۝ A la poursuite d'une Ombre ۝, Tass, Korja, Zara, Will, Nish & Néféris

’eau chaude produisait des clapotis sous les remous d’une main gigantesque. Tel un dieu des Océans déchaînant une tempête d’écumes et de rage, Ulysse passa sa main à plat sur la surface de l’onde et envoya des gerbes d’eau qui allèrent s’écraser au loin.
Il leva une jambe, puis fit le même geste qui produisit le même effet, toutefois assez décuplé. Le pirate se prélassait dans ce bon bain tant mérité, après des semaines de périples à souffrir de l’iode et du sel marin sur la peau. Il n’avait certes pas mit la main sur les rejetons d’Olecham, mais leur avait subtilisé une carte avec l’aide de Lazarus, qui lui était resté dans les îles Nélanthères.
Une chance pour eux que le capitaine Tarentule naviguait dans ces eaux à ce moment là poru récupérer un Ulysse plus fantomatique que jamais. Sa providence l’avait mené ensuite à escorter avec quelques hommes un petit brick marchand de perles qui voguait vers Luskan, et le voilà depuis à peine quelques heures dans l’auberge d’Arumn Gardpeack.
Ce bon vieil Arumn lui avait offert un rhum revigorant et les deux hommes échangèrent quelques histoires de marin. Au cours de la discussion, Ulysse avait raconté ses péripéties depuis Athkatla jusqu’aux îles, puis avait demandé des nouvelles du Cercle.
L’aubergiste lui parla de la caravane de Cornebois qui partait vers Noirécume, et au passage par Padhivers pour rencontrer Jebeddo.
Tourment hochait distraitement la tête, comme un sage observant la trame du temps se dérouler devant ses yeux. Cela était une bonne chose qu’un convoi reparte vers les Vaux pour renforcer le hameau, il y avait beaucoup de choses à chercher là bas, et peut être de nouveaux Porteurs viendraient rejoindre la Nation.
En parlant de nouveaux Porteurs, Arumn mentionna le test de Sans-Nom, et d’après la suite des évènements, les problèmes qu’ils avaient rencontré à cause d’un élément indésirable. De ce fait, des Porteurs de l’Ouroboros étaient venus épauler les possibles recrues pour rattraper le coup.
C’était l’occasion rêvée pour Ulysse de reprendre l’action et de retourner vers Da’aï Chikiza au plus vite.
Il n’avait alors pas tardé à aller se laver et se reposer une petite heure. Il en profita pour se faire laver ses vêtements et aiguiser les lames de son trident. La chaleur estivale de la saison eut tôt fait de sécher les habits du pirate, qui sortit du bain en un saut appliqué.
Il saisit son armure en peau de requin fraîchement huilée au lin et l’enfila en quelques mouvements. L’allure de l’armure lui donnait déjà un air sinistre, en plus de son faciès de revenant.
Il enfila ses cuissardes et son barda, son bandeau sur la tête et son chapeau à large bord coiffé d’une plume.
Ayant prit soin de débarrasser la salle, Tourment reprit son arme près du comptoir et salua l’aubergiste qui lui servit une bonne assiette avant de se rendre du côté des docks, là où parait-il, les activités s’annonçaient florissantes.
Les docks étaient bondés comme d’habitude, et Ulysse salua quelques gens d’un coup de tête. Son trident -agrémentés de deux anneaux de fer cliquetants et d’une étrange et large bande de tissus noir enroulée le long du manche- servait de canne de marche ostentatoire. D’un regard, il repéra un navire et sourit en coin. Il passa sa main libre dans sa longue barbe fraîchement tressée et réajusta son veston pour dissimuler son armure. Chose étrange, malgré sa démarche lente, Ulysse avançait pourtant vite, et la houle s’engouffrant sur les quais ne semblait pas vouloir faire s’envoler son large chapeau.
Plusieurs hommes s’étaient rassemblés près de l’embarcation d’un navire qu’Ulysse semblait connaître. Il y avait parmi eux une grande tige au crâne rasé, et un autre homme plutôt intriguant, recouvert de tissus plutôt chics. Tourment s’approcha doucement derrière eux, sans pour autant cacher sa présence, et vint se poster près de la coque après les avoir légèrement dépassé. Il se retourna, puis observa l’attroupement en claquant son trident sur le sol. C’était un truc bête, mais Ulysse adorait faire ça pour jouer sa scène de dandy. Les mages le faisaient bien, pourquoi pas lui ?
Il planta un regard curieux (si l’on peut imaginer un tel regard à partie d’un visage si peu accueillant) sur l’homme d’équipage, et lança d’une voix de baryton mais néanmoins joyeuse.

- Alors, quoi d’neuf ? On galère c’est ça ?

ça roule comme ça j'espère ?

CranedOeuf sourit. Zara avait beau prétendre le contraire, il était un chef né. Il ne pouvait pas se détourner de se rôle qu’il avait acquis tout naturellement, simplement en donnant de bonnes indications et en utilisant un leadership inné. Certains naissaient avec le don de diriger et c’était le cas de l’ensorceleur. C’était un honneur pour Will’ de pouvoir prouver sa loyauté à un chef aussi brillant. Les bras croisés, il ne répondit pas aux paroles de l’arcaniste. Il était prêt à le suivre. Il savait qu’il oeuvrait en accord avec ses propres valeurs et c’était assez pour qu’il se fie à son jugement. Il répondit :

-Très bien, l’aède, je vous suit. Allons foutre une de ces raclés que l’on oublie jamais à ce sale petit voleur.

Alors que le groupe se mettait en marche, un marin à l’allure sinistre les interpella. Son visage ne disait rien à CranedOeuf et aussitôt, le moine fut sur ses gardes. Il était prêt au combat si le dialogue tournait mal. Il valait mieux laisser le maître des mots traiter avec cet individu. Will’ croisa à nouveau les bras, fixant le marin. Il attendit que Zara réponde à l’inconnu.

Parfait Tourment, parfait !

MD

Tass avait tristement hoché la tête à la mise en garde de son co-équipier, comme si soudain le sérieux avait trouvé le petit corps qui semblait ne pas avoir été fait pour porter une telle expression. Sa vie avait manqué se terminer d’une bien sinistre manière, suffisamment que pour marquer l’insouciante Hin, mais l’ombre s’effaça aussi rapidement qu’un fort vent chasse un nuage car déjà lançait-elle une tirade de son cru au ‘grand dadais qui avait une subite envie de prendre un bain’.

Aucune information intéressante ne vint nourrir celles du couple, Nish arborait la mine honteuse de n’avoir rempli sa part de travail, le clapet fermé pour la seconde fois de la journée. Le génasi derrière lui se montrait détaché, comme si finalement il n’en avait cure et camouflait fort bien son appartenance au groupe –en suite du conseil de prudence de l’Elfe. S’enchaînèrent alors une série d’évènements aussi improbables que ne l’était le nouveau venu coupant la chique au matelot toujours sur le pont et rendant toute tentative de passer –un rien moins- inaperçu à néant.

Le cliquetis des anneaux de fer sur un trident claquer sec, le large chapeau emplumé, les salutations lancées aux hères parcourant les docks et s’activant un peu plus tandis que les heures les plus chaudes de la journée se terminaient, une voix puissante sortant d’un Ulysse passablement usé malgré les tentatives de se donner belle apparence …

L’homme à bord leva un de ses bras plus large que La Puce et offrit un large sourire au bruyant marin. Après un sifflement admiratif, il lui lança, faussement surpris : - "Par quelle magie l’ami ? Je n’t’ai jamais vu dans une telle forme, béni soit not’ bon Arumn !"
Il se retourna alors vers l’Aède et la question laissée en suspend : - "J’vous ai vu arriver avec lui. De loin. A bord les gars, montez donc. Je surveille l’autre bateau, j’vous fais signe si il y a du mouvement."

La planche reprit son rôle de pont en quelques secondes seulement, chemin tracé qui n’attendait qu’à être parcouru.

e nouveau venu, piece que l’echiquier sur lequel jouait Zarathoustra venait de devoiler, ajoutait encore aux possibilites du moment. Le principe n’etait pas pour deplaire a l’ensorceleur, mais force etait de constater que les consequences pouvaient etre nefastes si le bruyant energumene interferait avec leur recherche. Non pas que l’aquafondien aie la moindre reflexion a faire a cet homme : il ne le connaissait pas. Au contraire, son attitude laissait imaginer un homme simple et complexe a la fois, comme le jeune homme pouvait les apprecier. Et bien que l’heure ne soit pas aux rencontres, la situation allait exiger des salutations sommaires.

Zarathoustra avait souri et baisser la tete devant le marin au biceps d’ogre qui les invitait a monter a bord. Il n'etait pas sur des relations entre l'elfe, le bateau sur lequel il etait monte et la Houle Brisee, mais Kojalahann avait decele la presence du coffret dans le bateau sur lequel l’Aede montait, c’etait donc sa destination. Avant de poser le pied sur la planche qui formerait dans le roman de Zarathoustra le Magnifique un pont vers l’inconnu, le destin et le danger, l’arcaniste a la verve enjouee regarda le nouveau venu et lui parla avec deference :

- Bien le bonjour messire. Nous avons egalement pu gouter aux douceurs de cet aubergiste, amateur des plaisirs simples de la vie, et nous en fumes ravis. A bientôt peut-etre.

La langue et l’attitude respecteuses du jeune homme contrastaient avec l’eclat de son œil qui lui, au contraire, brillait des sentiments que l’on nomme envie, determination et excitation. Et pour cause, l’heure etait a l’improvisation, et rien ne grisait davantage Zarathoustra que d’ecouter le Vent de la Fortune, comme il l’appelait. Se retournant vers Nish qu’il regarda d’un air reserve se voulant gage de respect, il reprit le meme ton empreint de deference inconditionnelle :

- Si vous voulez me suivre monsieur, nous monterons sur ce fier navire dont les oceans et les ports se souviennent comme de la Houle Brisee.

L’ensorceleur avait jete a Nish un regard ephemere lui expliquant qu’il fallait jouer le jeu. Zarathoustra ne douta pas que le Hin eut compris son manege et s’engagea sur la planche. Malgre son role, l’arcaniste ne voulait pas se priver de donner aux mots la forme qu’il meritait, non par orgueil mais plutot car les deux n’etaient pas contradictoires en fin de compte. Les originaux existaient, et la curiosite qu’ils attiraient pouvaient de temps en temps devier les regards ou la pensee.

Ainsi, l’ensorceleur semblait faire confiance au nouveau venu. Ce n’était pas encore le cas de CranedOeuf, il prenait toujours un peu son temps pour donner sa confiance à quelqu’un. Surtout quand ce quelqu’un avait l’air d’un revenant… Le moine d’Eldath garda les bras croisés mais n’exprima aucune émotion. On les interpela du bateau où était monté l’arcaniste elfique. Un homme avec des bras gros comme des troncs d’arbre qui lui aussi semblait connaître le nouveau venu. Ils parlèrent même de l’aubergiste Arumn.

¤Mais qu’est-ce que cet aubergiste peut bien venir faire dans cette histoire de fou. Il semble pourtant normal…lui. Bon observons et analysons. Nous comprendront plus tard mon vieux Will’!¤

Zara parla à Nish et il embarqua sur le bateau. CranedOeuf se retourna pour voir ce que faisaient les autres. Suivaient-ils ? Bon et puis tant pis pour eux. Ils manqueraient une belle bataille s’ils ne venaient pas ! Will’ emboîta le pas à l’aède. Il semblait que de ce bateau, ils pourraient surveiller les activités de leur cible. Pratique…mais déjà le moine se faisait impatient. Il avait hâte d’en découdre avec ce fauteur de trouble. Il adressa un hochement de tête à l’homme qui les avait fait monter à bord et se plaça aux côtés de Zara. Il était toujours sur ses gardes. Ça aurait aussi bien pu être un nouveau piège tendu par l’arcaniste et sa bande. Il fallait se fier à personne.

lysse hocha la tête en guise de salut rendu, sans pour autant révéler son identité ou sa venue ici. Tourment savait exactement pourquoi lui était là, et ce que le petit groupe, apparemment à la suite de l’esthète faisait lui aussi.
Cela le fit sourire intérieurement, l’espace d’un court instant, le temps d’étouffer un bâillement importun.

- Tu l’as dit.. bon j’ai comprit. Retourna Ulysse au marin près de lui.

Il venait d’apprendre en ces simples mots qu’il pouvait être lui-même et ne pas faire les mystérieux ; cela l’enchantait à vrai dire, car il n’avait plus trop la force mentale de jouer aux devinettes continuelles.
L’esthète le salua poliment pour enfin monter sur le navire, ses propos firent sourire le pirate.
¤ Y’est drôle lui, plus que son toutou déjà..¤

- Qui sait, le monde est petit en fin de compte, alors à bientôt peut-être hein ?

A peine eut-il finit de répondre et de laisser le petit groupe, que Tourment fit quelques pas en avant pour se camper à quelques mètres de la planche. Il observa le navire un petit moment et décida enfin de s’engager sur celui-ci. Une fois sur le pont, il s’appuya prestement sur la lisse en reposant son trident. C’est à ce moment là qu’on réentendit le cliquetis des anneaux de fer.

¤ Bon apparemment ils pense qu’il est dans l’coin, alors inutile d’aller former un troupeau, assurer l’arrière garde ça m’va très bien ¤

Et cette fois, le pirate s’octroya un bâillement qui lui donna les larmes aux yeux.

MD

Les ponts parfaitement briqués par un homme comme Granit ne se plaignant de sa tâche laissaient supposer de la valeur du capitaine du deux-mâts.
Si cordages et voiles suivaient dans ce même niveau d’entretien exemplaire, ce sont les moulures des cabines et la grâce de l’ensemble qui étaient les plus remarquables. La construction du brick avait été faite avec un soin rare pour un tel navire, autant d’attention que pour quelque navire luxueux y avait visiblement été apporté.

La porte des quartiers du capitaine s’ouvrit sur un homme sans age, au teint matte et aux longs cheveux de jais tenus en queue de cheval sous un tricorne rutilant. Son habit autant que sa prestance le qualifiaient suffisamment que pour n’avoir à le présenter.
- Tarentule, capitaine de ce glorieux navire. Votre ami vous attend à l’intérieur, je vous laisse, vous risqueriez d’être à l’étroit.

Son regard gris perle jaugea la compagnie, un léger sourire aux lèvres. D’un bond il escalada les marches menant au pont avant et lança au marin appuyé au bastingage : - "C’est du bon boulot Granit."
Ce dernier leva la main et hocha la tête avant de se retourner vers Ulysse à son côté : - "Un drôle de groupe non? Je n’sais pas si ça t’intéresse mais une ombre est montée sur l’autre brick. Qu’ils fassent gaffe, c’est pas des tendres ces gars là …"

Par l’entrebâillement de la porte, ils purent entrevoir Korjalahann, visiblement contrarié, qui invitait le groupe à y entrer au plus vite.

Ulysse était plongé l’espace d’un instant dans ses pensées quand le Capitaine passa sous ses yeux. Il avait l’air vraiment trop bizarre pour être humain celui-là.
Se retournant face aux paroles de Granit, Tourment lui répondit d’une voix chaleureuse, d’un frère à un autre.

- Ouais, drôle de compagnie, y’avait même un traître parmi eux à c’qu’on m’a dit. J’me demande s’ils l’ont pas mit là exprès pour mettre au clair quelque chose de plus gros. Ulysse hochait la tête et regardait dans la direction de son compère, vers le navire en question. « Je crois qu’c’est là que j’interviens j’présume ? Va falloir être prudent ouais. J’imagine que des gars a nous s’baladent dans l’coin, tiens moi au courant si y’a du nouveau, moi j’rejoins les autres voir s’y’a des trucs qui valent le coup. »

Un bref salut puis quelques pas sur le pont et Ulysse rejoint la porte vers les ponts inférieurs. Il savait qui et où rejoindre sur ce navire. Son trident légèrement penché lui permettait de ne faire presque aucun bruit en marchant. Sur un navire, le pirate était vraiment à l’aise. Il s’introduisit donc jusque vers sa cible en effleurant parfois les membrures de ce somptueux navire. Cependant, sa beauté n’était que pâle face à la légendaire Sirène Noire. En quelques pas, il rejoignit les autres et leur adressa un demi-sourire.
Il leur laissa la courtoisie de passer devant lui avant d’entrer et lança quelques mots à l’encontre de l’Aède en feignant la surprise

- Mais c’est que l’monde est vraiment p’tit, qui l’eut cru ?

Entrant à l’intérieur, Ulysse salua l’elfe en lui serrant l’avant bras d’une poigne mesurée. Il posa son arme contre la paroi et retira son large chapeau emplumé non loin.

- Comment tu vas mon pote ? lança Tourment à Korja.

Will’ se tint à nouveau à l’écart des conversations, préférant l’écoute à la discussion. Le temps viendrait où il entrerait en action. En attendant, il devait être patient et alerte. Aucuns détails ne devaient lui échapper. Les bras croisés, il restait aux côtés de l’ensorceleur. Puis, se qu’il attendait se produisit. Le cadavre ambulant s’était approché de celui qui les avait fait embarquer et tout deux semblaient discuter. L’air de rien, le moine tenta d’épier la conversation, d’en apprendre un peu plus au sujet de cet homme énigmatique.

Peu après, un homme sortit de la cabine et se présenta en tant que Tarentule, capitaine de ce navire. Il avait en effet la prestance d’un capitaine. Combien de fois CranedOeuf avait-il rêvé de naviguer sur les grandes mers en compagnie de marins tous plus courageux les uns que les autres, libre comme l’air ? Se sentir en accord avec l’eau, les vagues, suivre son cours. Le moine se promit de réaliser son rêve un jour. En attendant, il fallait qu’il mette ses services à profit du groupe. Il suivit Zara à l’intérieur de la cabine, s’inclinant légèrement au passage devant le prestigieux capitaine. A l’intérieur, l’elfe qu’il avait rencontré plus tôt les attendait. Will’ s’adossa à un mur et croisa les bras, tout ouï.

e mystere et le secret, voila deux valeurs dans lesquelles les membres du Cercle aimaient a se pavaner selon les apparences. Les entretenir faisait partie des epices a ajouter a une histoire pour en faire devenir une legende, aussi Zarathoustra ne s'en plaignait pas completement. Et d'ailleurs, il avait lui-meme ses secrets.

Ce capitaine a l'allure fiere avait fait bonne impression au jeune homme, mais son nom le genait legerement. Zarathoustra se mefiait comme la peste des creatures sacrees de Lolth, les araignees, et ce capitaine se faisait nomme Tarentule. Si la vie le lui permettait, il viendrait discourir avec cet homme et tenterait d'assouvir sa curiosite. Mais la situation exigeait l'action, aussi l'aquafondien ne se fit pas prier pour entrer dans la cabine, suivi de l'insolite compagnie ainsi que de l'homme au teint livide a qui il venait de parler. ¤Je me doutais que celui-ci allait nous trainer dans les pattes...¤

Examinant la mine de Korja, l'ensorceleur ne reagit pas tout de suite lorsque le pirate lui adressa la parole. Reagissant aux mots que ce dernier adressa ensuite a l'elfe, il planta son regard dans celui de l'homme :

- Je vois toujours les choses en grand !

Conservant son elegant sourire, il se retourna vers Korjalahann, empechant ce dernier de repondre a l'homme sur lequel il gardait un oeil :

Si c'est bien le cas crache le morceau parce qu'on dirait que tu as croise un revenant...