Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

Ner’Kulen observa le veille homme un petit moment. Mendir… Nombre de souvenir remontait à la surface. Ses voyages… Son père, sa mère… La mort de sa mère, et l’assassinat de son père… Sa vie de voleur... Sa bande… Leur arrestation… Son errance. Et maintenant Mendir. Comment lui expliquer. Tant de chose était survenu depuis leur dernière rencontre. Tant de malheur, mais aussi tant d’espoir, perdu. Depuis le jeune homme n’avait cessé de chercher un logis, un endroit où il pourrait vivre, où on l’accueillerait, où il serait accepté. Mais il fallait pensé au présent, Mendir lui avait posé une question.

« Bonjour Mendir. Dit-il doucement.

Mes parents sont… décédés, répondit-il tristement. Depuis maintenant cinq ans. Ma mère est tombé malade, quant à mon père, il a… subit le même sort. »

Après quelque instant le jeune homme enchaîna :

« Je suis heureux de vous revoir Mendir, même si les circonstances ont changé et ne sont sans doute pas celles que vous attendiez. Je vais bien comme vous pouvez le voir, expliqua-t-il sans grande conviction. Mais ta venue… fait remonté en moi tant de souvenir. »

¤Hélas, ce sont des pires¤

Qualindra se doutait bien que les soins ne seraient pas gratuits. Elle y avait pensé lorsqu’ils étaient arrivés aux portes du temple.

- Monsieur je suis magicienne et je me passionne pour cet art, aussi si vous aviez en votre possession des livres traitant de sorts profanes ceux-ci qui me permettrais d’améliorer mes conaissances en lecture de la magie. Si vous avez des ouvrages en langue étrangères que personne ne peut déchiffrer, je pourrais vous les traduire en échange de soins pour mon ami et pour moi. La belle elfe avait du mal à parler car de parler autant ne pouvait faire qu’aggraver et retarder les soins pour sauver son barde.
La jeune elfe espérait une réponse positive du jeune homme et que la porte fermée s’ouvrirait bientôt.

- Je ne peux que vous offrir que ma connaissance en magie et vous conter de belles histoires. Avait continué la jolie elfe.

La magicienne leva encore une fois ses grands yeux dorés remplit de larmes vers le corps toujours inerte de son doux barde et toujours sur le dos de Marek.
Et s’adressant encore une fois au disciple :
- si ça ne vous convient pas, dites-moi ce que dois faire ? mais je vous en supplie sauvez Nomad. Sa douce voix avait tremblé, des sanglots s’étaient entendues et des larmes avaient coulés de ses beaux yeux.

Il n’y avait pas que la peur de perdre Nomad qui faisait faire de sa voix, une voix triste mais aussi la douleur de sa blessure et la fatigue d’avoir fait le chemin en sens inverse avec les affaires de son cher musicien en plus des siennes.
Sa chouette n’avait fait aucun bruit comprenant le désarroi et la tristesse de sa maîtresse.

L’elfe regardait maintenant la porte toujours fermée, espérant toujours la voir s’ouvrir et aussi une réponse positive du disciple.
*J'espère avoir trouvé de bons arguments et des mots justes, que deviendrait ma vie sans mon cher barde ? Heureusement j'ai toujours ma fidèle amie?* Avait pensé Qualindra.

Surement que le maire du village en avait vu d'autre, et que ce genre de petit mensonge ne prenait plus. Toujours est-il que la crédibilité du groupe avait nettement diminuée à cause de ça, mais comment en blâmer le mage alors qu'il n'essayait que de bien se faire voir de leur hôte. Peut-être faudrait-il aller lui donner quelques explications plus tard dans la soirée, ou même le lendemain, tant est qu'il y en ait un. Mais pour l'heure, il était occupé avec Jen et un dénommé Hallem.
¤Peut-être n'est-ce pas une si mauvaise idée de faire une petite visite du village. Je pourrait y voir les éventuelles failles des murailles, et puis ça nous permettra de discuter. Jen pourra apprendre quelques infos sur le village d'homme lézards. Et puis de toute façon, le village finira par être au courant de nos objectifs alors...¤
Tout en réfléchissant, il regarda Hallemn de haut en bas. En fait, il avait rarement vu de village perdu au beau milieu de nul part comme celui-là, et encore moins quand ce nul part était aussi hostile.
¤A part un toit sur la tête et quatre murs autour d'eux, ces villageois ont autant de biens que moi. Mais eux ne savent pas se battre. C'est peut-être ça qui les a sauvés jusque là.¤

"Je pense que mon ami Jen a parfaitement fait les présentation. Malheureusement, je crains qu'il n'ai pas été réellement franc avec vous. En fait, nous sommes ici pour les raisons qu'il a invoquées. Mais tout du moins est-ce une couverture. En fait..."

Il marqua un petit temps de pause pour imiter un léger doute. Il regarda Jen d'un oeil interrogateur, et en profitât pour lui faire un clin d'oeil rapide.

"Vous pouvez garder un secret n'est-ce pas ? Si nous sommes là, c'est pour rechercher le maître de l'elfe que vous avez aperçu. Par contre, personne d'autre ne doit être au courant, nous prenons déjà un risque en vous le révélant. Mais ne vous inquiétez pas, nous ne sommes pas recherché par les bandes d'orcs qui rôdent dans le coin. ¤ du moins à ma connaissance...¤
Au fait, vous aviez parlé d'une visite de la ville n'est-ce pas ?"

Au moment de quitter ce qui avait été des écuries, Naemod était en train de prier pour ne pas avoir enfoncé le groupe encore plus, et surtout, surtout, pour que Jen ai compris ce que le guerrier était en de faire.

Douzième jour d’Eleinte 1372
14h20

Ner'Kulen:

Un air de profonde tristesse apparut sur le visage de Mendir. Apparemment, il n'avait jamais imaginé que ses amis puissent être morts et encore moins qu'il l'apprendrait en infligeant tant de douleur à leur fils bien aimé. Le vieil homme avait toujours été un homme qui se souciait peu des autres estimant que si les choses n'allaient pas aussi bien dans leurs vies qu'ils le souhaitaient c'était qu’ils ne faisaient pas tous les efforts nécessaires mais pour une fois il éprouvait beaucoup de pitié pour Ner'Kulen. Décidant de ne pas le laisser se morfondre, il essaya de changer le sujet de la discussion.

-Désolé. Je suppose que si tu es dans la région, c'est que tu es devenu commerçant itinérant à ton tour. C'est un métier difficile à exercer dans la région, les routes ne sont pas sûres, il fait très froids l'hiver, les gens évitent de s'encombrer d'objets qui ne sont pas vitaux, mais j'ai de bons contacts, si tu veux je pourrais t'aider.

Avec un effort visible, Mendir réussit à faire apparaitre une sorte de sourire pour essayer de remonter le moral du roublard mais sa bouche était tellement contractée qu’on ne pouvait ignorer qu'il souffrait beaucoup intérieurement.

Treizième jour d’Eleinte 1372
7h20

Qualindra, Marek et Nomad:

Le jeune homme se gratta le menton pensif. Les textes intraduisibles n'étaient pas rares dans la région et le temple en possédaient quelques-uns, évidemment, mais il avait du mal à croire que la jeune elfe essoufflée qui tentait de trouver un moyen de payer soit vraiment une grande linguiste. Dans le même temps, cela ne lui coutait rien d'essayer.

Ses hésitations venaient aussi du fait que s'il guérissait Nomad sans demander d'argent en échange, de vrai pièce de monnaie sonnantes et trébuchantes pour être exacte, il allait se faire voler dans les plumes par ses supérieurs et ses condisciples allaient se moquer de lui. Mais il avait un peu pitié de cette elfe éperdue et de cet homme mourant. Décidant finalement qu'il ferait mieux de tenter le coup, il leur demanda d'attendre et revint quelques poignées de secondes à près avec un rouleau de parchemin visiblement ancien qu'il demanda à Qualindra de traduire.

Qualindra: Décryptage: 13(Dé)+9= 22 contre DD 25= Echec

Qualindra prit le parchemin et commença par regarder les caractères pour reconnaître la langue. Rapidement, elle s'aperçut que le texte était écrit à l'aide de l'alphabet draconique mais aucun mot qu'elle lisait ne lui rappelait un mot qu'elle connaissait effectivement dans cette langue. Au mieux, certains ressemblaient à des mots qu'elle avait déjà entendu mais avec une orthographe différente. Après un peu plus de temps, elle s'aperçut que c'était de l'aragrakh, l'ancien langage des dragons aujourd'hui plus usités que par les plus anciens et conservateurs des dracosires.

Treizième jour d’Eleinte 1372
19h30

Jen et Naemod:

Si le maire de Khelb se montrait assez suspicieux, ce n'était pas du tout le cas de Hallem. Dès que Jen eu donné leurs noms, le soldat leur serra la main et les accompagna au-dehors. Le village n'était pas grand, c'était peu de le dire mais il leur fallu plus d'une heure pour en faire le tour en discutant plus qu'en marchant. Hallem avait décidé de répondre aux questions de ses deux invités mais il fut obligé de leur avouer que ses connaissances sur les Landes ne devaient pas être bien plus grandes que les leurs.

-Vous savez, les Landes se trouvent encore à au moins une journée de marche d'ici, alors je n'y ai jamais mit les pieds. A dire vrai, je ne suis jamais allé plus loin que Lunargent à l'ouest, qui se trouvent plus prêt des Landes que nous en fait, et Auvancombe à l'est. Mais si j'en crois les légendes, il vaut mieux se méfier des hommes-lézards et de toutes ces autres créatures étranges qui vivent dans les Landes.

Le soldat marqua une petite pause pendant qu'il leur faisait monter des escaliers abrupts menant aux fortifications, seul moyen de faire le tour du sud du village.

-Mais ne vous inquiétez pas. Nous ne sommes pas plus souvent attaqués que n'importe quelle autre ville de la région. Il arrive même que se passe une semaine sans que nous ne voyions d'orcs sous nos murs ou que des marchands attaqués ne viennent trouver secours chez nous. Khelb est un village plus sûr que beaucoup de ceux que vous allez rencontrer d'ici aux Landes si vous suivez la route.

Maintenant, la nuit était tombée et les torches se rendaient plus utiles. A côté d'eux, Jen et Naemod entendaient des soldats qui faisaient des blagues ou qui racontaient les péripéties de la fenaison de l'année précédente en attendant celle qui n'allait plus trop tarder. Dans le quartier le plus à l'ouest, des dizaines de vaches, de rothés et de porcs étaient rassemblés sous un porche pour la nuit. Quand ils furent revenus à leur point de départ, Hallem invita les aventuriers à aller se coucher, ce qu'ils acceptèrent car ils étaient plus que fatigués. Hedden dormait déjà dans son coin.

Une main secoua Jen pendant qu'une autre secouait Naemod. Le soleil, quoique encore bas à l'horizon était levé et Hedden estimait qu'il était temps pour eux de repartir. A leur grande surprise, Endor les attendait debout le dos tourné le bras posé sur l'encolure d'Arsinoé. Avant de le rejoindre, Hedden chuchota quelques mots aux oreilles de ses deux compagnons:

-Je dois vous dire que toutes les blessures que les orcs lui ont infligées ne sont pas guéries. Il est devenu aveugle et le guérisseur dit que c'est irréversible.

Ner’Kulen observait le visage du vieille homme révélant une profonde tristesse. Depuis que qu’il était parti de Marsembre, il n’avait connu que peu de compassion des autres à son égard. Cette vieille connaissance lui réchauffait le cœur. Malgré la différence de couleur, Ner’Kulen avait toujours considéré ses parents adoptifs comme sa vrai famille. Leurs morts l’avaient touché au plus haut point, mais il avait survécu. Dans les rues, il s’était fait de nouveaux amis et une nouvelle famille. Comment expliquer à son vieil ami qu’il n’était pas devenu marchand mais un simple voleur des rues arpentant le monde tel une ombre. Cette vie d’errance le fatiguait parfois, mais il aimait cela, ne plus avoir à s’attacher à un lieu, à des gens. Ne plus avoir la peur de les perdre. Voyager et découvrir le vaste monde. Néanmoins, cette rencontre avec Mendir le chamboulait un peu.

« Je ne… suis pas marchand. Je suis… comment dire ? Je voyage, je me déplace de ville en ville, j’explore ces contrées. Je me contente du minimum que je trouve, je fais parfois quelques tâches pour d’autre. Et je repars. J’ai comprit il y a bien longtemps que je ne pourrais pas devenir marchand dans ces régions peuplées d’homme blanc, les gens ne… les gens ne m’achèterais rien. La seule chose que j’ai gardée du commerce de mes parents, c’est le goût des voyages. »

Ner’Kulen s’arrêta pour rassurer son ami.

« N’ais crainte, je vais bien, et j’aime ma vie comme cela, enfin je la préfère ainsi. Cela fait maintenant longtemps qu’ils sont morts, et même si ma douleur est toujours là, j’ai apprit à vivre avec. Je m’en sors, et j’ai une vie que je ne qualifierai pas de monotone. »

Qualindra se souvenant d’un sort qu’elle avait apprit pour déchiffrer les langues s’en servit.

- Monsieur je me sens capable de déchiffrer ce parchemin, laissez-moi encore un peur de temps. Avez-vous vraiment besoin d’une preuve devant cette porte ? Ne pouvons-nous pas entrer juste pour poser nos sacs et reposer le dos de Marek qui n’a pas lâché mon barde ? Demanda la magicienne.

Elle aurait aimé que ces compagnons Le baron est Marek se manifestes. Pourquoi était-elle la seule a proposer son aide pour les sauver ? Pourquoi les autres ne disaent-ils rien ? La jeune elfe ne s'était jamais sentit aussi seule.

Sans attendre la réponse du disciple, elle jeta son sort et se concentra sur les lignes du parchemin. *Pour Nomad et pour moi, il faut que je réussisse à traduire ce parchemin*.



Qualindra utilise le sort compréhension des langues.

Il fut difficile au jeune mage de sortir de son sommeil de plomb, toutefois, après s’être aspergé le visage d’un peu d’eau fraîche, il fut suffisamment réveillé pour apprécier une nuit entière de sommeil au chaud et avec un toit.
Il faut dire que les paroles d’Hallem l’avaient rassurées et il n’aurait pas hésité à proposer une partie de Tallis aux compagnons de chambrés si il n’avait pas lui même été si fatigué du voyage.
L’aube etait à peine levée et les ombres étrangement étirées donnaient comme une impression d’irréalités à la scène. Jen commençait à s’approcher d’Arsinoe pour voir si celle ci avait été bien traité quand Hedden lui annonça la nouvelle.

-Aveugle dis tu ! ! Par les Dieux, voici un bien triste sort pour notre compagnon. Le sait il ? ? ¤ Ben mon gars, il n’a pas de chance, perdre son maître, tomber aux mains d’orcs puis d’un aigle pour finir impotent comme les mendiants les plus miserables de lunargent, non vraiment….il n’a pas de chance. Toutefois, il est druide, peut être trouvera t’il dans la nature de quoi palier à cette infirmité à moins qu’on ne puisse trouver un jour, un moyen magique de remplacer sa vue ¤

S’approchant de sa mule, Le jeune homme flatta quelque peu l’animal de claques amicales. Il était en effet heureux de voir qu’Arsinoe avait réussit à les suivre si loin sans dommage, tout en sachant que les risques ne pouvaient devenir que plus important.

-Bien le bonjour Endor, je viens d’apprendre votre infortune et j’en suis navré. Je comprendrais que vous ne puissiez nous suivre dans ces conditions, je ne vous forcerais pas à prendre ce risque sauf si vous y tenez vous même. Dans ce dernier cas, Arsinoe pourra vous servir de monture. Mais peut être préféreriez vous rentrer chez vous ou rejoindre des proches ? dans ce cas, nous pourrions vous fournir de quoi payer un guide ? Nous allons en effet devoir nous enfoncer dans les landes et le voyage sera doublement dangereux pour vous, je ne vous demanderais que de nous donner les indications nécessaires pour retrouver ce village. Quelque soit votre décision, nous la respecterons et ne craignez pas de devenir une charge pour nous, peut être même pourriez vous nous être vitale. Seul les dieux le savent.

Jen interrogeât naemod et hedden du regard dans l’attente de leurs avis appréhendant quelques peu, la réponse du jeune Druide.

Sorts niveau 0:

-Aspersion d'acide
-Illumination
-Lumière

Sorts niveau 1:

-Sommeil
-projectiles magiques

Marek resta planté devant la porte un instant, après avoir arrété de s'acharner dessus pour l'ouvrir. Il ne pouvait décemment pas jeter le corps de Nomad au sol, il avait des gens à se mettre dans la poche dans l'immédiat. Il fallait donc soit payer soit faire croire qu'on allait le faire. Le problème était que Marek ne voulait pas dépenser d'argent ou alors très peu, mais il imaginait que, les soins ne devait pas être exorbitant et qu'en se côtisant, les membres du groupes pourrait assumer la remise en forme de son fardeau. Mais avant d'envisager le pire, il fallait tenter autre chose.

-Tu vois bien que si on le laisse comme ça il tiendra pas longtemps le bougfre. Tu vas le laisser crever comme ça ? Tu pourras te regarder dans la glace après ? Moi je me vomirais dessus si j'était toi !

Marek tentait avec pluso u moin de tacte de faire culpabiliser encore plus le prêtre qui cèderait peut-être devant la mine de Qualindra et ces paroles.

Treizième jour d’Eleinte 1372
7h20

Marek, Qualindra, Ner'Kulen et Nomad:

Mendir, réellement désolé pour Ner'Kulen, l'avait invité à rester dormir chez lui. Si sa maison n'était pas très grande, Ner'Kulen y passa une nuit bien meilleur qu'il n'en avait passé depuis un certain temps. Le lendemain, Mendir et le jeune roublard se rendirent au temple de Waukyne.

Devant celui-ci se trouvaient plusieurs personnes en train de discuter. Mendir ne connaissait que deux des personnes devant les portes et souhaitait savoir ce qu'ils faisaient à cet endroit à une telle heure. Il perçut en s'approchant un peu de leur discussion. Le jeune prêtre expliquait à l'un des hommes que ses problèmes gastriques ne concernaient que lui et qu'il n'y avait nulle raison d'en faire étalage sur la place public.

Pendant ce temps, Qualindra avait lancé un sort espérant que cela lui permettrait de comprendre ce texte et de sauver Nomad. Mais à peine les derniers mots de la formule avait-il quittés sa bouche que le papier redevint totalement vierge. Le jeune prêtre se tournât alors vers elle avec une moue mélangeant de la pitié et un peu de désillusion.

-Vous vous doutez que dans nos rangs, ceux qui savent lire l'ancienne langue de Néthéril et ceux qui sont capables de lancer ce genre de sorts sont nombreux et que nous y aurions pensés si cela avait été si simple. Ne vous inquiétez pas pour le parchemin, il redeviendra normal dans cinq ou si minutes mais je suis désolé de ne pas pouvoir accepté cela comme paiement pour la vie de votre ami.

C'est alors que Mendir débarqua et commença à demander quelque chose au jeune prêtre qui lui répondit lui aussi en chuchotant.

-Je connais votre mission et peut être même certaines choses que vous ignorez. Les trésors des hommes-lézards qui renferment les objets de votre quête sont riches. Je consentirais à sauver la vie de votre ami si, en contrepartie, vous preniez avec vous un de mes propres amis, son bras se tendit vers Ner'Kulen, avec vous et que vous lui accordiez un part égale de tout ce que vous pourrez trouver. Est-ce que cela vous convient?

Quatorzième jour d’Eleinte 1372
8h30


Jen et Naemod:

L'elfe déglutit quand il entendit les paroles de Jen. Il craignait de devoir abandonner mais une réponse surgit de sa bouche sans qu'il s'en aperçoive véritablement.

Endor Thet

Hélas, si vous ne me considérez pas comme un fardeau trop lourd pour vos épaules, je vous demanderai de bien vouloir me laisser vous accompagner. Ma seule famille, mes seuls amis, mes seuls proches sont cet homme qui m'a tout appris et qui croupit dans les geôles de ces infâmes hommes-lézards. Je veux partir avec vous si cela ne vous gène pas. -------------------- Endor est un elfe sympathique et souriant toujours prêt à aider les autres quand ils en ont besoin. On comprend vite qu'il est druide grâce à son armure brune et son visage souvent maquillé en vert pâle.

Hedden et Naemod partageaient l'avis de Jen et étaient prêt à s'encombrer d'Endor car il était le seul qui connaisse un tant soit peu les Landes et cela pourrait leur être bien vite vital.

Comme il était maintenant décidé que l'elfe serait du voyage, les affaires furent rassemblées et ils se remirent en route de bon train et surtout de bon matin. La route qu'ils devaient encore parcourir était longue et périlleuse.
Pendant les premières heures, ils suivirent scrupuleusement et en silence la route bien pavée qu'ils savaient, grâce aux nombreuses bornes indiquant le nombre sans cesse décroissant de lieues les séparant de Lunargent mais lorsque le soleil eu dépassé son zénith, Endor demanda à ses compagnons de s'arrêter non pas pour souffler mais pour prendre un autre chemin.

-Passer par Lunargent nous ferai faire un grand détour et je connais un chemin plus court qui passe par le Bois d'Argent. Une fois sous ses frondaisons ombreuses, il ne nous restera pas plus d'un jour avant d'arriver au village des homme-lézards. Mais nous devrons dormir au moins deux nuits à la pleine lune et dans le froid. Alors, que choisissez-vous?

Naemod n'avait rien trouvé à dire sur les blessures d'Endor. En fait, il n'était pas vraiment sûr de savoir quoi lui dire. Vu ce qu'il s'était passé avec Jen avant d'arriver dans le village, mieux valait ne rien dire; et comme on disait, le silence est d'or.
Il prépara ses affaires en silence, et il ne parla pas plus pendant le voyage. Le silence lui manquait de temps en temps, tout comme la solitude. Mais là où ils allaient, la solitude serait plus un fardeau qu'autre chose; mais y aller à trois était tout aussi suicidaire. Mais pour l'instant, ne pas y penser était une bonne solution puisque, d'après Endor, ils n'y seraient que dans deux ou trois jours suivant le chemin qu'ils allaient prendre.

"Si le chemin dont vous parlez est sûr, autant l'utiliser puisqu'il est plus rapide. Mais si tout ce que l'on a dit est vrai, il y a des chances pour qu'il ne soit pas aussi rassurant que je le pense. D'un autre côté, va bien falloir qu'on rencontre le danger un moment ou à un autre. Bref, je pense que plus tôt on arrivera chez les hommes lézards, mieux ce sera. Qu'en pensez vous Jen ?"

¤Rencontrer le danger le plus tôt possible, d'accord, mais est-ce que Jen sera prêt ? Rien n'est moins sûr. Il a encore peur de se faire blesser, et essayera de fuir le combat. Ça peut avoir ses avantages, mais la plupart du temps, on peut pas vraiment fuir. J'espère que ce qui va arriver le rendra plus fort.... si on en sort vivant...¤

"Au fait, j'ai une question stupide: une fois au village des hommes lézards, on fait quoi ? On va les voir la bouche en coeur en leur demandant de nous livrer le maître d'Endor, ou on le prend de force ?"

¤Sans parler de ce fameux artefact que la Compagnie des marches vous a envoyé chercher, mais Endor est-il au courant ?¤