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Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route
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Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
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Dix-huitième jour d’Eleinte 1372 Vent fort Abords d'un village 16h25Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Jen cherche dans ses propres connaissances: 18(Dé) + 6 - 2(Région voisine) + 2 (connaissances complémentaires) Jen n'avait jamais suivi le moindre cours concernant les Landes Eternelles et leurs habitants, pas plus qu'il n'avait étudié en détail la culture des homme-lézards mais ce qu'il avait appris par ailleurs pouvait lui fournir des indices. Certes, les homme-lézards ne sont pas parmi les peuples les plus connus pour leurs capacités magiques mais son études de l'Art profane lui permettait d'être certain que les ensorceleurs n'étaient pas rares dans leurs rangs et qu'ils avaient souvent des rôles de conseillers. Ce n'était toutefois pas une information très utile. De la même manière, ses études sur les divers plans ne lui étaient pas d'un grand secours si ce n'était pour savoir que certains villages, les plus belliqueux de manière générale, avaient choisis comme chef des extérieurs ressemblant à des lézards plus grands et surtout plus méchants.
Toutefois, il connaissait suffisamment d'autres sujets, et notamment concernant la vie sauvage et les dangers récurrents dans les Marches d'Argent, pour avoir une idée à peu près précise du fonctionnement d'un village d'homme-lézards. A son avis, étant donné que les attaques étaient plutôt rares, les lézards devaient avoir des ressources leur permettant de subvenir à leurs besoins près de chez eux. Cela impliquait deux choses importantes: premièrement, les étrangers devaient être rares ce qui voulait dire que le premier contact laisserait sans doute un avis définitif mais qu'ils avaient l'avantage de pouvoir espérer que la curiosité facilité leurs tractations. Cela voulait aussi dire que les homme-lézards n'étaient sans doute pas majoritairement assoiffés de sang et ne chercheraient pas à faire d'eux leur prochain repas. Ce qui était une bonne nouvelle. Le fait que la garde soit, au moins de premier abord, assurée avec sérieux devait aussi signifier que le village était un minimum organisé et qu'il leur serait donc possible de s'adresser rapidement à ceux, ou celui, qui dirigeait ce village.
Cela ne donnait pas beaucoup d'informations sur la manière dont il faudrait s'adresser à chacun mais, là encore, le savoir de Jen semblait capable de combler ces lacunes. Le draconien était avant tout la langue des dragons, ou en tout cas était-ce ainsi qu'était présentée la langue, et les homme-lézards descendaient, d'une manière ou d'une autre, de ces mêmes dragons. Le plus simple semblait donc être de s'adresser à eux en utilisant les formules de politesse d'usage avec les dragons, en supprimant peut-être les allusions aux ailes et au souffle.
Les deux gardes prirent les quelques secondes de réflexion de Jen pour se concerter d'un regard sur la manière dont il leur fallait continuer l'entretien. Aucun des deux ne sembla prononcer le moindre mot mais ils décidèrent d'un commun accord d'accorder un peu de confiance à ces trois étrangers. L'un des deux gardes se racla donc la gorge pour reprendre la parole.-.nimehc ne snoisicérp ed sulp rennod suon zerruop suoV .ervius suon zelliueV .issua suov à li-dneté's alec ertê-tueP .erreT ertoe ed stnatibah sertua sel srev enruot es egalliv el euq tiatiahuos fehc el euq unevérp a suon lesshcessreasS relliesnoc el siao .sap esserétni suon en ecremmoc el euq rerongi zelbmes suov te sehcrao sed eingapmoC ettec tse iuq snorongi suoe Une fois les portes du village passées, le paysage changea. Certes, le village n'avait rien de commun avec Lunargent mais le sol était bien moins boueux qu'à l'extérieur des murs et les maisons fabriquées dans un mélange de tourbe et de bois semblaient solides à défaut d'être luxueuses. Le village était plutôt plus civilisé que ce qui pouvait être craint. Au centre du village, droit devant les trois aventuriers, se dressait un bâtiment bien plus vaste que toutes les autres maisons qui était sans doute la demeure du chef et de ses conseillers. De lourdes portes de bois entourées de sculptures de lézards bipèdes ou quadrupèdes particulièrement impressionnantes étaient gardées par d'autres gardes qui attendaient de savoir qui étaient ces étrangers avant d'activer le mécanisme d'ouverture des portes.Seizième jour d’Eleinte 1372 Pluvieux Abords d'un village 11h25Les homme-lézards qui s'approchaient avaient un aspect assez particulier. Les deux portaient un équipement des plus classiques, correspondant parfaitement à l'image que se faisaient Nomad ou Vassili de sauvages, un bout de pagne et quelques fripes qui ne semblaient pas avoir été lavées depuis qu'elles ne constituaient plus la peau d'un gros herbivore, un gourdin de bois qui ressemblait presque à une bûche. Rien d'autre. Pourtant, ni l'un ni l'autre ne pouvaient être pris pour des brutes stupides. Leur physique faisait plus penser à celui de pêcheurs ou de ramasseurs de baies qu'à celui d'un soldat. Et il fut bien vite établi que ni l'un ni l'autre n'étaient pas capables de suivre une discussion.-.fehc erton tnaved eriudnoc suov snolla suoe .ervius suon suov-zeirduoV .sdnetta lesshcessreasS relliesnoc el euq sennosrep se setê suov euq esoppus eJ .srueissem ,emadao Les deux firent une courte révérence avant de se diriger vers le village comme ils l'avaient annoncé. Une fois qu'ils furent arrivés à une vingtaine de mètres des portes, celui qui avait gardé le silence se retourna. Il souriait tout en gardant l'ensemble de sa dentition, au demeurant peu rassurante, aussi dissimulée que possible.-.edutibah'd euq stnedurp sulp cnod semmos suoe .urapsid tno sreirreug xueruelav sulp son ed puocuaeb te sednaL sel snad tnerre iuq stnaég sed trap al ed seuqatta'd urcca erbmon nu rerudne ûd snova suon ,tnemmecéR .séyarffe riova suov sap en snorépse suoe .tnemertuocca erton resucxe zelliuev ,tiaf uë Ils continuèrent de archer sans s'arrêter à la porte où d'autres gardes à l'aspect un rien plus patibulaires ne firent aucun geste et ne prononcèrent pas le moindre mot. L'intérieur du village était propre et ordonné de la même manière qu'une cité classique autant que pouvaient en juger les aventuriers en marchant le long des rues. Un édifice plus volumineux que les autres se dressait au centre de la place vers laquelle convergeaient les rues du village. Avant d'arriver à proximité immédiate de ce bâtiment, un troisième homme-lézard qui ne portait pas d'armes s'approcha pour interrompre leur marche.-?elbissop tios ecneidua nu'uq tnadnetta ne zeruatser suov suov-zeiremia ertê-tueP .tnemom ec ne ennosrep riovecer tuep en fehc el siam iom-zesucxos
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Frère-Cerf
Aucune chambre
Aucune gemme
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Le but de son voyage etait atteint, ce village d’homme lézard avait coûté la vie à deux hommes et le souvenir d’Hedden etait encore vif dans la mémoire de jen. Le pire dans tout cela, c’est que le jeune mage ne savait même pas vraiment pourquoi la compagnie des marches souhaitait faire l’acquisition d’un antique artefact qui serait légué de génération en génération au seigneur de ce petit royaume. Le mage ne savait même pas comment il pourrait négocier un tel objet pas plus qu’il n’avait d’idée pour libérer Algor Git, le maître d’Endor.
Il vint même à l’esprit du jeune humain, qu’il ne c’etait pas réellement renseigné sur le nom de ce village et avec sa chance habituelle, ce n’etait pas le bon. Ramnus resta silencieux pendant la traversé du bourg, observant avec attention les lieux et ses habitants. Le détail des sculptures décorant le bâtiment principale du village ne lui échappa et c’est respectueusement qu’il s’adressa aux gardes placés devant son entrée non sans avoir remercié d’une inclinaison les hommes qui les avaient escortés.
? lesshcessreasS élliesnoc el uo ruengies ertov rertnocner ed elbissop li tiares suon ertê tueP .eniamod ertov ceva seriaffa seuqleuq retiart etiahuos iuq sehcram sed eingapmoc al ed séyovne emmoc ici semmos suoe .egalliv ec ed sétirotua sel ceva rinetertne suon ed tub el snad tsessreL à'uqsuj rabadnuS ed unev semmos suoe .teht rodnos te domeae ,snongapmoc sem iciov te sunmaR neJ emmon em ej ,retnesérp em ed iom zettemrep ,tadloS elboe-
Jen avait hésité à nommer le jeune Endor, si son maître etait prisonnier de ses murs, il n’etait pas impossible que son nom soit connu du seigneur des lieux.
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Habitant des royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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Qualindra était depuis un moment restée debout sans bouger une fois les hommes lézards arrivés à sa hauteur, le jeune elfe lâcha la main de Nomad et elle fit une révérence en essayant de leur dire bonjour dans toutes les langues qu’elle connaissait espérant que l’un de ces hommes reptiles en comprendraient une. Peine perdue, aucune réponse, elle essayer en ultime recours le langage universel des gestes, la jolie se releva et fit un signe de la main.
Une fois ce geste fait la magicienne repris la main de son barde dans la sienne, sa chouette n’avait pas quittée l’épaule de l’elfe même lorsque celle-ci avait fait sa révérence. Pas très rassuré elle chercha du réconfort auprès de ses compagnons et du courage dans les gestes et le regard du musicien.
Enfin toute la petite troupe suivit les hommes lézards à travers leur ville. La magicienne était très étonnée de voir une ville si belle et si propre Ce qui l’ énervait le plus était de ne pas comprendre et donc de ne pas pouvoir communiquer avec les hommes de cette ville.
*Je me demande ce qu’ils vont faire de nous.* Pensa Qualindra.
Attendant la suite elle serra u peu plus fort la main du son doux ami.
L’écriture est un art qui permet de faire rêver les gens qui vous lise.
Sorts niveau 0 (4/jours) - Lecture de la magie - Choc électrique - Lumière
Sorts niveau 1 (3/jours) - Identification - Bouclier - Comprehension des Langues - Décharge Eléctrique
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Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
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Seizième jour d’Eleinte 1372 Pluvieux Lerssest 11h25Qualindra et ses compagnons suivirent aussi docilement que possible les homme-lézards. Ceux-ci, ayant bien vite compris que toute communication était inutile restèrent aussi muets que possible ne s'adressant qu'aux quelques autres habitants du village qu'ils croisèrent. Très peu de personnes, en fait.
Leur chemin bifurqua et ils perdirent de vu le bâtiment principal. Visiblement, ils ne rencontreraient pas les dirigeants du village tout de suite. En fait, ils furent guidés vers une sorte de vaste maison à un seul niveau. un nouvel homme-lézard, en tout et pour tout le sixième, attendait devant la porte qu'il ouvrit aux étrangers.
L'intérieur du bâtiment était occupé par une seule et unique pièce particulièrement vaste. Des rideaux de cuir séparaient les différentes parties de la pièce tout en laissant un accès facile. La pièce était meublée assez simplement mais les meubles étaient plutôt beaux. Le sol était en terre mais il était uniforme et plat. Autour d'une table basse étaient disposés de multiples coussins de cuir ainsi que, un peu plus loin, des chaises. Derrière les rideaux qui masquaient les autres parties de la pièce, il était possible d'entre-apercevoir des matelas et des bassines. Sans dire que la pièce reflétait le luxe, elle avait l'air d'être confortable.
L'homme-lézard qui faisait le guet à l'extérieur entra en laissant la porte ouverte. Il souriait en tâchant de conserver ses dents pointues dissimulées derrière lèvres. Le spectacle était assez particulier mais aucunement repoussant ou effrayant. Il parlait la langue commune correctement, quoiqu'avec un léger accent sifflant, mais il s'évertua à se montrer aussi aimable que possible avec ses invités leur proposant de quoi manger et de quoi boire ainsi que de profiter du reste de la pièce pour prendre un peu de repos ou se laver.Dix-huitième jour d’Eleinte 1372 Vent fort Lerssest 16h25Jen craignait que les homme-lézards ne s'en prennent à Endor lorsqu'il apprendraient son nom mais la réaction des gardes ne fut pas le moins du monde agressive. L'un d'entre eux s'adressa à Jen qui semblait maîtriser à merveille le draconien rendant les discussions plus aisées. Il s'exprimait d'un ton calme et posé et mit les mains devant lui en évidence pour montrer qu'il n'avait aucune volonté agressive.-.tnemerbil relrap zeissiup suov euq ruop relliesnoc nos ed te fehc erton ed sèrpua rengapmocca suov siav ej ,iom à dnauQ .ima tec edisér ùo àl enèma'l nongapmoc nom euq elbaréférp tse li'uq esnep eJ .riov el unev tse evèlé nos is tnemerèilugér ednamed suon li te ici edisér iul à ima ni .unnocni sap tse suon en edaramac ertoV Pendant que l'un des deux gardes emmenait Endor qui avait fait signe à ses compagnon de ne pas s'inquiéter, Jen et Naemod furent conduits dans le bâtiment. Si l'extérieur était entièrement constitué de bois, les escaliers, le sol, les plafonds et plusieurs statues était faites de marbre. Le hall dans lequel ils entrèrent n'était pas meublé mais ce n'était pas le cas de la pièce où ils furent conduits par la suite. C'était visiblement l'antichambre du bâtiment. Plusieurs sièges étaient disposés autour d'une table pour que les gens venus rencontrer le seigneur puisse attendre en toute quiétude. Un feu brûlait dans la cheminée de pierre qui réchauffait l'air humide et froid du village.Suite iciSeizième jour d’Eleinte 1372 Pluvieux Lerssest 15h25Qualindra et ses amis avaient déjà attendu longtemps d'être appelés auprès du seigneur du village ou de l'un de ses conseillers mais la seule personne qu'ils avaient vu était l'homme-lézard, qui s'appelait Lissarz, et qui avait déployé un zèle impressionnant pour les satisfaire. Il semblait cuisiner lui-même les plats qu'il leur avait servit et s'il refusa de dire que contenaient les plats il se révéla un excellent conteur de légendes de son peuple. D'ailleurs, les plats eux-même ainsi que les infusions et l'alcool qui leur furent proposés étaient pour le moins excellents.
Vers le milieu de l'après-midi, un homme-lézard vint parler à Lissarz dans leur langue. Ni Marek ni aucun autre des aventuriers n'était capable de dire si cet homme-lézard était l'un de ceux qu'ils avaient déjà vu ou non mais il ne resta pas longtemps. Dès qu'il eut fini de délivrer son message, il s'éloigna sans un mot ou un regard vers les aventuriers. Lissarz s'approcha alors d'eux. Son visage reflétait clairement ses sentiments.-Je suis désolé. Notre roi et son conseiller sont particulièrement occupés aujourd'hui. Les astres les ont informé que demain était un jour saint où chacun doit rester chez lui à prier. Alors vous ne pourrez pas les rencontrer avant le jour qui suivra. Pendant tout ce temps, vous êtes mes invités, évidemment. J'ai exceptionnellement été autorisé à ne pas prier pour pouvoir m'occuper de vous. je devrais effectuer un autre rituel plus tard pour compenser. Il marqua une petite pause n'osant poser la question qui lui brûlait les lèvres. Mais, se disant qu'il ne prenait pas beaucoup de risques à parler, il reprit la parole en chuchotant presque.-Ainsi vous pourrez me parler de votre vie à l'extérieur. Suite ici
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