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En route pour Eauprofonde, Suite d'une longue traversée
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Bŗăįlļāřđ
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out ceci semblant décidemment trop louche… Le convoi était bloqué jusqu’à ce que Cornebois soit transportable, c’était bien le minimum. Mais pour l’heure, le convoi était immobilisé et cela le rendant d’autant plus facile à attaquer, une grande force pouvait arriver pour les attaquer, il fallait être encore plus prudent et vigilant.
L’annonce de l’arrivée de la garde de Padhiver n’était pas de bon augure. Mais l’inquiétude sur la raison de leur présence pouvait être légitime, après tout ils étaient déjà loin de la ville… Arek fut le premier à aller à leur rencontre. Le barde lança à qui était à portée :- Tout le monde reste sur ses gardes. Lunarc prend quelqu’un avec toi et faites le tour du convoi que l’on n’ait pas de mauvaise surprise. Golnam se dirigea vers Arek, il lui posa une main dans le dos pour lui indiquer qu’il était là et lui glissa discrètement de manière à ne pas attirer les soupçons des gardes :- Reste sur tes gardes mais ne te montre pas hostile, on ne sait jamais… Puis comme si de rien n’était, le nain s’adressa lui aussi aux gardes de Padhiver :- La bonne rencontre fiers représentants de la garde de Padhiver ! C’est toujours rassurant de voir votre arrivée, du moins en un sens… Y aurait-il un danger sur cette route qui expliquerait votre présence en ces lieux et dont il serait préférable que nous soyons informés ?! C’était tout de même une drôle de coïncidence si au moment où Cornebois s’effondrait, empoisonné, les gardes de la cité qu’ils avaient quitté il y avait déjà quelques jours apparaissaient venant vers eux. On ne savait jamais, leur approche renseignerait surement sur leurs intentions. Il glissa à nouveau à Arek avec tout autant de précautions :- Arek, s’ils sortent les armes reste calme mais si je te le dis, on se défendra. Je ferai ce que je peux en attendant les autres mais je t’aiderai de mon mieux s’il y a du grabuge. On va croiser les doigts pour ne pas en arriver là… La tension montait mais il ne pouvait pas être mieux accompagné en un tel moment. Arek était un homme sur lequel on pouvait compter d’autant plus dans une période délicate comme celle-là. Mais il était vrai aussi que s’il fallait négocier par le verbe plutôt que par l’épée, le barde était peut-être mieux placé.
Il profita de cette période d’observation pour évaluer l’ampleur du détachement de la garde qui venait à leur rencontre, ainsi que pour glisser de petits coups d’œil vers la bordure du chemin pour voir s’il voyait bien là tout ce qu’il y avait à voir. Car après tout… qu’est-ce qui prouvait que c’était bien la garde de Padhiver ? Ils n’avaient que l’habit pour l’heure.
La nain gardait son sourire chaleureux, mais la main sur le pommeau de son épée d’un air certes détendu, néanmoins la tension de ses muscles traduisait bien son inquiétude et surtout le fait qu’il était prêt à la dégainer dans le cas où cette visite impromptue n’était pas véritablement une visite amicale.¤ Bon… restons calme… après tout c’est peut-être juste… euh… quelque chose d’autre que nous qui les amène ici. Ce n’est pas une route toujours très calme, quand on connais le marais des morts et ce genre de coins… Mais c’est quand même drôle comme coïncidence ! Cornebois tombe et eux arrivent… mouais c’est un peu fort comme hasard ! Respire... respire... fait comme si tout allait bien... Cornebois est juste un peu malade mais tout va bien... ¤
Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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Ŀą Mạġọủị&#
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ern était légèrement déçu. Lunarc et lui avaient fouillé méticuleusement les moindres recoins du campement sans rien trouver d'anormal. Peut-être quelque-chose leur avait-il échappé, mais quoi ? Cependant, les recherches ne furent pas inutiles, elles permirent au marin et à l'elfe de commencer à s'apprécier. La Magouille n'avait tout de même pas une confiance aveugle en Lunarc, celà demanderait plus de temps, mais il ne s'en méfiait plus. Il savait qu'il était venu en ami, alors il serait traité comme tel par le pirate. C'est donc sur un ton amical qu'il lui dit : -Nous n'avons rien trouvé, pourtant je suis prêt à jurer qu'il y avait quelqu'un la nuit dernière ! Peut-être que les autres auront trouvés des indices. En tout cas je l'espère. Merci de ton aide Lunarc. Finalement, je crois que je t'apprécie, en partie parce que tu a plus l'air d'un humain que d'un elfe ! Le marin s'apprêtait à aller voir Arek lorsque Mussel leur annonça l'arrivée de la garde de Padhivers. L'humain, n'eût pas le temps de répondre au Hin, aussi ironisa-t-il en souriant : -La garde ? C'est curieux, j'ai arnaqué personne à Padhivers ces temps-ci. Et toi Lunarc ? Kern pensait qu'il serait judicieux de s'avancer et de se présenter à la garde avec Arek : un bon menteur, ça peut toujours être utile. Cependant, Golnam eût une meilleure idée.¤ Qui de mieux qu'un vieux magouilleur dans mon genre pour prendre l'ennemi à revers ? Heheheh ! Je vais peut-être avoir l'occasion de prouver que je ne suis pas totalement rouillé ! ¤ -Lunarc, je t'accompagne ! Puis il lui tendit un dard, le manche en avant : Prends-le, ça pourrait te servir ! J'en ai deux autres, alors t'en fais pas pour moi. Mais fais gaffe, au corps à corps, si t'as que ça, t'es foutu ! Kern utilise Déplacement silencieux et suit Lunarc. Ce message a été modifié par Kern le Mardi 19 Juin 2007 à 14h16
«Moi, tricher aux cartes ? Comment le pourrais-je, c'est la première fois que je joue !»Réputation 4,5Pour le meujeus : Ma fiche est ici, la dernière mise à jour date du 08/05/2008.
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Lunarc était un peu contrarié de ne pas avoir débusqué le moindre intrus aux alentours de la caravane, néanmoins il ne s’attendait pas à ce que la tache soit aussi aisée. Considérant l’hypothèse que le responsable de l’empoisonnement de Cornebois ait bien été une personne étrangère au convoi, le coquin devait surement avoir pris soin de s’éloigner au plus vite après avoir commis son méfait afin de ne pas être surpris pas d’éventuelles sentinelles.
Toutefois cette déception était compensée par le fait qu’il avait enfin une personne avec laquelle discuter intelligemment. Malgré son premier abord un peu cassant, Kern était quelqu’un de sympathique et Lunarc appréciait les gens francs qui n’hésitaient pas à dire le fond de leur pensée au risque de froisser leur interlocuteur. C’est avec plaisir qu’il accueillit les mots de l’humain concernant son attitude semblable à celle des humains
Merci, mais j’ai peu de mérite, j’ai passé très peu d’temps avec les gens de ma race. Dit-il avec un sourire en coin. Mes parents étaient humains. Enfin, ceux qui m’ont élevé.
Quand le halfelin prévint le convoi de l’arrivée du détachement de gardes de Padhiver, Lunarc ne s’inquiéta pas outre mesure. C’était même plutôt rassurant. Quoi de plus normal qu’une patrouille…patrouillant sur son territoire. Lunarc n’était pas sûr que les plaines qu’il arpentait fassent partie du domaine de Padhiver, mais le voyage depuis Eauprofonde lui avait semblé interminable. Il ne devait plus être très loin la citée du seigneur Nasher.
Cependant la tension qui semblait animer les caravaniers ne tarda pas à lui rappeler la discussion qu’il avait eu avec Frère concernant la relation entre les Pirates et la Loi ainsi qu’avec ceux qui la représentait. Bien qu’il n’ait pas une complète certitude concernant les agissements de l’organisation dans laquelle il avait décidé de s’engager, et malgré les rumeurs vantant les actes honorables de l’Amiral Jack, Lunarc se doutait que la plupart des gens qui l’entouraient n’étaient pas des enfants de cœurs. Certains avaient peut être quelques chose à se reprocher. Et les marchandises transportés par la caravane n'avaient peut être rien de légale. Piraterie et contrebande rimaient assez souvent dans les oui-dires. Les paroles de Kern bien que dites sur le ton de la rigolade eurent tôt fait de lui confirmer certaines de ses conjectures.
Lunarc répondit avec un air mi-coupable, mi-amusé.
Moi ?! Allons donc, j’suis blanc comme neige.
Il observa rapidement l’attitude des autres personnes, un nain semblait prendre les choses en main avec un peu de bon sens et une indiscutable présence. Bien que l’elfe ait une certaine aversion envers l’autorité, il s’exécuta quand le court-sur-patte lui intima de couvrir les arrières de la caravane. Il acquiesça d’un hochement de tête et s’éloigna dans la direction opposée à la patrouille, suivit par Kern. Quand celui-ci lui proposa un dard, il accepta.
¤Ca sera plus discret que de m’approcher avec mon arc à la main et une flèche encochée, pour sûr. ¤
Merci. T’inquiète pas pour moi. J’ai c’qu’il faut.
Dit-il en prenant le projectile. De l’autre main il tapotait la rapière cachée sous sa cape.
Il rabattit la cape autour de lui afin de dissimuler l’arme du roublard et commença à faire discrètement le tour du campement par la droite en se collant aux roulottes pour ne pas se faire remarquer par les gardes. Il s’arrêta à la limite du champ de vision de la troupe armée, à l’abri d’une charrette et observa les environs.
Utilise déplacement silencieux pour ne pas se faire repérer par les gardes
Ma destination ? L'horizon.
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Aventurière
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L’endroit était ravissant, le vent léger et l’eau chantait au milieu de ce gentil cadre. Pourtant la génasi ne parvenait pas à se détendre. Elle avait imaginé autrement cette balade, des éléments semblaient manquer au décor. Mais peut-être était-ce parce que les bois étaient plus clairsemés que ceux de la Haute Forêt ce qui faisait que la population animale s’y cachait d’avantage pendant le jour. Pourtant, lorsque Abysse lui proposa de faire le guet, elle devina à son ton qu’il ne se sentait pas tranquille non plus. Au moins elle n’était seule à ressentir cela. Décidemment, cette histoire d’empoisonnement allait les rendre méfiant envers tout, et les hanter toute la journée.
La voix claire d’Elloa qui ressortait du ruisseau vint rompre cette sensation, et tout en se tournant vers le petit cours d’eau pour répondre à l’elfe, la génasi chercha des yeux l’endroit le plus approprié pour surveiller les environs.
-[elfe] Tu as raison, nous n’avons pas pensé à vérifier les autres boissons transportées par la caravane. Mais je ne pense pas que le coupable ait eu l’audace et le temps de se glisser dans toutes les charrettes pour y déverser son poison. Cela lui aurait pris du temps et il y avait des guetteurs tout de même. D’ailleurs, je trouve étonnant qu’on ait pu si facilement pénétrer dans le camp et la caravane de Cornebois sans se faire remarquer. Durant notre tour de garde, tout me semblait normal, il ne s’est rien passé de particulier.
Certaines pensées faisaient jour dans l’esprit de la génasi maintenant qu’elle repensait à ces événements. Celui qui avait pris pour cible Cornebois avait forcément du savoir à qui il s’attaquait et donc connaître le nain. Mais pourquoi chercher à empoisonner un marchand ? Une vengeance personnelle peut-être… Mais alors pourquoi attendre d’être si éloigné de la ville alors que cela aurait été si facile à Padhivers ? Non… les choses ne s’assemblaient pas bien dans cette histoire.
La génasi tourna son visage pale et soucieux vers Elloa, et ne put s’empêcher de sourire aux yeux expressifs et francs de la jolie elfe.
-[elfe] Oui, il nous faudra comprendre tout ceci une fois que Cornebois sera rétablit. En attendons, ne traînons pas plus qu’il ne faut. Rejoignez-moi quand vous aurez assez de plantes.
Elle s’éloigna du couple en marchant avec précaution entre les fleurs bleues et se rapprocha de la lisière des bois. Là-bas, sous les arbres, la terre y était moins envahie de plantes et d’herbes, et elle y pourrait surveiller discrétement tous les accès à la clairière. L’idéal serait qu’elle prenne de la hauteur pour avoir une meilleure vue. La génasi finit par atteindre les arbres, posa une main apaisante sur le tronc d’un de ceux qui encerclait la petite clairière, et embrassa du regard la clairière avant de plonger son regard dans les profondeurs des bois et entre les arbres. Maintenant qu’elle était sous les arbres, elle était de nouveau assaillie par l’étrange impression que la forêt était vide de toute vie. Perplexe, elle laissa tomber son regard sur le sur le sol pour essayer de repérer des traces d’animaux. Il devait forcément y en avoir ici, l’endroit devait être un point d’eau pour les animaux. Les oreilles tendues, elle observa la terre autour d’elle, tout en jetant de fréquents regards aux alentours et à la clairière.
Utilise pistage pour repérer de traces autour de là où elle se trouve, et perception auditive.
N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
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Capitaine
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NARRATIONPremier jour de la Marée estivale année de la magie sauvage(01 Flammerige 1372) Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde. Temps : Ciel bleu parcemé de nuage. Moment : Matinée environ 7h10Jalyne: Jet de survie 18 (d20) + 2 = 20 vs DD ? Réussite Jalyne : Détection 9 (d20) + 3 = 13 vs DD ? échec Jalyne : Perception auditive 9 (d20) + 3 (+2 attentive) = 14 vs DD ? échec
Loup : Survie 20 (d20) + 4 (piste à l'odeur) = 24 vs DD ? Réussite automatique
Elloa : Perception auditive 16 (d20) + 2 = 18 vs DD ? Réussite Elloa : Détection 16 (d20) + 2 = 18 vs DD ? Réussite
Abysse: Détection 12 (d20) + 2 = 14 vs DD ? échec Abysse: Perception auditive 12 (d20) + 2 = 14 vs DD ? échec
Loup Court
Attaquant 2: Jet d'attaque sarbacane 15 (d20) + ? = ? vs CA Loup 14 touché aucun dégât, loup empoisonné Loup: Jet de vigeur Vs poison 4 (d20) + 5 = 9 vs DD ? échec Loup est paralysé
Attaquant 1: Jet d'attaque sarbacanne 10 (d20) + ? = ? vs CA Jalyne prise au dépourvue 13 touché aucun dégât, Jalyne empoisonnée Loup: Jet de vigeur Vs poison 12 (d20) + 2 = 14 vs DD ? réussite vs DD ? échec Jalyne est empoisonnée Elloa, Jalyne, et AbysseChacun de leur côté, Elloa et Abysse cherchaient au plus vite les plantes nécessaires. Ils n'eurent aucune difficulté à les trouver et à commencer à en récolter. Il y en avait de plein bouquet, beaucoup sous les roches et les cailloux. Partout où il mettaient leur nez il pouvaient voir l'une ou l'autre des deux espèce. Aussi tout deux en profitèrent pour observer les alentour pendant leur cueillette.
Le loup semblait inquiet, humant l'air il lui arriva plusieurs fois de s'arrêter troublé par quelque chose. Parfois il se dirigeait vers son ami Abysse, le poil hérissé et les crocs sortis. Grondant silencieusement, il semblait chercher quelque chose, comme agacé par une étrange présence. Cherchant sur le sol une trace une piste ou quoique ce soit.
Pendant ce temps, Jalyne, elle aussi inquiète fureta le sol, écoutant la nature à la recherche du moindre indice sur les animaux, et autres créatures mystérieusement absente. Et au moment même où elle découvrit des traces récentes de la matinée, ainsi que celle d'humains, et de gobelins, le loup poussa un long hurlement suivit d'un grognement. Et tel une flèche vrombissant de rage, il bondit dans les fourrés à proximité d'Elloa, avant de s'écrouler inerte.
Au même instant, la grugash entraînée par de longue journée de guet, entendit un bruit étrange au dessus de Jalyne, jetant un coup d'œil, elle aperçue une forme dans l'arbre. Elle cria pour avertir Jalyne, mais trop tard. La Génasi sentie une piqûre brûlante dans son cou, et son corps devint soudainement flasque. Elle faillit s'écraser au sol, incapable du moindre mouvement. Mais sa vie dans la haute forêt l'avait rendue résistante, et le poison qui circulait dans ses veines n'eu pas d'autres effets que de rendre ses mouvements moins précis et plus difficiles. Levant alors les yeux dans la direction qu'Elloa pointait du doigts, elle aperçue bien au-dessus d'elle une forme humaine armée d'un étrange bâton tenu devant sa bouche.
L'attaque avait été lancée contre eux, mais à part une vague forme ils ne distinguaient pas grand-chose de leurs adversaires. Initiative: Round 1 Loup = 22 Attaquant 1 = a attaqué, camouflé Attaquant 2 = a attaqué, camouflé Jalyne = 18 prise au dépourvue Elloa = 15 Abysse = 8 pris au dépourvu Arek: Détection 12 (d20) = 12 vs DD ? échecArek, Mussel, Golnam, Lunarc et KernLa troupe d'approcha au rythme régulier de la marche au pas. Sept hommes compta Arek, un bien petit bataillon, mais leur tenue était irréprochable. Ils avaient une longue pique, dans leurs dos pendaient les lances typique de la région, aussi pratique à distance qu'au corps à corps, et enfin, une épée courte pendait à leur ceinture. Sur leurs armures de cuir, une fine tunique de lin portait les armoiries de la ville. A leur tête, un homme sans armure, mais dans une tenue de bien meilleure qualité donnait les ordres. Le bâton caractéristique des mages à la main, il indiqua la caravane et la troupe suivit.
Réagissant aux propos de Golnam et d'Arek, le mage répondit.«Une troupe de bandit sévit dans les parages, nous sommes plusieurs troupes à sillonner les environs. Tenez vous sur vos gardes, si vous continuez vers Eauprofonde. Néanmoins, j'ai des consignes, avant de vous laisser nous avons quelques questions à poser, ainsi qu'un contrôle à faire. Vous n'avez rien à déclarer en particulier?» Mussel eu rapidement une réponse de la part d'un des silencieux Exilé. Il les avait si longtemps cru muet que ce fut presque un choc, pourtant c'est une voix inquiète qui s'adressa à lui. | | «Pour le moment je ne sais pas trop, c'est si soudain. Très étranges ces coïncidences je trouve. Restez sur vos gardes, il se peut en effet que ce soit une simple patrouille, il y en a beaucoup sur cette route. Mais je trouve leur arrivée trop ponctuelle pour être normale,… Je vais dire aux autres Exilé et caravanier de se tenir prêt à intervenir avec vous. Par contre, vas dire à tes compagnons qu'ils évitent ce genre de comportements, si il s'agit bien de la garde de padhiver il serait gênant d'avoir des ennuis avec la garde maintenant.» Et il indiqua Lunarc et Kern qui se déplaçaient discrètement le long des caravanes.
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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices... |
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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Bŗăįlļāřđ
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olnam fut en partie rassuré lorsque celui qui semblait être le chef de la patrouille s’adressa à eux en retour. Certes un « bonjour » ou quelque chose du genre aurait pu être un peu plus correct pour des voyageurs qui n’avaient a priori rien à se reprocher, du moins pour l’instant. Mais tout le monde n’était pas aussi accueillant que le nain et ce n’est pas nécessairement le signe d’une hostilité particulière. Il releva cela mais ne prit pas la mouche pour autant.
Gardant son habituel sourire chaleureux et sa bouille sympathique, le barde jeta un rapide regard à son compagnon se voulant rassurant puis enchaîna en usant de toute la diplomatie dont il était capable afin de mettre l’homme dans sa poche si possible :- Une troupe de bandits ? Merci pour le conseil, un nain averti en vaut douze ! C’est d’autant plus rassurant de savoir que des patrouilles sillonnent les environs, nous montons la garde mais nous en serons bien plus sur nos gardes alors. Vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez, mes compagnons et moi-même protégeons cette caravane qui doit apporter divers marchandises vers Eauprofonde. L’affréteur de cette caravane se doutait bien que la route risquait d’être dangereuse, après tout c’est bien le cas n’est-ce pas ?! Par contre j’avoue que nous avons un petit souci, l’un des conducteurs de la caravane est tombé malade et nous sommes bloqués ici le temps que certains d’entre nous aient trouvé les herbes qui convenaient. Nous serions ravis si vous pouviez nous aider à monter la garde le temps que nos compagnons soient de retour. Vous pouvez jeter un œil mais s’il vous plaît évitez de trop déranger le matériel car vous comprenez bien que le plus tôt nous serons repartis le mieux ce sera. Nous vous en remercions d’avance. Si vous me permettez… Dit-il en faisant un geste de le suivre vers le campement. « Suivez-moi je vais vous montrer nos marchandises comme vous le demandez. » Golnam comptait sur le fait que tout ce qui était sensible avait déjà été dissimulé avec un soin extrême, de façon à ce qu’une simple inspection serait loin d’être suffisante. De plus, son expérience avait montré que le meilleur moyen d’atténuer les doutes était de montrer une complète bonne volonté… du moins en apparence. Le mensonge n’est mis en doute que s’il s’éloigne trop de la vérité et en l’occurrence pourquoi la garde mettrait-elle en doute les paroles de simples transporteurs sur une route dangereuse ?
Néanmoins s’ils se montraient trop insistants cela pouvait démontrer autre chose : qu’ils avaient plus qu’une simple mission de surveillance. Après tout le Cercle était un groupe puissant et ses ennemis pouvaient l’être également et trouver des habits de gardes de Padhiver devait être à la portée d’un bon faussaire…
Alors que les gardes avançaient, Golnam jeta un œil un peu plus suspicieux envers ces visiteurs, cherchant un détail qui pourrait les trahir, mais il prit soin que sa curiosité ne soit pas trop visible car elle pourrait le desservir après le travail qu’il avait fait pour donner bonne impression.Diplomatie pour améliorer l’attitude du chef des gardes Détection pour trouver un hic chez les gardes Bluff pour dissimuler sa détection (ou autre chose si ce n’est pas la bonne compétence)
Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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ßѓịśę
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ussitôt qu'elle avait vu la silhouette dans les arbres, Elloa était redevenue la guetteuse qu'elle était, téméraire et vigilente. Son pouls s'accéléra, son sang devint bouillonnant et vif, son instinct casi animal reprit le dessus. Des années de vie sauvage aux sommets des branches refirent surface, alterant les souvenirs d'une vingtaine de lunes seulement passées au coeur de la civilisation. Sans réflechir et ne se laissant guider que par ses sens, la grugash bondit d'un saut gracieux, et s'accrocha au tronc de l'arbre sur lequel était perché le coupable à l'aide de ses pieds encore bottés et de ses mains, comme le ferait un koala. Pestant contre ses chausses, qui décidément constituait davantage un obstacle qu'une aide contre les intempéries ou la rudesse des sols, d'un mouvement sec, elle secoua ses pieds afin de se débarasser de l'objet de cuir encombrant. Elle devait se servir de chacun de ses membres comme de mains pour gravir le tronc lisse de cet arbre.
Elle n'avait pas le temps d'invoquer l'Esprit Animal de la Sauterelle, qui aurait certainement pu l'aider dans une telle situation, donnant à ses jambes une puissance supérieure, et à vrai dire elle n'y songea même pas. Son seul objectif était de rejoindre la silhouette dissimulée dans les hauteurs. L'image de la genasi tombant, presque morte à ses yeux, sur le sol de la forêt, repassait dans son esprit comme un mantra, renforcant sa détermination. L'être embusqué devait être neutralisée au plus vite afin de s'assurer qu'il s'agisse bien d'un ennemi. Car après tout, cela pouvait être une sentinelle excecutant simplement son office en abatant les intrus qui pénétraient sans prévenir son territoir. N'aurait elle pas agit de la même façon, si la situation avait été inversée, et qu'elle avait surpris trois inconnus rammasser sans vergogne le fruit de la terre ?
Mentalement elle se préparait à la rencontre. Elle savait qu'elle risquait d'être une cible de choix pour de nouvelles flechettes, mais elle devait passer outre. Dès que son regard plongerait dans celui de l'individu, elle invoquerait l'Esprit du Ciel sous la forme d'une aveuglante lumière. Elle aurait juste le temps de s'emparer de la mousse phosphorescante pendue à sa ceinture parmis les multiples grigris qui constituaient des ornement tribaux autant que de composantes à sortilèges et de prononcer les mots de pouvoir. D'autre part, elle se rappella sa précédente mésaventure dans un bois tout proche de Luskan. Les végétaux des terres du Nord ne présentaient pas les mêmes formes que dans sa forêt natale, et elle devait le reconnaitre, les arbres dans lesquels elle avait eut l'habitude d'évoluer, offraient de belles branches éparses et acceuillantes, ou il était aisé de poser le pied, au contraire des pins et autres abres aux troncs longs et droits. Elloa se souvint de sa chute, et se dit que cette fois, elle ne s'écroulerait pas au sol comme une novice. Si elle y faisait appel, l'Esprit de l'Air la rendrait aussi légère qu'une feuille. Elle se préparait à cette possibilité, poursuivant son ascension sans qu'aucune peur ne vienne la perturber. Lance Illumination au contact. Si chute, lance Feuille Morte
Réputation: 3.5
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Ļėvỉạ
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Le jeune barbare avait bien observé la troupe. Leurs équipements correspondaient bien à ceux de la garde. Ainsi que leur comportement. Leur chef était l’homme au bâton et ce bâton ressemblait à un bâton de magicien. Arek n’aimait pas trop les magiciens, il trouvait ces personnes avides de pouvoir et hautin. Les paroles du chef indiquèrent au barbare et au vigoureux qu’ils étaient en patrouille a cause de la présence de brigand sur les routes. Ils voulaient visiter la caravane et poser des questions. Cela était tout à fait normal pour une inspection de la garde mais Arek avait encore des doutes.
¤ Pourquoi déplacer plusieurs patrouilles pour un simple groupe de brigand. Il y a toujours eut des brigands sur les routes c’est pour cela que les escortes existent. ¤
D’après les dires de Jebeddo, il n’y avait aucune marchandises illicites dans le convoi donc il n’y avait aucun soucis à se faire. Mais il allait tout de même continuer à observer ces gardes afin de se les démasquer s’ils n’étaient ceux qui prétendaient être. Arek observa son ami Golnam. Il avait répondu aux questions du chef de patrouille. Mais Arek qui connaissait Golnam se rendit compte que lui aussi se doutait de quelque chose. Le jeune barbare emboita le pas de son ami et lui aussi il se dirigea vers le campement en compagnie de la patrouille. Arek resta tout de même sur ses gardes car pour lui aussi la situation était loin d’être claire. Arek se félicita d’avoir laissé son ami répondre le premier, il aurait fait de même mais le ton de sa voie et encore la façon de parler n’aurait pas été la même et les gardes auraient pu prendre cela pour une déclaration de guerre.
Arek ne put s’empêcher de penser au groupe qui était parti à la recherche des plantes qui seraient la base de l’antidote au poison. Le barbare espérait qu’ils feraient le plus vite possibles et que tout ce passait bien pour eux.
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Dans une sorte d’état second elle pouvait sentir l’engourdissement artificiel et douloureux qui gagnait peu à peu ses bras et ses jambes. Heureusement elle commençait à maîtriser la perte d’équilibre qui l’avait fait chuter et, la respiration brève et saccadée, elle luttait maintenant contre la substance qui s’infiltrait dans ses muscles. Levant les yeux au bruit, elle vit dans un monde flou, Elloa se précipiter vers l’arbre et entreprendre d’en escalader furieusement le tronc.
La génasi voulut protester contre le danger vers lequel s’engouffrait l’elfe, mais en fut incapable, ses lèvres se contentèrent de s’entrouvrir sans qu’aucun son n’en sorte. Sentant la colère la gagner, elle referma la bouche et serra sa mâchoire de dépit, furieuse de perdre ainsi le contrôle de son corps. Avec effort, elle tenta de se relever à deux reprises, réussit à se remettre debout en chancelant, et se stabilisa en se retenant à l’arbre d’une main. Sans perdre de temps, elle glissa sa main libre dans le dos et détacha maladroitement son grand arc ciselé pour le ramener contre sa poitrine. Ceci fait, elle pivota légèrement pour coller son dos contre l’écorce rugueuse de l’arbre et soupira sous l’effort que cela lui demandait. Ses jambes et ses entrailles la lançaient douloureusement et ne lui donnaient qu’une envie ; se recroqueviller sur elle-même et ne plus bouger. Levant lentement le visage le long du tronc, elle suivit la progression d’Elloa vers le haut. L’ennemi était toujours là, un peu plus haut, camouflé et caché dans les branches. Elle le voyait maintenant et lui adressa un regard meurtier, furieuse qu’il ait pu la prendre au dépourvu.
Elle passa sa main libre derrière sa nuque pour s’assurer que ce qui l’avait piqué n’était plus là, puis décala sa main pour attraper deux flèches dans le carquois. Ses membres engourdis et douloureux ne répondaient qu’avec lenteur aux mouvements qu’elle voulait exécuter, ce qui l’énervait prodigieusement. Ramenant les flèches sorties, elle en glissa une dans son ceinturon et encocha l’autre sur la corde, puis releva le visage vers le haut de l’arbre.
Elle savait qu’elle serait incapable de grimper à la suite de l’elfe. Mais elle n’osait pas tirer, les feuilles gênaient sa vue, et elle risquait de toucher Elloa qui passait d’une branche à l’autre. Et puis son regard recommençait à se brouiller. Elle ferma les yeux et secoua brievement la tête cherchant à dissiper le tournis qui revenait à la charge. Mais elle les rouvrit presque aussitot avant de jeter un air méfiant autour d’elle. L’agresseur ne devait sûrement pas être seul, mais où étaient les autres ? dans les arbres ? au sol ? La génasi inspecta d’un regard aigu les environs et les branches des quelques arbres autour, et tenta d’écouter attentivement les bruits suspects qui ne venaient pas de son arbre. Mais recevant quelques petites branches sûrement arrachées au passage d’Elloa, elle leva de nouveau un regard impuissant vers le sommet. Collée au tronc comme elle l’était, elle était en partie protégée des fléchettes de l’agresseur, s’il n’y en avait pas d’autres autour. Mais Elloa, elle, risquait gros. S’il retournait son attaque contre elle et qu’elle tombait... Péniblement, elle tendit son arc et, mettant un genou à terre, elle leva l’arme en direction de l’agresseur. Elle voulait affaiblir et détourner son attention qui qu'il soit. Elle visa soigneusement les points non vitaux de la silhouette, et essayant de trouver la percée qui éviterait le plus gros des branches et feuilles, lacha sa flèche.
Tire sur l'agresseur et essaie de rester attentive à ce qui se passe autour, utilise Perception auditive et Détection.
N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
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Ạbỷsŝë
Aucune chambre
Aucune gemme
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bysse avait l’esprit perturbé, l’inquiétude du loup, ajouté à l’urgence de la situation et la sensation étrange que dégageait ce lieu ne lui permettaient pas d’être suffisamment attentif. Et ce n’est qu’une fois le danger dévoilé, et la première attaque lancée qu’il prit enfin conscience du degré de réalité de la menace.
Il regarda autour de lui, le temps s’écoulant comme au ralenti… Jalyne avait été touchée. Elloa s’était mise à courir. Son compagnon gisait, une fléchette dépassant de sa sombre fourrure…
Une vague de douleur déferla.
Alors le temps repris ses droits. Jalyne retrouvait ses forces, et Elloa s’accrochait à l’arbre. Et enfin le druide bougea. Ce fut presque calmement que, lance en main, il avança, non pas vers la rôdeuse, mais vers le Loup.
Car un ennemi se cachait encore, il en était certain. Soit dans l’arbre, soit dans le buisson, l’orientation du corps du loup était sa première indication, la seconde serait donnée par ses sens.
C’est l’œil et l’oreille aux aguets qu’il glissait ses pas dans la douce caresse du cours d’eau.
Jahëlo ne put s’empêcher d’avoir une rapide pensée pour les deux femmes, mais Mère Nature apprenait à tous ceux qui l’écoutaient que pour survivre, il fallait savoir se défendre. Nulle inquiétude ne s’installa dans son cœur.
Et en effet, se défendre, lui et les siens était l’unique pensée qui flottait dans la conscience de l’impassible Abysse.
Car vu de l’extérieur, son visage ne trahissait toujours rien, pas de rictus vengeur, pas de colère. Il n’avait émis aucun cri de rage ou de peur. Pourtant il avançait toujours. Et c’était ainsi, le regard froid et le cœur vide qu’il s’apprêtait à éliminer le danger qui les menaçait. Qu’il fut vivant ou mort, humain ou aberration. Abysse avance vers le loup en essayant de détecter l’ennemi, si il le détecte, il se dirige vers lui et l’attaque, si il ne le détecte pas, il donnera un coup de lance dans l’arbre ou dans le buisson, en fonction du corps du loup et de la trajectoire présumée de la flechette
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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