A la recherche des âmes perdues, suite d'un convoi spécial

'avarielle prit une profonde inspiration, comme pour marquer sa condescendance.

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Elle repensait à la déduction d'Aglaïa concernant la possibilité que leur mission était connue d'autres personnes indésirables. Si cela restait envisageable, c'était fort peu probable. Trop de précautions avaient été prises pour qu'ils fussent découvert. En fait il n'y avait que deux autres possibilités expliquant la présence des cavaliers.

¤Soit se sont les rouges qui sont sur nos traces, soit ce sont des messagers d'Eauprofonde. Dans ce cas la dernière possibilité signifie qu'ils s'est passé quelque chose pour qu'ils nous envoient ces cavaliers.¤

"(commun) Si vous voulez mon avis, il vos mieux qu'une partie de nous reste caché alors que d'autres resteront sur la route. Nous aviseront en temps voulu une fois leurs intentions connues. Bien sûr il faudrait déterminer qui se risquera à servir d'appât."

C'était risqué surtout s'il s'agissait des mauvaises personnes mais la surprise et leur supériorité numérique les avantageaient grandement. Et dans le meilleur des cas il pouvait ne s'agir que de simples voyageurs pressés.

Le moins que l’on puisse dire c’est que la proposition du Gardien des Mystères ne reçue pas une franche approbation. Les explications d’Aglaïa n’avaient franchement convaincu le Teu’Tel’Quessir. Mais son ami Nirannor avait raison sur un point. Il ne fallait pas que la cohésion du groupe souffre, d’une dissension interne. Aussi, Dinenda se rallia à la décision de la druidesse. Mais il garderait sa liberté chérie. Les elfes chérissent par-dessus toute la notion de la liberté individuelle. Et à ce sujet là, Dinenda ne faisait pas exception à ceux de son peuple.
Cela ne faisait pas de lui, un être individualiste tourné uniquement vers ses propres intérêts. Chez les Tel’Quessir cette liberté individuelle servait toujours au bien être de la communauté. Et pour l’ensorceleur, sa communauté était celle des gardiens sylvestres. Il ferait la guerre, comme il l’avait juré. Mais il n’était pas suicidaire.


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L’elfe de la lune avait prit sa décision, il irait avec Nirannor et Flèche. C’est de là-bas, qu’il serait le mieux placé pour faire appel aux forces de la nature, par le biais de sa magie. L’humaine venait de le mettre en face de ses propres faiblesses. L’innatoh avait beau s’entraîner au maniement de l’épée longue, et a se forger un corps résistant, il n’était pas encore un guerrier. Dinenda était conscient que sa durée de survie en combat frontal direct, n’excéderait pas quelques secondes. La druidesse venait de le lui rappeler et le gardien des mystères en était quitte pour son amour propre. De cela, il pouvait fort bien s’accommoder. Mais que l’humaine critique ouvertement sa famille et par là même, l’ensemble des modes d’éducation des Tel’Quessir, l’elfe argenté eu nettement plus de mal à le digérer. La jeune humaine avait presque réussit à l’humilier, en le faisant passer pour un enfant se berçant au rythme des histoires racontées par son père, lorsqu’il était petit. Le Teu’Tel’Quessir s’approcha d’Aglaïa, il fit en sorte qu’elle seule entende ce qu’il avait à lui dire. Dinenda prit un ton tout à fait neutre, ni vindicatif, ni amical.

’ ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’ ’ ¤ Et vous quelle genre d’histoire votre mère vous comptait-elle ? ¤

Le gardien des mystères appréciait cette jeune femme, elle faisait preuve d’un vrai sens des responsabilités. Et sur le plan de la guerre, elle avait fait ses preuves. Linweline et Isorion n’aurait pas pu mieux choisir pour guider le groupe. Mais la nature enflammée de la jeune druidesse demandait à être canalisé parfois. De tout temps, cette différence entre les humains, si pressés d’agir, et les Tel’Quessir, si désireux de prendre en considération toutes les facettes d’un évènement et les conséquences de leurs actes, avait existé. Et aujourd’hui encore, elle était criante.

Cynwäll n’avait eut vent de la petite tension entre Aglaïa et Dinenda après que la belle humaine est donnée ses ordres car elle s’était déjà séparée du groupe pour prendre sa position en arrière et à une volée de flèches de distance. Mais elle avait bien sentit le désarois de l’elfe de la lune consernant la répartition des groupes. Il ne se sentait pas prét à affronter des ennemis au corps à corps et le fait de l'avouer ouvertement et à une humaine de surcroit, était tout à son honneur. Les Tel'Quessir étaient des peuples fiers, même quelques fois arrogants et avouer ses faiblesses devant d'autres râces n'étaient pas dans leurs habitudes.

La rôdeuse attira l'attention du groupe en imitant le cri d'un Faucon et leurs suggéra par geste de se mettre en route afin de ne pas perdre plus de temps. Le coin n'était pas l'idéal pour se cacher et elle espérait trouver mieux un peu plus loin. Cyn espérait également que l'avarielle les préviendraient assez tôt pour qu'ils aient le temps pour prendre leurs dispositions et optimiser ainsi leur embuscade, s'il devait y en avoir une.

Au fur et à mesure que le temps s'égrainait, l'apprehension gagnait la Sy-Tel'Quessir et elle ne pu s'empêcher de jeter un regard à l'humain afin d'y trouver force et courage. Elle lui sourit et puisa dans ses yeux tout le réconfort dont elle avait besoin pour ammener à bien sa mission.
Elle fixa les lourds nuages qui arriveraient bientôt sur leur tête et sourit. L'obscurité et la pluie qui s'abatraient sur eux seront en atout suplémentaire pour leur camouflage.
Avant que les deux groupe se mettent en marche, elle se tourna face au rôdeur.

- Nirannor! Fais attention à toi et oublis pour l'instant ce que je t'ai enseignée! Sois seulement précis, ton premier trait doit toucher et tuer, surtout ne cherche pas à te hater. Elle posa sa main droite sur son cœur et la gauche sur la poitrine du rôdeur. " Promet le moi!"

Nirannor s'était positionné près de la flèche, arc en main, il la suivait pas à pas. Les quelques rayons du soleil découpait sa silhouette et le rôdeur put apprécier ses formes. Le silence pesant laissait présager de bien mauvaises choses et ces quelques visions redonnaient à Nirannor un peu de gaité. C'est alors que la gardienne sylvestre imita à la perfection le cri d'un rapace, attirant sur elle les regards de ces compagnons. Il était temps de trouver un endroit plus propice à surprendre les cavaliers et Nirannor, anxieu de cette rencontre, ne voulait le faire ressentir à ces camarades.

Mais la Sy-Tel'Quessir, mue sans doute par un sixième sens, eu conscience de l'état du rôdeur. Posant sa main sur la poitrine de ce dernier, elle lui donna un dernier conseil. Ce geste simple eu pour effet de donner du baûme au coeur à Nirannor et à travers ses vêtements, il ressentit la douce chaleur de Cyn. Puis la regardant droit dans ces yeux verts, le rôdeur répondit à son interrogation tout en caressant son doux visage.

- Sans toi, ma vie n'aurait plus de sens, alors, ce n'est pas une promesse que je te donne mais mon amour.

Alors que Nirannor ressentait les premières gouttes de pluie sur son visage, un cri aigu se fit entendre dans le lointain. Mais ce n'était qu'un oiseau de nuit, sans doute déranger dans son sommeil.

Le cri perçant d’un rapace se fit entendre, raisonnant sur la plaine herbeuse. Instinctivement, l’ensorceleur regarda vers le point d’origine de la source sonore. Il vit la Sy’Tel’Quess qui faisait de grands signes, afin que le groupe se remette en marche. Dinenda posa un dernier regard sur la druidesse aux cheveux de feu. Afin de lui manifester son amitié et son respect, malgré les derniers mots échangés, il posa sa main droite sur son cœur et adressa un léger hochement de tête.


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Puis, il regarda la belle Avariel aux ailes majestueuses. Dinenda ne lui adressa pas la parole, mais ses yeux devaient parler d’eux même. Et ce qu’ils disaient, ressemblait beaucoup aux mots qu’il venait d’adresser à Aglaïa. Il conclue son tour d’horizon par le prêtre à la peau d’ébène. Dès qu’il posa ses yeux sur Malik, ses sentiments changèrent, la méfiance, fit place à l’amitié.


- Voyons de quel côté tu es, toi qui craches sur l’aveugle. Et voyons comment se comportent les membres de l’assemblée.


Par ces mots, l’ensorceleur mettait en garde le prêtre de toute tentative de règlement de compte sous couvert du combat probable qui s’annonçait. D’autre part, Dinenda se doutait que Malik ne devait rien ignorer des tractions entre l’assemblée et la confrérie en vue d’une alliance prochaine. Il tenait de lui signifier que ses actes auraient, très certainement, des répercutions sur l’éventuel avenir commun des deux guildes.

Le Teu’Tel’Quess se tourna vers les rôdeurs, et partit en courant à leur rencontre. Les herbes fouettaient ses bottes, le vent jouait avec sa chevelure d’argent et la course, aussi brève fut-elle lui fit énormément de bien. Le court effort avait été vivifiant pour l’elfe lunaire. La course lui avait permit de chasser ses idées sombres et de faire retomber un peu le stress. Et c’est le cœur plus léger, qu’il arriva prêt de son frère et de sa sœur. Mais quelques mètres d’eux, une chose attira son attention.

Les gestes que s’échangeaient les deux gardiens, ne pouvaient souffrir l’équivoque. Alors qu’il n’était plus qu’à quelques enjambées de sa destination, Dinenda ralentit sa course, au point de terminer son trajet en marchant. Il ne voulait pas que ses compagnons soient surpris par son arrivée. Et pour les avertir de son arrivée, il fit volontairement du bruit en marchant. Il avait trop de respect pour chacun d’entre eux, et pour les sentiments naissants qui se développaient entre l’humain et l’elfe sauvage.
Le Teu’Tel’Quess avait grandi avec les humains. Il se demandait si « Flèche » avait bien conscience de ce vers quoi, elle s’engageait. Lorsque le danger serait passé, s’il survivait, il aurait une discussion à cœur ouvert, avec elle. Non, pas pour la décourager, mais pour la protéger d’un trop grand chagrin qui arriverait très vite sur l’échelle elfique du temps. L’ensorceleur se promit également d’avoir cette même conversation avec Nirannor, pour les mêmes raisons. Si un homme était digne d’un amour Tel’Quessir, c’était bien lui. De cela, Dinenda ne doutait point. Mais il y avait une telle différence, entre les deux espérances de vie. L’Innatoh ne doutait pas que l’un et l’autre soient parfaitement conscients de cet état de fait. Mais en mesuraient-ils réellement les conséquences ?



’ ’ Dinenda fit un clin d’œil à Nirannor. ’ ’

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Sous l'avancée des lourds nuages, le vent commençait à se lever annonçant l'arrivée probable d'un bel orage.

glaia n’avait pas voulu manquer de respect a la famille de Dinenda, le “pere” de son histoire n’etait qu’une figure sans visage, mais qu’importe, le Gardien s’en releverait. Et maintenant qu’il s’eloignait, elle lui en toucherait un mot apres la rencontre. Elle n’avait pas voulu imposer a l’elfe une place au cœur de le melee mais elle avait du, probablement inconsciemment, supposer qu’il n’aurait pas forcement les atouts pour se battre a distance. Comme le Gardien n’en avait pas fait mention, elle fut desormais convaincue du contraire. En revanche, demeurer seule au milieu d’une creature a qui elle ne faisait pas totalement confiance et qui pouvait a tout moment fuir le combat par la voix des airs ainsi qu’avec un etre envers lequel elle eprouvait des doutes feroces etait plus que dangereux : c’etait du suicide pur et dur. Iris etait la certes, mais la druidesse aux cheveux de feu ne pouvait se resoudre a terminer son cycle avant d’avoir pu aider la Haute Foret. Alors que Dinenda lui montrait son respect avant la possible bataille, elle regarda dans la direction de laquelle les cavaliers etaient censes arriver puis lui dit :

- Demande a Nirannor de venir te remplacer a mes cotes s’il te plait. Je pense que deux personnes embusquees suffiront alors que quatre en premiere ligne sera un minimum. Je te laisse gerer votre positionnement avec Cyn et… voyant qu’elle s’etait procuree l’occasion de le dire, elle rajouta ’ ’ … » ’ ’ « ’ ’ ’ ’

Le serieux qui parfois habitait les traits de la jeune femme jurait avec son visage angelique alors que dans le feu de la bataille, l’excitation melee a la peur et a une volonte inebranlable transcendait ses traits si bien que son visage incarnait la beaute troublante de la guerre. Malik avait deja vu ce dont la jeune femme etait capable avec Iris a ses cotes lorsque la situation l’exigeait… oserait-il affronter ce visage et la furie d’Aglaia ? Revenant a Dinenda, la belle humaine rajouta :

- Le Seigneur des Arbres veille sur nous alors ne t’inquiete surtout pas pour moi et protege Nirannor.

A la suite de ces mots, la fidele de Rillifane se retourna vers l’avariel :

- Apres tout ce cirque je serais presque decue que les cavaliers passent sans s’arreter…

La gardienne errante était incroyable. Tout le monde semblait inquiet au sujet de bataille qui s’annonçait comme probable. Mais elle, faisait preuve d’une formidable maîtrise. On aurait presque pu croire, qu’elle souhaitait le contact. Cependant, il n’y avait pas de temps à perdre. Dinenda délivra donc le message de la chef des gardiens. Bien que cela le peinait de devoirs séparé les deux amants au moment du combat. Il fallait pourtant se rendre à l’évidence, les compétences martiales de Nirannor étaient bien supérieures à celle de l’elfe argenté. Ce dernier se maudissant intérieurement de ses faiblesses. ¤ Je dois absolument, m’entraîner. Fatigue ou pas, il me faut maîtriser au plus vite le langage des armes. Mon père m’a fait don de Celeratess Emeraude, c’est une arme magnifique, et je n’en suis pas digne. Par Corellon je le jure, je n’aurai de cesse de m’entraîner jusqu’à atteindre un niveau de pratique digne de ma lame.¤

- Nirannor, mon ami, mon frère. J’ai honte de moi. Aglaïa m’a demandé de rester avec elle. Mais je pense sincèrement, que ma place n’est pas encore au sein de la mêlée. La seule chose que je maître assez bien, est le façonnage de la tapisserie. Mais pour le maniement de l’épée, je ne t’arrive pas à la cheville. Aussi, notre chef souhaiterait ardemment avoir un soutien d’un des gardiens sylvestres. Elle te prie de bien vouloir te joindre à elle. Nirannor, je t’en conjure. Promet moi que tu m’aideras à laver mon honneur, en m’enseignent ne serait-ce qu’une partie de ton savoir faire de bretteur.

Dinenda avait la tête basse, les tensions avec Aglaïa avaient disparue grâce aux paroles de cette dernière. Mais elle laissait la place, à un sentiment que n’avait pas encore éprouvé le Teu’Tel’Quessir : la honte. Dinenda avait honte de demander à son meilleur ami, depuis Retyar et lui s’était séparé, d’aller au front à sa place. ¤ Retyar, si j’avais passé un peu moins de temps, à tisser la tapisserie, et un plus à m’entraîner avec toi. Je n’en serai pas rendu à faire ça.¤ Dinenda releva la tête et regarda son ami droit dans les yeux, il vint frapper sa poitrine de son poing. Et posa sa main gauche, celle du cœur, bras tendu sur l’épaule de l’humain.

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¤ Tu as mon respect et ma confiance Gardien des Mysteres, n’en doute pas… Comment puis-je encore inspirer le respect et la confiance ?¤

Alors que Nirannor suivait la flèche et que la pluie se faisait plus dru, son ami Dinenda vint s'associer à leur compagnie après avoir échanger quelques mots avec leur responsable. Celui-ci semblait un peu embarassé par sa demande. Mais n'était-elle pas légitime quand la personne ne maîtrise encore les lames ? Nirannor ne s'en offusqua point et au contraire, au fond de lui même ressentait une certaine fierté à être reconnu par un gardien sylvestre, qui plus est un elfe.

- N'ais point honte mon ami, chacun a des compétences et c'est la réunion de celles-ci qui pourra nous faire réussir cette mission. Ton expérience servira, sois en sur...Bon, je vais aller rejoindre Aglaïa. Et puis, quand nous en aurons fini avec cette délicate mission, nous nous octroyerons quelques jours ensemble et je t'apprendrai l'art de l'escrime.

Les derniers mots du Teu'Tel'Quess firent chaud au coeur du rôdeur. Son ami, prenant la précaution de parler en elfique donna un sens encore plus solennel à ces mots, jurant protection envers Nirannor et surtout vis à vis de Cynwäll. Que de plus beau de la part d'un ami, Nirannor sentait que rien au monde, même la mort, ne pourrait détruire leur amitié. Tout en s'éloignant de Dinenda, Nirannor lui glissa quelques mots tout en lui faisant un clin d'oeil.



Puis, le rôdeur marcha d'un bon pas afin de rejoindre sa responsable. L'eau ruisselait sur son visage et le vent frais du Nord lui glaçait le sang mais son coeur était léger et joyeux. Arrivé à la hauteur de la gardienne errante, le rôdeur lui adressa la parole en même temps qu'il rangeait soigneusement son arc.

- Me voilà. J'essaierai d'être à la hauteur de ma tâche quand l'heure viendra, mais saches que j'y mettrai tout mon coeur et mon courage. Que Lathandre me guide !

¤Et qu'il protège ma bien aiméé même si elle n'est pas un de ses enfants...¤

Narration

Tous

Le groupe continua sa progression comme si de rien n'était. Après tout des voyageurs empruntant cette route étaient monnaie courante même en cette saison. La seule difficulté fût d'accorder les vitesses entre les marcheurs sur la route et ceux sur le côté, la végétation gênant un peu leur déplacement. Neffalasièl ne prit pas le risque de s'envoler de nouveau. Cela aurait pu éveiller les soupçons des cavaliers et il fallait tout d'abord vérifier leurs intentions. La luminosité continuait de diminuer en cette fin de journée et les nuages arrivaient presque au-dessus d'eux. Cependant il n'y avait pas de pluie visible et c'était déjà ça, car la fraîcheur commençait à se faire sentir. Ils patientèrent jusqu'à l'arrivée des cavaliers, attendant cette rencontre avec une certaine anxiété mais sans crainte. Ils cherchaient au loin un nuage de fumée annonçant leur venue mais le terrain était trop humide désormais pour permettre cela. Finalement ce fût Iris qui dressa les oreilles vers l'arrière du groupe avant que les ouïes humaine et elfique entendent à leur tour le bruit caractéristique des sabots sur le sol. Peu après ils furent visibles de la communauté de marcheurs et eux des monteurs de chevaux. Ils filaient comme si un diable les poursuivait. Ils n'étaient que trois ce qui constituait apparemment un avantage en cas de conflit. Au fur et à mesure qu'ils s'approchèrent le visage de l'avarielle sembla se ternir. Ils ralentirent lorsqu'ils furent presque sur eux. Finalement deux cavaliers les dépassèrent alors que l'autre resta seul derrière eux. Ils les encerclèrent et tout le monde sur la route pu voir à qui ils avaient à faire. Les multiples tatouages sur leur visage ne laissait aucun doute à ce sujet. C'était des magiciens rouges et ils ne s'en cachaient pas ou plus. Les cavaliers restés ensemble s'approchèrent et l'un d'entre eux prit la parole d'une voix autoritaire, directe mais non tyrannique et suffisamment audible pour que Dinenda et Cynwäll puissent l'entendre.

"(commun) Salutations voyageurs, vous n'avez rencontrés personne sur cette route ?"

La question était posée, mais qu'elle serait la réponse ?