Entrée de l'Auberge., Le hall de la réception :

La porte s'ouvre d'un coup sec. Une forme humanoïde se tient au seuil. Un long manteau noir cache ses formes et une capuche crée une zone d'ombre qui cache son visage. Il reste ainsi sans bouger pendant quelque seconde.
Il s'avance doucement vers une table libre et s'assoie sans un mot.

La serveuse arriva a sa table et d'une voix a peine audible:
- A Boire et a manger

Alors qu'il était tranquillement en train de faire ses comptes, le tavernier, un brin énervé, souleva un pan de son comptoir afin de passer dans la salle et se dirigea d'un pas ferme vers Deamor, la face de plus en plus sombre, renversant au passage la serveuse, qui renversa une chopine de bière vers l'homme à la voix pâle et bousculant quelque peu la table de la jeune femme qui venait de recevoir son verre de lait.
Les poings serrés, il se planta résolumment devant le paladin et se mit à grogner, d'une voix de plus en plus sourde
-Fils d'Umberlee !
Tu crois vraiment que je n'ai pas vu ton manège ? Tu veux me berner ! Des noix !
Il lança une poignée de piecettes sur la table et un instant plus tard, tous pouvaient observer les traces verdâtres sur le sol et les mains du patron: les pièces se désagrégeaient à vu d'oeil
-Tu me prends vraiment pour un nain ? C'est de l'argent de gnome ! Donne moi tout de suite mon du !
Et toi ! sa voix enfla pour attendre un grognement tendit que son teint virait au rouge brique cesse donc de draguer ! Va plutôt chercher le garde ! il lança un verre en direction de la serveuse, confuse d'avoir sali le client encapuchonné, qui s'esquiva, aussi vite qu'une souris poursuivie par un chat

Le paladin en fut étonné, que le tavernier se plaigne de son argent qui, étrangement, était faux. Deamõr se leva et lui dit :
« Cette argent, était du vrai avant mon arrivée, mais soit, je ne tenterai pas de m’enfuir, et je ne m’opposerai pas à votre décision. »

Il regarda la salle, cherchant la cause de ce mal entendu. Puis il ne fit rien.

Un peu agacée de la bousculade, elle haussa un sourcil en entendant l'éclat du tavernier.
Le paladin interpellé avait l'air aussi surpris que l'aubergiste, et Llewelyn fit un rapide et discret tour de la salle du regard pour observer les réactions.
En tout cas, si c'était une farce, elle était plutôt de mauvais goût

-Tu ? tu te fous de moi ? Je savais que tous ces paladins étaient malades, mais je ne pensais pas qu'ils avaient sacrifiés leur virilité !
Mais où est donc passée cette peste ? Tu bouges un seul pouce d'ici et je te brise net les doigts enflure !
Le tavernier se dirigea vers la porte où avait disparu la serveuse et en revint bien vite avec un garçon, paraissant jeune et effrayé, qu'il poussait devant lui.

-Puisque ton père n'ai pas l'air Wardy, tu vas me mettre ce lépreux en cellule !
Jusqu'à ce qu'on m'ai payé son dû !
Il s'adressa au paladin
-ET vous ! le semi-homme, vous avez dit que vous vous plierez à mes exigences ? Alors vous allez suivre bien gentillement le garde ! Et vous allez bosser !

Voyant la tournure que prenaient les évènements, elle se leva de sa table et se dirigea vers le tavernier.

- Excusez-moi, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre votre conversation et je peux peut-être vous aider. Je m'appelle Llewelyn Lunargent et si vous me dites combien vous doit cet homme, je peux vous verser cette somme, avec un dédommagement bien sûr.
Il a l'air aussi surpris que vous et je pense qu'on ne peut douter de sa bonne foi lorsqu'il dit ne pas comprendre.

Joignant le geste à la parole, elle délia les cordons de sa bourse de cuir et en sortit quelques pièces.

Le tavernier haussa un sourcil, surpris
-Et en plus il se fait entretenir ? Je savais bien que les paladins n'étaient même pas la moitié d'un mâle.
Mais faites gaffe ma p'tite dame, si il est chapon, il risque de ne guère valoir le déplacement !
donnant un coup de coude au garde, signe de bonne humeur, le tavernier saisit prestement les quelques pièces dans la main de la jeune femme et retourna derrière son comptoir

Llewelyn eut un léger sourire ironique, referma sa bourse pour la ranger, et, sur un dernier regard amusé, fit mine de retourner à sa table.
Elle se ravisa pourtant pour se diriger vers le comptoir:

-Je peux jeter un coup d'oeil à ces pièces s'il vous plaît ?

Le tavernier haussa les épaules, s'essuyant les mains recouvertes d'une substance verte sur un torchon
-Faites à votre guise Dame, après tout, maintenant que c'est payé, vous pouvez même les prendre.

Le paladin fut étonné du geste de la dame. Elle n’avait pas eu à faire ça. C’était son problème après tout. Il s’en approcha et lui dit :

« Je vous remercie de ce geste, et je ne saurai point comment vous dédommager, mais vous n’auriez pas dû.
C’est à moi de résoudre mes problèmes.»

Puis il regarda le tavernier. *Il m’éprise tout le monde, même ses propres ouvriers*