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Petites missions entre alliés, Acte I
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Aventurier
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Eithelval attendait donc la réponse du capitaine quand il entendit derrière lui la voix de Tanis. Il se retourna surprit et en colère par ce que venait de dire le barbare. Mais dans quel moule cet idiot était fait. Quoiqu’il pourrait bien dire ces deux idiots car le jeune homme était certain qu’il faudra attacher Zelkior pour que celui-ci accepte quelques soins des chevaliers. Et bien sur aucun des deux ne voyaient plus loin que le bout de leurs nez ou leurs amours propres. Un premier combat avec cette attitude leur avait coûté une compagne de route et les deux combattants restant étaient au seuil de la mort. D’ailleurs Tanis ne devrait pas tarder à s’évanouir à la vue de ses blessures et de sa rage qui emmenait les dernières forces lui restant. Sans attendre le jeune homme retourna vers le barbare et parla assez fort pour être entendu de ce dernier comme du moine un peu plus loin.
"Alors écoutez moi bien les deux. Je suis trop fier pour accepter de l’aide et des compagnons de voyage. On voit où votre attitude nous a conduit. En nous séparant nous avons perdu l’union qui aurait pu faire notre force et cela nous a coûté Finnelmall. Vous voulez continuer la route dans cet état mais même un courant d’air pourrait vous vaincre. Vu la distance qui nous sépare de notre point de départ je dirais qu’il serait presque préférable de faire demi-tour. Car à ce rythme là il va nous falloir une roulotte de pâtisserie. Alors si quelqu’un accepte ce qui n’est même pas sur de vous faire un soin magique ou non pour espérer vous garder en vie jusqu’à Lunargent alors on se laisse faire et on ravale sa fierté mal placé."
Le jeune homme qui jusqu’à présent avait souvent parlé avec le ton amical venait de laisser sa colère parler. Il est vrai que ce combat devait renouer les liens du groupe au vu de sa difficulté mais au lieu de cela il semblait au contraire que tout ne ferait que dissoudre le peu d’envie d’être ensemble de ces hommes.
"Alors maintenant je pose une question simple. Qui veut survivre, ravaler sa fierté et poursuivre cette mission ? Pour ma part au vu de votre attitude de plus en plus néfaste pour le groupe je pense prendre congé de vous et retourne à Everlund faire un rapport rapide à une personne qui devrait mieux choisir ceux qu’il engage. Ah et pendant que j’y pense et que je peux encore me concentrer correctement."
Le jeune homme tendit les mains devant lui, prononça une série de paroles étrange. Le magicien venait de lancer un sortilège mais pas vers l’un de ceux qu’il venait de critiquer mais en direction du grand loup. Et au bout d’un moment il commença lentement à tourner sur lui-même comme cherchant un indice ou une réponse.
Eithelval lance détection de la magie et tourne sur lui de façon a tout observé. Le corps des loups surtout le gros mais tout même les chevaliers.
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Aventurier en pause
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’un pas chancelant, il se dirigeait petit à petit vers le reste du groupe ; sa main tenant toujours fermement la longe de sa monture. Ses muscles maintenant refroidis, commençaient à lui faire mal, pourtant cette souffrance si familière ne le gênait nullement et pas après pas il se rapprochait.
Son regard se fixa sur l’homme à la robe, cet Eithelval comme il se nomme. Doucement il bifurqua vers le mage. toujours accompagné de sa monture, il se glissa à ses cotés, le regard au loin, fixant le guerrier mal-en-point. -(commun) surveille bien tes paroles, petit apprenti magicien. De plus je dois dire que ton attitude m’irrite au plus au point. Efface moi ces traits de supériorités et de donneur de leçon de ton visage. Un homme si pathétique au combat et jouant au bille n’a que très peu d’intérêt pour moi. Surtout que ta soi-distant magie ne nous à pas été d’un grand secours. Maintenant si cela te plait, alors je t’en prie, fait nous part de tes avis, mais sache que les paroles d’un homme si inutile tout juste bon à l’art de la parole n’a aucune valeur à mes yeux. Maintenant tu veux rebrousser chemin et aller faire ton rapport ? alors vas y je t’en prie, de toute façon ta présence ici n’est pas indispensable. -(commun des profondeurs) alors fais bien attention a toi. Le regard du moine fixa celui du mage, un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Tournant la tête en direction de l’homme tatoué, il se dirigea vers lui. Sa main libre fouilla son sac en bandoulière. Doucement il retira un rouleau de bandage qu’il jeta dans la direction du barbare une fois proche de lui. -(commun) bien que tes coups n’ont servis a rien, ta hargne aux combats était belle a voir. Toujours la main sur la longe de son cheval, il rebroussa chemin en direction du reste du convoi. -(commun) essaye de ne pas mourir, se serai dommage de perdre un homme tel que toi. …
Réputation 9Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011 Je suis l'ombre, insaisissable et mortelle, Mon esprit est une lame, Mon corps est une arme, S'adapter, C'est vaincre, Je sers la voix Unique, Je suis l'Ombre, Je danse et je tue.Le mantra des Ombres
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Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
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e capitaine posa sa main sur l'épaule du magicien afin de lui demander de se calmer. Il voyait, à la façon dont répondait Zelkior, qu'Eithelval n'avait aucune légitimité en tant que chef mais que c'était pourtant un rôle qu'il semblait vouloir occuper. C'est donc en tant que chef lui-même et qu'homme d'expérience qu'il lui parla doucement à l'oreille.- Apprenez, maître de l'Art, que chercher à forcer ses hommes à recourir à l'aide d'autrui et généralement une stratégie dangereuse. Ils prennent cela comme une atteinte à leur honneur. Et je peux vous affirmer avec la force de l'expérience qu'un soldat blessé dans sa chair sera toujours plus efficace qu'un soldat blessé dans son orgueil. S'ils ne souhaitent pas que mes hommes les soignent, alors je vous conseille de les laisser continuer ainsi. Pendant que, non loin de lui, Eithelval et la capitaine discutaient, Tanis Sollars commençait à souffrir de plus en plus intensément. Déjà, toute l'énergie que lui avait conférée sa colère avait disparu et un point de côté l'avait remplacé. Outre cette douleur, le barbare commençait à étouffer, sa vision se faisait floue et les autres virent son visage pâlirent à grande vitesse. Avant qu'il ait eu le temps de réagir, ses genoux lâchèrent et il se retrouva au sol, courbé, en train de vomir en grande quantité son sang et d'autres morceaux de ses tripes. En quelques secondes, il se retrouva couché, inconscient, dans un mélange infâme de sang, de bave et de vomi.
L'un des soldats du capitaine, celui que Finnelmall avait essayé de charmer avant le départ, jeta un regard rapide vers son capitaine, qui acquiesça, et se dirigea vers le corps inanimé du barbare. Il lui posa les mains en divers points du corps afin que le saignements stoppent puis il le déplaça légèrement et le lava succinctement.-Je comprends son souhait de pas être soigné, et par conséquent je n'irai pas à son encontre, mais le laisser baigner ainsi serai le condamner à mort. Je n'ai donc fait que stopper l'hémorragie. Après quelques heures de repos, il devrait reprendre connaissance. Il proposa ensuite aux autres de les soigner, tout en essayant de ne pas trop insister afin de ne pas froisser le moine qu'il sentait légèrement irascible. Le sort que venait de lancer Eithelval lui montra diverses sources de magie, le bâton de Joinon, les armes ou armures des chevaliers, la bourse,... mais aucune ne venait des loups, pas même juste des traces. Le capitaine expliqua qu'il ne savait pas ce qui avait pu forcer ces loups à sortir, et que cela ne l'intéressait pas vraiment s'il fallait être honnête.
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Aventurier
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Eithelval avait écouté sans rien dire le capitaine. Décidément cet homme l’irritait au plus haut point. Puis il regarda l’un des chevaliers stabiliser Tanis qui autrement serait mort tout seul dans le fossé. Son regard se porta sur Zelkior rapidement, mais le jeune homme était surtout en pleine réflexion, intense, importante et surtout décisive. Puis il souffla comme ayant décidé et confirmé son choix. Avant de parler il regarda Elwe qui était au coté de Tanis. Leurs regards se croisèrent un instant. Puis d’une voix calme et détendue, sans doute aussi comme celle de l’homme vaincu qui laisse la victoire à ses adversaires.
"Ce n’est pas par vanité Capitaine que j’ai parlé mais j’ai cru les voir aveugle au bon sens de poursuivre la route dans cet état. J’étais sans doute dans l’erreur. Comme le dit votre homme, Tanis a besoin de repos pour retrouver un peu de force et repartir maintenant pourrait lui être néfaste. Zelkior a quand à lui besoin je pense d’un peu de repos aussi. Et puisque nous ne voyageons pas vraiment ensemble nos groupes vont se séparer ici. Peut-être nous retrouverons nous à Lunargent pour parler de voyage et exploration. Je vous remercie de votre compagnie même si elle fut de courte durée. Je crois que nous en profiterons pour voir si nous ne trouvons pas une trace de notre ami disparue. Enfin c’est une proposition c’est le groupe qui choisira pour la suite."
Puis se tournant vers Zelkior, il dit simplement :
"Veuillez excuser ma mauvaise connaissance des pensées d’un combattant. Si j'ai haussé la voix c'est sans doute la peur de la mort qui m'a fait parler. Mais maintenant que le calme est revenu je comprends mieux vos croyances. Le voyage sera long encore il sera mieux de trouver un terrain d’entente."
Sur ces paroles le jeune magicien se dirigea vers son cheval et commença a retirer quelques affaires de son sac toujours poser au sol la où il avait été laissé avant l’attaque. Pendant qu’il s’occupait ainsi il constata que les autres membres du groupe à par peut-être Joinon virent le fait de quitter le convoi des chevaliers une bonne chose. Ainsi personne ne s’opposa au départ du groupe conduit par le capitaine qui leurs souhaita une bonne fin de voyage. C’est à se moment que le magicien sourit car il se disait que le capitaine ne pouvait savoir à qu’elle point la fin du voyage serait bonne. Puis il regarda le groupe s’éloigner sur la route de campagne et disparaître petit à petit pendant que chacun dans son coin s’affairait à une activité personnelle.
Eithelval lui avait refermé son sac et rangé celui-ci. Regroupa les chevaux car l’installation du camp durerait quelques temps au vu des blessures de Tanis puis il fit quelques pas dans la direction du nord comme pour voir s’il apercevait encore les chevaliers et commença à étudier quelque chose dans ses mains. Et des paroles sortirent de sa bouche, des paroles incompréhensibles pour bon nombres de personnes sur Faerûn, et dans le groupe seul Joinon du réagir au sens des mots mystiques mais il était trop tard, se retournant il pointa un doigt vers Zelkior et un trait d’énergie bleuté quitta l’index du magicien au moment même ou un parchemin partit fumée dans ses mains, consommant l’énergie qu’il renfermait. Le projectile magique parcouru la distance en un instant et même si le moine tenta de l’esquiver, ce projectile atteignait toujours sa cible une fois celle-ci désigné. Le magicien se demanda qu’avait bien pu se dire Zelkior avant de s’effondrer face contre terre vaincu. Mais cela en fin de compte ne l’importait guère et Eithelval se tourna vers le nain qui allait certainement réagir une fois ressaisit et parla d’une voix claire.
"Mon cher Joinon, le mieux maintenant pour vous reste de déposer les armes gentiment pour éviter que je n’utilise ce parchemin. Si vous agissez comme je le demande vous vivrez et vous pourrez même vous occuper de votre compagnon moine. Si jamais vous refusez, le temps qui s’écoulera durant votre indécision la vie de ce dernier s’enfuira sûrement. Donc posez vos armes et vos instruments et ne parlez pas, puisque votre capacité magique vient de votre voix. Après nous verrons et je vous dirais pourquoi."
Le magicien regardait intensément Joinon dans les yeux attendant la réponse de celui-ci, il n’y avait nulle colère dans le regard de l’humain mais une froide détermination.
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Aventurier
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Au corps à corps avec le loup, Tanis tenait fermement la bête par l’encolure. Le combat faisait rage depuis quelques minutes déjà et les muscles du barbare roulaient sous sa peau transpirante. IL se saisit de son poignard et le planta violemment à plusieurs reprises dans le flanc de l’animal. Celui-ci perdait beaucoup de sang mais ne perdait pas en combativité. Le canidé se dégagea et se retourna prestement et sa mâchoire se referma sur la gorge du pauvre humain.
- Non ! Hurla t-il, se relevant en sursaut et grimaçant de douleur.
Tanis se frotta les yeux et regarda autour de lui avec un regard de fou. Ce n’était qu’un rêve, mais tellement réel que le barbare en avait des suées. Se passant la main sur le visage afin d’en chasser les gouttes de sueur. Sous l’effet du sursaut une des plaies au flanc s’était ré ouverte et saignait. Son corps retomba mollement sur le sol.
Il faisait nuit, Tanis était couché dans l’herbe à l’orée d’un sous bois avec une femme et lui faisait l’amour. Il ne voyait pas son visage mais il savait qu’il la connaissait et qu’il la convoitait, leurs ébats étaient fougueux et passionnés, leurs deux corps ne faisant qu’un dans la pénombre des arbres. La lune faisant son apparition, chassa les ombres de la nuit et le barbare vit enfin le visage de sa conquête. Finnel était là, avec lui, elle s’était enfin abandonnée aux avances du Téthyrien, mais son regard qui aurait du pétiller de plaisir ne reflétait que le vide, la mort. Il se dégagea de la belle et vit le corps de l’humaine atrocement mutilé par des morsures et des griffures de loups.
Un cri déchira l’air, Tanis tournait et virait, son corps parcouru de spasmes se battait contre la fièvre qui le faisait délirer. Il luttait contre ses vieux démons et ses phantasmes qui lui laissaient entrevoir qu’une seule alternative, la mort.
Un monde qui n’inclurait pas l’utopie n’est pas digne d’un regard, car elle écarte le seul pays auquel l'humanité sans cesse aborde. Réputation 1,5
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Gantelet de l'Amasstarte
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Même s'il avait compris les états d'âmes du mage, l'elfe fut quelque peu surpris lorsqu'il vit l'air crépitait autour de Zelkior et l'abattre instantanément.Il recula de quelques pas et empoigna son arc discrètement.
Pendant que le mage "négociait" avec Joinon, Elwë vint se placer derrière le nain.Ce dernier finit par obtempérer et commença à déposer bourses et objets sur le sol.Soudain, Elwë vit le barde marquer une brève hésitation...il encocha aussitôt une flèche et la pointa illico sur le nain.
-Allons allons mon ami...pas de bêtises je vous prie.Mon associé vous a demandé quelque chose il me semble.Je vous serez gré d'accéder à sa requête.Et de grâce, accélérez le mouvement !
Pris au piège, Joinon déposa tout ses objets.Alors que l'elfe menaçait toujours le nain, Eithelval en profita pour ramasser le butin et se dirigeait vers les chevaux.Une fois qu'il fut en selle, Elwë s'avança à son tour vers les montures , tout en pointant le barde.
-J'espère que vous ne m'en voudrait pas ami nain, mais l'occasion était trop belle pour la laisser filer.il lança un franc sourire"sans rancune !
Un foie, deux reins : trois bonnes raisons d'utiliser la dague.
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Aventurier
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Eithelval fut ravit de la réaction du barde quand il reçut la sommation. Il commença rapidement à déposer ce qui était demandé sans faire de commentaire. Puis il ralentit… Ses yeux bougeaient comme cherchant une quelque chose, une solution à ce qui se passait ou alors il cherchait à s’échapper. Le magicien ne pouvait pas attendre que le nain trouve un moyen de le ralentir alors il leva les yeux derrière Joinon sur celui qui jusqu’à présent avait été silencieux, discret. Eithelval avait eu peur d’avoir mal cerné l’elfe mais celui-ci confirma ce qu’espérait le jeune homme en s’adressant directement au nain et en le pointant de son arc bandé. Le sursaut du nain fit sourire Eithelval qui comprit que ce dernier avait totalement oublié la présence du dernier compagnon encore en pleine forme pour la même raison qu’Eithelval d’ailleurs. Car Joinon les avait soigné quand il était mourrant. C’est sûrement pour cela que le magicien ne voulait pas de mal au petit barde. Puis tout se passa rapidement :
"Vous pouvez aller tranquillement vers Zelkior sans vous rapprocher de l’un d’entre nous. Pour les soigner vous vous mettrez sur les genoux de profil par rapport à nous. Je sais comme un barde tiens à son instrument et à son répertoire. Alors si tout se passe bien, vous ne les perdrez pas. Maintenant mon cher…"
Lorsque Joinon fit mouvement, Eithelval laissa Elwe s’occuper de le surveiller pendant qu’il récupérait les différentes bourses et étui à parchemin du nain. Il prit le bâton et l’arbalète et retourna le sac du nain pour voir ce qu’il contenait. Il prit ce qui pouvait poser problème au fuyard, mit dans le sac l’instrument du barde et après une très rapide vérification les parchemins qui était le répertoire du barde. Puis il se dirigea avec le butin vers sa monture. Il fixa certaines choses tout en rangeant d’autres dans ses poches. Une fois en selle, il ressortit le parchemin qu’il tendait et fixa de nouveau Joinon tout occupé à stabiliser Zelkior.
"Nous pouvons y aller mon cher Elwe. Je ne pense plus que nous aurons d’évènement incontrôlable mais conserver votre arc a porté de main tout de même. Sinon mon cher Joinon je n’oublie pas que je vous dois la vie et c’est pour cela que j’aurais été peiné de vous la prendre aujourd’hui. Je me doute que vous pensez que nous faisons une erreur mais c’est un point de vue." Dit le magicien tout en commençant à diriger sa monture vers le sud.
"Ohhh j’oubliais, passer le bon rétablissement à ce grand barbare qu’est Tanis. Quand à ce cher apprenti moinillon de Zelkior faites lui comprendre quand il ira mieux, que si jamais il cherche à nous poursuivre je serais moins généreux. Il en va de même pour tous les poursuivants que nous pourrions découvrir. Sur ces mots terribles et ces menaces de mort. Je vais vous dire le bon retour à vous aussi. Dans une autre situation nous aurions pu devenir ami mais qui sait serons nous peut-être de courtois adversaire."
Et le magicien commença à partir pour le sud laissant Joinon sous l’œil vigilant d’Elwe pour un instant avant que celui-ci ne rattrape plus rapidement Eithelval sur la route du sud. C’est plus loin, presque hors de vue dans un dernier virage que le jeune homme stoppa une seule fois malgré qu’il ait demandé à Elwe de surveillé grâce à sa vue d’elfe l’attitude du nain. Eithelval regarda dans la direction du campement improvisé et tendit le bras droit sur le coté pour que de là-bas Joinon puisse voir qu’il déposait quelque chose et comme promit, le magicien posa délicatement sur le bord de la route le sac contenant l’instrument et le répertoire.
* Bonne chance maître barde, peut-être à une prochaine fois. * pensa le jeune homme avant de reprendre la route et de disparaître aux yeux du nain.
Le duo partit donc vers le sud reprenant en sens inverse la route qu’avait prit le groupe le matin même en compagnie des chevaliers. Une route qui conduisait vers Everlund, une route qui conduisait vers le siège de l’assemblée, un endroit qu’il ne reverrait plus jamais car ils ne poursuivirent pas sur la route faisant un détour et partirent pour ailleurs, loin des régions du nord. Mais ce détour ne commença que quand Eithelval attrapa la bourse magique de l’assemblée et l’observa quelques instants puis la jeta négligemment dans le fossé. Et précisa sous le regard surprit du voleur qui savait ce qui venait d’être jeter et espérait sans doute en tirer un bon prix.
"Mon cher, cette bourse bien que magique n’a aucune utilité possédé seule. Elle ne permet que d’échanger des petits objets et messages avec celle que détient l’Archimage Enil. De plus le lien qui l’unie cette dernière est un moyen des plus simple pour nous suivre à travers un sort de divination. Sans cela il leur faudrait des informations sur nous. Et je suis certain qu’ils vont activement monopoliser leurs premiers efforts pour nous retrouver en lançant des sorts pour moi. Malheureusement pour eux, ils n’ont aucune information sauf mon nom et ce dernier n’est malheureusement pas celui de ma naissance. Donc nous avons un peu de temps qu’il ne faut pas perdre non plus."
Et c’est sur ces paroles et un sourire que le magicien poussa son cheval pour continuer le voyage qui les mèneraient dans un autre endroit de pouvoir, un endroit qu’avait crains de rejoindre le jeune homme mais maintenant qu’il avait frôler la mort de plus près. Il se sentait prêt.
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Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
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Les chevaliers étaient partis depuis très peu de temps quand Eithelval et Elwë se rebellèrent et les détroussèrent. Joinon se retrouva alors seuls entre deux camarades mourants. Enfin, Tanis était sauvé et il ne lui manquait que quelques heures pour se retrouver en état de repartir mais les blessures de Zelkior étaient graves, et d'autant plus qu'il avait dû attendre de longues minutes avant de pouvoir effectivement se consacrer à ses soins. Près de deux heures plus tard, un elfe arriva sur la scène de cette bataille. Retyar était envoyé par la Confrérie pour secourir les aventuriers déjà en mission. Mais sa jonction avec le reste du groupe ne se fit pas comme il l'avait imaginé. Sur le sol étaient étendus trois des cinq aventuriers qu'ils venait assister. Outre le fait que deux au moins de membres de cette expéditions étaient portés disparus, le fait que les trois survivants soient en si piteux état n'était pas pour le rassurer. Tanis était couché et ronflait plus fort qu'un ours les bras en croix sur le ventre et des taches de sang plein lherbe et les vêtements. Quelques mètres plus loin, Zelkior était tout aussi inconscient, le ventre bandé de pansements de fortunes visiblement issus des vêtements de l'humain et du nain. Cependant, ces bandes de toiles sales, tâchées de sang et déchirées ne parvenaient pas à masquer un large cercle noir, reste de la grave blessure qu'Eithelval avait infligé au moine. Couché à côté, endormis lui aussi, se trouvait Joinon qui avait le teint cireux et les cheveux collés, prouvant qu'il lui avait fallu faire de grands efforts pour parvenir à sauver la vie de son camarade. Une fois sur les lieux, il ne fallut pas attendre très longtemps pour que tous trois se réveillent, malgré tout encore endoloris de leurs blessures ou de fatigue.
Plus loin, bien plus loin, Eithelval et Elwë chevauchaient. Le magicien avait abandonné la bourse magique mais le bâton de Joinon se trouvait toujours attaché sur son cheval. Soudain, la sphère qui se trouvait au bout se teinta de noir et une fumée commença à en sortir. Peu à peu, la fumée se condensa et une forme humaine en sortit. Devant l'elfe et l'humain se trouvaient maintenant la silhouette de fumée d'Enil Aroc.
-Bien le bonjour, messires Elwë et Eithelval. Je pense que votre présence en compagnie de ce bâton prouve que vous avez décidé que nos chemins se séparaient. Tel et votre choix et je le respecte. Je vous laisse toutefois deux ultimes chances: vous pouvez librement revenir et rejoindre nos rangs. Je ne pense pas que vous accepterez et voilà pourquoi la seconde chance. Abandonnez céans le bâton de maïtre Joinon. Il n'a pas d'autres pouvoirs que celui de permettre à n'importe quel autre membre du conseil de le localiser et de communiquer avec lui. Ne pas le laisser serait signer votre perte. En vous permettant ainsi de sauver votre vie, je vais à l'encontre des avis de la plupart des membres du conseil. Il ne me permettent de vous laisser fuir que parce que je suis responsable de cette mission. Je risque ma place en vous laissant partir. Donc abandonnez ce bâton. Je vous souhaites maintenant adieu, enfin je l'espère. Dernier conseil, arrangez-vous pour ne jamais plus avoir à faire à l'Assemblée car ma miséricorde n'est pas partagée par mes pairs et ce serait signer votre arrêt de mort. Donc que Tymora veille sur votre chemin mes amis.
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Aventurier
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Lorsque la fumée commença à s’échapper du bâton qu’Eithelval savait magique. Le jeune homme comprit très vite qu’il aurait du le jeter avec la bourse mais sans savoir à quoi il servait cela aurait été une faute. Ainsi il ne fallait pas longtemps pour le savoir car bien généreusement la fumeuse apparition de l’Archimage leurs apprit. Il n’était donc point important de le conserver pas à cause des menaces du magicien volatile mais pour surtout ne plus avoir sa visite impromptue. Car si effectivement il pouvait venir, il aurait aussi demandé la restitution du reste de l’équipement. Donc pour une raison qui échappait au jeune homme l’Archimage ne pouvait les rejoindre actuellement et c’était tant mieux. Mais au lieu de bêtement lancer le bâton à la disparition de l’apparition, Eithelval regarda autour de lui et réfléchit un instant. Un bruit pas très lointain le fit sourire. Il sortit la carte de la région et observa ce qui avait attiré son attention. Tout d’abord il récupéra une vieille chaussette dans son sac dont il recouvrit la sphère bloquant ainsi la vision provenant de celui-ci. Puis il se dirigea vers la rivière toute proche et chercha son petit bonheur qu’il trouva rapidement. Un morceau de corde et une fixation plus tard et le bâton de l’assemblé flottaient sur une jolie embarcation de fortune. Eithelval salua le navire magique et sourit. En plus d’indiquer une mauvaise direction quand à leur déplacement ce petit stratagème obligera celui qui viendra récupérer un jour le bâton à se mouiller les pieds. Et avec un peu de temps il serait même en mer. Le jeune magicien se retourna vers Elwe et dit simplement :
"Imagine ce cher Archimage Enil les pieds dans l’eau pour décrocher le bâton."
Et le magicien remonta à cheval et cette fois ils prirent une direction connue d’eux seul. En route dans quelques jours ils revendraient leurs petites affaires supplémentaires et achèteraient aussi quelques articles en plus. Le destin avait prit une nouvelle direction mais ce nouveau départ amenait un petit bénéfice au magicien. Un pas de plus vers le retour dans son pays pour retrouver sa place et venger son maître.
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Décédé
Aucune chambre
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Le Teu-Tel'Quessir arriva sur les lieux de ce qui pourrait peut-être avoir été une tragédie.Il était de taille moyenne, et il portait sur lui la grâce des elfes.Il avait les cheveux argentés, les yeux violets et une peau au teint très légèrement gris. Il portait quelques protections en cuir, un arc en bandoulière, un carquoi à son flanc ainsi qu'une rapière à sa ceinture. Deux humains avaient été blessés et étaient en piteux état. Il vit aussi un nain, endormi, qui aparemment avait été celui qui avait soigné et pansé les deux autres. Retyar Ne Aliyniel s'avança vers le camp, mais il réveilla sans vraiment le vouloir les membres du groupe.
-Bien le bonjour, compagnons. Je vous salue. Il m'apparait clairement que je ne suis aps arrivé ici au moment où il l'aurait fallut. Mais d'abord je me présente. Je suis Retyar Ne Aliyniel, un elfe argenté natif de Luneargent, vagabondant sur les routes, et nouvellement enrôlé chez les gardiens sylvestres. On m'avait indiqué que je devais rejoindre un groupe de cinq hommes, mais apparemment quelques drames se sont déroulés. Se sont-il séparés de vous? Ou sont-il morts? prisonniers? Je vous serais gré de me dire quels ont étés ces évenements dramatiques. J'apporte avec moi de l'eau et quelques provisions, si vous voulez vous restaurer un peu tenez.
Retyar ouvrit alors son sac contenant quelques victuailles et le tendit aux autres membres. Il montra aussi son outre d'eau au cas ou quelqu'un ai soif.
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