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Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route
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Aventurier
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Au fond Marek savait qu'il était bien optimiste, mais il ne se jugeait pas comme orgueilleux, non, se serait de l'orgueil s'il échouait oui... s'il réussissait on ne pourrait parler que d'une grande force. Il avait bien souvent été dans cete situation, celle d'être vu comme orgueilleux et ne l'avait pourtant jamais été car n'avait jamais échoué...pas totalement en tout cas. C'était les risques à prendre quand on est un incorrigible fauteur de troubles, on finit bien un jour par tomber sur une situation fatale. Et ça Marek le savait, il savait qu'il risquait sa vie mais il ne ressentait aucune peur, aucune angoisse, après tout qu'avait-il à perdre ? A par son frère qu'il ne reverrait, en théorie, plus qu'il vive ou qu'il meurt il n'avait plus rien, sa mère l'avait renié sans le dire sans parler de son père... Que lui restait-il ? Sa cousine peut-être... dont il n'aurait plus de nouvelle surement. Bref il avait commencé une nouvelle vie, qui pour le moment n'était qu'une grosse page blanche à peine commencée et il ne voulait surtout pas revenir à son ancienne vie, qu'il ait encore des attache ou pas, c'était finit...n'en parlons plus.
Ces Malarites qui avaient à ce point là attisés la cruauté de Marek, avaient, apparemment quelques amis qui les attendaient, au moin vingt au bas mot. Ce qui avait amenuisé les élant dithyrambique du natif de Luskan. Il était vrai que trois contre vingt, ce n'était pas gagné, mais il avait un druide lui, il était certain qu'il saurait quoi faire au milieu des arbres, appeler des esprit de la forêt, des potes druides à lui... ou des animaux du genre nombreux et balèzes. Enfin quelque chose d'utile quoi. Il y aurait forcément de bonnes planques, des lieux stratégiques bref que des choses que Marek n'utilisait pas habituellement... mais à situation inhabituelle, méthodes inhabituelles pas vrai?
-Vous deux, lançat-il à Drank-Hun et Endor, suivez-moi.
Il courrut ensuite vers la forêt non sans jeter un regard plus qu'assassin au chef des Malarites.
-Celui qui ne me suit pas n'est pas un homme d'honneur ! lançat-il à ses camarades dans sa course.
Bien qu'il ne se soit jamais encombré de cette chose handicapante qu'on appel l'honneur, il savait que certain était près à tuer femme et enfants pour le préserver... ça devait-être quelque chose d'important. Au bout de quelques centaines de mètre il s'arreta pour attendre les autres. Il fallait mettre en oeuvre un plan, et les deux étaient indispensables à sont exécution... le druide car il était druide, et l'autre car il avait le couteau pour couper les liens...
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Soldat des marches
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Hedden rangea la carte dans sa sacoche et s'adressa au mage.
- Frère Cerf, si tu ne vois pas d'objection je suggèrerai de commencer à marcher maintenant. Les landes éternelles ne sont pas si loin mais l'expérience prouve que plus on s'y prend tôt plus on a de chance de finir la mission dans des délais acceptables. Et puis traverser la plaine d'argent peut parfois réserver quelques surprises.
Aller dans un village d'hommes-lézards leur réclamer un de leurs antiques artefacts, voila une mission qui d'emblée ne paraissait pas réalisable. Mais si la compagnie avait donné confiance à Hedden et Jen Reamnus pour le faire, alors Ils réussiront. Mais le rodeur savait très bien qu'ils n'avaient aucunes richesses en leur possession. Il faudra trouver un moyen de se faire remettre l'artefact. Un dernier regard derrière lui et il ouvrit la marche, sifflotant, heureux de se retrouver dans la nature, il se retourna un instant, s'adressa à Jen qui était resté sur place.
- Allez Camarade en avant!
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Frère-Cerf
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C’est en examinant des hommes tel que ce rôdeur, que Jen prenait conscience du peu de cas qu’il avait donné a son développement physique….rien a dire, la présence d’Hedden etait indispensable, seul il ne ferait pas le poids.¤ Cet homme pourrait survivre longtemps en pleine nature et avec le minimum de moyen, alors que ce n’est pas mon cas. De plus, l’art de la magie demande un minimum et j’attend de voir sa tête quand il va découvrir la présence d’Arsinoe. J’espère qu’il le prendra bien, car il est déjà diablement chargé lui même et elle nous sera bien utile. ¤ Arrêtant là ses pensées, notre jeune mage prit la parole d’un air un peu confus.- Maître Hedden, ne serait il pas plus sûr de prendre le chemin avec une caravane se rendant a Lunargent, le voyage en serait moins risqué pendant la traversée de la passe, nous pourrions ensuite continuer seul en direction des landes éternelles. Il ne devrait pas être trop difficile d’obtenir une place dans un convoi partant prochainement, ne croyez vous pas ? ? Hum, il me faut peut être vous dire que nous serons trois pour ce voyage…j’ai euh…. une amie que je vais vous présenter, il s’agit d’Arsinoe, c’est une belle bête, bien utile pour transporter mon modeste nécessaire. Hedden n’avait peut être pas fait le lien entre son compagnon et la mule accrochée non loin de la et bien chargée mais sans nul doute, il avait dû remarquer que le jeune homme etait effectivement bien peu équipé pour un tel voyage.- C’est que je me suis laissé dire que les nuits etaient froides et le sol fort humide la ou nous allons, un minimum de confort pour l’étude et nous abriter de la pluie ne serai pas plus mal. Voyager en compagnie d’un convoi permettrait aussi de résoudre le problème du ravitaillement pendant une partie de notre voyage d’autant plus que ceux ci doivent tout de même être assez nombreux entre sundabar et la capitale. Jen regarda Hedden plein d’espoir en espérant qu’un convoi serait effectivement disponible a prendre des voyageurs moyennant un prix honnête.
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Soldat des marches
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a proposition de Jen n'étonna pas Hedden, il était rare que les mages prennent plaisir à marcher. ¤ Bon et bien nous allons y aller en caravane, ce sera plus rapide, pas beaucoup plus reposant et surtout plus cher qu'à pied, mais bon, je ne voudrai pas que mon compagnon d'armes se fasse mal aux jambes ¤ - Très bien frère Cerf, nous ferons comme bon vous semble. Je ne suis pas habitué à cette région et il sera certainement plus reposant de se faire emmener à destination. Hedden lança alors un regard perçant au Mage. - Mais n'oubliez pas, je suis un rôdeur, dormir dehors e tout temps n'est pas un problème pour moi, et si pour le moment nous avons les fonds nécessaires et du temps devant nous ce ne sera pas toujours le cas, et alors il vous faudra faire à l'idée de dormir par terre. Et comment comptez vous faire suivre un convoi par votre mule, sera t'elle capable de suivre ? Je ne le pense pas.Hedden tout en tripotant le manche de son épée attenda une réponse.
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Gantelet de l'Amasstarte
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L'halfelin avançait à grands pas, il était pressé de retrouver son soleil adoré. Il n'avaut plus mal du tout tant à son dos qu'à sa pauvre tête. Cette expèrience sur le bateau avait été amusante et il espèrait même revoir ces charmants gnomes avant les plaines de l'Elysée.
Il ne regardait pas sa compagne. Pas qu'il est quelque chose à son égard, c'était juste que soutenir sa propre peine était déjà énorme. Une part de lui l'avait quitté à l'entrée dans ses grottes. Puis lorsqu'elle lança une teinte d'espoir, il releva la tête calemement avec un sourire doux et mélancholique.
"Des Monstres????," parut-il étonné, il n'avait rien comprit de sa discussion avec le gnome," Que t'on t'il dis d'autre?"
De suite son allure ralenti, pas que quelques gobelins l'effraient, mais c'était juste que la crainte qui retentissait dans les mots de Qualindra laissait prévoir le pire.Il sortit son épée. Il était prêt à se battre s'il le fallait, contre les Sous-sol entiers même. Il avait toujours voulut mourrir en aventure.Cependant ce jour et ces cavernes ne paraissaient pas un lieu propice à sa funeste dépouille.
Puis supposant la jeune elfe, plus vulnérable que lui-même et par un élan de galenterie, il força son rythme. Désormais il était à environ 2 pas devant elle. Pas trop pour pouvoir parler, mais un rempart suffisant pour la défendre.
"Mieux vaut-il rester ainsi, en cas d'attaques nous serions plus efficaces"et au pire tu pourras te sauver, pensat-il tristement.
Puis il entendit sa dernière réflexion. Il n'eut pas le courage d'y répondre. Faerun était dangereux, très dangereux...parfois, peut être mieux valait-il devenir tisserand ou Forgeron....
Entr' les flammes des démons, dans la gueule d'un dragon, venez donc m'attraper, mais évitez ces crocs d'aciers. Réputation 3,5
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Frère-Cerf
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Le jeune Ramnus regarda le grand rôdeur légèrement intrigué cherchant a savoir si celui ci tentait de se moquer de lui.
-Maît…frère Hedden, ne vous moquez pas de moi, vous savez fort bien que même en convoi, nous marcherons et dormirons par terres. Arsinoe est là pour porter du matériel, tente, lanterne et provisions. Mais un convoi nous permettra de voyager a l’abris d’une mauvaise rencontre, certes, ce sera un peu plus lent mais l’artefact de nos hommes lézards se transmet de génération en génération et ne va pas disparaître soudainement. Jen prit Arsinoe a témoin " d’ailleurs , je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas suivre un convoi de chariots lourdement chargés "
Jen sembla défier son compagnon de lui dire le contraire, même Arsinoe donnait l’impression de plaider sa cause en poussant un braiment de circonstance.¤ Le problème maintenant, c’est également de trouver un convoi sur le point de partir pour Lunargent et ce n’est pas gagné. Sans caravane nous devrons voyager seul et manger nos propres réserves de nourriture qui ne tiendront peut être pas tout le voyage ¤Sans attendre la réponse d’Hedden, Jen se dirigea avec Arsinoe en direction du lieu de rassemblement des caravanes tout en continuant de jeter par dessus son épaule.
-Vous verrez, même si dormir directement sur le sol ne vous gêne pas, je suis certain que vous apprécierez une tente par jour de pluie. D’autant plus que chargé comme vous êtes, il se pourrait bien que notre compagne aille plus vite que vous, peut être voudrez vous aussi la charger de quelques une de vos affaires, cela vous permettra d’être plus leste en cas de grabuge.
Sur ses derniers mots, le jeune Mage adressa a Hedden un petit sourire malicieux.
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Soldat des marches
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Le sourire en coin suite à la phrase du mage, Hedden lui répondit:
- Et bien soit, maitre mage, nous ferons comme vous voulez. Et si aucune caravane ne passe pas avant la fin de la journée alors nous ferons le chemin à pied. Et merci à vous de vous soucier de mon équipement mais il n'est pas du tout lourd pour mon corps comprenez vous, j'ai la constitution suffisante pour transporter le nécessaire. Mais si jamais votre mule me dépasse alors peut être changerai je d'avis.
¤ Marcher au rythme d'une mule, il n'ya qu'un mage pour faire cela! Un Illuskien en plus !¤
C'est sur ces mots qu'Hedden rattrapa l'homme et sa mule et marcha au coté.
- Vous êtes un mage, pouvez vous lire dans les pensées ? J'ai entendu dire que pour certains c'était possible, mais je n'ai jamais vu de mage capable de le faire. Pour tout vous dire je n'ai jamais vraiment cotoyé de mage. Et puis je inspecter vos armes s'il vous plait? histoire de voir si elles son bien affutées. Car voyez vous face à de vils créatures ou brigands je préfère savoir que vous pouvez transpercer la chair d'un ennemi, plutot que de compter sur vos sorts pour vous en sortir. Quoique je ne sais pas si au combat vous ne nous géneriez pas plus qu'autre chose. Mais bon, peut être serai je impréssioné par vos talents de magie, qui sait ?
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Frère-Cerf
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Aucune gemme
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Jen, comme pour prouver ses dires au rôdeur, marchait d’un bon pas avec Arsinoe, une fois Hedden a son niveau il reprit en regardant droit devant lui avec un air sérieux.
- Vous devriez pourtant compter en parti sur mes talents de Mage, ainsi que sur les connaissances que l’on m’a enseignées. Voyez vous, si je ne suis pas trop mauvais avec une arbalète , je crois bien prendre un risque a chaque fois que je sors ma dague pour couper un morceau de viande. Par contre, la nature m’a dotée de bon réflexes et ces quelques années passées dans la rue m’ont apprit à éviter les mauvais coups. Il jeta a son compagnon comme un regard de reproche." De plus, j’ai bien peur de devoir également compter sur vous pour vivre en pleine nature, je me suis rarement aventuré en dehors des villes et l’étude de l’Art n’enseigne pas vraiment ce genre de chose".
Le jeune Illuskien marcha pendant quelques minutes sans dire un mot mais jetant de fréquent coups d’œil a son compagnon.
-Pour répondre a votre question, non, je ne lis pas dans les pensées mais soyez assuré que je possède bien d’autre talents en réserves. Bien qu’encore modestes, Ils pourrons certainement vous êtres utiles…..et puis, il existe bien d’autres solutions que la force pour atteindre son but. La connaissance est une arme pour qui sait l’utiliser, mais si vous ne voulez pas avoir à me défendre pendant notre trajet, je vous conseil de prier pour qu’un convoi soit en instance de départ.
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Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
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Svent et Qualindra:
Les deux compagnons cheminaient aussi vite qu’ils le pouvaient avec toute la prudence que nécessitait le fait de se déplacer dans un environnement où l’on sait que des monstres peuvent surgir de tous côtés et à tout moment, sans compter que la seule lumière qui guidait leurs pas était celle de leur frêle lanterne. Le chemin était plus que caillouteux et cela handicapait franchement la marche du pauvre halfelin qui malgré tous ses efforts ne parvenait pas vraiment à stabiliser sa vitesse à celle de la jeune elfe. Déjà, lorsque les deux aventuriers se tournaient pour vérifier qu’aucun danger ne les menaçait par derrière, les pâles lumières du campements des svirfneblins disparaissaient derrière les collines de la petite île. Devant eux, la route semblait serpenter indéfiniment, chose facile à imaginer lorsque votre vue se limite à une vingtaines de mètres. Sur les côtés, la route était délimitée par des fossés profonds, et sans doutes mortels. La route elle-même ne devait pas faire plus de six mètres de large et les deux amis devaient faire attention à l’endroit où ils posaient leurs pieds pour ne pas glisser dans les fosses, emportés par les cailloux humides roulants sous leurs pas.
Leur périple dura ainsi cinq bonnes heures avant que les deux aventuriers décident d’un commun accord de se reposer. Evidemment, ils ne savaient pas si, à la surface, il faisait jour ou bien nuit, mais, même dans l’éternelle nuit souterraine, il faut parfois se reposer. Ils s’arrêtèrent donc à un endroit où le chemin était un petit peu plus large, une douzaine de mètres pour passer le temps qu’il leur faudrait pour se reposer.
Hedden et Jen Ramnus:
Les deux compagnons avait beau savoir qu’il risquaient de ne pas aller bien loin si il ne faisait pas équipe, pour l’instant, estimait que le jeune illuskien ne lui serait pas d’un grand secours. Les deux compagnons quittèrent donc Sundabar par la porte de l’Epée avant de se diriger sur la grande vers Auvancombe, dernière cité digne de ce nom avant de devoir traverser la sombre passe de Lunargent. Les dangers qui les y attendaient n’étaient pas les plus affreux que la région avait à leur offrir, ce n’était que la fin de l’été et les premières chutes de neiges ne surviendraient pas avant au moins un mois. Toutefois, il avaient appris de la bouche d’Arghan d’Eauprofonde, le maître de leur phalange, que ce chemin était le territoire de l’une des nombreuses tribus orques de la région et qu’il leur faudrait par conséquent se méfier de ce qu’ils pourraient croiser pendant leur trajet. Ils savaient de la même façon qu’il leur faudrait compter sur au moins une nuit à la belle étoile avant d’arriver à Auvancombe.
Il cheminaient donc d’un bon pas, le mulet courant devant, habitué qu’il était à devoir se déplacer à grande vitesse sur des terrains ô combien plus instables que cette jolie route pavée de granit. Ils marchèrent pendant les six heures qui les séparaient du crépuscule sans croiser la moindre caravane, et la moindre personne d’ailleurs, exception faite des quelques paysans en train de faner aux abords de Sundabar, avant de finalement décider de s’arrêter et de se reposer sur le bord de cette route. Dans le ciel, les nuages noirs de pluie et d’orage commençaient à s’amonceler, présageant d’une nuit difficile et humide. Les deux hommes étaient affamés par leur longue et éprouvante marche et ne demandaient qu’à pouvoir enfin se restaurer et dormir en paix.
Borgard:
La nuit de la druidesse s’était déroulée sans problèmes notables, elle était habituée à dormir à même le sol, à la belle étoile. Elle savait que les animaux qu’elle avait vu avant de se coucher veillaient sur la tranquillité de son sommeil, et qu’ils ne étaient pas seuls, les arbres aussi assuraient sa sécurité.
Lorsque l’aube se présenta, la druidesse fut réveillée par le bruissement doux et rassurant du vent dans les feuilles. Pendant le même temps, deux oiseaux se mirent à pépier dans les frondaisons, et un puissant cerf brama. Borgard fut réveillée par l’ensemble de ces sons caractéristiques de la forêt. quand ses yeux furent ouvert en grand, la druidesse crut qu’elle rêvait encore, il ne restait pas la moindre trace de la clairière dans laquelle elle s’était couchée la veille. A moins d’un mètre d’elle, se dressait un cercle d’arbres magnifiques et vénérables. Toutefois, après quelques secondes et un minimum de réflexion encore brouillées par la fin de son sommeil, la jeune femme comprit que ce n’était pas elle qui avait bougée mais bien les arbres. La druidesse se releva et, une fois qu’elle fut debout, deux jeunes biches s’approchèrent, portant dans leur bouche une large feuille remplie de différents fruits et racines.
Pendant que Borgard commençait à prendre son petit-déjeuner, le cercle d’arbre s’ouvrit à nouveau pour laisser passer un arbre immense et impressionnant. Celui-ci s’arrêta à trois mètres de Borgard, lui fit un grand sourire et commença à lui parler. Le grand sylvanien se courba dans un craquement assourdissant avant de se relever en produisant autant de bruit après avoir fini les politesses d'usge. Cependant, son sourire avait quitté son visage.
[Sylvanien]-Mon nom est Arauven, élève et ami du grand Turlang, maître de la partie occidentale de cette forêt. Enchanté de vous rencontrer fille de Lurue. Je pense que vous savez que la raison de votre présence dans cette forêt n’est pas des plus anodine, nous avons des problèmes, des gros problèmes. Et je compte sur votre concours pour les régler. Premièrement, depuis trop longtemps, des membres du clergé malarite use de mes terres comme d’un terrain de chasse tuant sauvagement et sans utilité aucune des animaux et des arbres ainsi que certains des passants des routes voisines. Je vous demandes d’essayer d’entrer en contact avec leurs nouvelles cibles pour ruiner les efforts de ces impies pour rendre inhabitable notre belle forêt. De plus, cela servira mes plans pour régler l’autre problème: un puissant adepte du culte de Gargauth a récemment décidé de retrouver les possessions d’un de ces ancêtres pour régner sur notre région. Je ne connais pas spécialement le culte du Maître du Dixième Puits mais je sais qu’il souhaite détruire une bonne partie de ces bois et faire du reste le territoire de ses serviteurs abyssaux. Un druide de mes amis à proposer de l’arrêter, mais il a eu des ennuis et un elfe du nom d’ Endor Thet, son apprenti si j’ai bien compris, cherche à le secourir. Il fait partie du groupe qui est actuellement pourchassé par les chasseurs malarites. Vous devez donc partir avec la plus grande célérité pour l’Ouest de mon territoire afin de les aider et de venger l’affront occasionné par les servants de Malar à cette forêt.
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Gantelet de l'Amasstarte
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Svent s'assit le premier à bout de souffle. Les douleurs de la marche se faisaient ressentir depuis bien une ou deux heures et maintenant le sommeil le prennait. Il en convint avec la jeune elfe de se reposer un temps. Peut être pas une nuit entière ce qui signifiait pour lui 8 heures, la moitié ou un peu plus devrait lui suffir. Il n'était décidément pas à l'aise dans ces soutterains et moins de temps, ils y passeraient, mieux se sera.
"Qu'en dis tu 6 heures de sommeil, ça te va? Moi c'est bon je serais de nouveau sur pieds."
A force de vivre en compagnie de l'elfe, il savait que cette noble race ne nécéssitait pas d'autant d'heures de repos que les autres. Six heures devraient lui être plus que reposant. Il supposait qu'elle accepterait par conséquent. Finalement, il n'y avait que lui qui en souffrirait. Mais quoi qu'il pense, intéragir, respirer, vivre dans les cavernes de l'Outreterre n'avait rien d'agréable à son esprit. C'est pour cela qu'il se contenterait d'une nuit un peu réduite. Il savait pourtant très bien qu'une fois sortie de ces souterrains, leur vie serait peut être bien plus périlleuse, mais rien n'aurait pu convaincre un halfelin aussi entétu. Pour lui, les sous-sols de Faerun évoquait le mal, la douleur et la mort.
Il en vint alors à réfléchir un peu sur leur manière de s'organiser pendant cette courte nuit. En effet, mieux valait il peut être laisser un guetteur en cas de l'approche d'un monstre ou même une simple créature curieuse. Cependant il était trop fatigué pour commencer à veiller. Il se montra par conséquent un peu égoiste, la fatigue modifie les personnes de bien.
"Bon, si tu veux monter la garde, monte là. Moi je pourrais pas tenir, je suis beaucoup trop crever" Il allait alors lui dire de le réveiller dans 4 heures mais il se rendit compte que personne n'avait de montre, ni de moyen de mesurer l'écoulement du temps. "Réveille-moi, lorsque tu estimeras que j'ai dormi un temps nécessaire. Au pire si je suis encore fatiguer, je me recoucherais une fois ta nuit finie."
Sur ces mots, il tenta de s'installer le plus confortablement possible, sur le bords du chemin, sans pour autant être trop prêt du fossée et risquer d'y glisser. Lorsqu'une ou deux pierres furent poussées, il commença sa longue nuit, du moins l'espèrait-il.
Entr' les flammes des démons, dans la gueule d'un dragon, venez donc m'attraper, mais évitez ces crocs d'aciers. Réputation 3,5
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