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> Une chasse un peu spéciale, Broxigar, Rak, Gral et William
  écrit le : Lundi 09 Juillet 2007 à 11h09 par Belgos Dalaèl
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Vingtième jour du mois d'Eleinte 1372

Lieu : Fort Olostin, Nord Sauvage, à proximité de la Haute-Forêt.
Temps : orageux, pluie et vent.
Moment : Vers 21h30


MJ

user posted imageepuis plusieurs jours, de violents orages s’abattaient sur la région de la Haute-Forêt, l’été touchait à sa fin et d’après les anciens, l’automne mais encore plus l’hiver, allaient être particulièrement rigoureux cette année. Située à l’orée Nord-Ouest de la Haute-Forêt, Fort Olostin était une des rares bourgades humaines édifiées sur la route qui reliait Yartar à Everlund, le genre de village qui offrait une halte bienvenue pour les voyageurs qui cherchaient sécurité et hospitalité pour une nuit.

Le Pichet enflammé était une des auberges de Fort Olostin, un lieu de rencontre fortement apprécié en raison de ses prix raisonnables, de son confort et des multiples services que son propriétaire offrait à sa clientèle. L'établissement recevait à tout heure du jour et de la nuit mais aujourd’hui, comme souvent en cette période de l’année, l’affluence était telle qu’il n’y avait plus une table de libre dans la salle principale, pourtant immense. Les aventuriers en tout genre, des marchands ou de simple voyageurs se côtoyaient les uns occuper à prendre leurs repas, d’autres jouaient à des jeux de hasard tout en fumant leurs pipes.


Le dernier arrivé, un nain venant de Sundabar et qui avaiet eu la chance de prendre place à une table qui venait juste d’être désertée par un marchand et sa suite. Une place de choix située près de l’âtre ou un énorme feu rugissait, qu’ils apprécièrent à leur juste valeur. Il posa ses possessions sur une des trois chaises des qui venaient de se libérer et s’installa à son aise. Rak de Delzoun pouvait maintenant se reposer et apprécier la chaleur environnante tout en attendant qu'on vienne lui proposer quelque chose à manger et à boire.

Broxigar, Gral:

Broxigar ressentait un certain soulagement en pénétrant dans l’auberge après un peu plus de deux jours de voyage, en provenance directe d’Everlund. Alors que la nuit tombait et que la pluie redoublait d’ardeur, il avait atteint in-extrémis les portes de Fort Olostin et c’est avec un plaisir tout particulier qu’il poussa la grande porte en bois du Pichet enflammé.

Il secoua son manteau de voyage dégoulinant de pluie tandis que la chaleur des lieux lui réchauffait agréablement le visage et parcourut du regard la salle. Il y avait du monde, beaucoup de monde. Sans se démonter, le prélat traça son chemin jusqu’au comptoir, se faufila entre deux clients et héla une des serveuses qui préparaient un plateau. Cette dernière, une humaine entre les deux âges secoua la tête anticipant sa question.


- Nous n’avons plus un lit de disponible messire ! Si vous voulez dormir, nous pouvons vous loger dans l’écurie, un point c’est tout. lança à la volée la femme qui jeta un regard circulaire dans la salle.Si vous voulez une table, même chose. Trouvez où il y a de la place et dès que ce sera fait Je viendrais prendre votre commande.

Elle retourna à ses affaires, laissant l’humain perplexe et alors que ce dernier se retournait, il évita de peu d’entrer en collision avec un demi-orque qui lui barrait le passage.



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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
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écrit le : Lundi 09 Juillet 2007 à 14h14 par William Lamebleu
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La pluie tambourinait violemment sur le crâne chauve du moine déshonoré, William Lamebleu. Il se tenait, à l’orée d’une nouvelle bourgade fortifiée, Fort Olostin, un autre endroit qui ne l’abriterait l’histoire que d’une nuit. Depuis des mois, il errait à travers les royaumes sans but précis. Il tentait par ce long pèlerinage de retrouver la confiance en lui-même qu’il avait perdu au cours de sa dernière aventure. De Luskan, il avait progressé jusqu’à Padhiver. Puis, il avait traversé la longue route qui contourne le Marais des morts pour enfin arriver à la Cité des Splendeurs. De là, il avait prit la route nordique menant à Rougemélèze. Il avait passé par Triverrat et Yartar. Et maintenant, il se trouvait devant Fort Olostin, bourgade de ravitaillement pour les marchands qui empruntaient la longue route entre Yartar et Everlund. Une cité de plus ou de moins ne lui procurait aucune joie. Il n’y trouverait probablement encore rien lui permettant de racheter son honneur.

CranedOeuf, comme ses anciens compagnons l’avaient baptisé, s’arrêta un moment pour goûter la joie de sentir l’eau ruisseler sur lui. Il adressa une prière silencieuse à la déesse des flots, Eldath. Malgré son déshonneur, il n’avait jamais perdu la foi. Eldath avait toujours guidé ses pas comme elle guide le courant des rivières et les marées. Il le savait, au fond de lui, un jour, elle lui donnerait l’opportunité de se racheter. Peut-être aujourd’hui, qui sait ?

Le moine pénétra dans le village avec pour seul attirail les vêtements de moine à la couleur bleuté qu’il portait, une corde en travers du torse et des bottes de cuir pour le long voyage. Ses traits, autrefois agréables étaient devenus durs par la rigueur de la vie qu’il avait mené ses derniers mois. Sous son habit de moine, sur son bras droit et sur sa figure, des tatous aux allures marines apparaissaient. Il marchait d’un as léger, du haut de ses 2 mètres. Aussi mince qu’une brebis, il n’en était pas moins imposant. Sa musculature fine et discrète le rendait capable de prodiges.

Il se dirigea vers la seule auberge de la bourgade, prénommée « Le pichet enflammé ». Il poussa la porte, ruisselant. A l’intérieur, chaque table était occupée. Encore une fois, Will’ se contenterait de l’écurie. Mais il devait manger un peu, le voyage avait été long. Embrassant la pièce du regard, il se décida finalement à passer le cadre de l’établissement. Il s’approcha de la femme qui faisait office d’aubergiste et lui dit d’une voix sans timbre :


-Une place près des chevaux pour la nuit et un bol de soupe bien chaude, c’est tout ce que je demande. On m’appelle CranedOeuf. Combien m’en demandez-vous ?

Le visage du moine n’exprimait aucune expression. Il n’aimait pas ce surnom ridicule dont l’avait muni ses anciens compagnons mais préférait l’utilisé pour ne pas salir encore plus le nom de son père, un illustre paladin qui avait probablement déjà expiré. Quoi qu’il en soit, il voyageait depuis des mois sous ce prénom ridicule et s’y était habitué. Droit comme une barre, près du comptoir, il attendit sa demande.



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écrit le : Lundi 09 Juillet 2007 à 16h59 par Broxigar
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Broxigar était dépité. Son voyage entre Erverlund et Fort Olostin fut un véritable cauchemar et il sembla ne jamais s’arrêter. Pendant 2 jours il n’avait pas pu voir plus loin qu’à trois mètres devant lui, il eu froid, il fut mouillé. Sa seule satisfaction fut que même les brigands n’étaient pas de sortie par ce temps. Ainsi il n’eu pas de mauvaise rencontre. Mais il aurait préféré tomber dans une embuscade plutôt que de voyager sous cette pluie qui ne s’arrête jamais. Il détestait la pluie et il lui semblait qu’il n’en avait jamais vu autant. Le pire pour lui était qu’il n’avait pas pu allumer de feu. Il ne pouvait pas rêvasser devant de grandes flammes chaleureuses.

C’est pourquoi, lorsqu’il arriva aux portes de Fort Olostin, puis devant l’auberge qui avait ce nom si attirant, il senti une pointe de soulagement. Mais celle-ci disparue bien vite devant la froideur de la serveuse. Il n’avait même pas eu le tems de parler que la femme au plateau était déjà repartie. N’ayant plus la force de se plaindre, il décida de suivre les conseils qu’on venait de lui donner. Tout d’abord trouver une place, pour ce qui était de l’étable, il en était presque content. Au moins, il dormira au chaud et au sec. Son regard parcouru une nouvelle fois la pièce et senti en lui un regain d’énergie quand il aperçu le feu. Près de ce dernier, il y avait une table occupée uniquement par un nain et quelques tabourets de libre.

¤ Espérons que ce nain ne soit assez amical et compréhensif pour me laisser s’asseoir a ma table. Au pire, je ne pense pas qu’il veuille refuser une petite pinte de bière. ¤

Le passage devant lui étant occupé par de nombreux voyageurs, il décida de se retourner pour faire le tour des nombreuses tables. Mais le passage derrière lui était également bouché par une masse énorme, très proche de lui … et qui ne sentait pas très bon, qui sentait même très mauvais. Broxigar se décala sur le côté pour laisser passer cet inconnu et retient son souffle pour limiter l’entrée des odeurs nauséabondes dans ses narines.

- Ah vous souhaitiez passer peut être, je vous en prie. Personnellement je vais de l’autre côté.

Broxigar tentait de passer entre une chaise occupée et la chose répugnante mais en vain l’accès était bloqué, il espérait que l’inconnu passe a côté de lui et surtout qu’il fasse vite. Dans son état il n’allait pas pouvoir supporter cette odeur très longtemps.



Niveau 0 : Détection de la magie/Création d'eau/Assistance divine/Lumière
Niveau 1 : Mains brûlantes(feu)/Bénédiction/Blessure légère/Frayeur
 
 
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écrit le : Lundi 09 Juillet 2007 à 22h22 par Hannibal Caliban
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Rak de Delzoun poussait de profonds soupirs de satisfaction tandis que sa chemise de maille et ses bottes de cuir cloutées séchaient rapidement grâce à l'énorme feux qui rugissait non loin de lui dans l'âtre. Sur la chaise la plus proche se trouvaient ses maigres affaires, un sac à dos en cuir bouilli, des gantelets, une cervelière et un bouclier, une hache-targe naine en fait aux bords effilés. Pendus à son ceinturon et prêts à l'emploi, il conservait une hache de guerre naine et un marteau de guerre nain. Son équipement de guerrier était donc au complet.

D'un geste maintes fois répété, il vérifia que la pluie et le vent n'avaient pas modifié le bon ordonnancement de sa barbe et ses moustaches soigneusement tressées. Rassuré, il repensa aux derniers jours. Depuis Sundabar où il venait avec succès d'intégrer la Compagnie des Marches, il avait cheminé à pied sous un déluge continuel, se demandant quand l'eau allait cesser de tomber.


¤ Quelle pluie. Ah, ce monde d'en haut. Rien ne vaut une bonne caverne. Et c'est la fin de l'été. Qu'est-ce que ça va être pendant l'automne et l'hivers. ¤

Sa bouche sèche et son estomac vide se rappelèrent à lui. Il était maintenant assis depuis un bon moment, mais personne ne s'était préoccupé de ce qu'il souhaitait.

- Une bière ! lança-t-il à plusieurs reprises à l'adresse des serveuses afférées qui passaient auprès de lui d'un pas pressé sans lui prêter la moindre attention.

¤ Par Marthammor Duin, faut-il que j'en attrape une pour qu'elle m'écoute ? ¤

Son regard tomba alors sur un humain au crâne rasé qui se tenait tout raide à proximité du comptoir. Rak n'avait jamais vu de moine, mais l'accoutrement de ce dernier le renseigna. Il contempla quelques instants les tatous y cherchant une signification qui lui échappa.

¤ Arrête de le regarder. Va savoir ce qu'il peut faire celui-là. ¤

Cherchant du regard une serveuse à qui il pourrait enfin donner sa commande, il découvrit cette fois un demi-orque massif. Instinctivement, ses narines frémirent à la seule pensée de l'odeur qui devait s'en dégager. Même au coeur de la plus profonde des cavernes, on parlait avec horreur de ces êtres.

¤ Pauvre gars ¤ compatit-il à la vue du jeune humain qui tentait vainement de contourner le demi-orque.

Son estomac émit des gargouillis. Il avait vraiment très faim et très soif


- Est-ce qu'il faudra que je tombe raide mort pour qu'on s'occupe de moi ??? rugit-il d'une voix forte qui couvrit le brouhaha des conversations.




Ma hache a deux amis, ma main qui la manie avec amour, et le cou des impudents !!!

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Fiche Rak de Delzoun

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écrit le : Mardi 10 Juillet 2007 à 18h51 par Belgos Dalaèl
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Narration: William Lamebleu et Rak de Delzoun

La serveuse qui essuyait un pichet avec une chiffon crasseux dévisagea le moine des pieds à la tête et ricana.

- De toute façon mon bon monsieur, je crains qu'il ne faille vous contenter de l'écurie, nous avons du monde ce soir et nous n'avons rien de mieux à vous proposer.

La femme jeta une regard circonspect dans la salle et dénicha quelques places de libre.

- Vous avez une place au fond de la salle, si le nain qui s'y trouve fait un peu de place autour de lui. Pour la nuit au chaud et au sec, deux pièces d'argent et pour le bol de soupe, deux pièces de cuivre, exigea la femme en tendant la main à l’homme , et le paiement se fait à la commande!

Pendant ce temps près de l'âtre, Rak s'était installé confortablement sans se soucier le moins du monde du désagrément qu'il pouvait causer aux clients qui arrivaient. Une serveuse se fraya un chemin jusqu'à lui en l'entendant brailler

- Tout doux messire, tout doux! J'arrive. Alors? Pour vous qu'est-ce que ce sera. Une assiette de pomme de terre, du lard et une bonne choppe de bière je suppose?

La serveuse connaissait son métier, il n'y avait guère de surprise avec les nains, ils avaient besoins de quelque chose de consistant dans l'estomac agrémenté de bière, voir surtout de la bière.

- Avec la nuit dans l'écurie, cinq pièces d'argent et quatre de cuivre.






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écrit le : Mardi 10 Juillet 2007 à 20h51 par William Lamebleu
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Lorsque la serveuse se mit à lui rire au nez, le moine ne démontra aucun amusement, que la même expression vide. Ça pouvait même faire quelque peu peur à ceux qui ne le connaissaient pas. Mais il se fichait de l’opinion que les gens avaient de lui en se moment. Il hocha doucement la tête et sortit une bourse bien garnie de son havresac. Il en sortit une pièce d’or, ce qui était d’ailleurs beaucoup trop pour ce que la femme lui demandait. Mais il s’en fichait, tant qu’il avait de quoi se rassasier un peu. Il lui répondit du même timbre sans expression.

-Je m’en contenterai amplement. Je ne m’assis pas, je vais aller à la table du nain quand même pour ne pas obstruer le passage. Tenez, et gardez la monnaie.

CranedOeuf lança la pièce d’or à la femme et lui tourna le dos. Il se fraya un chemin à travers les badauds jusqu’à la table indiquée par la serveuse. Là, un nain braillait. Voilà qui n’était pas nouveau. Un autre qui manquait de bière et qui n’avait pas passé un bon moment dehors. C’était compréhensible. Will’ alla s’adosser au mur adjacent à la table, plutôt près du nain. Il le regarda, inexpressif, comme s’il sondait son âme. Puis, il attendit sa commande. Son ventre criait famine mais sa vocation de moine lui avait appris à endurer chaque tentation et chaque douleur. C’était d’ailleurs par principe qu’il ne s’était pas assis. Du monastère d’où il venait, il était coutume de dire que s’assoir était un signe de faiblesse. Adossé, le moine attendit.



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écrit le : Mardi 10 Juillet 2007 à 22h00 par Hannibal Caliban
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Rak avait vu avec plaisir la serveuse approcher. Cela marchait d'élever la voix. Il réalisa également qu'il commençait à se sentir à l'aise dans le monde d'en haut. Il y a peu, il cherchait avant tout à passer inaperçu, attitude compréhensible si l'on considérait qu'il venait juste de quitter sa caverne natale à cinquante huit ans passés. Tout lui était inconnu, voire étrange. Il n'était cependant pas un ignare, car de nombreuses histoires circulaient par le bouche à oreille dans les cavernes. De plus, son maître l'avait abreuvé d'anecdotes sur ses années passées comme guerrier à travers Faerûn.

- Va pour les pommes de terre, le lard et la bière ma bonne dame.

¤ Hum ! Qu'elle se dépêche, j'ai hâte d'avaler ce festin. ¤

Il glissa une main sous sa chemise de maille et tira une poignée de pièces d'une poche cousue sur son sous-vêtement de poitrine. On n'était jamais trop prudent. Il compta les cinq pièces d'argent, les quatre de cuivre, et les tendit d'un geste pressé.

- Le compte y est ma bonne dame. Ne tardez pas. Et n'hésitez pas à revenir me voir dans peu de temps. J'ai très soif et une choppe de bière ne me suffira sûrement pas.

L'attention toute occupée par son estomac et la serveuse, Rak n'avait pas vu s'approcher le moine qu'il croyait toujours planté devant le comptoir. Ses yeux s'écarquillèrent d'étonnement en le découvrant adosser au mur juste à côté de lui, le regard vrillé au sien. Sa main droite effleura le manche de sa hache, prête à s'en saisir.

¤ Qu'est-ce qu'il a celui-là à me regarder ainsi ? ¤

La surprise passée, il lui rendit son regard, le visage impassible. Sa main droite revint se poser sur la table.

¤ On va quand même pas rester comme ça toute la soirée. Il a l'air bizarre, mais moi, je lui fais peut-être le même effet. Essayons de le connaître. Après tout, je suis venu dans le monde d'en haut pour vivre des moments par ordinaire. Et il aura peut-être des choses intéressantes à me dire. ¤

Rak tendit une main obligeante en direction de l'unique chaise restée libre autour de la table.

- Salutations, l'ami ! lança-t-il d'un ton chaleureux. Ne reste pas debout. Cette chaise n'attends que toi. Et si je me fie à tes vêtements trempés, tu a dû être longtemps dehors. Viens donc reposer tes jambes.



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écrit le : Mercredi 11 Juillet 2007 à 04h37 par William Lamebleu
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Le regard de Will’ croisa celui du nain aux côtés duquel il avait pris place. Au début, son expression se fit surprise, puis agressive pour enfin devenir plutôt amicale.

¤Ce nain semble être un guerrier plutôt bien entraîné. Toutefois, sa surprise prouve qu’il manque encore un peu d’expérience. Si j’avais voulu lui faire du mal, il ne m’aurait jamais vu approcher. Mais bon, il semble amical pour le moment. Ça faisait longtemps que quelqu’un ne m’avait pas ainsi tendit la main… Pourquoi pas ?

Le ton chaleureux de l’invitation du nain plutôt jovial eu raison du visage de pierre de CranedOeuf. Il sourit, sincèrement, ce qu’il n’avait pas fait depuis des mois. Toutefois, ce sourire pu sembler un peu crispé, il faut dire que son visage n’était plus tellement habitué à ce genre de gymnastique. Il répondit d’une voix qui se voulait accueillante.

-Bonne rencontre, maître nain. Ne m’en tenez pas rigueur mais je préférerais rester debout. Je ne dirais toutefois pas non à partager quelques récits avec vous. Le voyage a été long et éreintant et les voyageurs qui ont une autre envi que de vous éviscérer sont plutôt rares sur la route de Luskan à ce bourg. Ça fait longtemps que je n’ai pas parlé à quelqu’un doté de plus de jugeote qu’un babouin de Chult. On m’appelle CranedOeuf. Vous êtes du coin ?

Adossé au mur, le moine avait au moins décroisé les bras, signe qu’il était ouvert. Il faut dire qu’à la longue, être toujours seul ne lui plaisait pas. Et ce nain semblait taillé dans le roc, tout comme lui. Partager un bout de chemin avec lui ne lui déplairait pas.



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écrit le : Mercredi 11 Juillet 2007 à 22h39 par Hannibal Caliban
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Rak s'étonna quelque peu du sourire crispé du moine, lui qui était habitué aux démonstrations tonitruantes des nains d'écu.

¤ Pas très joyeux ce gars là. ¤

Il lui vint à l'esprit que le moine suivait peut-être des règles de vie très stricte propre à son ordre. Il fallait peut-être y voir l'explication que l'humain préférait rester debout alors qu'il devait être fatigué après avoir marché dans la tourmente extérieure.

Rak se rassura cependant sur les intentions du moine en raison de ses paroles engageantes. L'homme souhaitait converser avec lui. Cela le complaisait d'aise, car depuis qu'il était dans le monde d'en haut, rare avait été les occasions de discuter. Le moine apparemmant pensait de même comme ses paroles venaient de le révéler.


¤ Crâne d'Oeuf, quel curieux nom. Soit il avait des parents cruels, ou soit c'est un surnom. ¤

- Content de te connaître, Crâne d'Oeuf. dit-il avec sincérité. Cependant, il n'osa pas tendre la main de peur de rebuter l'autre en enfreignant un tabou. Je m'appelle Rak de Delzoun. Je suis de la région, proche d'Eau Profonde. Mais je dois dire que je connais guère les environs. Je suis depuis peu de temps dans le monde d'en haut. En fait, je viens pour l'instant de Sundabar. J'ai été pris dans la Compagnie des Marches. Mais je parle, je parle. Et je ne t'ai pas demandé d'où es-tu. De Luskan dont tu parlais ? C'est pas la porte d'à côté. Tu as tout fait à pied ?

Durant son monologue, Rak guettait les réactions de l'humain. Pourrait-il vraiment établir un contact franc et direct comme il les appréciait ?



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écrit le : Jeudi 12 Juillet 2007 à 05h18 par Belgos Dalaèl
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Narration Broxigar :

Le demi-orque restait de marbre et devenait particulièrement agaçant aux yeux de Broxigar, car il semblait être à des lieux de l’auberge, plongé dans de mystérieuses réflexions qui échappaient au prêtre et qui d’ailleurs ne l’intéressait pas plus que ça.

¤ Si pour commencer l’animal pouvait pousser sa carcasse et éviter ainsi de déranger son monde…¤

Après quelques minutes de patience et une quinzaine d’idée sur les meilleures façons de rôtir les hybrides, Broxigar vit le demi orque s’agiter brusquement, prit d’une subite envie de bouger. Il s’avança et poussa nonchalamment Broxigar d’une main avant de rejoindre le comptoir où il réclama haut et fort à boire.

Soulagé, le disciple de Kossuth s'arrangea pour disparaitre de sa vue se dirigea vers l’objet de toutes ses attentions : Une table, un bon feu, et une chaise. Au passage, il croisa la serveuse qui venait de quitter le nain et lui fit son plus beau sourire avant de commander à son tour son repas et quelques boissons supplémentaires de façon à faire plaisir au représentant du peuple vigoureux. Comme le voulait le règlement de la maison, il paya lui aussi en avance et se dirigea vers la table où un humain s’était visiblement invité entretemps. de toute manière, il restait encore deux places de libre.



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