Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

Qualindra était tellement préoccupée par l’état de Nomad qu’elle ne pensait même plus à sa propre blessure, elle avait certes du mal à marcher mais la jeune elfe pensait que c’était à cause du poids des sacs qu‘elle portait, elle s’aidait parfois de son bâton pour avancer. Elle ne pouvait pas quitter son cher Nomad des yeux, elle restait à sa hauteur pour lui parler de tout et de rien histoire, qu’il ne sombre pas dans le comas. *Dommage que cet homme ne puisse rien pour mon doux barde* pensa la belle elfe en regardant s’éloigner l’homme aux flèches.
- Ouf ! Enfin nous revoilà à Nesmè, mon beau musicien, nous allons pouvoir te sauver, garde espoir et résiste pour tout ceux qui tienne à toi. Avait dit l’elfe avec un soupir de soulagement ; car le brouillard avait été plus épais que lorsqu’ ils étaient partis.
- Merci Monsieur le Baron de nous avoir permit de faire demi-tour. Dit Qualindra avec un sourire.
- Merci Monsieur Marek d’avoir porté Nomad sur votre dos. Rajouta-t-elle.
Le plus grave maintenant était de trouver une personne capable de sauver Nomad et de regarder la blessure qu’avait reçu la jeune fille.
Qualindra pensait aussi à la bibliothèque du baron et demanda :
- Monsieur le baron avez-vous des livres traitant de sorts prophanes ?
La jeune femme avait envie d’en apprendre plus.
- Lutte mon amour, écoute ma voix. Avait murmurer La jeune fille à son doux ami.
*Si seulement tu pouvais m’entendre ! Peut-être le peux-tu ? Je vais continuer a parler.*
Et la magicienne continuait de parler, de le soutenir et de lui raconter ses plus belles histoires. Elle ne s’était arrêtée que pour remercier le Baron et Marek.
- Allez ma belle tu peux être soulagée aussi, je sais que tu ressens ce que je ressens. Dit-elle doucement à sa chouette ; elle qui était restée sans bouger sur l’épaule de la jolie elfe.

Marek n'avait pas vraiment prévu de se faire arroser de sang en prenant Nomad sur le dos, mais il n'était pas étonné, et savait qu'il l'avait cherché. Ca lui apprendrait à faire la charité. Mais au fond, malgré ce qu'il se matraquait, le luskanien n'avait pas cet étrange sentiment, celui que l'on ressent quand on a agit contre sa propre nature. Il l'aurait certainement eu il y'a quelques temps, mais aujourd'hui il avait, au plus profond de lui, l'impression de s'être radoucis. Comme si certaines personnes qui n'avait jamais eu d'importance jusqu'à présent, se mettaient soudainement à en avoir une. Et là résidait une chose qui effrayait Marek plus que tout, l'attachement, qui selon lui, bien qu'il n'ait jamais nourrit de réfléxion à son sujet, était une source de souffrance immense. Peut-être la seule source qu'il ai eut à affronter dans sa vie. Il pris donc la décision de ne pas trop se laisser aller à l'avenir.

Une foix toute cette landes traversée dans l'autre sens pour arriver à nouveau dans cette sorte de cité en ruine qu'était Nesmé, il fallait trouver où faire soigner le barde. Mais comme l'unique autochtone n'en avait pas la moindre idée, le groupe était dans une situation assez peu avantageuse.

-De rien Mam'zelle, mes bottes sont suffisemment cirée, ça ira pour aujourd'hui. Répondit-il à Qualindra qui remerciait pour la Nième foix. En tout cas, je vois que vous sortez beaucoup de chez vous Baron... Continuat-il commençant à être passablement aigris. Vous ètes sur que ya pas moyen de trouver un petit temple... d'Ilmater par exemple, ou n'importe quel temple qui fournirait des soins ? A moins qu'selon vous les temples ça marche pas.

Le jeune Illuskien n’avait eu aucun mal à deviser avec Naemod lors de leur trajet vers Khelb. Peut être même que le guerrier avait regretté de l’avoir interrogé sur ce sujet tant Jen lui parla en détail de son apprentissage chez Ramnus. Il lui parla également de sa vie de mendicité à Lunargent , n’hésitant pas à flatter les matrones pour un repas tout en fuyant les persécutions des guildes de mendiants. Il fut plus nostalgique, avec une pointe de regret, lors de la narration de sa vie avec Dame Gerda. Une femme forte de tête comme d’embonpoint qui le maternait assez rudement certes, mais lui avait enseigné un certain nombre de base en sorcellerie tout en lui redonnant un aspect plus civilisé.

Seule ombre au tableau, l’épisode de sa fuite de l’antre de Ramnus, Plusieurs fois, le passage fut occulté et passé sous silence car Jen devait bien le reconnaître, c’est la culpabilité qui le rongeait depuis si longtemps. Culpabilité doublé de ce sentiment de lâcheté qu’il avait ressentit voilà peu et c’est en ces termes qu’il s’adressa à son compagnon.

-Oui, j’ai fuis, j’ai fuis comme nous avons tous fuis, sans nous soucier de nos deux camarades que la peur paralysait…..ils étaient les plus jeunes, ceux qui avaient le plus besoin de moi, le plus âgée de tous. J’étais comme un grand frère pour eux et cette nuit la, la terreur m’a nouée les entrailles et j’ai couru, couru comme jamais je ne l’ai fait, sans me soucier de quiconque. Une ombre de tristesse le submergea au moment ou il regarda Naemod "Voyez vous, j’ai fuis, et le pire de tout cela, ce n’est même pas d’avoir abandonné mes deux petits frère la bas, le pire……c’est que je ne suis pas sur de ne pas recommencer dans une telles situation, en abandonnant amis et compagnons. Et moi, Naemod, j’étais moi même et nullement possédé c’est moi qui ai fuis, et personne d’autre."

Ces mots, il les prononçât lors de leurs arrivées au porte du hameau, ce n’était pas innocent, le jeune homme avait ainsi espéré échapper à un tête à tête trop prolongé suite à sa confession.

Hedden s’étant occupé de tout, jen prit Arsinoe par la bride, adressant un dernier pauvre sourire au guerrier, il pénétra dans l’enceinte en prenant des précautions pour que Endor ne bascule pas. ¤ Se coucher, le soleil n’est pas encore couché et il le serait déjà ? ben mon gars, ce village se calfeutre de bonne heure et on allume les torches vachement tôt. Manquerait plus qu’on soit tombés sur un village spéciale ¤ Pressant le pas, il s’arrêta prêt de l’entrée de la grand bâtisse, passa les rênes au rôdeur avant d’aller frapper à la porte

Jen recherche dans le folklore locale pour savoir si une légende ou autre se rapporte au hameau.

Naemod écouta attentivement ce que lui raconta le jeune mage. Il savait ce qu’il ressentait, lui-même ayant vécu à peu près la même histoire. Cependant, Jen était là pour mettre le doigt sur les différences. Il n’osa pas couper le mage pendant son récit, le regardant de temps en temps pour voir son visage triste et las. Que pouvait-il lui dire pour qu’il se sente mieux ?
¤Rien, il n’y a rien à dire. Tu ne le connaît pas encore assez pour lui dire ce genre de choses de toutes façon. Et puis je pense qu’il préfère être un peu seul pour le moment¤

Peu à peu, il sombra dans ses pensées, et se rappela sa rencontre avec son ancien maître. Il se revoyait dans cette grande cité dont il avait oublié le nom, cherchant quelqu’un à voler. La seul personne qu’il trouva était un homme seul, habillé de bonne manière, mais pas ostentatoire. Il se revit ensuite dans une taverne, l’homme qu’il avait essayé de voler, en vain.
« Je ne sais pas qui tu es, ni ce que tu as fait avant, mais tu m’as l’air courageux gamin. Cependant, sache une chose, et tâche de ne pas l’oublier: tout homme est apte à pardonner, mais le plus dur n’est pas de pardonner aux autres, mais de se pardonner soi-même. Celui qui se pardonne comprend ses erreurs, et ne les commet plus. » lui avait-il dit le soir même où Naemod devenait son élève.
¤Peut-être que Jen et lui se seraient bien entendu. Sûrement même.¤

Il ne s’était pas aperçu qu’ils étaient arrivés au village. Il fut sorti de ses songes par les hurlement du garde. Il regarda Jen et Hedden tout en essayant de se ressaisir. Il comprit que quelque chose clochait quand il jeta un coup d’œil au village.

¤Les lumières sont éteintes, les habitants déjà endormi et le garde nous a pris pour des gobelins. Je sent que la nuit va être agitée…¤

Jen et Naemod:

Treizième jour d’Eleinte 1372
19h30

Jen: Connaissance(Marches d'Argent): 10+5

Jen, Hedden, Naemod et Endor, toujours inconscient, entrèrent dans le village. Pendant que Jen réfléchissait aux raisons qui faisaient que tout le monde était couché si tôt et si prudent, en déduisant que cela devait être à cause de l'extrême proximité avec les colonies d'orques et autres gobelins de la Passe de Lunargent, Hedden s'éloigna, Endor appuyé sur son épaule vers un bâtiment attenant au mur où le garde lui promit de trouver un moyen de soigner l'elfe.

La porte de la grande bâtisse s'ouvrit sur un homme d'un certain âge, passablement chauve, l'air effrayé qui, voyant manifestement que ce n'étaient pas des gardes qui venaient lui annoncer que son village allait être rasé car cette fois-ci l'armée ennemie était trop nombreuse, poussa un soupir de soulagement et les fit entrer dans un couloir puis dans une sorte de petit bureau. Il s'assit derrière et s'adressa enfin à Jen et Naemod:

-Puis-je savoir qui vous êtes et ce que vous faites ici?

Qualindra, Nomad et Marek:

Treizième jour d’Eleinte 1372
7h20

Un air coupable apparut sur le visage du baron quand Marek lui demanda s’il estimait qu'un temple ne parviendrait pas à les aider à sauver la vie de Nomad. Apparemment, il avait essayé de leu cacher ce qu'il s'apprêtait à leur dire et aurait préféré que cela reste un secret mais, prenant son courage à deux mains, il se mit à s'expliquer:

-Je pense qu'aller quémander de l'aide au temple est la meilleure solution. Cependant, vous devez savoir que ma famille n'a plus l'opulence qu'elle avait dans le passé. En réalité, les rares personnes qui travaillent pour moi sont les derniers descendants des serviteurs de ma famille qui ont accepté de me servir par pitié contre un salaire plus que misérable. Même mon manoir appartient en réalité au temple local de Waukyne a qui j'ai été obligé de l'offrir en échange de ce dont j'avais besoin pour l'expédition que nous essayons de mener, même les quelques ouvrages concernant la magie que j'aimais tant lire.

Je suis donc désolé mais je n'ai pas les moyens de payer les soins de votre ami. Je n'ai plus un sou et je n'ai plus rien non plus à vendre. Je pense que si nous ne réussissons pas cette mission, c'est la fin de ma maison. Je suis sincèrement désolé.

Le baron déglutit avec difficulté et sembla sur le point de pleurer comme un enfant. Dans le même temps, il commençait à marcher les yeux dirigés vers ses chaussures vers une sorte de gigantesque château dont les murs commençaient à s'effriter et dont le donjon était décapité. Le jeune homme qui se trouvait devant et portait une chasuble dorée se présenta comme étant l'un des disciples du prêtre local de Waukyne.

-Salutations, étrangers. Que me vaut le plaisir de cette visite? Votre ami m'a l'air étrangement mal en point. Que puis-je faire pour vous aider?

A voir la tête du responsable de ce hameau, Le Mage en déduisit sans peine que la sécurité des lieux devait être toute relative ¤ quand je pense qu’à Auvancombe on a pas put passer une nuit à l’auberge sans voir celle ci partir en fumée, les Dieux seules savent ce qui va advenir de ce village, et encore, quand je dis village, deux ou trois masures collées les unes aux autres n’en méritent même pas le nom. Enfin, c’est toujours mieux que rien ¤ Arrivé à proximité des landes éternelles, Jen jugea risqué de trop en dire , il était en effet dangereux de crier sur tout les toits qu’ils etaient à la recherche d’un artefact aux mains d’hommes lézards même si l’on pouvait espérer que les habitants des lieux aient quelques idées sur l’endroit ou ceux ci se trouvaient. Endor n’aurait pas été avec eux, il aurait certainement dut en dire plus mais dans les circonstances actuelles, il était inutile de prendre le risque d’ébruiter leur affaire. De vieux réflexes oubliés revinrent à la surface et le jeune Illuskien redevint un instant le gamin menteur qu’il etait voilà quelques années quand il s’inventait des situations en fonction des besoins.

-Je m’appelle Jen Ramnus, je vous présente Naemod, mon garde du corps qui est chargé de veiller sur ma personne. Hedden, mon guide est présentement avec un pauvre Hère que nous avons secourut lors de notre voyage depuis Sundabar . Je travail pour mon maître, un Mage de la compagnie des marches qui m’a confié la tache de cartographier les landes et de répertorier les villages de quelques importances. Nous sommes en effet attentif a la localisation des lieux pouvant servir de refuge aux voyageurs égarés ainsi que ceux pouvant servir de campement à des humanoïdes hostile tel les orcs et les hommes lézards. Mais, peut être possédez vous des informations pouvant m’aider dans nos investigations ? ? Jen s’adossa confortablement en poussant un soupire de soulagement "Je suis également heureux de pouvoir compter ici sur votre hospitalité d’autant plus que nous avons avec nous un blessé ayant besoin de soin et de repos. Pouvons nous compter sur votre aide et votre coopération ? Monsieur ….. ?"

Il était assez fière de lui, le mensonge était minime finalement et n’en prendrait que plus d’accent de vérité. De plus, la coopération du village lui permettrait d’en savoir plus sur les dangers à éviter dans les landes tout en leur permettant d’offrir à Endor le repos nécessaire à sa remise en état.

Sorts niveau 0:

-Aspersion d'acide
-Illumination
-Lumière

Sorts niveau 1:

-Sommeil
-projectiles magiques

Qualindra avait cessé de parler à Nomad pour écouter attentivement le récit du baron. La jeune elfe se sentait triste pour lui, elle aurait aimé lui prodiguer de douces paroles apaisantes mais son esprit était toujours préoccupé par l'état de santé de son doux barde. En guise de réponse elle fit un petit sourire amical au baron.
En arrivant devant ce qu’elle pensait être un temple, une pensée d’espoir lui traversa l’esprit *Nomad va être sauvé !* pensa fortement la magicienne avec espoir ; l’elfe avait perdu presque tout espoir car lorsqu’ elle parlait au musicien, elle n’avait remarqué aucune réaction de sa part.
La jeune elfe prit la parole et se présenta au jeune discple qui se tenait devant eux :
- Bonjour Monsieur permettez-moi de nous présenter : je suis Qualindra Fille des Vents, voici mon amie ma chouette, l’homme que vous voyez sur le dos de Monsieur Marek se nomme Nomad et il est gravement blessé, il a reçu un coup de sabot d’un élan sur la nuque et moi même j’en ai reçu un dans le dos. Pouvez-vous nous aider ? Je suis pose que vous connaissez Monsieur le baron ? Qualindra avait parler d’une voix claire et pleine d’espoir, elle avait aussi touché le bras de son ami en le présentant. Elle tenait toujours le bras de son cher barde, son regard dorée scrutait les yeux de l'homme. Et lui fit un petit sourire timide.
Elle n'avait pas osé présenter ses comagnons de route en entrant dans les d'étails pensant que ceux-ci en diraient plus si ils le souhaitaient. Sa préocupations première était de sauver l'homme qu'elle aimait par dessus tout. Elle lui glissa à l'oreil :
- Je t'aime Nomad, tiens le coup tout ira bien.
*Comment se fait-il que je sois amoureuse de lui, un humain, certes un bel humain, alors que nous nous connaissons depuis à peine deux jours. Serait-ce la déesse de la beauté et de l'amour Sunie qui m'a faite succomber à son regard, à sa voix à sa beauté ?*
Maintenant Qualindra savait qu'elle avait eu dès son premier regard ce qu'on appel un coup de foudre. Et les heures passés à discuter, les gestes et les regards échangés ne faisaient que lui confirmer ses sentiments pour l'humain. Et oui un humain.

Marek fut particulièrement frappé par une phrase précise du Baron. Celle expliquant que si la missio,n était un échec, sa "maison" était finit. Marek crut y déceler ce qui, il en était persuadé, était vrai pour tout le monde sauf cas particulier. Ce quelque chose était une vélléité de se faire mousser, de récolter de la gloire de l'argent et donc de quoi se rebâtir dans cette entreprise. Car selon Marek, la bonne action purement désintéressé était une chimère bien loin de toute main humanoïde qui chercherait à l'atteindre.

Au fond, le baron faisait quelque peut pitié aux yeux de Marek, et cette manière qu'il avait de presque pleuré comme un mioche tapait particulièrement sur les nerfs d'un Marek qui, selon sa propre appréciation, avait dut en chier pas mal plus que ce noble raté né avec une cuillère en argent entre les dents. Mais néanmoins le personnage lui restait globalement sympathique et il tentait de ne pas trop lui en tenir rigueur. Chacun avait sa propre expérience et il pouvait presque comprendre que, selon le baron, la situation soit grave.

Mais toute cette agitation avait tendu Marek qui n'attendait qu'un faux pas de la part du premier venu pour se décharger. Et le faux pas ne t'arda pas à venir, car ce qui semblait être un prêtre de Waukyne prononçat quelque mot qui parurent tout a fait sans intérêt aux yeux du Luskanien qui enchainat après que Qualindra eut finit:

-"Etrangement" mal en point... Mais i'saigne tout ce que ses veines transportent, et toi tu trouve ça "Etrange"? Aller jarte du chemin au lieu d'rester planter là à tortiller du cul! Qu'on l'emmène s'faire soigner ! Pas'qu'"Etrangement"... il en a besoin tu saisit?

Lançat-il lassé de ces jérémiade continuelles et de ces politesses excessives qui semblaient être à la mode dans son groupe. Aussi il avançat sans hésiter à tenter de forcer le passage si on l'empéchait de passer.

Douzième jour d’Eleinte 1372
14h20

Ner'Kulen:

Cela faisait maintenant longtemps que Ner'Kulen errait sans but dans les marches d'Argent et les environs allant de ville en ville explorant la région sans savoir exactement où le conduisaient ses pas.

Mais ce jour-là, peu après un repas frugal dans une auberge où il avait aussi passé la nuit, il rencontra une personne dont il ne se souvenait pas vraiment mais qui le reconnu instantanément. Cette personne était un homme de grande taille, un peu enveloppé, déjà presque chauve mais dont les rares cheveux encore vaillants étaient d'un blanc immaculé et coupés court. Il portait une sorte de grande toge dorée avec des boutons visiblement constitués d'éclats de pierres précieuses.

-Salut, Ner'Kulen. Quelle surprise de te voir ici. Oh, mais excuse-moi, je suppose que tu ne me reconnais pas. Cela doit bien faire au moins quinze ans que je ne t'avais pas revu. Depuis que j'ai été nommé à Nesmè, en fait. Mais comme tu as grandi j'ai failli ne pas te reconnaître mais il faut avouer que les personnes ayant la peau noire sont une curiosité rare dans la région. C'est un paysan du coin qui parlait de toi et je t'ai reconnu à sa description. Comment vont tes parents, cela fait longtemps que je n'ai pas reçu de leurs nouvelles, ils me manquent.

Maintenant qu'il observait avec un peu lus d'attention le vieil homme, Ner'Kulen le reconnaissait. Son prénom était Mendir et il ne se souvenait pas avoir un jour connu son patronyme. Il était prêtre de Waukyne, la déesse qui accompagne les marchands et sans aucun doute le meilleur ami de son père. Pendant deux ou trois ans, ils avaient continué de correspondre même après la mort de sa mère dont il n'avait pas parlé dans ses lettres apparemment. Puis il était mort à son tour et le vieux prêtre attendait toujours ses lettres.

Treizième jour d’Eleinte 1372
7h20

Marek, Qualindra et Nomad:

Devant l'excès de brutalité, le jeune homme recula, se dirigeant vers Qualindra qui lui semblait largement plus civilisée, et laissa le guerrier fondre sur la porte du temple. Mais celle-ci étaient fermées et le guerrier ne put pas les ouvrir. Forcé qu'il était de s'arrêter, il se retourna et entendit la réponse du prêtre aux paroles de la belle elfe.

-Il ne me semble pas connaître le "baron", ou en tout cas pas sous ce nom. Mais quoi qu'il en soit, je présume que vous êtes venu pour que quelqu'un tâche de redonner à votre ami un semblant de conscience et peut être soigne vos propres blessures. Je ne suis pas particulièrement compétent dans la dispense des soins mais vos blessures me semblent être assez peu dangereuses pour que mon art soit suffisant pour que vous n'ayez même pas de cicatrices pour vous souvenir de cette bête.

Cependant, vous devez vous en douter, cela ne sera pas gratuit. D'ailleurs, en ce bas monde tout du moins, rien n'est gratuit. Qu’êtes-vous prêts à offrir pour que je soigne vos blessures?

Cette fois-ci son regard ne se limita pas à interroger le seul visage de Qualindra mais aussi à contempler les autres en attendant leur réponse.

Treizième jour d’Eleinte 1372
19h30

Jen et Naemod:

Jen: Bluff: 5(Dé)+1 contre 8(Dé)= Echec

L'homme jeta un regard incrédule sur le visage du magicien qui ne put s'empêcher de prendre une teinte légèrement rose. Il regarda ensuite Naemod totalement impassible derrière Jen avant de se décider à parler.

-Habituellement, la Compagnie me prévient quand ils envoient certains de leurs hommes faire une enquête dans la région. Surtout que ce genre d'enquêtes est des plus étranges, tout le monde sait exactement où se trouvent les foyers des orcs dans la région, même le plus jeune fils du plus perdu des paysans.
Cependant, il n'est pas dans mes habitudes d'abandonner ceux qui ont besoin d'aide je vais donc demander à mes soldats de vous faire une place parmi leurs couches et de faire soigner votre ami.
Maintenant, à moins que vous n'ayez quelque chose à ajouter, je vous prierai de prendre congé. Hallem va s'occuper de vous.

La porte derrière eux s'ouvrit alors laissant passer un homme qui portait à la ceinture une épée assez longue pour pouvoir embrocher une demi-douzaine de gobelins et sr le reste du corps une sorte d'armure de peau luisant d'une couleur noire assez prononcée.

Il les fit sortir du bâtiment, leur fit en faire presque le tour puis ils rentrèrent par une autre porte dans une pièce qui avait dû être dans le passé une écurie vue la façon dont les couches étaient séparées en stalles. Une fois à l'intérieur il ouvrit pour la première fois la bouche.

-Voulez-vous vous coucher maintenant ou préférez-vous aller- vous promener en ma compagnie?

Visiblement, le maître des lieux n’avait pas cru un mot de ce qu’il avait dit, le mensonge avait pourtant été minime mais il était à craindre que leur Hôte ne les croit même pas membre de la compagnie. Le jeune mage commençait à se demander si les années passées avec Dame Gerda à étudier honnêtement n’avait pas finit par le rendre incapable de mentir de façon convaincante. Il aurait bien aimé détromper le Bourgmestre à l’aide de son anneau de la guilde, après tout, il avait bien mission de se rendre dans les landes et la compagnie n’avait pas jugée digne de prévenir le chef d’un si petit village. Celui ci pouvait donc bien le prendre de haut, toujours est il qu’il n’était pas au courant de tout et qu’il devait bien le savoir. Enfin, il n’en avait pas eu le temps, certainement vexé, l’homme avait abrégé l’entretien et s’etait débarrassé d’eux au plus vite. Désappointé, son amour propre piqué au vif, Le mage lui en tenait rancune , une rancune dirigé également contre lui même car son mensonge ne faisait que compliquer la situation. Le village se montrerait certainement moins accueillant et l’aide offerte sera certainement compté. Hallem avait été silencieux et le jeune illuskien ne se sentait guère prolixe en parole, ruminant son échec et son gâchis , il n’osait pas plus regarder Naemod qu’il avait entraîné dans son mensonge.
Arrivé devant ce qui lui servirait de lit, il déposa ses affaires et eu la soudaine envie de répondre favorablement à l’invitation de Hallem.

-Vous accompagner ? ? son visage s’éclaira d’un sourire qui effaça sa mine sombre. Pas de problème, je serais de toute façon bien incapable de dormir, je crois bien avoir fait un beau gâchis ses dernières heures et pour pas grand chose finalement. Non, assurément, je n’ai pas envi de me coucher, c’est avec plaisir que je vous suivrais. Je n’ai jamais vécu dans un si petit village loin de tout secours en cas d’attaque. êtes vous souvent menacés par les orcs ou les hommes lézards ? ?

Jen sentit une certaine excitation à l’idée de se changer les idées et de découvrir d’autres horizons. Il prit toutefois soin de se munir de son arbalète et de quelques carreaux ainsi que de sa dague et de son sac a composant accroché à la ceinture.

-Je suis originaire de Lunargent, mais je n’ai jamais voyagé aussi prêt des landes et savoir que je vais devoir y pénétrer ne me rassure guère. J’imagine que la vie ne doit pas être facile par ici. Au fait, je m’appelle Jen Ramnus et je vous présente Naemode Corthala.

Après le visible échec de son mensonge, il avait décidé de cesser toute artifice vu qu’il semblait avoir perdu tout savoir faire en ce domaine.

Sorts niveau 0:

-Aspersion d'acide
-Illumination
-Lumière

Sorts niveau 1:

-Sommeil
-projectiles magiques