedoeuf par pure politesse et répondit sur le même ton que celui-ci.
- En effet, moi aussi j’en ai besoin. Si Kossuth m’accorde quelque pouvoirs, je ne suis pas pour autant un surhomme. Je ne me rendrais pas en direction de fort Noenar pour escorter une dame jusqu'à Eauprofonde dans le cas contraire. Mais dans votre cas, est ce que vous n’auriez pas profité d’un potage bien chaud, de la chaleur et de la lumière présente dans l’auberge hier soir ?
Cette dernière réplique avait pour but d’en savoir un peu plus sur les croyances du moine. Si comme Broxigar le pensait, celui-ci avait un culte lié à l’eau, il devrait se sentir piégé, ou au moins, aussi embarrassé que le prêtre. Si au contraire, il était dans le faux, son interlocuteur pouvait y trouver quelques raisons d’admirer le feu.
Niveau 0 : Détection de la magie/Création d'eau/Assistance divine/Lumière Niveau 1 : Mains brûlantes(feu)/Bénédiction/Blessure légère/Frayeur
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère-Ours
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Rak venait juste de questionner Nogusta quand un bref coup d'oeil en arrière l'alarma. Quelle ne fut pas sa surprise de ne plus voir Broxigar et Crâne d'Oeuf juste derrière lui, mais arrêtés à bonne distance déjà.
¤ Qu'est-ce qu'ils font ? Un problème ? ¤ s'affola le guerrier à la perspective d'une rivalité potentielle.
Sans cesser d'avancer, il les observa le plus attentivement possible et vit Broxigar lever une gourde pour boire. Crâne d'Oeuf sembla lui dire quelque chose. Bien évidemment, il était impossible pour Rak d'entendre quoi que ce soit. Le prêtre ayant fini de se désaltérer tendit sa gourde au moine et lui adressa la parole. Ce geste tranquillisa quelque peu le nain d'écu, car il démontrait que les relations ne s'envenimaient pas entre les deux humains.
¤ Faudrait peut-être que j'aille quand même là-bas ? ¤
Il convint immédiatement que non. Crâne d'Oeuf et Broxigar comprendraient qu'il s'interposait entre eux, ce qu'il n'apprécieraient peut-être pas. Difficile de trouver le ton juste dans un conflit sur fond de religion. Et que penserait le reste de la petite troupe ? Ian et Karl verraient d'un mauvais oeil La possibilité d'une querelle qui risquait de mettre en danger la mission.
¤ Faut que je trouve autre chose. ¤
Une idée lui traversa l'esprit. L'éloignement des deux humains pouvait s'avérer dangereux. Comme il l'avait déclaré quelques minutes auparavant, il se sentait en sécurité parce qu'ils progressaient tous groupés. Si l'union faisait la force, elle faisait également la dissuasion. Usant de cet argument, il pouvait provoquer le regroupement et ses deux amis n'y verraient que du feux.
- T'as vu ? lança-t-il à l'attention de Nogusta mais d'une voix suffisamment forte pour que les hommes de la maison d'Eirontalar l'entendent. Crâne d'Oeuf et Broxigar se sont arrêtés. On devrait peut-être faire pareil. Il est pas prudent de se séparer. Ce qui menaçait d'arriver depuis quelque temps fini par arriver. A force de regarder en arrière, Rak mit le pied dans une ornière, glissa en poussant un juron retentissant et se retrouva assis par terre, les fesses posées dans la boue.
Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!Fiche Rak de DelzounPNJ : Hannibal Caliban
|
|
|
|
|
|
|
|
Čŗānĕ ďØęűƒ
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
William ricana intérieurement, si le prêtre de Kossuth pensait lui faire cracher ainsi le morceau, il se mettait le doigt dans l’œil, le moine en avait vu d’autres.
¤Bien sûr, ce potage fut réchauffé mais il aurait été aussi bon frais… et sans eau, pas de potage, donc bien pire qu’un potage frais. Pour ce qui est de la lumière, celle des étoiles et de la lune me suffit amplement. Classique ce servant des flammes. Faisons tout de même attention à ce que nous disons, il ne doit pas savoir quelles sont mes allégeances… On ne sait pas ce qu’il pourrait en faire.¤
Au lieu de lui répondre bêtement comme l’aurait fait n’importe qui, William préféra continuer d’observer les alentours, prenant son temps avant de se retourner et de hocher la tête d’un air absent. Son regard croisa celui du prêtre mais celui-ci ne pu rien y lire. Il aurait pu penser que CranedOeuf n’appartenait pas à ce monde. Ou du moins pas à ce plan d’existence.
Commençant à croire que les autres allaient les distancer ou bien qu’ils s’impatienteraient, le moine ouvrit brièvement la bouche pour le faire remarqué à Broxigar.
-Ils vont nous attendre.
Le moine ne se remit toutefois pas en route, attendant le départ du prêtre. Il ne tenait pas à avoir un fidèle de Kossuth dans le dos. Surtout s’il devait protéger ses arrières alors qu’il était encore maganné de la veille.
« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-Réputation 0.5
|
|
|
|
|
|
|
|
Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
21e jour du mois d'Eleinte 1372
Lieu : Fort Olostin, Nord Sauvage, à proximité de la Haute-Forêt. Temps : nuageux avec de belles éclaircies. Moment : Matin
MJ Narration: Tous
Ian et Karl se retournèrent un bref instant pour regarder ce qui se passait derrière eux et l’air visiblement amusé, ils ricanèrent et continuèrent leur chemin sans s’arrêter. Après tout ils n’étaient pas là pour jouer les gardes d’enfants. La route qu’ils avaient empruntée était passagère et pour cause, il s’agissait du principal axe routier qui menait au Nord, caravanes et voyageurs s’y succédaient et se croisaient à intervalle régulier. A quelques dizaines de kilomètres au sud de la route s’étendait la Haute-Forêt, une vaste étendue boisée et sauvage dont la beauté rappelait la forêt du Cormanthor.
Après trois bonnes heures de marche et au détour d’un virage, Ian et Karl s’arrêtèrent et firent signe au groupe de faire pareil, face à eux deux chariots tirés par des bœufs firent irruption, escorté par cinq homme en arme. L’homme de tête, un demi-elfe, arc sur l’épaule, s’avança vers eux en leur faisant de grands signes auxquels les deux membres de la maison Eirontalar répondirent avec entrain. Après avoir fait stoppé le convoi, le groupe arriva à la hauteur du sang mêlé qui salua chaleureusement Ian avant d’entamer une discussion.
- Mais que fais-tu là Aléran ? Je croyais que vous deviez restez à Noenar pendant encore une dizaine ?
Le demi-elfe secoua la tête et son visage devint sombre.
- Non, le seigneur Halar en a décidé autrement après que nous ayons perdu sept hommes aux abords de la forêt en fin de semaine dernière. Tu n’es pas sans savoir que depuis deux semaines, les tensions avec les elfes se sont accrues et cette fois ils sont passés à l’acte en s’attaquant à nous ! J’y étais et je peux te dire que j’ai bien crut y passer cette fois ! Mon maître à décidé de faire ses bagages et rentrer à Lunargent. Il paraît que ton maître par contre s’entête à vouloir rester ?
Ian hocha la tête et haussa les épaules. Il avoua au demi-elfe que le seigneur Eirontalar n’avait jamais fait l’impasse sur sa saison de chasse et que ce n’était pas aujourd’hui que cela allait commencer. Quant aux elfes, cela leur passerait, chaque année, quelques-uns d’entre eux se faisaient remarquer en s’attaquant à ceux qui s’aventuraient sur leurs terres.
- Je n’en sais rien Ian et franchement je ne suis pas de ton avis. Cette fois, ils vont jusqu’à se rapprocher du fort et épient chacun de nos faits et gestes. Quand nous nous sommes fait attaqués, il y avait d’ailleurs un guide de ta maison, lui il a eut très chaud aux fesses! il a reçu une flèche dans la cuisse et dans le bras. Enfin, il ne doit sa survie qu’en faisant croire qu’il était mort et surtout qu’une fois qu’il s’est retrouvé à terre. L’attaque a cessé quelques secondes après. A notre retour mon maître a prit immédiatment sa décision. Lui est partit en premier avec le plus gros de sa suite.
Ian et Karl échangèrent un regard. La discussion ne dura guère plus de dix minutes, et ils changèrent de sujet, évoquant le gibier, le temps et enfin ils se saluèrent, le demi-elfe ne manquant pas de renouveler ses conseils de prudence. Une fois le convoi de nouveau en route, Ian se tourna vers les aventuriers qui s’étaient rapprochés pour écouter la conversation. Il esquissa un sourire.
- Bah, chaque année c’est la même rengaine, quelques elfes nous harcèlent alors que nous veillons consciencieusement à les éviter. Parfois ça ne passe pas et apparemment, c’est ce qui est arrivé pour eux. Enfin, heureusement que c’est pas régulier ! Allez, on reprend la route, nous ferons une halte dans une heure ou deux. Courage.
|
|
|
|
|
|
|
|
Frère-Ours
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Le nain d’écu n’avait pas réussi dans son entreprise. En tête de colonne, les deux membres de la maison Eirontalar s’était juste moqué de lui, de sa proposition ou de sa position quelque peu ridicule. Il ne le sut jamais. Il avaient donc poursuivit leur longue marche jusqu’à ce qu’ils rencontrent les deux chariotss à bœufs entourés d’hommes d’armes.
Rak ne perdit rien de la conversation entre Ian et ce Aléran de la maison Halar. Le chien de meute de la Compagnie des Marches qu’il était, dressa l’oreille dès les premiers mots échangés, à l’affût de toutes informations qui l’aiderait dans sa mission. Mais il n’apprit rien sur le comportement étrange d’animaux, ni la présence éventuelle des Magiciens Rouges de Thay.
¤ Les elfes s’en prennent aux chasseurs ? Mais pourquoi ? ¤
Le nain d’écu dut une nouvelle fois s’avouer qu’il ignorait beaucoup de choses sur le monde d’en haut. C’était le cas des tensions entre les elfes et les groupes de chasseurs aux environs de Fort Noenar. Et apparemment, il ne s’agissait pas de simples escarmouches si la maison Halar avait perdu sept hommes, mais presque d’une bataille rangée.
¤ Le seigneur Eirontalar semble un dur pour vouloir rester quoi qu’il arrive. Ah ! Les chasseurs vont sur les terres des elfes qui du coup les attaquent. ¤ apprit-il de la bouche d’Ian.
Les elfes possédaient-ils vraiment cette région, ou la revendiquaient-ils ? Donc étaient-ils dans leur droit ou provoquaient-ils les chasseurs dans un but quelconque ? La nuance était importante aux yeux de Rak toujours éprit de justice. Il tenait à savoir s’il allait se mettre au service d’un noble qui par simple plaisir de la chasse violait l’intégrité d’un territoire comme bon lui semblait. Il s’abstint de questionner l’un des hommes d’armes, préférant réserver sa question pour ses amis.
¤ Apparemment, les elfes ne se comportent pas comme d’habitude. Encore quelque chose de nouveau dans la Haute Forêt. Voilà quand même quelque chose qui pourrait intéresser la Compagnie. J’ai bien fait d’être avec ce groupe. ¤
Mais Rak convint qu’il lui serait difficile d’enquêter si les elfes menaçaient les environs même de Fort Noenar. Et il se voyait mal aller les questionner. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était écouter et observer. Cela lui permit de remarquer le regard qu’échangèrent Ian et Karl à l’annonce du départ précipité du seigneur Halar. Il estima donc que cette information devait se révéler assez grave. Qu’un noble, certainement habitué à se battre, interrompe ainsi une saison de chasse n’était pas anodin pour leurs guides.
Le départ du petit convoie mit fin à la conversation entre les deux hommes d’armes. Le nain d’écu écouta Ian minimiser l’affaire.
¤ Est-il sincère, inconscient, ou trop arrogant ? ¤
- Hé les amis ! dit-il à l’attention de Crâne d’Oeuf, Nogusta et Broxigar, mais suffisamment bas pour échapper aux oreilles des deux membres de la maison Eirontalar. Vous avez déjà entendu parler de ça ? C’est un royaume elfe sur lequel ils vont chasser ?
Ceux-ci en savaient-ils plus que lui ou ignoraient-ils également la nature de ce conflit ?
Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!Fiche Rak de DelzounPNJ : Hannibal Caliban
|
|
|
|
|
|
|
|
DCD en Haute-Forêt
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Broxigar ne savait plus quoi penser. Le moine était resté de glace devant ses propos. Se trompait il depuis le début sur le moine. Finalement peut être qu’il était distant de nature. La religion n’avait peut être rien a voir la dedans. Ou alors, son silence trahissait-il le fait qu’il était piégé, ainsi il appartenait bien à un culte en rapport avec l’eau. Il ne savait que répondre, mais ne laissait rien paraître, comme à son habitude. Dernière hypothèse, il voulait dérouter le prêtre, le faire douter. Et il avait réussi. Sans compter le fait qu’il l’avait totalement ignoré quand il lui avait tendu de l’eau. Il aurait pu refusé poliment ou avec dédain. Le prêtre aurait pu apprendre au moins quelque chose. Mais rien, ce moine ne lâchait rien et cela avait le don d’exaspérer Broxigar au plus haut point.
Le fidèle de Kossuth, rangea son outre d’eau dans son sac et reprit la route quelque peu vexé de n’avoir rien appris. Il avait même l’impression d’avoir reculé. Mais il ne le montra pas.
¤ Moi aussi je peux faire le gars qui ne ressent rien, en tous cas sur ce coup, je ne lui laisserait pas le plaisir de voir qu’il m’a eu. ¤
Ainsi, Broxigar lui répondit avec une attitude sereine, un sourire amical sur les lèvres.
-En effet, rejoignons les ! Puis il ajouta en voyant Rak glisser : "Notre ami nain semble déjà tout perturber qu’il n’y ai plus personne pour couvrir ses arrières."
Il accéléra pour rejoindre le groupe de tête et distança le moine qui semblait vouloir rester seul derrière, ou tout du moins pas en la compagnie du prêtre. Il ne servait à rien de l’attendre, il n’en apprendrait pas plus pour l’instant et il n’appréciait pas vraiment sa compagnie.
Quand il eu rejoins le groupe, il s’adressa à Rak qui semblait être le seul à s’inquiéter du retard qu’avait pris les deux humains.
-Ne vous faites pas de souci maître nain, je ne compte pas vous abandonner tout de suite. Vous avez encore beaucoup de chose à m’apprendre sur la culture naine. Il continua avec un grand sourire : "D’ailleurs, vous feriez mieux de regarder ou vous marchez, la route est encore glissante avec toute cette pluie."
Ils continuèrent à marcher tranquillement jusqu’à ce qu’il rencontrent les deux chariots et leur escorte. Broxigar mit immédiatement la main sur sa masse d’arme. Mais il fut immédiatement rassuré quand il vit Ian et Karl leurs faire de grands gestes. Il écouta tranquillement la discussion entre les deux mercenaires qui l’accompagnait et le demi elfe.
¤ Je me demande bien pourquoi les elfes attaquent, si, comme le dit Ian, les hommes se contentent de les éviter. Ils n’ont pas vraiment la réputation d’être agressif ou de faire des gestes irréfléchis. Par contre ils n’aiment pas qu’on vienne troubler le calme de leur foret. Je ne sais pas se qu’il se passe la bas mais ce n’est pas mon affaire. Il faut juste que je sois sur mes gardes dès maintenant. Je ne pensais pas me faire attaquer avant fort Noenar. Mais plus nous nous rapprocherons du fort, plus nous risquons de nous faire attaquer par les elfes. Je ne pense pas que ce fait soit aussi anodin que Ian veut nous le faire croire. ¤
Puis le convoi repris sa route, et chacun repris sa place dans le groupe. C’est alors que le nain prit la parole. Il ne semblait pas vouloir que Ian et Karl l’entende. Ainsi Broxigar lui répondit sur le même ton.
-Aucune idée l’ami, je ne connais pas beaucoup la région. Je peux juste te dire que les elfes qui sont généralement calmes et posés peuvent devenir très méchants quand on s’attaque à leurs forets. Il jeta un coup d’œil vers les deux mercenaires pour être sur qu’ils n’entendent pas puis continua. "Même si ces seigneurs ne doivent pas vouloir s’en prendre directement aux elfes, je ne pense pas qu’ils soient absolument innocents dans cette histoire."
Il regarda Nogusta et Cranedoeuf pour voir ce qu’ils en pensaient.
Niveau 0 : Détection de la magie/Création d'eau/Assistance divine/Lumière Niveau 1 : Mains brûlantes(feu)/Bénédiction/Blessure légère/Frayeur
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|