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> ۝ Magasin de Jebeddo ۝, Suite d'une longue traverssée..
écrit le : Mardi 06 Février 2007 à 14h09 par Jahëlo
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Ạbỷsŝë
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orsqu’ils pénètrent dans l’auberge, la mine impassible du génasi, se transforma littéralement affichant un profond dégoût. Il avait réussi à surmonter ou étouffer le sentiment de malaise qu’il éprouvait en arrivant dans cette grande ville. Mais ce lieu était un véritable condensé, regroupant tout ce qui le mettait mal à l’aise dans une cité. Il tenta de rester concentré, pour suivre les autres et s’installer avec eux. Mais il ne parvenait pas à retrouver sa quiétude habituelle. Il n’avait pratiquement jamais côtoyé ce genre d’établissement, préférant toujours les éviter quitte à rester à l’écart. Et en ce jour, il comprenait parfaitement pourquoi il en avait été ainsi.

¤Comment peut-on apprécier une telle ambiance, un brouhaha constant, des éclats de voix, des rires gras, des cris de douleur, la respiration difficile, un air vicié qui vous dessèche la peau et la gorge, cette fumée qui vous pique les yeux, des gens partout, beaucoup de monde, beaucoup trop de monde...¤

Tout cela dépassait la limite du supportable pour le druide qui appréciait le chant de l’Océan et celui de la forêt, lui qui s’était habitué au calme de la solitude.

Tout en ce lieu le rendait nerveux, et il se concentrait tellement pour ne pas céder à l’envie de voir tout ravagé par une puissante vague purificatrice, qu’il ne prêtait aucunement attention à ce qu’il se passait autour de lui. Pourtant il était conscient que quelque spectacle attirait l’intérêt certains de ses nouveaux compagnons, mais il ne pourrait être d’aucune utilité dans l’état actuel, il fallait qu’il fasse quelque chose.

Essayant une dernière fois de se concentrer sur autre chose que sur son environnement, il ferma les yeux approcha les paumes l’une de l’autre et s’adonna à un des plus simples exercices qui le mettait en relation avec son élément. Une petite sphère d’eau se forma en suspension dans la cage formée par ses doigts. Mais il ne parvenait pas à la maintenir parfaitement lisse. Des remous agitaient sa surface de plus en plus rapidement et de manière de plus en plus chaotique trahissant son propre état d’esprit.

Soudainement la sphère explosa envoyant quelques gouttelettes d’eau un peu autour de lui. Les poings serrés, il leva un regard désolé vers Elloa et marmonna quelques excuses aux autres.


- Je ne peux pas... Il faut que je...

Sa voix trahissait son malaise, et ne parvenant pas à conclure sa phrase, il se leva brusquement. Jahëlo se dirigea d’un pas pressé vers la sortie n’hésitant pas à bousculer ceux qui se trouvaient entre ce semblant de liberté et lui.



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Inlassablement, l'océan donne et reprend...
 
 
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écrit le : Mardi 06 Février 2007 à 14h54 par Jebeddo
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Ẹưřēķą
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écidément, l’étape dans cette ville était pour le moins animée. Entre la garde qui contrôle tout, le déchargement, la rencontre avec la nouvelle équipe, l’enthousiasme de Golnam, les multiples demande pour modifier les armes, les deux saoulons qui visiblement aiment poser des soucis, la disparition de Phélès et d’Hérudae. Etrange d’ailleurs ces deux disparitions, Dobun s’inquiétait, pas uniquement du sort de ses amis, mais aussi du siens. Au vu de l’inquiétude dernière de Cornebois, Lascar, et l’Exilé, il était tout à fait probable que cette ville soit devenue dangereuse pour un membre de leur guilde, et d’autant plus les aspirants…

Il jeta un rapide coups d’œil dans la salle, beaucoup d’humains comme il s’y attendais. Et trop de fumée de mauvaise qualité. Des musiciens peut amusant, des malandrins, et pas de gnomes, normal. Jusque là, depuis qu’il était partit à l’aventure il n’en avait croisé qu’un, un marchand dans une petite ville. Et un deuxième marchand aussi, Jebeddo mais potentiellement plus influent, il n’avait pas encore eu l’occasion de discuter avec lui. Une centaines de remarques de la sorte fusaient dans l’esprit du gnome, si bien qu’à la fin il ne regardait plus vraiment ce qu’il se passait dans la pièce, et ne remarqua pas son amis Hérudae qui s’était attablé en charmante compagnie. Pour tout dire il n’avait même pas remarquer la dame « offensée » et le retournement de situation.

Une goutte d’eau le rappela à l’ordre. Abysse, se leva juste après, l’air véritablement mal à l’aise se précipitant vers la sortie. Vraiment bizarre celui là, cette taverne était certes pas des plus calmes, mais certainement pas la pire non plus.

Après un léger haussement d’épaule, il sortit pipe, et tabac. Rien à voir avec ce qui enfumait l’air ambiant. Sa réserve il l’avait constituée à partir d’un mélange des meilleurs herbes qu’il avait goûté au cours de ses voyages. Le fumait était délicat et épicé, un peut amer peut-être, et beaucoup y avait trouvé un arrière goût salé.

Il jeta de nouveau un regard dans la salle et surpris une voix fluette qui parlait, il ne vit pas tout de suite que c’est Mussel, l’halfelin qui les accompagnais, qui s’adressait aux deux ivrognes. Lorsqu’il réalisa soudainement que c’était peut-être l’un de ses futur compagnons de voyages, il s’en voulu un peut. D’autant qu’il n’était pas bien plus haut. Mais assis sur un tabouret conçut à sa taille pour une table humaine, il se trouvait bien plus haut que lorsqu’il se tenait debout.

Un peut plus attentif, autant que peut l’être un gnome après un long voyage juste avant un repas, Il observa alors la scène qui se jouait devant lui. Si on lui avait demandé, il se serait placé plutôt en temps que spectateur. Mais chez les gnomes, un spectateurs agit tout au long de la pièce. Dobun commençait, tout en observant, à se concentrer afin d’utiliser les seuls sort qu’il avait pu apprendre des leçons de Malig, ceux de son peuple, qu’il portait en son sang, tout comme Malig utilisait le feu de par sa ligné.

Il ne savait pas trop comment il allait utiliser ses sorts, mais il trouverait sûrement le moment venu. La scène se mettait seulement en place. Les dés n’étaient pas encore jetés, car le terrain de jeux n’était pas complet.




 
 
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écrit le : Mardi 06 Février 2007 à 22h10 par Jalyne
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C’est avec une grande réticence qu’elle se retrouva de nouveau dans la salle commune de l’auberge. Comme elle s’y attendait, l’atmosphère y était chaude, bruyante et étouffante. Pourtant, elle s’était décidée à suivre tout le monde dans l’auberge, plusieurs personnes parmi les nouveaux ayant éveillés son intérêt, ne serait-ce que le génasi qu’elle pu croiser au magasin de Jebeddo.

Pour la première fois depuis qu’elle était entrée en ville, elle pu sentir son esprit se dégager d’une secousse de la gangue maussade dans laquelle il était enfermé et ses sens se réveiller en présence de cet homme étrange. Elle avait instinctivement compris qui il était et la nature de ses origines. Quelqu’un qui l’égalait presque en pureté de sang et dont la finesse des liens avec les éléments devait être aussi subtil et délicat qu’elle aimait se représenter sa propre symbiose avec son élément à elle. Intriguée, elle avait marché jusqu’à l’auberge perdue dans ces réflexions nouvelles et grisantes. Elle se surprit à l’observer plusieurs fois sur le trajet jusqu’à l’auberge avec la même curiosité que quelqu’un qui vient de retrouver un ami d’enfance devenu adulte.

Elle avait donc suivit le petit groupe jusqu’à l’auberge, mais une lueur d’angoisse passa dans son regard lorsqu’elle pénétra dans l'atmosphère de la salle avec hésitation. Au milieu des tables et des clients, elle remarqua immédiatement un des hommes de la veille debout en train d’embêter une jeune fille avec des amis à lui. Voyant que Mussel et Arek étaient déjà en train d’intervenir, elle ne prêta pas d’avantage attention à la situation persuadée que pour le moment la jeune fille ne risquait rien. Et puis la génasi pensait sincèrement qu’elle ne serait pas seule si elle n’était pas en mesure de se défendre. Faisant quelques pas de plus dans la salle surchauffée, elle décida de ne pas refaire la même bêtise que la veille au soir, et de ne pas s’asseoir tout de suite au milieu de tout ce monde. Elle repéra une fenêtre à mi-chemin entre la table réservée par Jebeddo et la porte, et alla s’adosser contre le mur. Glissant ses mains derrière son dos, elle sentit avec soulagement que l’air frais de l’extérieur passait par les joints mal isolés et se sentit baisser le sentiment d’oppression qu’elle ressentait déjà.

Elle observa la tablée, scrutant chaque visage mieux qu’elle n’avait pu le faire au magasin alors qu’ils travaillaient. Elle remarqua le gnome des roches qu’elle avait entraperçu tout à l’heure aux milieu des caisses, et sourit de nouveau comme elle avait pu le faire en voyant Jebeddo pour la première fois. Puis elle repéra avec une étrange satisfaction le génasi. Il était à côté de la jolie elfe qu’elle avait déjà remarquée. Curieusement, celle-ci parvenait toujours à dégager une impression de liberté farouche, même ici entre ces murs. Tous les deux semblaient proches sans qu’elle ne put définir exactement pourquoi. Elle ramena son attention sur l’homme juste à temps pour le voir se diriger vers la sortie l’air mal à l’aise. Devinant la cause de son départ, elle voulut dans un premier mouvement le suivre à l’extérieur et en profiter pour faire sa connaissance. Elle brûlait de lui parler, et savoir s’il connaissait d’autres génasis comme elle.

Mais une forme rousse nichée sur les genoux de l’elfe l’arrêta soudainement et attira son attention. Oui, c’était bien ce qu’elle avait cru apercevoir, un chat roux tigré apparemment plongé dans un bien-être apporté par la main tendre de l’elfe. Un chat roux… le murmure de la voix de cet étrange homme lui résonna de nouveau dans les oreilles. Où était-il d’abord ? Elle fit rapidement le tour du groupe mais ne l’aperçut pas parmi les autres. Ramenant son regard sur le chat, elle se remémora les paroles de ce Phélès, paroles venant d’un inconnu, qui l’avaient marquées et choquées sur le moment par leur contenu sans aucun rapport avec l’ambiance autour d’eux. Mais maintenant qu’elle voyait cet animal, elle se sentit troublée par ces paroles. D’un doigt songeur, elle caressa sa main à l’endroit où les lèvres du propriétaire de ce chat l’avait touchée. La sensation de chaleur inattendue qu’elle avait alors ressentie lors du bref contact avec cet homme l’avait surprise, et laissée songeuse. Elle avait ressenti quelque chose d'intriguant chez cet humain mais ne parvenait pas encore à mettre la main dessus. L’intervention de Phélès la perturbait, elle ne comprenait pas ce que tout cela signifiait, elle fronça les sourcils, agacée. Encore une fois elle avait le sentiment de ne pas parvenir à cerner les humains et leurs motivations incompréhensibles.



N’ai pas peur d’affronter la tempête et ses hurlements désordonnés, mais fuis le rire invisible qui résonne dans le vent.
 
 
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écrit le : Mardi 06 Février 2007 à 23h39 par Malig
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vant même d'avoir passé le pas de la porte, le Calishite avait su de quel genre d'auberge il s'agissait. Ce n'était pas qu'il soit particulièrement friand de ce genre d'établissement mais il était fils d'un marchand et qu'en des temps plus reculés, on avait envisagé qu'il reprenne l'affaire familiale. Et entre deux traversées du désert, il avait appris que dans tout le Calimshan et par conséquent dans tout Faerun il n'existait que trois catégories d'auberges, classées selon la clientèle qui les fréquente et les services qui y sont fournis.

Et celle-ci était manifestement de la première catégorie, c'était un lieu de passage utilisé par les gens du commun. La nourriture pourrait y être bonne, les lits infestés de punaises et parfois d'autres clients avinés arrivés avant vous. Les prix quant à eux se devaient d'être raisonnables. De son côté, le tenancier serait, en toutes circonstances et quel que soit son sexe, un individu gras, rougeaud, souvent moustachu, passant la quasi-totalité de ses journées à essuyer le même verre avec le même torchon. Phénomène inexplicable…

Le temps qu'il finisse d'évoquer ses souvenirs, une altercation s'était produite dans la salle enfumée. Et déjà la parodie de gobelin qui lui rappelait tellement sa terre natale se moquait ouvertement d'un des parti en présence. Un parti à qui il pourrait bientôt manquer ses parties au vu de la pugnacité de la jeune "victime". Le nabot n'était pas le seul à avoir réagi au quart de tour. Celui qui possédait les traits caractéristiques des gens du Nord avait lui aussi répondu avec le sang-chaud qui caractérisait les membres de sa race de barbares illettrés et semblait prêt à dégainer.


¤ Nos nouveaux amis ont des connaissances peu fréquentables. Y a-t-il d'autres mauvaises surprises dont on ne nous aurait pas parlé ? ¤ Rumina-t-il un éclair de colère passant sur son visage avant de lentement céder la place à la lucidité. Les vapeurs d'alcool - et à plus forte raison l'alcool – avaient le don de le rendre irascible, comme à Luskan où il s'était montré odieux envers Arumn le tavernier, lequel lui avait bien rendu la monnaie de sa pièce…

Il lui fallait se détendre, oublier les vapeurs délétères. Faire le point. Il s'était attendu à ce que la jeune génasi réagisse à son baise-main. La plongeait-il dans un tel trouble qu'elle en était pétrifiée à l'idée de l'enflammer ? C'était peut-être prendre ses désirs pour des réalités. Mais il avait senti sur la pulpe de ses doigts et sur ses lèvres comme un vent léger, comme le souffle qui accompagne une parole murmurée. Cette comparaison était bien sûr agréable à la pensée mais tant que la demoiselle ne prendrait pas de décision tranchée à son égard, il ne pourrait s'en tenir qu'à de vagues conjectures. Puis son attention fût stimulée par les sensations et les perceptions que Néfer voulait partager avec lui, il frémit aux caresses comme si Elloa elle-même les lui prodiguaient. C'en était assez pour l'aider à faire le point.

Tentant avec difficulté de dissimuler un sourire béat, il fendit la foule des clients et s'installa sur la chaise adjacente à l'elfe près du foyer. Jetant un œil à son second moi, il se concentra un instant avant de canaliser la puissance de son sang dans l'ensemble de ses membres. A présent, une seconde peau invisible le recouvrait intégralement, diffusant un doux parfum de cédrat et il comptait bien en faire profiter la jeune fille à l'esprit si changeant. Pour commencer, il entreprit de la recoiffer, faisant glisser des mèches le long de ses paumes, se délectant de la sensation de ses cheveux humides qui séchaient à son contact et se faisaient plus soyeux. Quelques secondes plus tard, il n'y tint plus, se pencha sur son visage et entreprit de savourer le goût de l'elfe, ses lèvres pressées contre le cou gracile cherchèrent ensuite les comissures de la galante, sans cesser de la coiffer. En transe, il ne s'interromprait pas, quelles que soit les réactions que cela pourrait entraîner chez les tiers. Ce serait à sa partenaire de mettre fin à ce baiser... Et de lui faire savoir s'il avait été volé ou si l'ensorceleur avait seulement pris ce qui lui était offert.




Ce message a été modifié par Malig le Mercredi 07 Février 2007 à 15h46



Pour l'infâme, un brasier
Pour la femme, un baiser

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écrit le : Mercredi 07 Février 2007 à 15h28 par Golnam Durfer
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Bŗăįlļāřđ
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olnam était entré dans l’auberge, prenant une profonde inspiration. Les odeurs de tabac, le parfum des boissons, se mélangeant à bien d’autres odeurs parfois moins agréables. Tout cela lui rappela cet univers qu’il avait délaissé en partant de chez lui, les soirées passées à chanter avec ses congénères autour d’une bonne chope de bière à la robe ambrée et à la mousse sucrée. Affichant plus que jamais une expression bienheureuse, il prit place à la table indiquée par le tenancier. Écoutant la musique qui planait dans la salle, une idée effleura son esprit enjoué :

¤ J’irais bien leur prêter ma voix à ces musiciens ! En plus si je me débrouille bien, le patron nous offrira peut-être une tournée ?! Ca serait une bonne chose pour mettre tout le monde à l’aise ! ¤

Le nain balaya du regard les personnes présentes et leurs visages. Tant d’expressions et si peu de joie… Mais ses plus récents compagnons semblant fixer quelque chose, et lorsque le grand gaillard parla de fauteur de trouble, Braillard se retourna et vit ce qui attirait tant d’attention.

Lorsque son visage se tourna à nouveau vers ses compagnons, le nain reçu quelques gouttes d’eau lui faisant battre les paupières de surprise. Le dénommé Abysse semblait détenir quelque pouvoir mais à en croire son expression, un grand trouble l’habitait. Lorsqu’il se leva pour partir, Golnam le suivit des yeux jusqu’à ce qu’il sorte de l’auberge.


¤ Un génasi d’eau… m’est avis qu’il n’est pas dans son élément par ici ! Un petit bain lui remettrait les idées en place… ¤

Alors que la petite voix du hin s’ajouta au brouhaha général, le vigoureux s’apprêtait à tourner la tête quand la voix de l’elfe retint son attention telle une corde invisible. Il écouta la douce mélodie de cette voix, mêlée d’inquiétude. Commençant à se lever, Braillard pencha son visage vers celui d’Elloa et lui glissa avant de partir :

- Je vais faire de mon mieux pour que non…

Se dirigeant vers les deux hommes, le hin et la jeune inconnue, le barde marcha vers eux le torse bombé et un sourire sur les lèvres, sûr de lui, il prit une profonde inspiration et, s’adressant au petit groupe de sa voix forte et grave, il parla sans laisser aucune chance à quiconque de l’interrompre :

- Eh bien messieurs ! Je vois que vous avez rencontré une bien charmante demoiselle ! Chère inconnue… Dit-il en la saluant. « Mes hommages ! Vous me semblez quelque peu étrangère à cette ville mais sachez que nous sommes plusieurs dans ce cas, voyez-vous mes amis et moi-même serions tout à fait honorés de partager notre repas avec vous et ainsi pourrions-nous peut-être nous échanger quelque aide. Je suis certain que ces deux hommes n’y verront aucun inconvénient après tout… personne ne souhaiterait voir cette jeune femme en venir à une émasculation en plein milieu d’une auberge ce serait là bien fâcheux n’est-ce pas ?! Messieurs, il semble que la meilleure compagnie que vous pouvez espérer pour l’heure est celle d’une dame blonde et pétillante que le patron vous fera un plaisir de vous servir dans une belle chope en terre. Aucun de nous ne souhaite que l’élément liquide ne soit la seule chose que l’on puisse ingérer dans les prochains temps n’est-ce pas ?! Ce serait fort ennuyeux et ne serait pas un atout pour attirer les faveurs d’autres demoiselles…

Alors qu’il terminait son discours quelque peu hypnotique, Braillard indiqua à la jeune femme la direction de leur table, cela sans quitter des yeux l’individu qui l’importunait. Il ne pouvait compter que sur son air véritablement avenant pour convaincre le jeune inconnue de le suivre loin de ces individus. Quant aux deux hommes, la voix sure et forte du barde ainsi que sa grande confiance en lui pouvait être d’autant plus convaincantes que dans son dos se trouvait accrochée sa hache de guerre naine, et à sa ceinture son épée longue. Loin de paraître ce qu’il était avec sa stature et ses muscles saillants sous son armure, on pouvait aisément le prendre pour un véritable guerrier.

Golnam use de Diplomatie sur les deux hommes et sur Nilawia, à elle de voir si elle a des raisons de se méfier du nain ou pas.



Frangin... tu resteras toujours auprès de moi je te le promet !
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écrit le : Mercredi 07 Février 2007 à 16h01 par Xan
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La jolie elfe ne parlait pas très bien leur langage, mais pour le jeune homme, ça ajoutait à son charme. Donc, comme la plupart de ses congénères, c’était une amoureuse de la nature, n’aimant pas tellement les villes. Mouais, il s’en accommoderait. Cependant, il faillit s’étouffer lorsqu’il entendit le mot « Cercle ».

« Le Cercle, répéta-t-il justement, les yeux écarquillés. »

Mais la jeune femme changea de sujet. Le pirate n’insista pas et s’enferma dans ses pensées. Parlait-elle du Cercle de l’Ouroboros ? Lui qui avait toujours pensé que ce n’était qu’une légende. Se pouvait-il qu’il existe réellement ? Et elle semblait savoir quelque chose là-dessus. Le forban resta silencieux, tout le long du chemin restant. Il fallait qu’il en apprenne plus. Ils furent bientôt dans l’auberge du Griffon d’or, et comme les autres, il s’installa, ne faisant pas vraiment attention à qui se trouvait près de lui. Et zut ! Jebeddo n’offrait pas la boisson. Le pirate se demandait combien lui coûterait une bouteille du fameux rhum du Gnome. Il fit signe à un garçon qui ne pouvait venir tout de suite pour avoir son information, puis s’affala sur sa chaise, les mains derrière la tête, les pieds appuyés contre l’un de la table pour rester en équilibre sur les deux pieds arrières, et un sourire satisfait sur les lèvres. Il mangerait au moins gratis. Et il avait bien le temps de penser à ce fameux cercle. Puis il y eut cette petite altercation. Une autre jolie jeune femme venait de se faire tripoter, apparemment, par deux abrutis. L’un de ces deux là se trouvait à présent avec un doigt fichu. Le sourire du pirate s’élargit. Si elle n’était pas guerrière, lui ne l’était pas.

Entre temps, une autre jeune femme était entrée dans l’auberge en toussant et s’était installée à une table non loin de là. Puis Arek avait réagit à la situation de l’agressée. Comme hier, le barbare n’aurait pas hésité à se mettre lui-même en danger. Le Hin l’imita presque immédiatement et se dirigea vers les deux ivrognes, les insultant quasiment. Il interpella le pirate. Celui-ci jeta un œil aux deux idiots, dont l’un avait toujours le doigt plié en deux. Il en connaissait un ? Ah bon ? Ah si, peut-être celui-là. Effectivement, il avait participé à la bagarre d’hier. Xan avait eut du mal à le reconnaître, il oubliait généralement très rapidement els personnes qu’il ne jugeait pas digne d’intérêt. Il ferma les yeux, préférant pour une fois rester tranquillement « allongé » sur sa chaise.


« Si tu le dis, répondit-il au Halfelin. En tous cas, s’il en faisait partit, il doit se souvenir de la rouste qu’il a prit. »

Son sourire toujours aussi large, il rouvrit les yeux, aspergé par quelques gouttelettes, dont il ne parvint pas à repérer l’origine. Elloa, quant à elle, s’inquiètait de ce qui allait se passer. Le nain se voulut rassurant. Du moins, c’est ce que pensa Xan, car lui aurait répondu sans hésiter qu’il y avait sûrement de l’orage dans l’air. Il se décida alors à jeter un œil à la scène. S’il n’y allait pas lui-même, c’était tout simplement parce que le Hin, le barbare, et maintenant le Nain étaient largement capables de s’en charger, et que de toutes façons, il ne lui resterait plus grand-chose à frapper. C’est alors qu’il remarqua le Calishite qui avait fait un baisemain à Jalyne. Il se trouvait à présent près de la cheminée et près d’Elloa. Sans hésiter, il l’embrassa goulûment sur les lèvres. Il sautait sur tout ce qui bougeait, celui-là. Le forban n’aimait pas beaucoup cette scène, son penchant pour l’elfe étant un peu trop fort pour l’accepter. Il se leva en s’étirant, et s’approcha d’eux, contournant la table en faisant mine de gagner le temps nécessaire au détachage de son épée. Il tourna son regard vers l’endroit où un abruti continuait de souffrir le martyr, son doigt retourné par une jolie guerrière.

« Vous voulez un coup de main, demanda le pirate, jetant son lacet sur la table, là où il était assit quelques secondes plus tôt. »

Puis il glissa son pied sous un des quatre de la chaise de Malig et tira un bon coup. Dans l'unique but, bien sûr, de faire s'affaler l'homme au turban sur le sol, et de libérer la jeune feme de son baiser. Enfin, libérer était un grand mot. Peut-être l'appréciait-elle, mais le marin, lui préférait éviter ce spectacle.

Jet de dé pour faire tomber Malig de sa chaise.



Du rhum, des femmes, de la bière... Quelle était la suite, déjà?
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écrit le : Mercredi 07 Février 2007 à 16h28 par Njuna
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Absorbée dans sa contemplation de l’altercation, à laquelle une ou deux bavardes petites créatures s’étaient à présent mêlées, Njuna sursauta. Réfrénant un petit cri de surprise, alors que tirée de sa rêverie par les paroles qu’on lui adressait, elle entreprit de considérer son nouvel interlocuteur.
Sur ses lèvres se dessinèrent un courtois sourire, soulagée de n’avoir à se morfondre seule dans l’attente d’un quelconque service, sa voix s’éleva aussitôt en réponse, enjouée.


- Avec plaisir ! Je vous en prie, installez-vous. Plus besoin de s’inquiéter du moment où il serait le plus poli d’héler la serveuse, nullement la peine de songer à crier pour s’en faire entendre et servir dans cet abrutissant brouhaha, la jeune femme rayonnait.

Seul bémol, s’il restait planté ainsi, dos au spectacle et lui tenant la conversation, deviendrait difficile comme peu affable d’en poursuivre l’observation. Toutefois, sa compagnie tromperait sans doute l’ennui, et la fatigue alourdissant ses épaules.
L’après-midi était à peine entamée, alors que déjà lui venait l’attrayant désir de se plonger sous ses draps, la moine ne se ménageait guère ces derniers-temps… et ne devait être la seule ! Son nouveau compagnon de tablée affichant une mine au moins aussi éreintée que la sienne, si ce n’était davantage…


Un bref éternuement secoua à nouveau la demoiselle, lui faisant perdre le fil de ses pensées, comme l’aidant à reporter son attention sur la personne partageant sa table.

« Excusez-moi… » Souffla t’elle, les joues rosies. « Je me suis fais surprendre par la pluie il y a deux jours et… enfin, vous comprenez… Je désespère de le voir passer… »

Un discret soupir quitta ses lèvres, ressassant irritée le souvenir de cette pluvieuse journée, s’étant on ne peut plus désagréablement passée.
Pensant discerner la légère fragrance propre aux canassons, elle poursuivit, taquine.


« Mmmh… vous… possédez une monture ? »

Un air diverti sur le visage, à nouveau accoudée comme une enfant, menton contre ses mains, la jeune mulane esquissa un bref mouvement du menton en sa direction.



« Eyh… mais 'faut pas faire ça ! »
 
 
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écrit le : Mercredi 07 Février 2007 à 19h24 par Hérudae
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Fạŋţỗmę
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La jeune femme accepta et invita Hérudae à s’asseoir à sa table. Il se mit rapidement en mouvement afin au plus tôt de quitter la position debout, celle qui attirait le plus l’attention. Il se retrouva donc face à la demoiselle qui éternua sous l’effet d’un rhume qu’elle avait attrapé d’après elle sous la pluie tombée depuis deux jours. C’est dans ce même mouvement que le jeune voleur jeta un coup d’œil circulaire pour voir les visages des personnes autour de lui, cela lui permit aussi de voir intervenir le nain à qui il avait demandé le nom de l’auberge avant de partir vendre l’armure. Mais ne voulant pas attirer lui-même le regard d’autres individus et intriguer la jeune femme face à lui par son comportement, il revint vite à la discussion.

"Ce n’est rien et je comprends que vous rêviez de voir disparaître ce rhume. Sinon, effectivement j’ai un cheval. Il est resté dans l’une des écuries à l’entrée de la ville. Je crois que nous avons tous les deux subit la même averse il y a deux jours. Mais j’ai eu un peu plus de chance, j’ai découvert une petite grotte ou j’ai pu me réchauffer avant de prendre froid."

A la fin de sa phrase avec un sourire comme si se souvenir de cet évènement le faisait rigoler, Hérudae regarda de nouveau autour de lui. Avec l’agitation, la petite attraction au centre il serait sans doutes plus simple d’apercevoir ceux qui regardait autre chose et plus particulièrement ses compagnons. Et après un bref mouvement circulaire, il revint à sa compagne de table.

"Et vous, vous avez voyagé à cheval ou à pied ? Et j’ai l’impression que vous venez de loin car on a l’air dans le même état tous les deux. On pourrait presque croire qu’on a fait le voyage ensemble. M’est avis qu’après un bon repas nous visons tous les deux un bain chaud pour se détendre."

Puis rigolant de ce qu’il venait de dire et avec un coup d’œil pour l’homme qui était mit à mal non loin, Hérudae tendit une main de paix en disant :

"Pas dans le même bain j’entends bien, je n’ai pas vraiment l’énergie de regarder le sol de l’auberge comme celui-là."


( Petit jet de perception afin de voir si dans la salle j’aperçois des individus louche qui s’intéresseraient un peu trop à ceux installé à la table de Jebeddo. )



 
 
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écrit le : Mercredi 07 Février 2007 à 21h35 par Arek
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Arek observa la scène sans bouger, pour le moment il arrivait à contenir sa colère mais le sang commençait à bouillir dans ses veines.
La jeune femme avait l’air de maitriser son agresseur et Mussel s’était rapproché d’eux en hurlant. Lorsqu’il fit appel à Xan et à lui, Arek n’eut pour seule réponse qu’un regard suffisamment menaçant pour couper toute envi aux hommes de continuer leur petit jeu. Il en profita pour se rapprocher un peu d’eux.
Puis le Nain Golnam fit son intervention, Arek espérait que ses paroles calment les malotrus sinon la situation risquait de dégénérer.


Lorsqu’il regarda dans la direction de Xan, Arek s’aperçut que l’homme à la peau mouillé se dirigeait vers la sortie, il avait l’air dans le même état que Jalyne lorsqu’elle était sortie de l’auberge en trombe, sans doute le monde et l’étroitesse de l’endroit.
Arek retourna son attention du coté de Mussel, Golnam et la jeune femme.





Ce message a été modifié par Jebeddo le Jeudi 08 Février 2007 à 14h18


 
 
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écrit le : Jeudi 08 Février 2007 à 15h35 par Nécromus
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Aventurier
Aucune chambre
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Nécromus été, comme tout le monde, rentré dans l'auberge. Il n'été pas particulièrement content de retrouver l'ambiance du coin de débauche à laquelle il avait malencontreusement participé. Il n'était pas particulièrement friand des discutions qu'engageaient ses compagnons, il semblait se perdre entre les mots et ne pas vouloir se débattre. Pour la première fois depuis qu'il avait rencontré Arek, Mussel, Jalyne, Xan et Jeb, il semblait abattu et triste. Aucun de ses compagnons ne voulait le reconnaître pour sa valeur.

Le demi-elfe était souvent saoulant et lourd, de plus ses blagues douteuses ne faisaient rire personne, mais Nécromus avait besoin qu'on le remarque d'une manière ou d'une autre. Le fait que celui-ci s'affirme avec autant de maladresse ne découlait pas d'une mauvaise intention. Il avait juste besoin d'un peu d'attention.

Nécromus était perdu dans ses pensées mais il entendit alors le petit hin lui faire un compliment. Rares étaient les compliments qui sortaient de la bouche de ceux qui le connaissaient, mais rien qu'un seul suffisait à le réconforter. Il leva la tête et regarda Mussel. Il lui fit un petit sourire et hocha la tête montrant qu'il été reconnaissant.

Mais alors que son sourire revenait, il vit un des hommes qu'il l'avait agressé la veille s'en prendre à une jeune femme. Nécromus avait remarqué qu'elle lui avait attrapé le doigt et semblait être en position de force.


¤ Le pauvre ! Elle va le mettre en miettes s'il n'abandonne pas... Tant pis pour lui ! ¤

Puis une goutte d'eau vint s'écrasée sur son visage. Le voleur détestait l'eau plus que tout et une simple goutte d'eau suffisait à le mettre en colère. Il dirigea son regard glacial vers l'auteur de ce "crime". Ce regard signifiait "recommence et tu le regrettera !" Les yeux blancs de Nécromus étaient alors si limpides qu'on aurait pu lire ces mots à l'intérieur. Il se leva alors et se dirigea vers l'elfe sauvage qu'il avait remarqué un peu avant. Mais son regard fut détourné par une petite boule de poiles rousse nichée sur les genoux d'Elloa. Arrivé devant elle, il s’accroupit car il n'y avait plus de place à coté d'elle. Il se mit alors à caresser doucement la petite créature. Ses yeux devinrent alors bleus azur, chaud et agréable. Il avait remarqué que la petite chose été un félin et plus exactement un petit chat. Le demi-elfe semblait alors paisible et calme ; tout le contraire de ce qu'il était il y avait une minute. Le petit animal avait le dont de calmé et apaiser le jeune voleur.

Nécromus s'addressa alors aux propriétaire de la petite chose qui ronronnait sous ses carresse.


" C'est ton chat ? Aucune aggressivité n'émanait de ses propos. C'était plutot un ton chaleureux qui engageait à poursuivre la conversation. Les chats son plutot solitaires d'abitude, mais celui-ci semble avoir trouvé un maître en qui il a confience. Fait y trés attention, les chats n'ont qu'un seul maître mais ils ont une foie aveugles envers eux. Si tu le trahit, se sera la ,créature la plus malheureuse au monde."

Nécromus se remis à carresser doucement le petit felin tigré.



J'ai un sac sur le dos que je voudrais remplir et une dague dans son fourreau qu'il me faut rougir!
 
 
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