En route pour Eauprofonde, Suite d'une longue traversée

La suite du voyage se déroulait sans encombre. Même si l’ambiance n’était pas encore au beau fixe, Arek se sentait bien en compagnie de Mussel et leur discussion allait bon train pendant la journée.
La nuit commença à se rapprocher et une fois de plus les tours de gardes furent organisées par Cornebois. Le jeune barbare se retrouva en compagnie d’Elloa dont la beauté le troublait au plus haut point. Mais il s’en accommoda et il en profita pour faire de plus ample connaissance avec l’Elfe.
Arek fut tout de même gêné par la barrière de la langue car il ne parlait l’elfique et Elloa parlait très mal le commun. Mais en parlant lentement il réussit quand même à avoir une bride de conversation parsemé de long moment de silence. L’Elfe avait l’air d’entretenir une relation particulière avec la nature. Arek commença donc la discussion en lui parlant de la beauté sauvage des contrés de son enfance. Il lui parla de la froideur des hivers du Val Bise ainsi que de la beauté du paysage au printemps lorsque la nature reprend vie. Il continua en lui racontant la douceur des étés puis il fini par le mélange des couleurs lorsque survint l’automne.
Arek marquait de temps a autres quelque pose pour être sur que l’Elfe le comprenait.
Puis Arek se perdit dans ses pensées tout en écoutant autour de lui afin d’entendre si des intrus se rapprochaient de leur campement.

Arek fut surprit lorsqu’il sentit la main d’Elloa toucher son bras. Elle lui indiqua silencieusement qu’elle avait entendu quelque chose de bizarre venant de derrière un charriot.
Le barbare dégaina instinctivement son arme afin de se tenir prêt à se battre. Il allait dire à Elloa de réveiller Mussel et Golnam afin d’avoir du renfort en cas de besoin mais se fut trop tard. La jeune grugash se dirigeait à pas de loup vers le charriot. Il ne pouvait pas la laisser se dirigeait toute seule vers le danger. Il lui emboita le pas. Arek se rendit compte rapidement qu’il était beaucoup moins discret que l’Elfe. Lorsqu’il fut suffisamment prêt du charriot à son gout, Arek indiqua à Elloa qu’il allait passer de l’autre coté. De cette manière son manque de discrétion ne mettrait pas en danger l’elfe. Avant de passer de l’autre coté, Arek regarda attentivement sous le charriot afin de voir s’il y avait quelque chose puis il entreprit d’avancer tout en gardant une position défensive afin de ne pas se faire surprendre.

Dans son fort intérieure Arek espérait presque trouver quelques brigands afin de se dégourdir un peu. Mais au final il pensa à ses compagnons de route. Il ne se faisait aucun soucis pour Mussel, Golnam ou Jalyne car ils savaient tout trois se battre mais il fut plus préoccupé par ceux qui n’étaient pas des guerriers. Et parmis eux il y avait Elloa qui était a son coté et elle ne semblait pas se rendre compte des risques qu’elle était en train de prendre.
C’était la première fois que le jeune barbare se préoccupait temps des personnes qui se trouvaient à son coté.
C’était pour lui un sentiment bien étrange.

NARRATION

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage(30 Kyrthorn 1372)
Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde.
Temps : Nuit avec demi Séluné.
Moment : nuit avancé ( environ 2H du matin )

Elloa et Arek

Elloa avait fait quelques signes pour indiquer au barbare ce qu’elle allait faire et ce qu’elle attendait de lui. Puis elle s’approcha du chariot d’où venait le bruit troublant et allait passer de l’autre coté pour tenter de surprendre un quelconque intrus mais a sa grande surprise un nouveau bruit provint non de devant elle là où devait être celui qu’elle espérait surprendre mais de derrière elle. Se retournant vivement elle constata avec surprise qu’Arek qu’elle avait laissé près du feu de camp s’était approché a grand pas pour se rapprocher d’elle. Et le barbare lui fit un signe à son tour puis franchit l’angle du chariot pour se retrouver à découvert de l’autre coté.

Et c’est là qu’Arek comprit son erreur, il était effectivement en position défensive mais la seule ombre qu’il voyait était la sienne projeté par le feu de camp derrière lui. Et ce qu’il tentait d’observer était plongé dans l’ombre de la nuit et il n’y voyait rien. Elloa elle pencha la tête pour observer à son tour mais n’aperçu pas l’ennemi tant désiré.

Mais que se passait-il ? Elloa avait-elle vraiment perçu quelque chose ? Y avait-il un problème ? Ces questions devaient traverser l’esprit des deux gardiens de la nuit. Mais elle traversa aussi l’esprit embrumé d’un voleur que le remue ménage avait dérangé, ou peut-être d’avoir entendu des personnes se rapprocher des caravanes. Kern s’était redressé sur sa couche et écoutait la nuit pour savoir se qui l’avait tiré de son sommeil plein de bourse a voler et de belles demoiselles légèrement vêtues.

es bourses à voler et des filles de joie à courtiser, c'était effectivement de celà que Kern rêvait, avant que les bruits alentours ne viennent troubler sa nuit. Le marin avait le someil léger : à force de voyager sur des épaves en compagnie de malfrats, on finit devenir méfiant, à tel point que l'on n'ôte même plus son armure pour dormir... Il doutait d'avoir entendu quelque chose, mais il était réveillé et savait qu'il ne retrouverait pas le someil de sitôt, alors il s'empara de sa ceinture à munitions et de sa cape, dans la quelle il fourra sa dague*, et sortit le plus silecieusement possible de la tente, un dard à la main.

Il jeta un œil au feu de camp et s'avança machinalement à la rencontre des deux veilleurs, mais se rendit vite compte qu'ils n'étaient plus à leur poste...

¤ Mhhh... Visiblement, ce que j'ai entendu n'était pas le fruit de mon imagination... Tant mieux, je n'aime pas être tiré d'un si beau rêve pour rien ! Mais bon, puisque personne n'est venu nous réveiller, ce ne doit pas être bien important, mieux vaut jeter un œil avant de mettre fin au repos des autres pour rien...¤

Ainsi le marin se dirigea vers une des caravanes, plus précisément vers celle d'où semblait provenir le bruit. Il s'apprêtait à la contourner par l'arrière, afin de découvrir ce qui se cachait derrière...

¤ Espérons que je tombe sur les compagnons avant de tomber sur un troll ! D'ailleurs, je ne sais même pas qui est de garde à cette heure-ci... ¤



Ce message a été modifié par Kern le Lundi 28 Mai 2007 à 07h03

ien...Il n'y avait rien, pas un chat ...Regardant à gauche, à droite, en haut et en bas, Elloa ne percut pas le moindre signe de vie ne fut ce t'il annimal ou humain. Pourtant elle était certaine d'avoir entendu quelque chose. Se retournant vers Arek qui s'était glissé de l'autre côté du chariot, elle voulu lui signaler qu'elle continuait son inspection en longeant les roulottes.
Avec prudence et légerté, posant ses pieds nus en tachant de ne faire craquer aucune brindille, la grugash se faufilait dans l'ombre de la nuit. Elle laissait sa main gauche parcourir les planches de bois qui constituaient les roulottes, comme si elle les caressait avec négligence. Elloa aimait le contact du bois, même travaillé, même recouvert de peinture ou de vernis, elle en ressentait toujours sa chaleur. Elle glissait plus qu'elle ne marchait avec une grace toute elfique,et son regard scrutateur tentait de percer le secret gardé par la nuit. Qui se cachait tout proche ? Ami, ennemi ?
Traquant sa proie comme une chasseresse, elle ressentit dans sa bouche le gout sauvage de ses années perdues ou elle guettait au sommet des arbres l'ennemi arrivant. Machinalement sa main se porta à sa corne de brume qui pendait en bandouillière. Aussi peu discret qu'utile, l'objet lui avait déjà servit bien des fois. Elle espérait toutefois ne pas devoir s'en servir, et débusquer la créature sans être vue.

Discretion, dep silencieux et perception.

Tout en suivant Elloa, Arek observa le silence de ses mouvements. Elle était comme un animal en train de chasser. Le jeune barbare ne connaissait pas très bien les Elfes ni même Elloa, mais il en arriva à la conclusion qu’elle devait être pisteur ou quelque chose du même genre. Arek se maudit toujours pour les mêmes raisons, le manque de communication et le manque de connaissance des membres du groupe entre eux. Si Arek l’avait su, il n’aurait pas suivit la grugash afin de ne pas faire trop de bruit pour ne pas la gêner, il se serait tout simplement tapis dans l’ombre en attendant les informations d’Elloa.
Lorsqu’ Arek surgit sur l’arrière du charriot, il se rendit compte de son erreur.

¤ La lumière bougre d’imbécile. ¤

Le jeune barbare était resté trop longtemps près du feu et ses yeux ne s’étaient pas encore habitués à l’obscurité.
Il ne pouvait quasiment rien voir mais il n’entendait rien et rien ne semblait bouger. Il se décala afin de ce placer pour que le feu de camp ne le gène plus. Ainsi il espérait voir l’éventuel intrus. Arek se déplaça le plus lentement possible et il conserva sa position défensive.
Arek se mordit les lèvres afin de ne pas prononcer le nom d’Elloa pour ne pas trahir sa position. Il espérait qu’elle pourrait distinguer quelque chose c’est pour cela qu’il continua son rôle d’appât.
Arek garda tous ses sens en alerte afin de repérer un éventuel intrus.

Perception auditive

NARRATION

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage(30 Kyrthorn 1372)
Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde.
Temps : Nuit avec demi Séluné.
Moment : nuit avancé ( environ 2H du matin )


Arek

Le barbare avait comprit son erreur et bougé afin de ne plus refaire la même. Il s’avança d’un pas afin que l’halo lumineux n’entoure plus sa silhouette et toujours en position défensive il scruta la nuit à la recherche de mouvement autre que celui de l’elfe avec qui il partageait le tour de garde. Elloa qui il le comprenait avait besoin d’être seule au cœur de la nuit pour œuvrer aux mieux. Capacités qui d’ailleurs la fit disparaître au sens du barbare après quelques mètres dans la nuit. Rien, plus rien que les bruits nocturnes habituels n’arrivaient aux oreilles du guerrier qui attendait l'arme dressé.

Elloa

Cette fois la jeune elfe pu faire comme elle l’entendait et avança à pas feutré le long de la roulotte. Lentement mais sûrement elle cherchait le détail qui lui prouverait qu’elle n’avait pas eu une hallucination. Mais rien de nouveau n’attira son attention, avait-elle tellement souhaité un évènement que son esprit lui en avait fabriqué un de toute pièce. Et soudain un bruissement d’herbes, quelques brins écrasés par des pas lent, volontairement lent. Quelqu’un approchait d’elle de sa position et il ne désirait pas se faire entendre, de cela elle était sure. Elle était pas très loin du barbare qui ne semblait pas avoir bougé cette fois et il pourrait être là en quelques instant si jamais elle avait besoin d’aide mais pourrait-il combattre juste éclairé faiblement pas Séluné ?


Kern.

L’absence des deux compagnons qui a cette heure auraient du être près du feu inquiéta le voleur qui décida de chercher l’origine du bruit qui il pensait l’avait tiré des songes. Après un rapide tour d’horizon des endroits éclairés par le feu il décida donc de poursuivre choisissant une destination un peu au hasard. Il espérait un peu tout seul dans la nuit se tromper et rencontrer ses camarades marchant tranquillement pour une simple ronde. Le voleur pensa même qu’il pouvait dans les ombres rencontrer une créature des plus terrifiantes dont il avait sans doutes entendu parlé dans une taverne. Un troll l’attendait peu être caché derrière la caravane et cela lui amena la chair de poule mais il poursuivit scrutant les ombres.

es battements de son cœur s’accélérèrent tandis qu’elle retient son souffle de peur qu’il ne fusse entendu. La créature approchait. Cette fois, elle en était certaine, il ne s’agissait pas d’un animal en quête de nourriture. Aucun loup n’hésiterait à poser ses pieds de cette façon. Seule une personne désirant se faire oublier serait aussi prudente.
Les muscles tendus, Elloa s’arrêta. Malgré l’astre de nuit éclairant le paysage, elle ne percevait pas encore le forban qui se glissait dans l’ombre. Elle écoutait, attentive. Approchait t’il ? Se dirigeait il vers le camp ou vers l’une des roulottes ? Doucement, elle se colla à la paroi de la roulotte qu’elle longeait, du coté extérieure du cercle, tachant de se faire discrète. Avec un peu de chance, le marcheur avait la vue défaillante comme les humains. Imaginant ceci avec un petit sourire, elle se souvient subitement que le barbare en faisait partie. N’ayant pas côtoyé d’humain suffisamment longtemps que pour prendre conscience de l’ampleur de leur handicap, elle se les imaginait complètement aveugle au cœur de la nuit. Elle s’inquiéta alors vivement pour son compagnon. Il était trop tard à présent pour faire marche arrière, il ne lui restait plus qu’à espérer qu’elle tomberait sur le fouineur avant que ce dernier ne tombe sur le vaillant nordique aveuglé.
Mentalement, elle se préparait à cette rencontre, anticipant les mouvements qu’elle aurait à accomplir face à l’ennemi s’il en s’agissait. Son épée pendait sur sa cuisse gauche, elle la dégainerait seulement le moment venu. Elle n’était pas encore très douée dans le maniement de ces armes malgré les quelques passes échangées avec Herudae. Si le marcheur était inamical, comme elle le supposait, elle invoquerait l’esprit du ciel sous la forme de globes étoilés, ce qui alertera d’une part Arek, et lui permettra aussi de se repérer dans le noir absolu qui constituait les nuits du pauvre bonhomme. Ensuite elle userait de sa corne de brume en cas de néccécitée, réveillant de cette façon tous les autres. Elle était prête. Elle attendait.

Défense. Prépare action: lancement de ‘lumière dansante’ dès qu’elle fait face au danger (contact ou projectile)

Arek continua à maintenir sa position. Maintenant que le problème du feu de camp était réglé, il dut faire face à l’obscurité et au silence. Le jeune barbare fut impressionné par le silence de l’elfe qui avait complètement disparu. Il savait qu’elle devait se trouver près du charriot, mais malgré cela il ne pouvait rien voir ni entendre.
Le silence commençait à peser sur l’esprit du barbare, son cœur commença à s’accélérer et il commença à sentir son sang bouillonner dans ses veines. Il avait horreur d’être ainsi sans défense.

¤ Reste calme Arek, reste calme et fait confiance à Elloa. ¤

Le jeune barbare se maîtrisa en plaçant toute sa confiance en Elloa. Il avait put apprécier les compétences de la grugash et il avait bien compris qu’elle était sur son terrain.
Il devait se concentrer sur un autre problème : son handicap dans l’obscurité. Arek se souvint de ceux qu’il avait vécus dans sa jeunesse et de ses expériences dans l’arène. Il se retrouvait dans la même situation que lorsque l’un de ses ennemis lui avait envoyé de la terre dans les yeux. A ce moment la il avait utilisé ses autres sens afin de compenser la perte de la vue. Il devait faire de même ici. Le jeune barbare continua donc à maintenir son arme dressé et il bénit Tempus de lui avoir donné autant de force. Puis il se concentra sur son ouïs afin de pouvoir entendre Elloa lorsqu’elle lui donnerait l’alerte.
Le jeune barbare était plus que jamais près à agir. Il savait qu’il devrait faire vite afin de voler au secours de l'Elfe car elle ne pourrait pas se défendre longtemps. Tous les muscles d’Arek étaient tendus et il était près à bondir vers ses ennemis avec la vitesse de l’éclair. Une fois de plus Tempus serait fier de lui.

NARRATION

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage(30 Kyrthorn 1372)
Lieu : Route entre Padhivers et Eauprofonde.
Temps : Nuit avec demi Séluné.
Moment : nuit avancé ( environ 2H du matin )


Elloa était accroupit et attendait que l’intrus s’avance encore un peu de manière à le surprendre et profiter de cette surprise pour identifier à la clarté de Séluné celui qui cherchait à se faire discret. Elle se leva donc et découvrir à quelques pas d’elle un homme à l’allure louche, les vêtements sombres et une arme en main prête à servir contre une cible potentiel. Une cible qui maintenant pouvait être l’elfe qui venait de se découvrir. Qui aurait été le plus rapide le projectile de métal ou bien le sortilège qui attendait aux bords des lèvres d’Elloa.

Fort heureusement il n’y aurait pas de réponse à cette question maintenant car les deux adversaires face à face se reconnurent en même temps. Kern les yeux commençant à s’accommoder à la nuit avait grâce à un éclat de lune deviné les traits de l’elfe et cette dernière voyait maintenant qu’elle était debout parfaitement le vieux voleur. Un instant de silence comme pour assimiler la présence des personnes présentent.

Plusieurs questions étaient surement dans les esprits mais qui aurait des réponses.

ern était sur ces gardes, il croyait avoir perçu des mouvements devant lui, et il croyait avoir entendu une voix. Mais il n'était sûr de rien. Histoire de voir si il ne se trompait pas, le marin visa dans la direction suspecte. Il s'apprêtait donc à lancer son arme lorsqu'il reconnût les traits de l'elfe.

¤ Par Tymora ! Je remercie la lune de nous avoir éclairé, ça nous a évité un bain de sang ! En tout cas, c'est la dernière fois que je dors en armure, c'est vraiment trop inconfortable. Et puis bonjour l'odeur ! Tu parles ! C'est sûrement à cause de ça que je me suis réveillé ! Mais bon, on ne sait jamais, il se passe peut-être quelque chose, mieux vaut vérfier. ¤

Dans un soupir de soulagement, il se redressa, puis se remit sur la défensive presque aussitôt, s'avançant le plus silencieusement possible vers Elloa tout en tâchant de regarder dans touts les directions, sa main crispé sur son dard. Arrivé près d'elle, il lui demanda à voix basse, articulant chaque syllabe afin d'être bien compris :

-J'ai cru entendre quelque chose, alors je me suis levé. Que se passe-t-il ? Et où est ton compagnon ?

¤ Excusez le manque de politesse mademoiselle, mais je préfère ne pas perdre de temps... ¤



Ce message a été modifié par Kern le Mercredi 30 Mai 2007 à 13h37