Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

Voir cette monstruosité d’araignée s’écrouler pratiquement à ses pieds fit pousser un énorme soupir de soulagement au jeune mage qui se dépêcha de récupérer ses possessions. Son arbalète armée en main, l’idée le titilla de pointer un carreau dans l’un des yeux globuleux de la bestiole et de lui en faire traverser son crane. Jen craignait toutefois que cela soit insuffisant et il savait que le sommeil artificiel dans le quelle elle etait plongée serait immédiatement rompu. Il n’avait nullement l’intention de se retrouver de nouveau à combattre cette horreur alors que le venin continuait de sévir dans son organisme.
Naemod serait apparut à ses cotés qu’il n’aurait plus hésité et la corde de son arme aurait immédiatement claqué mais c’est la voix d’Endor qu’il entendit derrière lui. Il comprit à l’interrogation du druide que son compagnon devait également le chercher mais visiblement, dans la mauvaise direction. Jen n’etait donc plus responsable de sa seul vie, aussi se dirigeât il fermement vers le jeune aveugle afin de le saisir par le bras.

-Endor ? qu’est ce que vous faites ici, seul ?

Le jeune Illuskien ne comprenait pas qu’elle folie avait poussé leur nouvel ami, seul et aveugle à partir au hasard. Celui ci avait encore plus de chance que lui de finir entre les mandibules d’une créature quelconque. Il aurait été plus prudent pour lui de rester au camp.

-Je suis tombé sur une araignée, et une grosse. Cette vacherie a réussi à me mordre et le feu brûle dans mes veines réduisant mes forces qui n’etaient déjà pas énorme. Donc, si vous ni voyez pas d’inconvénient, on va la laisser roupiller grâce au sort que je lui ai balancé. Cela ne durera pas beaucoup plus d’une ou deux minutes mais ca devrait suffire pour nous éloigner un peu. Avec un peu de chance, habitué à capturer ses proies dans une toile, elle n’osera peut être pas s’éloigner de celle ci pour courir derrière un bout de viande trop coriace.

Jen restait toutefois inquiet, si la présence d’Endor l’avait poussé à fuir pour s’éloigner du danger, il etait toutefois conscient que l’araignée pourrait peut être réussir à les rattraper au cas ou Endor ne puisse pas se déplacer suffisamment vite. Il pensait aussi à Naemod qui se trouvait seul, quelque part. Ce fut à son intention qu’il commença à lancer des appels une fois un peu éloigné du lieu du combat.

-Naemod, je suis avec Endor, je reviens vers le camps, vous m’entendez ?

Si le Guerrier se trouvait non loin de la, ca lui permettrait de rebrousser chemin vers le camps ou de suivre la direction de Jen ,ce qui, dans tout les cas devrait lui éviter de tomber sur une araignée furieuse de voir son repas s’enfuir. Le jeune mage prenait également la précaution, tout en guidant le druide afin d’aller plus vite, de jeter de fréquent regard vers la silhouette de l’insecte endormi.

Sorts niveau 0:

-Aspersion d'acide
-Illumination
-Lumière

Sorts niveau 1:

-projectiles magiques

La belle elfe trouva que le baron avait eu une bonne idée, faire un tour de garde chacun leur tour était de toute façon une obligation.

- Nous pouvons effectivement monter la garde chacun de notre tour et je me propose pour les premières heures et étant donné que je n’ai pas besoin de beaucoup de repos, je peux aussi prendre les dernières heures ainsi j’aurai eu le temps de me reposer entre les deux. Qu’en pensez-vous, Messieurs ? Avait demandé la magicienne.

- Avant que je ne commence ma garde je vais vous soigner de vos gelures.

Qualindra ouvrit son sac et en sortit l’onguent qu’elle commença a appliquer sur les différents membres gelés de ses compagnons.

- Voilà laissez agir la pommade et reposez-vous, ma chouette et moi commencerons la garde disons pendant 6 heures ça vous convient ?

La jeune elfe tourna le dos a ses compagnons et elle commença à refaire la mystérieuse mixture contre les membres gelés. Elle avait pu ramasser touts les ingrédients qui consistaient pour faire l’onguent et comme elle avait promis de garder le secret, elle fit attention de rien montrer, ni les ingrédients ni même les ustensiles dont elle se servit pour faire ses mélanges. Une fois terminé, elle remplit quelques petites fioles qu’elle remit dan son sac. Puis elle se retourna et ajouta avec un sourire :

- Alors vous êtes d’accord avec ma décision ?

La chouette alla se poser sur l’épaule de l’elfe et comme sa maîtresse elle attendait la réponse des compagnons de route.

Soudain le jeune elfe s'apperçu que Mrek n'étais pas revenu.

-Est ce que quelqu'un sait ou est passé Monsieur Marek ?

Tout en parlant elle alla vers la sortie de la grotte et grâce à sa vision elle espéra voir apparaitre la silhouette de Marek.

Marek se disait que le coin n'était vraiment pas accueillant. Pas une terre pour les Hommes.
La découverte de la grotte d'où provenait un bruit qui lui laissait penser que le lieu pouvait être habité ne l'enthousiasma pas. Il craignait ce qui pouvait s'y cacher aussi passa-t-il son chemin.

Plus tard il se retrouvait à trainer une carcasse de sanglier dans la neige en direction du campement, rassuré qu'il était de n'avoir pas cherché pour rien dans les bois. Il était finalement prêt à admettre l'efficacité et l'utilité d'une maison en neige même s'il n'en dirait mot. Sa silhouette apparu donc au loin et ses compagnons purent le voir arriver s'ils en avaient l'envie. Tout en admirant l'œuvre accomplie par le groupe il lança:

-J'ai trouvé un peu d'quoi boulotter, c'est bien qu'vous ayez fait du feu.

Il approcha la carcasse du feu et se mit à l'attaquer pour en faire cuire des bouts au dessus du feu.

La belle elfe fut soulager de revoir Marek et ravit du repas qu’il avait rapporté.

- Justement Monsieur Marek, je me demandait où vous étiez passé. Je vois que vous n’avez pas perdu votre temps ; merci de nous ramener de quoi nous restaurer.

Qualindra n’attendait aucun discours de la part du guerrier, elle avait maintenant l’habitude de ne pas attendre de réponse de sa part. Ni même un mot gentil. Ce qu’elle regrettait quelque peu. « Il n’est pourtant pas méchant, je n’oublierai jamais qu’il a sauvé Nomad. Pourquoi réagit-il comme ça ? Pourquoi est-il si froid ?» pensa la jeune elfe.
Elle décidât de ne plus se poser de questions peut-être découvrira-t-elle les réponses par la suite.

-Est-ce que ça va mieux Messieurs ? Mon onguent fait-il son effet ? Monsieur Marek en voulez-vous aussi ? Demanda la magicienne avec un sourire.

L'elfe n'attendit pas la réponse du guerrier.

La jolie elfe posa son regard sur les mains rougient de Marek *j'ai mal pour lui*. Elle prit doucement et gentiement une main de Marek la posa sur la sienne, elle prit de l'onguent avec son autre main et commança à masser tout doucement les doights et la main de Marek, elle fit de même avec son autre main. Une fois finit, elle lacha sa dernière main, regarda Marek dans les yeux, elle lui sourie et sans un mot elle revint près de son barde. Elle n'attendait aucun geste ni aucun mot de la part de Marek.

Puis elle dit :
- Ma chouette et moi commencerons la garde disons pendant 6 heures ça vous convient ? Tout en parlant elle avait ramassé son bâton, prit une torche et de dirigea vers le début deu haut vent fait de glace et de neige.

- Je mangerais avec elle en commençant la garde, il va de soit que j’axcepterais volontiers de la compagnie, dit-elle en jetant son beau regard doré dans les yeux du jeune barde.

Qualindra et sa chouette lui lancèrent un sourire qu’elles voulurent complice.

Quatorzième jour d'Eleinte 1372
Lisière du Bois d'Argent
Nuageux
14h25

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Jen essaye de résister au poison: 19(Dé) + 2 contre DD 13 = Réussite

Endor ne pouvait plus se servir de ses yeux mais sa bouche et ses jambes fonctionnaient encore très bien. Il avançait aux côtés de Jen, donnant des coups de pied devant lui pour éviter les cailloux et les racines qui pourraient le faire choir et hurlant comme son compagnon pour donner à Naemod un chemin à suivre. Contrairement à ce que craignait Jen, malgré l'irrégularité du sol, Endor Thet marchait à peu près à la même vitesse que lui et il n'eurent aucun problème à sortir de la forêt en forme.

Il fallut par contre attendre un peu plus longtemps pour que Naemod, qui s'était effectivement perdu, ne sorte des bois un peu confus de s'être égaré et d'avoir été inutile. Avec tout cela, les trois aventuriers ne s'étaient pas vraiment reposés et ils passèrent près d'une heure se reposer avant de reprendre la route.

Treizième jour d’Eleinte 1372
Neige
Perdus dans les bois
21h15

La présence du feu, d'un abris et du sanglier fit que la soirée s'annonça bien mieux que ce que pouvaient craindre le Baron et c'est donc avec une certaine joie que plusieurs membres de l'expédition mangèrent ce soir-là. Tous avaient maintenant assez chaud pour pouvoir dormir tranquillement et Kasil, qui n'était pas complètement un sauvage et qui avait en tête des souvenirs de précédentes veilles, dit qu'il serait plus simple que chacun garde l'entrée de la grotte pendant deux heures ainsi chacun pourrait aisément dormir dix heures et les tours de gardes furent distribués dans une bonne entente entre tous.

Le sanglier s'avéra être délicieux et le sol être bien assez régulier pour pouvoir dormir tranquillement couchés sur les paillasses et le feu avait été suffisamment alimenté et entretenu pendant toutes la nuit pour que lorsqu'il fut décidé que l'heure du sommeil était passé, quelques douze heures plus tard, il soit encore bien chaud et que le petit déjeuner, lui aussi composé principalement de sanglier, soit aussi un repas agréable avant de repartir dans la neige qui recouvrait les Landes Éternelles.

Seizième jour d’Eleinte 1372
Pluvieux
Abords d'un village
11h25

Le voyage pendant les jours suivant s'était passé sans incidents particulièrement important. Une fois que le voyage eut reprit, Kasil recommença à se plaindre sporadiquement du froid et Nomad traversa une nouvelle crise de mélancolie silencieuse mais cela restait aisément supportable pour le moral de leurs compagnons et, à mesure que leurs pas les conduisaient de plus en plus vers le sud, le climat se radoucit et la neige laissa place à des marécages où les mouches et les moustiques étaient énormes mais apathique à cause du froid toujours très poignant. Il fallut encore faire usage du baume pour se protéger mais les engelures n'étaient plus un danger.

Soudain, comme s'il venait de sortir du sol bourbeux dans sur lequel ils se mouvaient avec quelques peu de difficultés, un village entouré par une palissade en bois apparut. Le Baron n'avait aucun doute, tel était le village des homme-lézards où devait se trouver le moyen de sauver Nesmè de tous les malheurs qui semblaient devoir s'acharner sur ses murs branlants. Cependant, il avait entendu assez d'histoires sur ce peuple pour savoir qu'il existait un risque non négligeable qu'ils ne soient pas enclins à coopérer en ce moment dont il informa ses compagnons en riant pour que tout se passe bien.

Dix-huitième jour d’Eleinte 1372
Vent fort
Abords d'un village
16h25

Le voyage avait été plutôt long et pénible mais, grâce principalement à l'acuité des souvenirs d'Endor Thet, il avait été bien plus aisé et court qu'il aurait pu l'être. Malgré tout, il faisait froid, même très froid dans le vent, et la boue aux odeurs fétides collait à leurs chaussures et à leurs vêtements rendant chaque mouvement désagréable. Il avait plu la veille et il fallait parfois faire de long détours pour contourner de vastes mares peuplées de grenouilles et de salamandres.

Leur objectif était maintenant en vu. Le village était entouré d'une palissade en bois largement assez haute pour faire comprendre que les attaques ne devaient pas être particulièrement rares et, de loin, Jen et Naemod pouvaient observer sur les remparts des mouvements. Une porte était face à eux, à environ cinq cent mètres et les deux gardes qui étaient appuyés contre le mur d'enceinte ne semblaient pas les avoir remarqués. Lorsqu'ils s'arrêtèrent, Endor comprit qu'ils avaient atteint le village et il attendit que Jen ou Naemod prenne la parole pour lui décrire ce qu'ils voyaient ou donner leur avis sur comment ils allaient s'y prendre pour pénétrer le village et délivrer son maître.

Le jeune mage regarda la palissade de bois et nota les deux gardes de la porte. Impossible d’imaginer un passage en force à trois et encore plus ridicule d’imaginer une infiltration en plein jour. Il ne pensait pas non plus que cela fut envisageable de nuit. Ses sortilèges seraient bien inutiles vu qu’ils seraient repérés bien avant de pouvoir les lancers.
Jen semblait se trouver dans une impasse, c’était déjà un miracle que leur présence fut passée inaperçu à cette distance d’autant plus qu’Arsinoe n’etait pas du genre à se jeter dans la boue pour ce faire plus discrète.

-Hum, ben Hésitant." On a pas trop le choix, non ? Nous ne sommes pas des voleurs et serions bien incapables de passer discrètement cette palissade ou les deux gardes de la porte, de voler l’objet convoité puis de repartir comme si de rien n’était. Je ne risque pas plus de jeter un charme de sommeil sur tout le village donc je pense que nous n’avons guère d’options. Il faut nous présenter à la porte et demander à voir le chef du village. Je vous avouerais que je n’ai aucune idée de ce que je pourrais lui dire mais la compagnie m’a demandée de venir chercher ici un objet et il est hors de question que je retourne sur mes pas sans avoir essayé. N’oublions pas non plus que le maître d’Endor est prisonnier de ces murs et que nous devons faire notre possible pour le sortir de la, comme nous ne savons pas vraiment ce qui lui est reproché, nous avons la notre entrée en matière officielle."

Jen se retourne vers le jeune Druide avec presque un regard d’espoir.

-J’imagine que vous ne possédez rien qui nous permette d’entrer discrètement ? Non, laissez tomber, je disais ca comme ça. Bref, on se présente à la porte afin de voir le chef du village au sujet de la disparition d’Algor Git. De plus, la compagnie ne nous à pas chargé de voler cet artefact mais de négocier son achat, il sera toujours temps d’improviser en fonction de l’évolution de la situation.

Le mage etait conscient que son plan etait bien maigre si même on pouvait parler de plan. Il espérait de tout son cœur que l’improvisation ne se résumerait pas à une nouvelle façon de sauver leurs peaux. Hedden etait déjà mort dans cette aventure et c’etait une mort de trop pour le jeune homme.

-Endor, que pouvez vous nous dire de plus sur ce village et sur son chef, ont ils un sorciers, ont ils des usages qui nous permettraient au moins d’assurer notre sauvegarde ?


Sort niveau 1

-Aspersion d'acide
-Illumination
-Lumière
-détection de la magie


sort niveau 2

-sommeil
-charme personne
-Bouclier

Après avoir au départ marché dans le brouillard, puis sous la pluie, puis dans et sous la neige voilà que maintenant la belle elfe marchait dans la boue des marécages.

La chouette sur l’épaule de l’elfe celle-ci avait tenue la main de son barde pendant tout le trajet et la serrait un peu plus quelque fois juste pour voir si il réagissait parfois elle se risquait à lui jeter un petit regard furtif. La magicienne s’inquiétait aussi de la santé de ses compagnons de route, elle leur passait de l’onguent sur leurs membres gelés quand ils en avaient besoin. Enfin le froid avait un peu diminué.

Ils se trouvaient maintenant devant la villes des hommes lézards la jolie elfe pensa :
*Nous avons traversé la forêt et nous n’avons pas vue une seule âme qui vivent et encore moins des elfes des bois*.

Après les paroles du baron la jeune elfe demanda :

- Avez-vous une idée, comment pouvons-nous entrez dans cette ville elle est bien gardée ? Monsieur la baron avez-vous une idée ? Demanda Qualindra sans pour autant lâcher la main de Nomad.

Seizième jour d’Eleinte 1372
Pluvieux
Abords d'un village
11h25

La naïveté de leurs projets apparut criante aux compagnons. Aucun d'eux ne savait précisément comment pénétrer dans le village des homme-lézards ni comment ils devaient s'attendre à être accueillis par les sauvages. Un silence un peu lourd s'installa tandis que Vassili réfléchissait à une réponse adéquate à la question de Qualindra. Il était pleinement conscient qu'il était celui qui avait organisé cette expédition, que d'une certaine manière il en était le responsable même s'il était sans doute le moins apte à exercer un rôle décisionnel dans une nature hostile et inconnue, et qu'en conséquence il devait rompre ce silence pour rassurer tout le monde. Mais il ne savait trop que dire et espérait secrètement que quelqu'un le libérerait de sa charge.

Mais ni Kasil, ni Ner'Kulen, ni Nomad, ni Marek n'avaient vraiment d'idée qui sembla être satisfaisante pour leur situation. C'est donc sans grande conviction que le Baron prit la parole pour donner son avis d'une voix où le doute était tangible malgré ses efforts pour avoir l'air convaincu de la justesse de son propos.

-Le village est devant nous et je pense que nous ne pouvons tenter d'y pénétrer sans avoir leur consentement. Je propose donc de nous approcher d'eux avec autant d'amabilité que nous en sommes capables afin qu'ils comprennent que nous ne sommes pas hostiles. Les homme-lézards ne sont pas connus pour leur civisme mais même chez eux s'attaquer aux invités ne doit pas être coutumier, mon avis.

Vassili se tourna vers ses compagnons dans l'espoir que quelqu'un lui donne son assentiment ou au moins propose une autre alternative. Mais, si le Baron qui était de dos ne s'en aperçut pas tout de suite, les autres virent bientôt un groupe de deux homme-lézards qui s'approchait d'eux sans avoir apparemment remarqué leur présence mais qui les forçait à se décider vite.

Dix-huitième jour d’Eleinte 1372
Vent fort
Abords d'un village
16h25

Jen avait posé une question précise à Endor et celui-ci se concentra pour essayer de répondre avec autant de précision qu'il pouvait se le permettre. Il n'était pas un expert en "civilisation" ophidienne et il ne connaissait ce village que d'après ce qu'il en avait entendu dire par son maître principalement.

Endor Thet

-Je dois avouer que je ne sais pas grand chose sur ce village si ce n'est ce que m'en a dit mon maître mais je vais essayer de rassembler mes souvenirs. Il me semble que le seigneur du village est élu au terme d'une sorte de concours de force et de courage, ou quelque chose d'approchant, donc mes informations sur le chef seront sans doute obsolètes. Je crois qu'il m'avait dit qu'il était plus ouvert vers les autres races que beaucoup de ces camarades, sans être vraiment aimable à mon avis. Il était aussi porté sur les sciences et la magie, sans y connaître grand chose, je supposes, mais cela veut dire qu'il aura peut être des conseillers qui ne seront pas des homme-lézards ou, au moins, qui seront civilisés. Il doit y avoir quelques druides et rôdeurs dans le village mais je ne crois que ce sera sur eux que nous pourrons compter pour un accueil agréable. Par contre, je ne connais pas grand chose aux us et coutumes de leur société. Il faudra sans doute essayé d'être humbles et aimables avec eux et se montrer assez obéissants. -------------------- Endor est un elfe sympathique et souriant toujours prêt à aider les autres quand ils en ont besoin. On comprend vite qu'il est druide grâce à son armure brune et son visage souvent maquillé en vert pâle.

Les informations de l'elfe étaient pour le moins floues et imprécises mais Naemod estimait qu'elles étaient cohérentes et qu'il était assez logique de se comporter ainsi. Il fut donc décidé d'un commun accord de s'approcher de l'entrée du village pour essayer de négocier avec les deux gardes. L'un comme l'autre regardèrent arrivé les inconnus avec prudence. Sans doute avaient-ils prévenu d'autres soldats de leur race de se tenir prêt au cas où les trois aventuriers eussent été belliqueux mais, au moins, aucun des deux ne se montra volontairement agressif. L'un des deux gardes, il était un peu plus grand que l'autre et ses écailles étaient d'un vert qui commençait à perdre de son intensité, prit la parole.

.erneg ertov ed sneg sel te sniamuh sel ,sefle sel ceva eriaf à riova neir snoluov en suoe ?ici eriaf suov-zenev euq ,sregnartos-

Le jeune Mage comprit que si le druide n’avait pas de réponse à sa question, lui l’avait peut être. Son manque de confiance lui laissait souvent croire que la solution viendrait des autres alors qu’il possédait lui même bien des ressources. N’avait il pas étudié le livre des mystères, n’avait on pas passé de longues nuits à lui inculquer des connaissances dans le folklore locale et les landes éternelles n’etait pas bien loin de Lunargent ou ses Maîtres lui avait prodigués leurs enseignements. Tout en s’approchant de la palissade, Jen chercha donc à consulter les tréfonds de sa mémoire afin de se rappeler les Us et coutumes des hommes lézards de cette partie du monde.

Il ne savait pas non plus si l’un de ses compagnons parlait le Draconien et se félicitait d’avoir au moins écouté ses leçons avec application. Conscient d’être peut être le seul à pouvoir comprendre les paroles des natifs, il se plaça en tête de la marche tout en tenant serré le licou d’Arsinoë comme si celui ci pouvait lui transmettre les ressources nécessaires à l’accomplissement de sa mission. ¤ Ben mon gars, va falloir assurer et ne pas commettre de bévues ¤

-.etèrpretni’d tnemelagé siarivres ej eugnal ertov sap tnalrap en snongapmoc seo .egalliv ertov ed étilatipsoh’l ed retiforp riovuop ed xuerueh snoires te egayov gnol nu tiaf snova suoe .elitsoh noitnetni enucua snova’n te siort semmos suon ,zeyov el suov emmoC .egalliv ertov ed sétirotua sed sèrpua seriaffa seuqleuq retiart ed nifa sehcram sed eingapmoc al ed etpmoc el ruop rabadnuS siuped snoegayov suon ,serissem sruojnob el neiB

Calmement, montrant clairement qu’il traduisait le sens de la conversation, jen ajouta à l’intention de ses compagnons en désignant les deux gardes et le village.

-Les deux gardes de la portes ont demandés la raison de notre venue tout en affirmant qu’ils ne voulaient pas nous voir traîner dans le coin. Je lui ai donc répondu que nous étions la pour affaire et que nous demandions l’hospitalité.

Jen resta toutefois impassible devant les Gardes en attendant leur réaction. Ceux ci ayant toutefois posés la question de la raison de leur présence, il pouvait espérer que sa requête serait accepté.

La connaissance des mystères ou du folklore localpermet elle d'en savoir plus sur ce village ou les coutumes des hommes lézards ?

Qualindra était depuis un moment restée debout sans bouger et sans même avoir bien écouté les paroles du baron car grâce à sa vue elle avait vue depuis longtemps les hommes lézards arrivés, elle avait juste pu serrer un peu plus fort la main de son barde.

Elle réussit juste à articuler :

- Soit on se décide vite, soit on va pas tarder à entrer de toute façon, Monsieur Vassili si vous vous retourné, vous verrez nos « hôtes »venir vers nous. Avait dit la jeune elfe avait dit ce dans un souffle et à voix basses.

A part le baron, tout le groupe pu voir arriver les hommes lézards, le magicienne tenait fermement ma main de Nomad, elle se sentait pas la force de la lâcher. Même sa chouette se cache dans ses cheveux à la vue de ses deux « reptiles ».

La belle elfe eut en encore le temps de murmurer :

- je crois qu’il vaudrait mieux être aimable avec eux, de toute façon on a pas le temps de fuir, ni même de se demander comment entrer. Ilse rapprochent très vite.

La belle elfe avait un peu frissonnée en disant ces mots.

*Quelle langue parlent-ils ?* se dmanda l'elfe