۝ Dernière épreuve avant Da'aï Chikiza ۝, Dobun, Hérudae, Télim et Silifrey

Alors qu'il courait, l'esprit de l'elfe semblait ailleur. Ce n'était pas la première fois. Lorsque un mal inconnu était à ses trousses, la conscience de Jagreen semblait hors du temps. Uniquement Les personnes ayant déjà eu affaire avec le danger peuvent le comprendre. Dans sa tête tout paraît iréel, abstrait. Peut-être est-ce ce sentiment impalpable que l'on nomme confusion ?
L'homme a peur de l'inconnu, Jagreen le savait, il en est de même pour toute les créatures vivantes. Les animaux aussi ont intégré ceci dans leur instinct. Confusion, peur, voilà deux mots que l'on pourrait adapter à cette situation. Seulement, si l'on fait face au danger et que l'on reconnait la peur qui nous cour après, peut-être pouvons nous la combatre ?

Peut impotait, la situation n'était pas enter ses mains. Si ses nouveaux associés ont prit la decision de fuir alors il devait les épauler, cette fois-ci du moins.
Luxure devait s'impliquer dans cette mission sans faillir et surtout en suivant les règles : travailler en équipe !

Ainsi, même s'il aurait préféré faire face au danger (qui lui était inconnu, il faut l'admettre), il suivra l'avis pour ne pas dire l'instinct du groupe, FUIR.
Néanmoins, dans ce genre de confusion, Luxure savait d'expérience, qu'il fallait à tout prix essayer de contrôler la situation. Tout d'abord, il faut mettre le groupe en sécurité ! Nocturne n'étant pas nictalope, Luxure prit la décision de courir plus vite que lui, de le dépasser, le prendre par la main et ainsi mener le groupe.
Arrivant à l'angle du tunnel, il prendra soin de se plaquer au mur et de ne pas se jeter dans la geule du loup. Prudence était son mot d'ordre !

Vingt-neuvième jour du Temps des Fleurs, Anno : 1372
Lieu : Padhiver - Sous sol
Temps : Inconnu
Moment : Inconnu


Hérudae jet de Force/Sprint : 13(dé)-1(carac)=12><DD15 Echec
Hérudae jet de Réflexes : 16(dé)+6(JS)=22><DD15 Réussite

Dobun jet de Force/Sprint : 11(dé)-1(carac)=10><DD15 Echec
Dobun jet de Réflexes : 18(dé)+6(JS)=24><DD15 Réussite

Télim utilise Détection : 15(dé)+4(carac)=19><DD?? Réussite
Jagreen utilise Détection : 18(dé)+4(carac)=22><DD?? Réussite


Télim et Jagreen

Nocturne s'était lancé promptement dans le couloir pour trouver un refuge à leurs compagnons en danger, Luxure le rattrapa, lancé en pleine course, et le tira jusqu'à l'angle où il s'arrêtèrent pour observer par quoi il se prolongeait. Ils se trouvèrent devant l'entrée d'une pièce éclairée par quelques torches. Dedans se trouvait du matériel, principalement des pioches et des pelles, parfois cassés mais tous debout... sauf un long manche couché au sol que Luxure repéra tout de suite. Peut-être là l'origine du bruit qui avait retenti dans le tunnel... Toujours était-il que la pièce semblait vide et calme et que le plafond était soutenu par quatre gros piliers de pierre.


Dobun et Hérudae

L'ombre d'Agonie se détachait devant eux dans la lumière au bout du tunnel. Cette dernière semblait si proche et pourtant encore bien trop loin. Alors que le gnome, peut-être déconcentré par ses avertissements à son équipier ou tout simplement épuisé par cette course effrénée, perdait du terrain sur Hérudae, tous deux se trouvaient à présent en très mauvaise posture, des rochers tombant tout autour d'eux. Heureusement leurs instincts aiguisés les sauvaient, ils évitaient avec beaucoup de chance les blocs les plus imposants, seuls quelques gravats leur tombaient dessus.

Le bout du tunnel... enfin... l'adrénaline gonfla leurs veines alors qu'ils se jetaient à corps perdus sous l'arche de pierre et déboulaient dans le couloir comme des flèches.


Tous

Alors que les trois membres du groupe s'arrachaient du tunnel, un souffle sombre jaillit de l'arche. Tous les cinq s'engouffrèrent dans la pièce, se jetant de part et d'autre de l'entrée lorsque un nuage emplit l'espace dans un souffle dévastateur et noya tout dans l'obscurité au point que plusieurs torches s'éteignirent.

L'air était suffoquant, chargé de poussière de roche. Le nuage se dissipait lentement... terriblement lentement. Alors que les yeux piquaient tout autant que les gorges, le grondement dans le tunnel s'étouffait peu à peu alors que les derniers blocs se détachaient de ce qui restait du plafond. La visibilité était encore très réduite... deux peut-être trois ou quatre mètres selon la direction. Dobun, Hérudae et Agonie s'étaient lancé sur la gauche de l'entrée, alors que Nocturne et Luxure étaient partis à droite. Ces derniers pouvaient voir s'ouvrir dans l'angle derrière eux un étroit passage sans distinguer le fond.


Remettez-vous de vos émotions , attendez un peu avant d'embrayer sur ma dernière phrase, ce sera pour le prochain tour.

urêka était épuisé, cette course dans un tunnel en cours d'éboulement l'avait vidé de ses force. Il faut dire pour la défense du gnome qu'il n'avait pas couru aussi vite depuis… En fait il n'avait jamais atteint cette vitesse là, du moins c'est ce qu'il aimait à penser. Il lui fallut quelque bonne minutes pour reprendre son souffle, à vrais dire il aurait bien dansé et sauté de joie, de s'en être sortit, mais il était si épuisé que l'idée même de pousser un hourra le fatigua.

Après un léger repos, insuffisant mais néanmoins mérité, il observa quelques instant l'endroit où ils se situaient. Des murs en pierre taillée bien charpenté (du moins mieux que ce qui leur était tombé dessus), la présence d'un éclairage et de matériel… On se serait cru dans un refuge de tunnel gnome. Cela rassura Dobun, si les humains s'étaient inspiré de cette tradition gnome il devraient trouver ce genre d'endroit à intervalles réguliers, ceux-ci servant de refuge en cas d'éboulement. Le matériel sur place sert à secourir ceux resté sous les décombres et qui auraient survécu par chance, mais aussi à aider au déblaiement lorsque les unités de secours arrivent. Normalement on y trouve aussi quelque vivre, mais la poussière l'empêchait de voir si c'était le cas ou non.

Battant des paupières pour mieux voir, le gnome tendit l'oreille à la recherche d'un grondement significatif, celui d'une seconde secousse, ou de quelque chose annonçant un risque d'éboulement. Surpris une fois mais pas deux!

- On a eu chaud… Espérons qu'ils n'envoient personne vérifier les dégât causé par l'éboulement.

Cet espoir, il n'y croyait guère. N'importe quel creuseur de galerie sait qu'il vaut toujours mieux vérifier les conséquences, voir les causes d'un éboulement que d'en risquer un deuxième ou pire! Une inondation.

Hérudae avait les fesses posées sur le sol de cette pièce salvatrice. Il avait bondit sans réfléchir loin de l’arche qui servait d’entrée échappant ainsi au débris qui auraient pu le suivre. Non sans sentir tout de même le souffle poussiéreux qui s’éleva à la fin. Tout en reprenant sa respiration avec du mal, tant l’air était chargé de minéraux. Il toussota un peu et pour en finir souffla un bon coup autant pour se vider les poumons des impuretés que pour s’assurer qu’il était toujours en vie. Il jeta un œil autour de lui afin de voir qui était là. Il aperçu rapidement son ami qui bien entendu observait les murs et le plafond sans doute pour étudier l’endroit. Mais quand Dobun parla il avertit ses compagnons que le fracas avait très bien pu alerter les mineurs au alentour. Ramenant le petit groupe au plein cœur de leu épreuve et du danger réel qu’il affrontait maintenant.

Le voleur se releva, épousseta ses vêtements, chassant la poussière qui pourrait le gêner pour la suite. Il vérifia son équipement, et que tout était bien en place, marqua même un instant quand il rencontra le fourreau vide de son épée courte laissé en arrière sous les rochers. Il lui faudrait en retrouver une nouvelle ou combattre maintenant avec une dague dans la main gauche. Enfin, quand il fut prêt. Il releva sa lanterne qu’il avait bien lover contre lui pour lui éviter tout accident et éclaira la pièce en faisant attention aux yeux de ses camarades pour ne pas les éblouir. Et il remarqua une seconde ouverture à cette pièce, ce qui rassura un peu le jeune homme qui pensa a cet instant qu’il aurait pu être emmuré dans ce local.

"Est-ce que tout le monde se porte bien ? Sacrée course non ?" Formula Hérudae avec un sourire que ne pouvait voir ses compagnons même si on pouvait percevoir une pointe d’humour dans la question mais mêlée avec un soulagement évident.

Puis il décrocha son arbalète, y plaça un carreau tout en se dirigeant vers la nouvelle ouverture. Si comme le pensait son petit ami Gnome, des personnes arrivaient pour s’enquérir de l’éboulement, il fallait être prêt à les recevoir.

Le dos collé contre le mur, faisant presque corps avec la pierre, le roublard s’empressa de remonter un pan de son mantel sur son visage pour atténuer les effets de la poussière qui emplissait l’air. Tout s’était déroulé si vite qu’il n’avait pas vraiment eut le temps de réfléchir, ni de se poser de question. Télim et l’elfe s’étaient jetés contre un des murs, juste le temps de distinguer en face de lui leur trois compagnons qui les imitait avant qu’il n’entende le fracas de rapprocher et ensuite un nuage de poussière envahir les lieux. Le souffle court, le tissu recouvrant son visage, le roublard attendit quelques minutes pour abaisser sa protection. Les yeix plissés, l’air encore chargé de particules en tout genre, il toussota et cracha sur le sol

- Saleté !

Un nouveau crachat puis Télim s’empara de son outre pour boire une longue rasade d’eau, ce qui lui fit un bien fou , c’est là qu’il entendit un de ses compagnons les prévenir des risques pouvant découler de cet éboulement. Télim en était conscient mais comme les autres, il ne comptait pas non plus prendre racine ici. Il reprit en main son arbalète avant de faire un rapide examen des lieux malgré le peu de visibilité qu’il avait. Il entendit Hérudae demander des nouvelles de tout le monde, il se contenta d’un ouais presque chuchoter et se concentra.

Avec toute cette poussière chargée dans l'air, il était difficile pour l'elfe de respirer convenablement. Ainsi, lorsqu'un peu de lumière revint au travers des nuages poussière, Nocturne pouvait le voir faire une grimace horrible : la tête en avant, enfoncée dans les épaules, les yeux clos, la bouche grande ouverte et à faire des effets de gorges tel un chat qui se purge.
Une fois le spectacle terminée, il se passa des coup de doigts frénétiques sur sa langue blanche de poussière. Enfin, il se rinça la bouche une rasade d'eau puis une seconde qu'il bu. Il sourit à son collègue tous en se réajustant son tricorne.

- Et bien, ça démarre fort ! Alors cher camarade de bac à sable, que suggérez vous ? Moi, ce que j'en dis, c'est que nous ferions mieux de sortir d'ici et de poursuivre notre fuyard car fuyard il y a pour sur puisque nous avons entendu du bruit de pioche en ce lieu dit et que cette même pioche est l'unique outil qui a été jeté à terre. Les autres étant rangées prouve que notre petit fugitif la tenait en main avant que nous n'arrivions et qu'il l'a jetée à notre venue.

[I] Après ça, Luxure s'approcha de cet étroit passage en l'éclairant d'un peu de lumière pour avoir une idée de ce qu'il se trouvait derrière.

Vingt-neuvième jour du Temps des Fleurs, Anno : 1372
Lieu : Padhiver - Sous sol
Temps : Inconnu
Moment : Inconnu


Tous

La poussière commençait à se dissiper, il ne restait qu'une brume fine décrivant des volutes au gré des mouvements d'air, les bouches restaient pâteuses et la poussière laissait une désagréable impression sur la peau. La pièce apparaissait devant leurs yeux encore brûlant : face à eux, la plus grande longueur de la pièce avec au centre, l'un derrière l'autre, deux piliers de pierre soutenant une solide voute. Il devait s'agir d'un débarras à en juger par les morceaux d'outils disséminés un peu partout, mais il y avait une certaine organisation, les manches brisés étaient debout... sauf un qui gisait au sol. Derrière eux sur leur droite, un fin couloir partait du coin de la pièce en oblique. On pouvait encore entendre quelques gravats qui terminaient de se détacher.

Soudain, une voix forte résonna, portée jusqu'au groupe par ce petit couloir, elle était étouffée par une distance importante de sa source, néanmoins il était net qu'il s'agissait d'un homme qui pestait à grand bruit :

- Bon sang de tête de pioche ! Brémiaaaaaar ! Traine-savate je t'avais pourtant dit de m'étayer ce fichu tunnel ! Tu mériterais que j'te fiche une bonne trempe pour t'apprendre à m'écouter crénon du pipe !

Puis ce fut de nouveau le silence... plus pesant encore que celui qui avait précédé le bruit dans le tunnel. Il y avait un homme au loin. La tension remonta brusquement après la joie d'avoir échappé à l'éboulement. A peine reposé, le coeur de chacun se remit à battre fortement, en prémices à un danger palpable et pourtant encore invisible.

a tension était aussi pesante que la poussière encore présente dans la pièce, étouffant rire et joie. Le gnome mit se temps à profit pour trouver rapidement une solution. S'ils restaient ici ils allaient assurément se faire découvrir et n'avoir d'autre choix que de se battre. Or Eurêka souhaitait éviter le combat à tout pris. Les pauvres hommes travaillant par ici n'y étaient pour rien dans cette intrusion. Les tuer lui posait un problème de conscience. Il fallait donc avancer, cela risquait d'accélérer la rencontre, sauf s'ils trouvaient une autre galerie permettant soit de contourner, soit d'attendre que le ou les mineurs passent. A vrais dire il n'avait pas vraiment le choix aussi proposa-t-il sa solution.

- La voix semblait lointaine. Ne traînons pas et avançons on trouveras peut-être une galerie où se cacher en attendant que l'homme passe. Je ne sais pas quels minéraux ils cherchent ici, mais espérons qu'ils aient préféré les galeries inclinées plutôt que les puits.

Joignant le geste à la parole il se dirigea dans le tunnel encore ouvert, de toute façon la sortie se trouvait par là. Et de plus avancer sans attendre la réponse de ses comparses les pousserait à ne pas poser de questions et à avancer. Il ne souhaitait vraiment pas tendre un guet append aux mineurs. Ils avaient certes l'avantage, se battre dans des galeries en attaquant par surprise est chose très aisée. Mais moralement cela restait impossible au gnome.

Alors qu'il avançait certaines données restèrent pour lui étrange. La galerie qui s'était écroulée derrière eux ne menait pas au front de taille. Sans doute n'y avaient-ils pas trouvé de veine, mais alors pourquoi y laisser un refuge de tunnel avec outils et matériel? Vu que personne n'était sensé prendre ce chemin. A moins que la découverte de la veine ne fût récente et que les mineurs soient en train de mettre en place les galeries. Mais dans ce cas ils les auraient déjà croisés…

Ou alors les humains ne savent pas exploiter correctement une mine.

Hérudae était en position face à l'ouverture quand les paroles lointaine parvinrent au groupe annonçant clairement que maintenant devant eux il n'y avait pas qu'une simple lumière mais bien au moins deux individu. Un temps de silence se fit dans la pièce faisant grimper la tension sans réel raison et pour une fois ce ne fut pas l'impatient Hérudae qui s'avança en premier brisant le silence mais Dobun qui devait lui aussi en avoir plus qu'assez de cet interminable test et surtout de cette galerie.

*Que Dobun agisse ainsi c'est que même l'étude des tunnels doit maintenant l'ennuyer* souprira le voleur tout en se levant.

"Tout à fait d'accord avec toi mon ami ! Avançons, nous verrons bien ce qu'il y a devant nous quand nous serons devant et d'après la voix qui vient de s'exprimer c'est un tunnel qui aurait du être empreinté par un certain Brémiar. donc il n'y a pas de piège sur le parcour."

L'arbalète prête à servir, le voleur se plaça juste derrière son ami et avec ce ton toujours à la plaisanterie entre eux :

" Ainsi tu passe le premier ? C'est pas une mauvaise idée, je peux ainsi facilement tirer par dessus ton épaule."

Et le jeune homme passa l'anneau de sa lanterne dans sa main gauche de façon à ce qu'elle ne le gène pas s'il devait utiliser son arbalète.

Et la progression reprit dans le couloir.

¤ Nous y sommes!¤

Une simple constatation, jusqu'ici les obstacles qui se dressaient devant le groupe étaient soient mécanique ou soient naturels maintenant, il allaient devoir prendre en compte en plsu le facteur humain qui jusqu'ici avait été absent de leur périple. Ainsi soit-il!

En entendant les voix, le roublard s'était immobilisé et quand le bruit avait cessé il était resté immobile, à l'affut du moindre son. Les humains étaient reparties. Les? A priori un seul mais cela n'allait pas durern il le sentait. S'assurant de la prise desur son arbalète, Télim fit un signe de tête à Luxure pour lui indiquer de repartir.

- Allez camarade, voyons si nous sommes à la hauteur de nos talents!

Nocturne lui adressa un léger sourire. L'elfe et lui constituaient l'avant du groupe, autant continuer dans cette configuration mais cette fois avec une prudence exacerbée et une vigilance soutenue.