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> Une chasse un peu spéciale, Broxigar, Rak, Gral et William
écrit le : Mardi 07 Août 2007 à 12h25 par Belgos Dalaèl
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21e jour du mois d'Eleinte 1372

Lieu : Fort Olostin, Nord Sauvage, à proximité de la Haute-Forêt.
Temps : nuageux avec de belles éclaircies.
Moment : Matin


MJ
Narration: Tous

Le guerrier haussa les épaules devant la déclaration du moine, comme toujours ce genre de personnage considérait chaque nouvelle aventure comme une mise à l'épreuve et cela de façon désintéressées tant que cela leur permettait de perfectionner leur art. Quelque chose que le colosse n’arrivait pas à comprendre mais il n’était pas là pour juger. Son maître lui avait demandé de trouver des aventuriers capable d’assurer une mission bien précise, il avait ressemblé un groupe qui semblait homogène, seul cela comptait.

- Comme tu voudras moine, va pour quinze pièces d’or ! Vous serez tous payés quand vous arriverez à Eauprofonde, vous n’y verrez pas d’inconvénients, lança Dalzhel qui signifiait clairement qu’il n’y avait aucun moyen de polémiquer sur ce sujet, nous nous reverrons donc à fort Noenar. Bonne route à vous et que les dieux vous accompagnent !

Il se détourna vers les deux hommes qui attendaient derrière lui. De taille moyenne, ils portaient tous les deux une armure de cuir cloutée noire sur lequel apparaissait le blason de la maison Eirontalar. Une épée longue battait leurs flancs et outre l’équipement qu’ils portaient dans leur dos, ils portaient en bandoulière des arbalètes et deux carquois remplis de carreaux.

- Ian ?

L’un des hommes s’avança, les cheveux châtains clairs et les yeux bruns, il avait un visage mat, mangé par une barbe noire et broussailleuse.

- Tu mèneras le groupe jusqu’à fort Noenar où tu attendras mon retour de Yartar avant de les présenter au maître. Inutile de te dire de faire vte et de vous arrêter juste le temps nécéssaire pour vous reposer, ni plus, ni moins.

Le garde hocha la tête avant de répondre à son tour la parole dans un commun teinté d’un accent venant du sud.

- Je ne compte nullement m’attarder dans le coin, vous vous en doutez ?

Satisfait, Dhalzel regarda de nouveau les aventuriers et les salua une nouvelle fois avant de se diriger vers les écuries. Quelques secondes plus tard, c’est monté sur un hongre à la robe noire de jaie que le guerrier quitta fort Olostin à vive allure. Ian regarda tout à tout chacun des aventuriers

- Bien, nous allons nous mettre en route ! Mon nom est Ian et je dirigerais donc notre groupe jusqu’à Noenar. Voici Karl.

Derrière lui, un humain chauve et au visage glabre dardait sur les aventuriers un regard sans émotion.

- Ne vous inquiétez pas, il parle peu mais il sait agir quand il le faut ! railla l’humain, nous allons suivre la route, au moins nous éviterons mes mauvaises surprises de la forêt avoisinante. J’espère que vous êtes de bons marcheurs car il est hors de question que nous multiplions les haltes. Nous nous arrêterons uniquement au coucher du soleil ou nous monterons la garde par groupe de deux. Mais nous verrons cela en temps utile. Allez en route !

Ainsi le signal du départ fut donné sans plus attendre. Les aventuriers quittèrent la sécurité des fortifications de Fort Olostin en direction de l’ouest. Les deux gardes de la maison Eirontalar ouvraient la marche suivis par Nogusta, Rak et Broxigar tandis que le moine se trouvait en dernière position.



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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Mardi 07 Août 2007 à 13h47 par William Lamebleu
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Will’ n’était pas stupide, il avait déduit que cette « dame Aérasumé » était probablement la noble qu’ils devraient escorter de Fort Noenar à Eauprofonde. D’après ce qu’il avait entendu, ces routes n’étaient pas les mieux fréquentées, mais c’était quand même mieux que celles de la côte des épées que CranedOeuf avait dut franchir. De toute façon, le moine ne craignait pas une embuscade. S’il n’adorait pas se battre, il en comprenait la nécessité.

Il fut engagé, comme il s’y attendait. Baisser les prix aidait toujours à acheter… et de toute façon, il se fichait au plus haut point de la plus petite pièce d’or que ça pouvait lui apporter. Dhalzel annonça son départ et leur souhaita bonne chance. CranedOeuf y répondit par un hochement de tête, sans plus.

Puis, ce fut au tour d’Ian, le nouveau personnage en charge du groupe, de clarifier quelques points. Dhalzel était déjà partit, filant sur sa monture. D’un air absent, le fidèle de la déesse des flots observa les événements. Le moment vint où ils purent enfin se mettre en route. Tous se précipitèrent à l’avant de la colonne, Will’ préférant surveiller les arrières en formant l’arrière garde. Il suivait le prêtre de Kossuth sans trop s’en approcher. Cet homme ne lui inspirait que dédain. Il semblait éméché, il avait dut boire un peu trop la veille. Voilà qui n’était pas très sage de la part d’un membre d’un clergé… Quoi que concernant le clergé de Kossuth… Rak, lui aussi semblait en piteux état quand William posa son regard sur lui. Puis, il y avait ce demi-orque à la stature incroyable. Il devait faire un combattant hors-paire.


¤J’ai hâte de voir ce que ce guerrier peut faire. Les deux autres représentants doivent aussi très bien se débrouiller. Reste à voir ce que la paire unissant Broxigar et Rak peut faire. Ils ont eu l’air de bien se lier d’amitié. Tant pis, Rak de Delzoun, tu ne sais pas choisir tes amis.¤

Se mettant en route, le moine murmura une prière à sa déesse.

-Dame des flots, puissent-tu me donner la chance de me racheter et de prouver ma valeur. Guide mes actions, je serai la vague et le ruisseau à la fois.

Se sentant purifié de la présence du priant de Kossuth, Will’ continua de marcher, sans jamais se fatiguer. Il faisait un bon moment qu’il marchait tous les jours de l’aube au coucher du soleil. Ce n’était que la routine. Toutefois, il se concentrait sur son rôle. Il scrutait prudemment les alentours. A l’affût.



« Si les bœufs étaient des bardes, les bouchers seraient des scélérats. » -Proverbe Jordaini-
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écrit le : Mardi 07 Août 2007 à 15h56 par Nogusta
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hrp.gif Bonjour à tous, je suis de retour de vacances.

rp.gif Le sang-mêlé fixa le dénommé Karl, Nogusta avait connu un Karl dans le temps, ou Markärl, enfin, quelque chose dans ce genre. Sa mémoire lui faisait défaut à certains moments. C’était un gnome, une vraie teigne à ne pas vexer mais dont l’efficacité faisait ravaler les mauvaises paroles qu’on lui réservait. Il se souvint du jour où il avait assommé Markärl - qui était son compagnon de route à ce moment-là – pour une simple question d’argent, le gnome n’était pas prêteur, il avait voulu garder pour lui l’entièreté d’une récompense provenant d’un contrat de mercenariat et s’en suivit une rixe physique, très courte. Le petit humanoïde ensorceleur commença à prononcer une formule magique lorsque le poing de Nogusta l’arrêta net dans ses idées mortelles. Le petit être, déjà sous l’emprise de quelques litres d’alcool, ne put résister à la force d’un peau-verte, il s’écroula et Nogusta ne sut jamais ce qu’il devint par après.

Ce Karl-ci semblait nettement différent – ce qui soulagea Nogusta -, il n’avait pas placé un mot depuis hier soir, sans doute n’en avait-il pas eu l’utilité. Le vieux demi orque y vit là une ressemblance avec lui-même, qui se contentait de partager son avis seulement quand il le jugeait utile. L’acolyte de Karl vint en plus confirmer ses croyances, oui, il n’était pas très bon juge en matière d’amitié mais il appréciait le silence et le calme de ce Karl.
Un calme qui avait d’ailleurs fort contrasté avec l’état des deux personnes qui allaient apparemment devenir les deux collègues de Nogusta. Un humain et un nain. Ce dernier ayant été plongé dans les fins fonds de l’alcool. Ce qui avait alimenté un rire intérieur chez le demi-orque car tous les courts-sur-pattes qu’il avait croisés durant sa vie tenait l’alcool, même à fortes doses.

En revenant au présent, Nogusta jaugea la petite troupe de son regard critique. Les deux représentants de la maison Eirontalar devant lui ne faisaient immiscer aucun doute sur leur fiabilité, ils avaient l’air aguerris et puissants. Ceux à côté de lui, l’humain et le nain d’hier soir, l’avaient bien amusés mais il se demanda s’ils étaient aussi bons combattants que buveurs. Et en arrière, un moine élancé et au corps recouvert de tatouages. Nogusta n’arrivait pas à cerner celui-ci, ce qui le dérangeait un peu.
Il continua à avancer, ses longues et puissantes jambes le faisant avancer à grandes foulées. Silencieusement. Il ne lancerait jamais une conversation sauf quand cela serait nécessaire, il pourrait très bien participer à quelques dialogues tout à fait anodins mais pas de lui-même. Si on lui demandait son avis, il le dirait, point.

Le mercenaire à l’hiver de sa vie leva les yeux au ciel, ce dernier étant parcouru de nuages mais mâtiné d’éclaircies, un bon temps pour la marche. Le soleil n’allant point se loger dans les yeux mais accordant tout de même une bonne visibilité. Quoique la pluie d’hier aura sûrement générer de la boue sur le chemin, ce qui ralentirait la troupe. Un mauvais point vu que les deux commanditaires semblaient plutôt pressés. Qui plus est, le passage près de la Haute-Forêt ne les mettait pas à l’abri des voleurs et autres brigands même si la route qu’ils empruntent est plus au moins bien protégée. Une pluie de flèches provenant des arbres était rarement la bienvenue. Il plissa les yeux, ce qui les rendait encore plus petits qu’ils ne l’étaient déjà, comme s’il essayait d’entrapercevoir des silhouettes malveillantes aux abords de la route, dissimulé derrière quelque végétation luxuriante. S’il y avait quelque chose qu’il détestait, c’était être pris par surprise. C’est un machin à te faire avoir dans le dos, ça. Et être blessé dans le dos germait telle une idée improbable dans l’esprit de Nogusta, car cela entacherait sa collection de cicatrices sur le devant de son corps, ce qui prouvait qu’il n’avait jamais tourné le dos à l’ennemi.

Le demi orque passa une main dans son dos et tata la hanse de sa redoutable hache, comme pour s’assurer qu’il avait au moins une amie fidèle à ses côtés. Il cracha au sol et continua d’avancer. Se positionnant bien au milieu de la troupe, de manière à ne pas être la première cible en cas d’attaque.



 
 
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écrit le : Mardi 07 Août 2007 à 22h07 par Hannibal Caliban
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Rak vit avec plaisir Crâne d'Oeuf les rejoindre. Il ignorait toujours les raisons qui avaient poussé celui-ci à quitter la salle commune de la taverne. Après ce départ subit, il s'était demandé s'il reverrait jamais le moine. Sous des dehors austères, il restait persuadé que se cachait un personnage intéressant qui deviendrait peut-être un ami. Tous deux avaient pourtant établi un contact la veille, jusqu'à l'arrivée du prêtre. Converser dans un climat de confiance avec deux personnes était peut-être trop demandé à Crâne d'Oeuf. A moins qu'il n'aime pas Broxigar. Rak ne voyait pas de raison à cela, mais il savait bien que lui même avait détesté instinctivement des personnes au premier instant. Ces choses là ne se commandaient pas.

Le nain d'écu fit un petit signe d'amitié quand le moine vint se placer à ses côtés. Cependant, celui-ci ne lui adressa pas la plus petite attention.


¤ Il a le visage fermé. J'essaierai de lui parler plus tard. ¤

Les paroles de Dalzhel tirèrent Rak de sa réflexion. Il ne vit aucun inconvénient à être payé à Eauprofonde. Au contraire, s'il s'avérait obligé de quitter la mission avant son terme en raison de ses obligations vis à vis de la Compagnie des Marches, on ne pourrait pas lui reprocher d'avoir volé son salaire. Etait-ce l'usage dans le Monde d'en haut de payer l'ensemble du travail qu'une fois celui-ci terminé ? Pas la plus petite avance ? Il est vrai que recruter des mercenaires de la manière dont cela s'était passé la veille, ne permettait pas de s'assurer leur loyauté. Mais on les tenait en versant les salaires leur tâche achevée.

¤ D'où peut venir ce Ian ? ¤

L'accent de l'homme châtain et barbu intrigua le nain d'écu. Mais impossible pour lui d'en déterminer l'origine.

¤ Ce sera donc lui notre chef jusqu'à Fort Noenar. Oh ! En voilà un qui va pas trop se fatiguer pour aller là-bas. ¤ se dit-il à la vue du géant roux chevauchant un hongre magnifique.

Rak jeta un regard envieux sur la superbe monture. Cette vision ravivait en lui la perte récente de ses deux poneys, volés dans les écuries d'une autre taverne. Il en détourna le regard et écouta Ian présenter l'autre homme d'arme du nom de Karl. Il s'abstint de rire et de sourire à la plaisanterie dont l'homme chauve venait de faire les frais, car celui-ci ne semblait nullement être du genre à apprécier l'humour.

Les instructions qui suivirent lui semblèrent concises et bien formulées. Ce Ian lui plut. Il semblait efficace. C'était un bon point pour cette aventure dans laquelle il venait de se lancer. Car comme l'homme d'armes venait de le souligner, ils allaient s'engager dans une zone où le risque d'une mauvaise rencontre était omniprésent.


¤ Monter des gardes ? Ce sera plus reposant que de dormir dans des arbres quand on est tout seul ! ¤

Rak ne vit aucun inconvénient à marcher longtemps. Et malgré ses petites jambes comparés aux géants qui l'entouraient, notamment le demi-orque, il ne doutait pas de suivre le rythme imposé. Seuls ses excès de la veille lui faisaient craindre une défaillance. Il espérait que l'excercice demandé par la marche lui redonnerait l'énergie qui lui faisait défaux pour l'instant.

Il ne put s'interroger plus longtemps sur son état physique. Ian venait de donner l'ordre de se mettre en route. Il suivit donc les deux hommes d'armes qui précédaient le demi-orque. Celui-ci ne semblait pas désireux d'engager la conversation avec Rak qui le vit immédiatement aux aguets, touchant même sa hache accrochée dans son dos.


¤ Nerveux ce gars là. Mais sa hache me plaît. ¤ apprécia le nain d'écu en bon forgeron qu'il était. ¤ Faudra que je lui demande de ma la montrer. ¤

Broxigar avançait à ses côtés. Mais il ne lui adressa pas la parole, certains que le prêtre au visage marqué par la soirée apprécierait un peu de calme.

Rak se retourna en direction de Crâne d'Oeuf qui fermait la marche. Il fut tenté de l'inviter à monter à leur hauteur, mais augura un refus. Il décida donc de le rejoindre.


- Je t'abandonne un moment, Broxigar. Je vais parler à Crâne d'Oeuf.

Le nain d'écu ralentit sa foulée et fut donc rapidement rattrapé par le moine auquel il adressa un franc sourire.

- Salut, l'ami. Alors, tu t'es décidé à venir avec nous ? J'en suis content, affirma-t-il en se concentrant sur chacun de ses pas, la progression n'étant pas facile sur cette route boueuse. Espérons que la pluie ne va pas revenir.

Rak passa sous silence ses interrogations sur l'attitude d'hier. Après tout, qui était-il pour demander à Crâne d'Oeuf de se justifier ?



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Fiche Rak de Delzoun

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écrit le : Mercredi 08 Août 2007 à 02h13 par William Lamebleu
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Alors qu’ils marchaient toujours et encore en direction de fort Noenar, Rak de Dezoun se décida à rejoindre le moine et l’aborda. Will’ apprécia le ton franc qu’il employait, il aimait les gens qui n’y allaient pas par quatre chemins et qui ne perdaient pas leur temps en formules interminables de politesse. A ses paroles, le moine ne put s’empêcher de sourire à nouveau. Ce nain semblait si insouciant ! Il ne semblait pas voir les différents qui existaient entre les individus et s’il le voyait, il ne semblait pas en faire de cas. C’était un bon vivant. S’il devait voyager en sa compagnie pour un moment, CranedOeuf se promit d’en apprendre plus sur lui. D’un ton un peu plus chaleureux que son habituel ton neutre, William s’exprima :

-Bonne rencontre à toi, Rak de Delzoun. Il fait bon de t’avoir à mes côtés. Oui, c’est vrai, j’ai décidé de me joindre à vous. Quant à mon départ précoce hier, il était seulement dut à ma lassitude. Et j’avais besoin de réfléchir à cette mission. Mais bon, me voilà, hein ? Et si tu veux mon avis, une bonne petite pluie serrait préférable à une tempête de flammes… Le moine avait posé son regard sur Broxigar à ce moment mais se repris vite. Il sourit, comme s’il venait de faire une bonne plaisanterie. Mais dîtes moi donc, cher ami, à combien de jours de marche sommes-nous de ce fort ?

Le moine poursuivit sa route aux côtés du nain jovial, sa petite taille et sa forte carrure contrastant énormément face à celles du moine. Voilà un duo plutôt bizarre duquel William se réjouissait.



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écrit le : Mercredi 08 Août 2007 à 13h11 par Hannibal Caliban
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Rak vit avec plaisir Crâne d'Oeuf sourire. Ainsi, le contact n'était pas rompu. Et il eut droit à une explication sur les raisons du départ précipité de la veille. La fatigue.

¤ Il ne fallait pas chercher plus loin. ¤

- Tu aimes la pluie ? Moi qui ai grandi dans une caverne, quand il pleut, j'ai toujours l'impression de me laver tout habiller. J'aime pas ça. Mais de quels feux parles-tu ? Avec toute cette pluie des derniers jours, je vois mal la forêt brûler. Pour Fort Noenar, j'ai déjà fait ce chemin, en sens inverse. Mais je l'ai fait en poney, et hors de la route pour éviter les mauvaises rencontres. Je pense qu'il nous faudra plusieurs jours de marche pour y arriver.

Le nain d'écu regarda leurs compagnons qui les précédaient.

- Tu as vu. Nous formons une troupe plutôt bizarre. Tu ne trouves pas ? Ian et Karl semblent de rudes combattants. Et ce demi-orque aussi. C'est une véritable montagne, tout du moins pour moi, vu ma taille. Et puis Broxigar. Quelle tête il a ce matin. Mais je ne vaux guère mieux, rit-il de lui même. J'ai bu quelques choppes de trop. Pour tout dire, je ne me souviens même plus comment je suis arrivé à l'écurie. Je devais pas être bien beau à voir.

Tout en parlant, Rak avait défait les tresses de sa barbe et en avait retiré les brins de paille. Puis il avait soigneusement refait les tresses. Il passa dessus une main satisfaite. Il se sentait présentable maintenant. Il avait également la tête plus légère. L'air frais et la marche lui réussissaient incontestablement. Les muscles de ses jambes allaient beaucoup mieux eux aussi. Ankylosés quelques minutes auparavant, ils ne protestaient plus grâce à l'exercice de marche.

- Bon ! Je crois que nous allons avoir du temps à tuer. Si tu me parlais un peu de ta religion, si tu veux en parler bien sûr. Je ne te force en rien. Mais je m'intéresse à tout ce que je vois dans le monde d'en haut. Tout est nouveau pour moi.

Il adressa un nouveau sourire destiné à amadouer le moine.

¤ Allez mon gars, parles-moi ! ¤



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Fiche Rak de Delzoun

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écrit le : Mercredi 08 Août 2007 à 16h12 par William Lamebleu
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Le moine sourit à la question anodine du petit guerrier. Il continua de marcher un moment en silence avant de répondre :

-Bien sûr que j’aime la pluie, du moins tant qu’elle n’est pas accompagnée d’éclairs et de vent. Je trouve son clapotis relaxant et sa caresse douce. Elle rafraîchir après une longue journée de marche. Elle détend les muscles endoloris et nettoie les plaies. Elle peux aussi provoquer de grandes inondations provoquant des dizaines de morts et des pertes terribles. Mais est-ce là un prix trop élevé pour tout ce que nous fournie l’eau en échange? Je comprends toutefois ton point de vue, lorsque l’on est frigorifié ou que l’on n’est pas très habitué à la pluie, elle peux devenir bien fatigante.

CranedOeuf semblait exalté alors qu’il enseignait quelques principes du culte d’Eldath au nain. Il adorait parler de l’eau avec quelqu’un d’aussi ouvert. Quel être sympathique! Puis, il poursuivit la conversation.

-Plusieurs jours ne m’effraient pas. Espérons simplement que nous ne rencontreront pas de brigands… Quoi que si j’était bandit de grand chemin, je ne m’attaquerait pas à notre groupe. Comme vous dîtes, nous formons une compagnie assez bizarre. J’ai hâte de voir quel est son potentiel lorsque le temps sera venu.

Le moine se fit ensuite demander de parler de ses croyances. Le moine hésita un peu, avec la présence de Broxigar qui pourrait les entendre. Il décida tout de même de lui en révéler un peu, en baissant le ton.

-Si vous voulez entendre parler de mon culte, alors soit, Rak de Delzoun. Je viens d’un monastère au fin fond du Cormyr. Un lieu dédié à la déesse des flots, Eldath. La rivale du dieux des flammes, Kossuth. Les traits du moine se durcirent et il posa à nouveau son regard sur le prêtre de Kossuth. Puis, ses traits se détendirent et il afficha à nouveau un sourire sur son visage. Mon code de conduite me dicte la sagesse et la discussion avant la colère et le combat. Mais vous savez, je me débrouille tout de même en combat. Même si je n’en ai pas l’air.

Will’ adressa un clin d’œil au guerrier. Un signe de complicité que CranedOeuf distribuait rarement. D’ailleurs, il ne connaissait le nain que depuis un journée. Il n’était pas normal qu’il lui fasse confiance si tôt. Peut-être avait-il été désarmé par son innocence.

-Mais parlez moi donc un peu de vous, maître nain. D’où venez-vous exactement? Je ne connais pas tellement les royaumes souterrains mais j’aimerais en apprendre un peu plus. Vous savez vous battre n’est-ce pas? On m’a dit des nains qu’ils buvaient autant qu’ils se battaient, est-ce vrai?

Le moine sourit à nouveau et attendit la réponse du nain tout en avançant, n’ayant aucun mal à suivre la colonne.



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écrit le : Mercredi 08 Août 2007 à 21h03 par Hannibal Caliban
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- Je ne crois pas que des brigands nous attaquerons, déclara le nain d'écu. Au premier regard, on voit qu’il y a plusieurs guerriers parmi nous, et apparemment rien d’intéressant à nous voler. Ça ferait beaucoup de risques pour pas grand-chose à gagner. Par contre, ce sera une autre histoire quand on escortera la financée. Là, avec sûrement des voitures, des bêtes de bâts, on sera une cible de choix.

Cela fut dis d'un ton mesuré. Rak se trouvait depuis peu de temps dans le monde d'en haut. Il ne tenait pas à se faire passer pour ce qu'il n'était pas, un homme d'expérience. Avec les gens qui l'entourait, un tel personnage se verrait vite percé à jour.

¤ Soit modeste. Tu n'es sûrement pas avec les premiers venus pour qu'ils aient accepté une telle mission. ¤

Le nain d'écu avait écouté avec intérêt Crâne d’œuf discourir sur les bienfaits de la pluie. Il s’agissait là d’un sujet de prédilection que le ton passionné trahissait sans contexte. Il en eut l’explication quand le moine parla d’Eldath, la déesse des flots. Mais il tourna un visage intrigué en entendant que celle-ci était la rivale de Kossuth. Broxigar lui avait parlé longuement la veille du dieu des flammes qu’il servait.

¤ Mais alors, Crâne d’oeuf et Broxigar sont eux aussi des rivaux ? Ah ! Voilà pourquoi Crâne d’œuf n’a plus décroché un mot après l’arrivée de Broxigar. Pourtant, Broxigar n’a pas eu l’air de se méfier de Crâne d’oeuf quand celui-ci a dit qui il était. ¤

Le ton dur du moine n’avait pas échappé à Rak. Cependant, il l'avait bien vu se détendre immédiatement en parlant de la sagesse qui dictait sa conduite.

¤ Donc, il ne fera rien contre Broxigar. Mais il ne l’aimera pas pour autant. Je ne vais pas le questionner là-dessus. Autant ne pas aggraver la situation. ¤

- Je ne doute pas que tu sois un bon combattant. Tu n’as pas un poils de graisse. Tu sembles très agile.

Il apprécia le clin d’œil qui montrait que le moine se détendait vraiment en sa présence. Une solide amitié les lierait bientôt. Il en avait l'intime conviction. Les questions sur sa vie le comblaire d'aise.

- J'espère que je ne combat pas aussi mal que j'ai bu hier, plaisanta-t-il. Sinon, je ne vivrai pas longtemps. D'habitude, je supporte mieux la bière. C'était sûrement la fatigue accumulée. Pour résumer ma vie, car je ne vais pas te décrire en détail 58 années, je me rappelle t'avoir dis hier que je viens de la région d'Eauprofonde. J'ai grandi et j'ai vécu toute ma vie dans une caverne. Je suis né dans un clan de boulanger. Mais je n'ai jamais voulu le devenir. Moi, je voulais devenir forgeron car j'ai toujours aimé les armes. J'ai rencontré très jeune un vieux guerrier qui s'était retiré comme forgeron. Il m'a pris sous son aile quand j'ai quitté mon clan et ma famille. C'est de lui que je connais toutes les techniques de combat, et beaucoup plus. Il a été mon mentor. Je serais devenu un guerrier comme lui si je n'avais pas épousé Loranne. Une naine comme il en existe peu. Elle m'a donné un fils, mais tous deux ont succombé à une maladie. Aussi, j'ai décidé de quitter ma caverne pour m'éloigner de ce lieu où je ne voulais plus vivre. Et par la même occasion, je pouvais enfin devenir un guerrier. Tu connais la suite, mon recrutement à la Compagnie des Marches et notre rencontre hier. Oh ! Je parle ! Je parle ! Si tu ne m'arrêtes pas, je parlerai encore au moment où nous arriverons à Fort Noenar ! lâcha-t-il accompagné d'un rire sonore.

Le regard de Rak tomba sur la haute silhouette de Nogusta.

- Dis-moi, j'ai bien envie d'aller parler avec le demi-orque. Je ne connais même pas son nom. Nous allons travailler ensemble. Alors autant se connaître. Allez viens ! insista-t-il.

Le nain d'écu accéléra le pas sans attendre une réponse, car il supposait le moine enclin à refuser. Or il tenait vraiment à ce qu'il fasse tous deux cette démarche. Il se retourna et adressa à Crâne d'Oeuf un petit signe pour l'inciter à le suivre, doublé d'un sourire chaleureux.



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Fiche Rak de Delzoun

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écrit le : Jeudi 09 Août 2007 à 13h45 par William Lamebleu
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William hocha gravement la tête lorsque le nain lui exposa son avis sur une potentielle attaque.

-Vous avez sans doute raison, maître nain, mais la prudence vaux toujours mieux que l’insouciance. Pour ce qui est de mes aptitudes martiales, vous verrez bien !

Will’ écouta ensuite Rak lui raconter sa vie en un petit résumé. Après cela, CranedOeuf ne pouvait toujours pas prétendre qu’il le connaissait mais l’écouta avec intérêt et sa sympathie grandi pour le guerrier.

-Toutes mes condoléances, mon ami, pour votre femme et votre fils. Ils ont dut être difficiles à pleurer. Ce soir je prierai pour leurs âmes, si vous voulez. Vous avez vu passer beaucoup plus d’hiver que moi, Rak de Delzoun. Puissions-nous nous aider mutuellement sur le chemin de la vie.

Puis, le nain l’invita à venir discuter avec le demi-orque. D’un signe de la main, CranedOeuf déclina son offre, il resterait à l’arrière garde.

-Allez, maître nain, je vais rester pour surveiller nos arrières. Nous nous reverrons sans doute plus tard.

Puis, le nain s’éclipsa vers l’avant de la colonne. Déjà, la compagnie du joyeux nain manqua à William. Mais il ne pouvait pas le retenir. Il était content de l’avoir pour compagnon. Sur ce, le moine reporta son attention sur la scrutation des alentours, prêt à toute éventualité.



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écrit le : Jeudi 09 Août 2007 à 14h25 par Hannibal Caliban
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Les condoléances de Crâne d’Oeuf pour le décès de Loranne et de son fils, ainsi que la promesse d’une prière pour leur âmes avaient fait chaud au cœur de Rak.

¤ Quel homme bon. ¤

- Merci pour ces pensées à l’attention de mes chers disparus, avait déclaré le nain d’écu d’une voix vibrante d’émotion.

Peiné du refus de Crâne d’Oeuf, Rak ne lui en laissa rien paraître et adressa un nouveau signe d’amitié.


- On reparlera tout à l’heure. J’y vais.

Il accéléra encore son pas ce qui lui valut de glisser sur cette route boueuse. Il se rattrapa au prix d’une cabriole, poussant une bordée de jurons. Dans les cavernes, jamais une telle chose pouvait se produire. Décidément, le monde d’en haut se révélait toujours incertains.

- Encore un bienfait de la pluie, plaisanta-t-il à l’adresse du moine.

Il dépassa bientôt Broxigar auquel il dédia un clin d’oeil et poursuivit son avance jusqu’à Nogusta. En pleine lumière, il vit que le demi-orque semblait beaucoup plus vieux qu’il ne lui avait paru la veille dans la salle commune de la taverne. Il s’agissait sûrement d’un baroudeur au long passé de mercenaire. A côté de lui, il faisait figure de néophyte. Il se promit de l’observer attentivement. Son comportement lui apprendrait certainement des enseignements intéressants. Sa survie en dépendrait peut-être. Car dans ce monde hostile, son entraînement de guerrier était un atout non négligeable. Mais il lui fallait maintenant mettre en application cet apprentissage sur le terrain. Et là, il n’aurait pas droit à l’erreur.

Dès qu’il parvint à sa hauteur, Rak décida d’engager la conversation avec Nogusta afin que celui-ci ne se méprenne pas sur ses intentions.


¤ Les demi-orque ne sont pas connus pour leur amabilité. C’est vrai qu’avec le physique qu’ils ont, on n’est pas toujours très aimable avec eux je suppose. Comment va réagir celui-là ? ¤

- Salutations ! lança-t-il joyeusement. Maintenant qu’on va travailler ensemble, je veux me présenter. Je m’appelle Rak de Delzoun. Je viens de la région d’Eauprofonde.

Le nain d’écu, les yeux levés, fixa Nogusta d’un air cordial, curieux de voir l’accueil qui allait lui être réservé.



Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!

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Fiche Rak de Delzoun

PNJ : Hannibal Caliban
 
 
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