Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

L'orage menaçait d'éclater dans le ciel. Le village était apparemment désert depuis un certain temps, et la présence du guerrier troublait visiblement le décor. Quel était cet endroit, il ne le savait pas, ce qu'il devait y faire, il ne le savait pas non plus. La seule chose qu'il sût, c'est qu'il se retourna quand il entendit un bruit derrière lui.
Naemod ne comprit pas tout de suite qui lui faisait faisait face. Il pensa d'abord à un miroir, mais ce n'était pas cela. Son double était bel et bien devant lui.

¤Non, pas un double, mon frère. Et je suis dans mon village natal.¤

Le frère du guerrier porta la main sur la garde de son épée, et la dégaina lentement.

¤Il compte m'attaquer pour prendre le contrôle de notre corps. Fort bien...¤

Naemod n'eut pas le temps de prendre son arme que tout autour de lui disparaissait.
Apparut alors devant lui une main qui le toucha. Visiblement, la personne ne s'attendait pas à le réveiller.
Un peu plus réveillé, Naemod s'aperçut que celui que celui qui se tenait en face de lui était l'elfe qu'ils avaient sauvé la veille. Le guerrier se leva par réflexe pour parler à Endor Thet

¤Il n'était pas grièvement blessé hier soir ? Et il ne nous a pas vu... Qui est-il au juste ?¤

"Non non, ce n'est pas grave. De toute façon, le soleil commence à se lever, nous n'aurions pas tardé à nous réveiller. Je me nomme Naemod, et voici Jen le magicien et Hedden le rôdeur.
Pour répondre à vos question, nous ne savons pas exactement où nous sommes, mais nous nous trouvons au milieu de montagnes, sur un chemin menant à Everlund. Il me semble que ces montagnes sont la passe d'Everlund, mais je peux me tromper.
Notre guide est mort hier en essayant de vous sauver, donc nous ne savons pas vraiment où aller pour rejoindre Everlund."

Le guerrier paraissait nerveux. Etait-ce du à son rêve ou à son réveil précipité ? Peu importait. Ce qui importait au contraire, c'était d'en savoir plus sur cet elfe mystérieux. Endor Thet. Il avait déjà entendu ce nom quelque part, mais il ne savait plus où.

Le Mage Illuskien avait profité de son tour de garde pour étudier soigneusement son parchemin et mémoriser de nouveaux sortilèges. Regardant ses mains alors qu’il manipulait son grimoire, il etait toujours étonné de voir que ses mêmes mains qui faisaient appels aux pouvoirs de la toile etaient également capables de s’occuper de panser Arsinoë. Il avait effectivement dut passer pas mal de temps avec la pauvre bête afin de la calmer des frayeurs de la journée. Peu de nourriture pour elle dans ces montagnes, il espérait que le lendemain leur montrerait un chemin vers une région plus hospitalière.
Cette nuit la, il n’eu pas le courage de monter la tente et c’est d’un sommeil de plomb qu’il dormit jusqu’au moment ou il entendit le cri d’Hedden. Son premier réflexe fut de rouler sur le coté afin d’éviter un coup avant de se rendre compte que nul danger ne les menaçait, même si il reconnu l’elfe plus à son état qu’à tout autre chose.

-Nous sommes également le treizième jours d’eleinte et……la voix de Jen se troubla un instant en réalisant ce qu’avait dit Endor ¤ cet individu serait Endor Teth, l’élève du druide disparut Algor Git. Mais comment ce fait il qu’il soit là, il etait sensé être à Everlund. ¤ Les yeux de jen se rétrécir légèrement soupçonneux il reprit.

-Endor Teth ! ! l’élève d’Algor Gal, mais comment cela se fait il ? comment êtes vous arrivé entre les griffes de cet aigle ? étiez vous à la recherche d e votre maître disparut dans un village de gobelin.

Prudemment, il avait truffé son histoire d’erreur afin de voir les réactions du dénommé Endor. Il etait improbable que cette rencontre fut organisé avec la façon dont cela s’etait déroulée mais il préférait rester prudent. ¤ Franchement, je suis vraiment paranoïaque , aucune raison qu’il ne soit pas ce qu’il dit être mais bon , j’ai moi même usurpé tellement d’identité quand je vivais dans la rue ¤

Sorts niveau 0:

-Aspersion d'acide
-Illumination
-Lumière

Sorts niveau 1:

-Sommeil
-projectiles magiques

Les propos de Vassili firent mouche chez Marek, dans la mesure où ils le firent réfléchir un peu. Et le résultat fut que le Luskanien n'était pas absolument d'accord avec le baron mais lui donnait tout de même raison d'un côté. Il était vrai que Nesmé était dans la pannade et que cela ne devait pas dater d'hier... et il imaginais fort bien que les prières allant dans le sens de l'action entreprise par Vassili avait du être légion... sans résultat, si on en croyait le piteux état de la ville. Mais au fond, les dieux n'avaient-ils pas sentis que la situation était inextricable ? Peut-être avaient ils compris que les circonstances étaient telles qu'il valait mieux abandonner la ville et emigrer ailleurs. Car Marek ne comprenait pas l'attachement de certaine personne à leur région, lui ne portait aucun amour à Luskan et sa région. Surement car il n'en gardait pas vraiment de bons souvenirs et que sa capacité de compréhension d'autrui avait d'importante limites. D'ailleurs paradoxalement, il reconnaissait souvent être à la recherche d'un endroit où il se sentirait bien, qu'il affectionnerait et où il apprécierait de vivre à temps plein. Mais pour en revenir à Nesmé, Marek ne voyait d'autre intérêt que l'argent dans toute cette affaire, selon lui, si une région n'est plus hospitalière pour un peuple ce dernier doit la quitter. C'était bien ce qu'avaient fait les néthérisses selon les dires du Baron stipulant que Nesmé était une ville d'ancien de Néthéril... Mais ne voulant pas faire croire qu'il ne voulait pas continuer, ce qui aurait été faux, il répondit durant la montée de la côte, en administrant une petite tape amicale sur l'épaule du Baron:

-Oh, allons mon vieux, les dieux attendaient p'tète qu'on agisse j'en sait rien... Ils vont p'tète nous aider les bougres. Voyant qu'on met du coeur à l'ouvrage ! Z'avez qu'à adresser un p'tit mots ou deux à Tymora, parait qu'elle en a aidé certains, c'est ce qui traine comme histoires dans les gargottes parfois. Comme l'histoire du voyageur égaré que Shaundakul vient aider à retrouver son chemin... Ou celle du même voyageur, toujours égaré qui est pris en chasse et dévoré par Malar... Enfin, tout ça pour dire que ça arrive les interventions divines...

Sortant la tête des volutes, se retrouvant sous le ciel bleu, Marek accepta volontier de faire une pause voyant que le reste de la troupe n'avait pas forcément la même endurance que lui, endurance qui avait été fortement atteinte par cette montée tout de même. Tout cela rappela à Marek ses propres propos d'avant le départ qui faisait allusion à des pieds douillets, force était de constater que le baron semblait être nep remière ligne. Mais cela n'avait pas d'importance, car le spectacle qui s'offrait aux yeux du jeune guerrier était une chose qu'il avait rarement vu, lui qui était un homme de plaine qui ne montait pas de collines suffisemment hautes pour passer au dessus du brouillard. Cette vision lui rappela quelques récits de la part des prêtres de Shaundakul qui lui avait donné envie de rejoindre les rangs de ses adorateurs, des récits de voyages qui parlaient de hauts sommets au dessus des nuages dévoilant une mer blanche à perte de vue. En ayant un peu d'imagination, Marek aurait pu se croire à des lieux de là où il était quelques secondes plus tôt.

-Marchez là où nul n'a jamais mit le pied... Marmonna le natif de Luskan en observant les environs l'air détaché.

Car c'était bien là, le côté du dogme de Shaundakul qui le bottait réellement, l'exploration, l'acte de voyager, le déplacement dans l'espace. Il se demandait s'il allait trouver un de ses sanctuaires dédiés à la main secourable, sorte de gros trône de pierres, dans les landes éternelles.

Nomad se concentrait sur la montée et n’écoutait qu’à moitié les paroles de ses compères. De toute façon il n’avait jamais eu une connaissance poussée des dieux et s’il suivait, plus ou moins, les préceptes d’Akadi c’est qu’il aimait le symbole de cet élément. Le vent, à la fois puissant et insaisissable, son seul ami, celui à qui il se confiait sur le navire du capitaine… Celui qui lui avait enseigné les rudiments du métier de barde aurait voulu que Nomad connaisse les divinités mais le jeune homme n’en voyait pas l’intérêt et continuait à parler aux vents.
De nombreuses chansons faisaient allusions aux interventions divines et il aimait croire que cela était possible, ainsi était-il d’accord avec Marek. L’idée que les dieux se fiche de leurs brebis n’était pas logique, ils devaient conserver leurs fidèles et les satisfaire… Bien sûr ils n’étaient pas stupide et intervenait au bon moment…
Il ne prit pas la peine de répondre mais adressa à Marek un sourire entendu. Il tourna la tête vers Qualindra qui faisait l’ascension à ses côtés pour la regarder quelques instants puis se concentra à nouveau sur le chemin qui semblait émerger de la brume.
Ils arrivèrent sur une hauteur, sortant du brouillard. Nomad n’écouta pas la proposition du baron, il était déjà captivé par le paysage qui s’étendait du haut de la colline… Une mer de brume d’où ne dépassaient que de rares îlots… La vue était splendide !

« Petit à petit nous émergeons des abîmes
Quel spectacle splendide nous attend sur la cîme
Je ne peux m’empécher de prendre la plume
Pour rendre hommage à cet océan de brumes

Quel formidable navire pourrait traverser
Une mer insaisissable, blanche et éthérée
Alors nous voguerions sur ces flots éphémères
Vers un royaume de rêves sans jamais toucher terre »

Il interrompit son chant en se rappelant la présence de ses compagnons. Il leur adressa un étrange sourire, puis ,tournant son regard vers le baron :
« Quelle est la suite du programme ? »
Sans vraiment attendre de réponse, il se replongea dans la contemplation de la brume.

Qualindra n’avait pas lâché la main du barde et n’avait plus pensé à Svent. Elle avait marché au côté de son cher Nomad sans rien dire, écoutant les conversations des un et des autres. Parfois elle n’écoutait plus personne, la belle elfe était perdue dans ses pensées, elle se remettait à écouter ses compagnons seulement quand sa chouette toujours posée sur son épaule hululait ou bougeait un peu pour garder son équilibre, ou si elle trébuchait contre quelque chose ou encore si Nomad serrait plus fort sa main ou alors si il faisait des gestes envers elle. Sa voix l’envoûtait maintenant même lorsqu’il parlait, l’elfe l’aurait écouté parler et chanter des heures entières.

Arrivée au sommet, elle fut surprise par la splendeur du paysage qui s’offrait à eux.
- Que c’est beau ! S’exclama la magicienne.
- Monsieur le baron vous avez eu une bonne idée, cette endroit splendide me semble parfait pour nous reposer quelque peu. Rajouta l’elfe avec un sourire.
- Allez ma belle, va te dégourdir les ailes, mais ne va pas trop loin.

La jolie elfe lâcha la main de Nomad est alla s’asseoir un peu à l’écart du baron et de Marek.

Elle aurait voulu Nomad à côté d’elle, mais le fait de l’entendre composer et chanter compensait sa présence, elle se rappela le soir où elle avait posé sa tête sur son épaule.
*J’aimerai bien refaire la même chose, se serait romantique devant se merveilleux paysage qui s’offre à nous* pensa Qualindra rêveuse. Puis son visage afficha un sourire, elle resta silencieuse. Sa chouette revint se mettre sur ses genoux.
- Ecoute Nomad. Lui chuchota la jolie elfe.
*Nomad comme j’aimerais que tu soi à mes côtés, je n’ai pas froid mais je me blottirais bien contre toi et pourquoi pas dans tes bras ? * pensa la jeune elfe ; mais elle ne dit rien, elle ne voulait pas l’interrompre.

Elle ferma les yeux et pensa à la suite du voyage, puis bercé pas la voix de son beau barde, elle repartit dans ses rêves et dans ses songes.

Naemod et Jen :

Treizième jour d’Eleinte 1372
6h00

L’elfe ne put s’empêcher d’avoir un mouvement de recul lorsqu’il entendit une deuxième voix lui parler de son maître. Il fut tellement surpris qu’il en oublia la plus basique des politesses et qu’il ne répondit pas tout de suite à Naemod mais s’adressa au magicien.

Endor Thet

- Ainsi vous connaissez mon maître ? Et moi qui croyais qu’il ne connaissait personne en dehors des animaux qui peuplaient notre refuge. Excusez-moi, cela risque de vous sembler étrange mais j’ignore de quel aigle vous parler, au moins autant que j’ignorais que mon maître était prisonnier des gobelins. Je me rendais justement vers Sundabar où je devais rencontrer un dignitaire de la Compagnie des Marches qui m’avait dit qu’il m’aiderait à sortir mon maître des griffes des hommes-lézards qui l’ont capturé mais dont je n’avais toujours pas de nouvelles quand, traversant la Haute Forêt, je fus attaqué par des orcs. Et me voilà ici, même si j’ignore où est ici. Car, dans mes souvenirs, il n’y a pas de Passes d’Everlund dans les Marches, que l’on vienne de Lunargent ou de Sundabar. -------------------- Endor est un elfe sympathique et souriant toujours prêt à aider les autres quand ils en ont besoin. On comprend vite qu'il est druide grâce à son armure brune et son visage souvent maquillé en vert pâle.

L’elfe se tut alors pour laisser le temps à Naemod, Jen et Hedden de réagir à ses propos et pour se laisser le temps de mieux comprendre ce qui était en train de lui arriver.

Qualindra, Nomad et Marek :

7h15

Nomad: Jet de Perception Auditive: 12(Dé)+2(Compétences)=Echec
Marek : 4(Dé)=Echec
Qualindra : 6(Dé)+3(Compétences)=Echec
Elan : attaque : 18(Dé)+4 contre CA : 13(Dé)= Réussite
Dégâts : 4(Dé)+2=6
Qualindra a encore 2 PVs

Le baron et Marek commençaient à discuter de théologie, même si aucun des deux n’était véritablement compétent dans ce domaine. La discussion était telle que Vassili ne s’aperçut même pas que Nomad lui avait posé une question, dont il ignorait la réponse d’ailleurs. Le baron riait.

-Mon cher Marek, j’ai tendance à plus croire en les interventions divines de Malar qu’en celles d’un quelconque dieu bien veillant. Mais je suis prêt à croire que Tymora ou un autre soient prêts à nous porter secours si cela vous sied. Cependant, j’ai appris avec le temps qu’il valait mieux compter d’abord sur mes propres épaules avant d’espérer une aide étrangère, qu’elle soit divine ou bien plus terre à terre.

Pendant ce temps, Qualindra écoutait, assise, sa chouette sur les genoux, Nomad chanter puis contemplait à ses côtés l’océan brumeux s’étendant à leurs pieds. Force était d’admettre que le jeune barde chantait particulièrement bien même pour ceux qui ne partageaient pas les sentiments de la jeune elfe. Mais soudain, Nomad se retourna en entendant un bruit et, avant d’avoir pu prévenir son amie, une sorte de cheval muni de deux cornes sur le haut du crâne débarqua derrière la jeune elfe en courant et lui décocha un coup de sabot dans le dos. Le barde était le seul à avoir entendu un bruit et il fut donc le seul à pouvoir dégainer son arme avant l’arrivée de l’élan.

Initiative :
Elan : 19(Dé)+1=20
Qualindra : 14(Dé)+2=16
Marek : 10(Dé)+1=11
Nomad : 7(Dé)+3=10

Vous pouvez poster dans l’ordre de votre choix, je ferai le tri ensuite. Pour information, l’élan attaquera Nomad mais comme il a droit de faire une action avant, je vous demande à tous de poster entre temps.

Qualindra était sonnée par le coup de sabot qu’elle avait reçu dans le dos qui l’avait surprise avant de lui faire mal, sa chouette avait eu le temps de s’envoler avant que l’elfe ne se penche en avant. Elle vit l’animal de diriger droit vers Nomad, *je dois pouvoir faire quelque chose* se dit le jeune elfe. *Mais qu’elle belle bête*.

La Belle elfe essaya de toucher l’animal pour lui envoyer un choc électrique espérant l’assommer ou détourner quelques instant sont attention pour permettre à ses compagnons de se préparer à un éventuel combat avec l’élan. Puis, avec une force qui ne venait de je ne sais où elle cria :
- A l’aide ! Marek, Monsieur le baron, au secours!

Epuisée la belle elfe s’écroula sans savoir si oui ou non elle avait réussi à toucher l’animal.

Entendre le baron dénigrer son dieu aurait put faire naitre de la véxation chez Marek, mais il n'en était rien. Car il était vrai que Marek aurait eu bien du mal à lui donner tort.

-Compter d'abbord sur soit c'est LA règle que tout l'monde devrait appliquer j'pense. Penser que les dieux peuvent tout faire à notre place ça s'rait une sacré putain d'erreur. Mais par moment...

Et sur ces mots un élan sortis du brouillard pour charger la petite elfe. La voyant s'écrouler au sol et l'entendant crier à l'aide, Marek ne s'attardat pas, sortit son arme et se jeta sur la bète.

Il avait juré de fournir protection physique à ses compagnons, et il s'agissait là de sa première occasion de le prouver.

¤Il n’y a pas de passes d’Everlund ?? Où sommes nous alors ?¤

Naemod ne connaissait pas très bien la région dans laquelle ils évoluaient. Il prit quelques instant pour se rappeler leur discutions avec Herald lorsqu’ils quittèrent Auvancombe. Celui-ci leur avaient proposé différent itinéraires, et le groupe avait alors choisi celui que seul Herald connaissait. Mais de quel endroit leur avaient-ils parlé ? Impossible de s’en rappeler. Le guerrier savait bien qu’il s’agissait d’une passe, mais laquelle, mystère.
Il entendit cependant la fin de ce qu’Endor Thet dit à Jen.

¤Il traversait la Haute forêt pour se rendre à Sundabar afin de rencontrer la Compagnie des Marches. Jen et Hedden, qui font parti de la Compagnie avaient pour mission, d’après Jen, de se rendre je ne sais plus où pour rencontrer un certain Endor Thet.¤

"Hé bien Endor, je croit que vous vous en sortez bien. Vous avez été sauvé, et en prime, par deux membres de la Compagnie des Marches. Il ne vous reste plus qu’à négocier avec ces deux là pour aller chercher votre maître.
Vous m’excuserez, mais ne faisant pas parti de votre guilde, je me permet de sortir. Et puis de toute façon, mes exercices matinaux m’attendent."

Le ton de Naemod était plus courtois que méchant. Il pensait réellement que Endor était chanceux, qu’il aurait très bien pu finit dévoré par l’aigle et sa marmaille. Il prit ses armes, salua la troupe et sortit de la tente.
Une fois dehors, il jeta un bref coup d’œil à la carcasse de l’aigle, puis il regarda le ciel. Le soleil ne faisait que se lever. Pour Naemod, ils pourraient partir juste après son entraînement, ce qui laisserai à Endor Thet et à Jen largement le temps de discuter. De toute façon, il n’avait pas à y participer. Il n’était que le 'garde du corps' du groupe, et il l’avait montré la veille.

Subitement, l’intégralité de ce Herald et Jen lui avait raconté lui revint en tête. Les gobelin, leur agitation incompréhensible, les missions de Jen et Hedden, et même le nom de l’endroit où ils se trouvaient.

¤La passe de lunargent!! J’aurai pu m’en rappeler plus tôt. Enfin bref. Je me demande si Endor Thet est au courant pour ce fameux artefact que la Compagnie recherche. Je me demande aussi si toute l’agitation des gobelins ne serait pas causé par ce fameux artefact. Mais après tout, ce n’est pas mon problème¤

Pour se vider la tête, il sorti ses armes de leurs fourreaux et commença son entraînement.

Jen écouta Endor d’un air grave, certes, celui ci n’avait pas fait mine de remarquer les erreurs énoncées par le mage, mais son récit etait cohérent. Il savait qu’Aldo Git etait druide et connaissait l’existence du village d’Hommes lézards. Et puis, la situation parlait en sa faveur même si le découvrir en ces lieux tenait du miracle. Le jeune Illuskien faillit retenir Naemod au moment ou celui ci se levait, le jeune guerrier avait prouvé son courage et il lui devait bien ca. En fait, Naemod se révélait précieux, un mage novice et un rôdeur ne faisaient pas le poids en cas de coup dure et un troisième avis pouvait toujours être appréciable, d’autant plus que Naemod avait la tête sur les épaules , en tout cas, en dehors de ses périodes de crises dont il leur avait parlées. Il nous etait inutile maintenant de s’ attarder, et il allait falloir les efforts de tous, Naemod ne devait pas être tenu à l’écart.

-Naemod, à moins que vos exercices martiaux ne vous manquent tant que cela, je ne vois aucun mal a votre présence parmi nous, vous n’êtes peut être pas de la compagnie mais vous êtes notre compagnons, ce qui à mes yeux, a pratiquement plus d’importance. Endor que voici va certainement pouvoir nous en apprendre un peu plus sur ce qui c’est passé, peut être pourra t’il même nous permettre de localiser ce foutu village de lézards ?

Sur cette interrogation, il fixa Endor en désignant son compagnon des marches.

-Nous sommes effectivement tout deux membres de la compagnie, nous avons en effet été envoyés afin de retrouver votre maître ainsi qu’un artefact en main d’un village d’hommes lézards. Peut être l’ignoriez vous, mais Algor Git possédait des liens avec notre guilde, hors, si nous savions qu’il avait disparut, je n’avais pas confirmation exacte de ses agresseurs. Vous rencontrer est un miracle dut à une divinité bienfaitrice à n’en point douté, même si cela coûta la vie d’Herald notre guide et de bien des souffrances. Nous savons donc dorénavant que notre recherche d’artefact et le sauvetage d’Algor ont certainement un lien, cela veut probablement dire que ses hommes lézards ne sont pas des plus amicaux. A moins que… Jen hésita et finit par demander "Savez vous exactement pour quel raison ces hommes lézards en avaient contre votre maître ? Nous aiderez vous ?"

Tout le monde etait en forme, certes, personne ne connaissait ce raccourcit mais le chemin semblait bien tracé une fois que l’on etait dessus. Il etait donc inutile de trop s’attarder, une fois qu’Endor leur aurait tout apprit, il serait temps de reprendre la route pour des contrées mieux connue et enfin, faire route en directions des landes avec ou sans Endor en fonction de ses objectifs.