journal d'un moine de la lune noire
13ième jours de Mirtul 1351 CV : Naissance du nourrisson. Progéniture d’une jeune servante à peine en âge adulte et d’un noble du nom de Naas Iril. Dont le domaine se trouve au sud de Longueselle sur la cote des épées à la frontière des terres sauvages.
4ième jours de Kythorn 1351 CV : Fils adultère, l’enfant est abandonné au clergé de Haum dans une bourgade entre Yartar et Triverrat. Aucun nom ne lui a été donné.
1351 CV à 1363 : Nommé Khemed par les prêtres de Haum, il passe 12 ans dans un orphelinat dirigé par les abbés de l’ordre. Suivant les préceptes du dieu de la justice, Khemed reste un enfant solitaire, peu enclin à la parole. Rejetant les préceptes de Haum, il se fait discret en feignant l’intégration du dogme de ses tuteurs.
1364 CV : âgé de 13 ans. Le jeune Khemed passe le plus clair de son temps dans les faubourgs de la ville basse. D’une dextérité au dessus de la norme, il enchaine larcin sur larcin. Se sortant de ces faux pas en utilisant sa verbe peu commun pour un enfant de son âge. Révélant peu à peu une nature sombre qu’il dissimule aux yeux des prêtres et prêtresse de Haum, l’adolescent est en totale contradiction avec les préceptes, qu’ils tentent de lui forcer à assimiler. Décidant de s’approprier ce qu’il veut par la seule force de ces compétences, il rejoint une petite guilde de contrebande dans les faubourgs de la ville, servant d’yeux et d’oreilles.
Nuit du 28ième jours d’Eleasias 1364 CV : Assassinat dans les hauts quartiers de la ville sous les yeux de Khemed. Vêtu de simple haillon, il capte cependant son attention de part le médaillon que le tueur porte : un disque noir à bord pourpre. Devant l’aplomb de l’adolescent et de la vibration du médaillon porté à son cou, signe d’un potentiel magique latent, l’assassin lui donne deux possibilités. Mourir de sa main dans l’instant qui suit ou venir avec lui. Khemed choisit la deuxième option.
12ième jours d’Eleint 1364 CV : Khemed est emmené en bordure Ouest des Landes Eternelles. Entrainé en Outreterre il rejoint un des temples fortifiés situé au sud de la ville souterraine de Mantol-Derith. Amené devant le sombre-père de l’ordre de la lune noire, les trois principes de recrutements à savoir : ne pas avoir atteint l’âge adulte, ne pas faire parti du clergé de Shar et posséder un potentiel magique, s’avèrent complet.
Fin 1364 CV début 1366 : Khemed commence sa formation. Déposséder de son nom, de ce qui fait de lui une personne apparentière, le garçon est endoctriné aux dogmes et à une dévotion totale envers Shar. Véritable lavage de cerveau, l’endoctrinement se fait par l’isolement, la souffrance physique et mentale pendant un peu pus d’un an.
16ième jours de Ches 1366 CV : Agée de 16 ans, l’endoctrinement terminé et un passé devenu à présent flou. Khemed mort. Le sombre père lui donne à présent le nom de Zelkior.
1366 CV fin 1371 CV : Zelkior est formé par la sombre-mère aux techniques de combat à main nue. Outre sa formation martiale et de part sa dextérité innée, on le forme plus particulièrement aux formes d’assassinats et à la discrétion qui lui sont liées. Apprentissage provoquant la mort de plusieurs de ses frères et sœurs désignés comme indigne de l’ordre.
Nightal 1371 CV : Premier ordre d’assassinat reçut provenant de la sombre mère abbesse. Ordre permettant l’intégration et la fin de sa formation.
28ième jours Nightal 1371 CV : Zelkior revient au temple fortifié de l’ordre. La mort d’un prêtre de séluné, lui permettant l’intégration au clergé de la lune sombre. Le symbole de Shar se voit tatoué sur sa nuque.
Eleinte 1372CV : Chargé d’espionner un groupe rassemblé autour d’une guilde du nom de l’Assemblée. Sous la couverture d’un simple Itinérant, il est chargé par la suite de mettre fin au convoi de cette guilde.
16ième jour d’Eleinte 1372 CV : Zelkior assassine un demi-orque nommé Brahm à Lunargent.
Dans la nuit du 16ième jour d’Eleinte 1372 CV : Insufflant un semblant de chaos au sein du groupe, les membres de l’Assemblée décide de mettre fin eux-mêmes au convoi, pour des raisons encore inconnues de Zelkior.
25 Nuiteuse 1372 : Sur les ordres du sombre Abbé de son clergé, Zelkior foule les terres du Sénéchal de Barovia à la rencontre d'un dénommé Oknar Barbesh. Allié de l'Ordre de part leurs sombres objectifs, le Sénéchal demande l'assistance de l'envoyé de la Lune Noir.
30 Nuiteuse 1372 : Endossant les traits d'un marchand d'Arrabar du nom de Khemed, zelkior pars en direction de la ville des Serpents, accompagné par une mercenaire du saphir noir du nom de Moira et d'un mystérieux personnage du nom de Zobian.
16ième jours de Ches 1366 CV …
… Un bruit sourd. Un poing qui frappe sur une porte en bois. Comme chaque matin depuis maintenant un temps qui m’échappe, on me réveille. Dormant sur mon flanc droit, seul espace de mon corps dont la douleur s’avère supportable ; mes yeux obverse la pierre froide. Chambre d’une surface plus que réduit, elle se constitue de seulement un lit et un pot de chambre. Avec comme seul source de lumière le trou de forme rectangulaire dessiné sur la porte en chêne verrouillée.
Me relevant, assis sur mon lit, je me contente de repousser ce qui me sert de couverture. Tachée entièrement de sang, sa couleur initialement blanche à maintenant disparue, laissant place au rouge suintant de mes plaies parcellant mon corps. Mes jambes, mes bras, mon torse. Seul mon visage est épargné. Pour quelle raison, je l’ignore et je ne me pose maintenant plus cette question. Depuis quand ne me l’ai-je plus posée ?
Me levant, je me place comme a mon habitude face au mur de pierre saillante. Attendant qu’ils fassent leurs œuvres. Fixant le mur j’aperçois une multitude de traits gravés à même la pierre. Ma réponse est floue aux pourquoi de ces bâtons parcellant le mur. Des jours peut-être ? Avais-je sans doute essayé de compter les jours ? Peu importe tout cela n’a plus aucune importance. Dans mon plus simple apparat, la porte de ma chambre s’ouvre, laissant entré une personne encapuchonnée sous une robe pourpre et noir un sceau d’eau à la main. Fermant les yeux, attendant par habitude, la masse glacée me percutant de plein fouet. Enfilant une robe identique à l’homme venant d’entrer, m’attendant comme chaque cycle, se perpétuant jours après jours.
Le visage enfouit sous ma capuche, je suis de près l’homme devant moi. Sept croisements, vingt quatre portes, quarante deux torches, je connaissais à présent par cœur chaque recoin de mon parcours. Puis vint la porte. Une immense porte sculptée, représentant notre Dame de la nuit. Attendant quelques secondes, je suis de nouveau rejoins par sept autres personnes, comme moi suivant leur chaperon. Numéro trois et sept se placèrent de part et autre de moi. Ne connaissant pas leurs noms, je les avais moi-même baptisé ainsi. Il devait en être de même pour eux. Personne ne nous appelait par un nom, Personne ne nous parlait, sauf pour s’assurer que nous souffrions. Ou que seul notre Dame de la Nuit nous sauverait. Mon nom ? Je ne m’en souviens pas. Mes seuls souvenirs sont cette chambre, ce chemin, cette porte et ce qui se cache derrière.
L’un à la suite des autres, nous franchîmes la porte maintenant ouverte. Nos chaperons attendant notre retour. Comme à mon habitude je m’avançai à travers le couloir creusé à même la roche, pour arriver dans une salle imposante, dont l’odeur âcre du sang m’emplissait les narines comme à son habitude. Sur ces murs, diverses fresques tapissaient la roche froide d’Outreterre. Comme à notre habitude nous nous installâmes au centre de cette salle. A genoux face aux diverses représentations, nous passions chacun notre tour. Numéros cinq et un passèrent avant moi. Puis ce fut mon tour. Me levant, je m’approchai à présent de la fresque située le plus à gauche. A genoux, je suivais à présent les arabesques grossières qui se dessinaient face à moi, représentant diverses scènes montrant que la vie n’est au final qu’un exercice inutile conduisant à la mort. Plus mes yeux en décrivirent les contours plus ce sentiment de désespoir, devenu maintenant habituel, m’envahit. Psalmodiant un chant à la gloire de la belle de la Nuit, je restais prostré là un temps indéfini. Me levant pour continuer ce cycle sans fin, j’attendis derrière numéro un. Dès que ce fut mon tour, je me dirigeai vers une fine lame verticale encastré dans le mur, au centre des fresques. Posant ma main droite, comme à mon habitude, je la rabattis d’un geste sec vers le bas, faisant couler mon sang. La douleur ne me touchait maintenant plus et n’était rien en comparaison à ce qui suivait. Mes yeux se leva vers le mur ensanglanté face à moi. Recouvert de sang, j’apposai de nouveau ma main sur l’épaisse couche d’hémoglobine séché. La douleur m’envahit brusquement, hoquetant de douleur, je contrôlais la douleur en me mordant l’intérieur de la bouche. Je ne devais montrer aucun signe de faiblesse. Telle était notre crédo. La douleur fini je repoussai ma main. Reprenant la direction de la sortie, quelque chose n’allait pas. Suivant mes compagnons de fortunes, leurs chaperons les y attendaient sauf un, le mien. Que devais-je faire ? Mon cycle s’interrompit brusquement. Perlant de sueur à grosse goutte, je sentis la panique m’envahir petit à petit. Une main sur l’épaule me fit tressaillir. Me retournant l’homme qui se tenait devant moi était vêtu de la même robe pourpre et noir à une différence prêt. Un large médaillon représentant un disque noir à bord pourpre ornait son torse, pendant à une chaine en métal noir. D’un geste de la tête l’homme désigna mes sept autres compagnons. Des grognements, puis des glapissements et lorsque je me retournai sept hommes baignaient dans une mare de sang, leurs chaperons obéissant à leur maitre. Aucune réaction ne me vint en tête, aucune peur, aucune angoisse. Le regardant fixement dans les yeux, il éleva une voix rauques dans un langage guttural que l’on m’avait enseigné. -(commun des profondeurs) Je suis l’un des sombres-pères de l’ordre. Ta seconde phase d’entrainement va maintenant débuter. Tu as su te montrer digne de notre Déesse, ses principes sont maintenant tiens. Désormais tu te nommera Zelkior …
QUOTE | Description physique
Cheveux long d’un blanc pure, contrastant ave sa nature sombre ; les yeux gris pâle, zelkior possède un visage fin très plaisant. D’une constitution moyenne, zelkior possède un corps svelte et souple, préférant accès son art vers la vitesse et la précision plutôt que la force brute. De multiples cicatrices parcourent son corps causés par ces affrontements passés. Sur sa nuque est tatoué un disque noir au bord pourpre, symbole de sa déesse Shar. |
Ce message a été modifié par Zelkior le Mardi 13 Mars 2012 à 23h09
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Réputation 9Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011 Je suis l'ombre, insaisissable et mortelle, Mon esprit est une lame, Mon corps est une arme, S'adapter, C'est vaincre, Je sers la voix Unique, Je suis l'Ombre, Je danse et je tue.Le mantra des Ombres
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