Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

En entendant les pas de son compagnon Qualindra réalisa soudain que Svent avait prit de l’avance et se dirigeait droit vers le repère de la reine. La jeune elfe rattrapa son ami et illumina le passage avec sa lanterne dont la flemme n’avait pas cessé de briller depuis qu’ils avaient quitté le royaume d’Elrouz.
- Je te fais confiance Svent mais je vais me tenir sur mes gardes, ce chemin ne me dit rien qui vaille, et je suis moins pressé que toi de rencontrer cette reine des profondeurs. Laisse-moi passer devant toi ou marche à mon côté pour que je puisse éclairer le tunnel. Et si mes yeux le veulent alors je pourrais peut-être venir voir un danger si danger il y a et te prévenir à tant. Dit la magicienne a son ami.

Comme elle faisait confiance à l’alflin , elle essaya de marcher à la même cadence que Svent bien que ses pas fussent un peu plus grands.

Elle était heureuse que leur complicité soit revenue comme avant, les derniers évènements passé n’étaient que des mauvais souvenir pour notre belle elfe.

Elle marchait au côté de Svent avec le sourire et d’un pas sûre, elle était à nouveau prête à affronter cette étrange créature, coûte que coûte pour retrouver le monde de la lumière. Etait-ce la présence de Svent ou le fait que l’alflin marchait d’un si bon pas qui lui faisait ressentir cette sensation de sérénité et de confiance au fond d’elle, jamais elle n’avait été aussi calme dans un endroit inconnu comme celui-là.

Elle pensa : * mais qu’est-ce qui m’arrive ? Je suis si calme, si sûre de moi, jamais je n’ai ressentit cela avant aujourd’hui. Est-ce grâce à toi mon ami ou est-ce moi qui prends plus d’assurance de jour en jour ? C’est vrai qu’avec toutes les épreuves que nous avons affrontés, j’ai pu mûrir encore un peu et apprendre un peu plus la vie. Quoiqu’il en soit grâce à toi ou non je te remercie. *

Au moment de penser à sa dernière phrase Qualindra avait regardé Svent du coin de l’œil sans dire un seul mot.

Les deux amis continuèrent à avancer vers leur destin.

Hedden, Jen Ramnus et Naemod Corthala:

Les quatre aventuriers se dirigèrent donc vers le petit temple afin de profiter d'un repas qu'ils avaient tous bien mérités. Pendant que Naemod et Jen discutaient de la mission qu'ils avaient à accomplir, Dame Guerlain répondait avec un sourire énorme, une sorte de fosse béante dans son visage craquelé par l'âge.

-Mon jeune ami, vous avez perdu la tête. Je suis bien trop vieille pour pouvoir partir à l'aventure ainsi, et je doute que vous l'ignorassiez vous-même. Sans compter que si votre présence en ces lieux n'est d'aucune utilité, la mienne est nécessaire. Je ne peux tout simplement pas abandonner Auvancombe ainsi. Mais merci du compliment, cela fait chaud au cœur.

Sans qu'elle s'en rendre compte, le visage de la petite vieille avait beaucoup rougi ce qui rendait son visage déjà fort peu attrayant assez repoussant mais tout de même plutôt attendrissant. Le repas était véritablement délicieux, surtout en sachant que c'était certainement leur dernier repas autour d'une table avant un moment, et Herald comme les autres félicitèrent la vieille qui devint encore un peu plus rouge. Une fois ce repas avalé et les quatre aventuriers reposés de leur aventure nocturne, Dame Guerlain les reconduisit jusqu'aux portes ouest d'Auvancombe. Sur les murs se dressaient deux vigiles portant des lances et les couleurs de la ville. Devant leurs pieds s'étendaient un chemin de terre dure et de roc. A une faible distance se profilait le défilé de la passe de Lunargent, beaucoup moins effrayant à la lumière du midi qu'au crépuscule. Herald, qui connaissait bien ces montagnes expliqua que trois chemins s'offraient à eux.
Le premier, et le plus simple, se trouvait droit devant eux. A peu près à mi-parcours se trouvait une tour tenue par des chevaliers de Lunargent où ils pourraient se reposer et qu'ils pourraient atteindre avant la nuit s'ils se pressaient. Ensuite, il leur faudrait encore une demi-journée pour finir la traversée et arriver au village de Kehlb. Enfin, une autre demi-journée plus tard, ils seraient en vue de Lunargent.
Le second chemin passait par le nord, par un chemin qu'Herald savait bien plus long, d'autant plus qu'ils devaient de toutes façon passer par Everlund pour rencontrer Endor Thet, mais ce chemin avait l'avantage de n'être connu quasiment que du chevalier lui-même ce qui réduisait fortement les risques de se faire attaquer en chemin.
Le dernier était le plus court et le plus dangereux car il les forçait à traverser le territoire des gobelins qui comme l'avait expliqué Herald la veille était d'humeur belliqueuse depuis un certain temps.
Herald, qui ne souhaitait pas endosser le rôle de chef demandait donc à chacun de choisir quel chemin il souhaitait emprunter afin de minimiser les dissensions dans le groupe.

Marek et Nomad:

Marek: Vigueur: 11+5 contre 19+3=Echec

Les tentatives de Marek et Nomad pour créer une tension entre les orques et les malarites ne semblaient pas avoir un grand effet. Premièrement, les orcs semblaient ne pas plus comprendre le géant que le commun et même le géant ne semblait pas avoir compris ce que lui disait le guerrier. Ensuite, même parmi les orcs qui comprenaient approximativement la langue commune, aucun ne semblait vraiment près à se rebeller. Même certains des humains et des orcs huaient si fort les paroles de Marek que même celui qui faisait son discours n'avait pas pu entendre les derniers mots du barde. Cependant il avait bien compris les mots de Marek et il se dirigea vers le guerrier un sourire carnassier aux lèvres. Il fit un signe pour que celle-ci fasse moins de bruit. Il tendit ensuite la main vers Marek. Le guerrier comprit bien vite ce qu'il souhaitait faire mais il ne pouvait pas se libérer de l'emprise du géant et ne put donc pas empêcher l'humain de lui écraser une partie sensible avec un sourire sadique. Malgré tous ses efforts, le guerrier ne pu réprimer le cri de douleur que lui arracha le prêtre de Malar. Ce hurlement fut accueilli avec joie par la foule. Soudain, un autre cri résonna dans la masse d'orcs et d'humains. Une première flèche venait de tuer quelqu'un et d'autres étaient en train de pleuvoir sous les yeux des deux prisonniers.

Qualindra et Svent Kosj:

Les deux amis avaient finis par comprendre ce que signifiaient les signes dessinés sur la pancarte. Mais cela ne voulaient pas dire qu'ils savaient par où aller. Après une mûre réflexion, ils décidèrent de suivre la voie centrale et de se diriger vers la reine. Aucun des deux n'était vraiment habitué à la marche en souterrain et ils avaient du mal à déterminer s'ils étaient en train de monter ou au contraire de descendre mais ils avaient le sentiment que leur chemin était pentu et plutôt dans le bon sens. Ici, la caverne était large et lisse et la marche en était d'autant plus facile.
Après plus de deux heures de marches, le chemin s'ouvrait et se transformait en une sorte d'énorme caverne. Soudain, Qualindra sentit sur son épaule comme une sorte de mouvement, entre le grattement et le chatouillement. En tournant la tête, l'elfe s'aperçut que sur son épaule se trouvait une bête, de petite taille mais extrêmement poilue et avec huit pattes. Une araignée se baladait sur le corps de Qualindra. Devant eux et derrière eux descendaient des araignées toutes petites et déjà elles se rassemblaient derrière eux, leur barrant le chemin. Devant une araignée énorme, près de trois mètres dans tous les sens se posait devant eux.

Après avoir mangé et s'être reposé, ils étaient enfin partis. La foule, et l'ambiance régnant dans la ville commençait à mettre Naemod mal à l'aise. Loin du village, il se sentait mieux. La compagnie de deux ou trois personne ne lui était pas désagréable, mais trop, c'est trop. Il était bien obligé, dans de rares cas, à entrer dans des villes ou villages, mais il y restait le moins longtemps possible.
Ils continuèrent à marcher un peu, puis Herald leur indiquèrent les differents chemins qu'ils devraient choisirent pour se rendre à bon port. La perspective de passer un peu plus de temps loin de la foule lui paraissait être la meilleur chose, d'autant plus que le chemin auquel il pensait était, apparemment, plus sur.

"Je pense que l'on peux déjà éliminer le dernier chemin. Personnellement, je n'ai pas franchement envie de passer sur le territoire des gobelin en ce moment. Je pencherai plus pour la deuxième solution, même si elle un peu plus longue. Mais si Herald est sûr de lui, on ne devrai croiser personne, et donc éviter des combats inutiles.

Mais j'aurai une question Herald, peut-être pourrez vous répondre Jen et Hedden: Qui est ce Endor Thet ?"

Naemod pensait que Jen lui avait tout dit. En fait, Jen lui avait paru sincère, et il ne remettait pas sa parole en doute. Donc, Endor Thet devait être un nom inconnu de Jen et d'Hedden.Mais bon, peut-être cette personne serai importante pour la suite des événements, et sûrement aussi qu'elle serait un bon guide pour emmener la petite compagnie vers leur destination finale.

Une fois son paquet écrasé, la première chose qui vint à l'esprit de Marek, fut:

¤Celui là, il va la perdre...¤

En y réfléchissant cependant, ça lui faisait beaucoup de vengeance à mener à bien. Il y avait le chef qui lui avait parler quand-il était dans la cage avec le muet, il y avait celui là, et surtout, la totalité des autres... Bref il fallait peut-être éviter de se venger cruellement comme il avait l'habitude de le faire. Car le sens de la vengeance de Marek était éxtrème. En effet il devait y avoir quelques cadavres accrochés la tête en bas -à quelques centimètres du sol, placé à proximité d'un tas de viande et laissé dévoré par les loups- qui hôchaient la tête en signe d'approbation... Mais c'était une autre époque, Le luskanien avait décidé de changer, mais comme on dit la nature revient au galop, et là... elle revenait au moins au trot.

Le cris sortit Marek de ses stratagèmes d'éxecution et il put constaté que Shaundakul avait entendu sa prière, peut-être en tout cas. Voyant toute ces flèches percer les poitrines de ses ennemis, Marek savait qu'il ne pouvit pas être de la partie, il était attaché et il y avait ce gros géant, et il avait encore très mal aux bijoux... trop pour bien bouger.

[Géant]- Lâche nous et va défendre ton camp... On reste là je te promet, paroles de gars du nord...Lançat-il au géant avec une voie qui signifiait clairement qu'il souffrait. Il savait aussi qu'il risquait de ne pas être entendu et surtout que le géant risquait de ne pas obéir, c'était un peu gros.

Des araignées non ce n’était pas possible ! Qualindra avait une peur bleue de ces choses là, elle eut quand même le courage de se débarrasser de la bête qui avait élut domicile sur elle, puis elle ramena ses longs cheveux noirs sur le coté et en fi une tresse. Les petites araignées qui barrant le passage derrière eux, ils ne pouvaient plus s’échapper.
-Svent, c'est horrible, je suis arachnophobe, as-tu une suggestion a faire pour sortir de ce problème ? La jeune elfe avait parlé très vite.

La magicienne n’osait plus bougée pétrifié pas la peur des petites araignées mais sa peur se fit plus clair lorsqu’elle vit la grosse araignée.
*c’est sûr, je vais m ‘évanouir, non je peux pas il faut que je me calme * pensa la belle elfe.
La jeune elfe ne pouvait pas quitter la grosse bête des yeux, elle ne pensait plus aux petites araignées qui leur barraient la sortie derrière eux.
- Crois-tu que ce soit la reine que nous cherchons ? Demanda-t-elle à Svent d’une petite voix.
- Avec ma torche je peux essayer d’éloigner les petites derrière nous pour que nous puissions rebrousser chemin mais pour elle je ne sais pas comment faire ? Je t’en supplie si tu as une idée ne t’en prive pas. A moins qu’elle comprenne une de nos langues si c’est la reine, elle devrait savoir parler et c’est peut-être une couverture ce déguisement d’araignée pour éloigner d’éventuel ennemi qu’est-ce que tu en penses ? On essai de lui parler ?
Qualindra se tut attendant une réponse de son ami, elle n’osait toujours pas bouger et son souffle se faisait de plus en plus faible et saccadé. Cette attenante était épouvantable pour Qualindra, elle aurait voulut crier, hurler, se débattre, courir dans le sens inverse, abattre toutes les araignées, mais la peur la tétanisait, elle était comme clouée sur place, clouée au sol. Même ses jambes n’arrivaient pas à trembler.

Qu’allaient-ils devenir, un garde [/I]manger ? Prisonniers dans un cocon ou autre chose ?

Svent avait écouté attentivement les requêtes de Qualindra au sujet de leur positionnement. En effet, ces réflexions pourraient se révéler utiles. Ainsi ils continuèrent leur avancée énergétiquement, bien que le pas de Svent se ralentit progressivement. Néanmoins, son attrait pour cette reine souterraine semblait toujours d'actualité. Son fin sourire le confirmait. Le natif de Luiren avait la curiosité piqué et il fallait absolument qu'il l'assouvisse.

Sans n'avoir rien vu arriver ils se retrouvèrent ensuite rapidement entouré par une multitude d'araignés de tailles assez variées. Ils s'arrétèrent alors, forcés par ces petites mais vivaces créatures. Il jeta ensuite un coup d'oeil à son ami et découvrit ainsi son dégoût pour les araignés. Ses paroles le confirmaient.

{Qualindra/ Je sais pas où on est tombé mais à mon avis, ces araignés ne présage rien de bon. Essaye de garder ton calme, c'est le principal.}

Ces filles de Loth pouvaient elles réellement être le ce que Elrouz entendait par sa cruelle voisine? L'halfelin hésitait, et, malgré son entrain habituel, eut un instant d'hésitation. Que devaient-ils faire?..... Etablir la communication, si possible. Sinon, ils devraient la tuer.

{Qualindra/ Ces créatures ne sont pas déguisés loin de là. Si la reine se révèle être une de ces araignés, elle doit être elle aussi une araignée, ou de moins s'en apparenter}

Svent malgré son manque d'instruction connaissait quelques informations sur le culte de Loth, déesse araignée. Elle l'avait intriguée, par conséquent il avait trouvé le temps de se renseigner à son sujet dans la bibliothèque de .... Néanmoins ses recherches n'avaient apporter que répugnance à son égard .Elles n'avaient aucunement abouti à une dévotion pour cette dernière. Pour être admiré de Svent il fallait penser autrement ou être à part des autres. Mask et Tymora étaient ainsi.

**Cette créature ne doit pas être la reine.**

Il imagina alors très bien Elrouz,le puissant dragon, avalé d'un coup cette espèce de grosse araignée. Un bon morceau comme ça, sa nourrit rien de moins sur. Il s'écarta ensuite légèrement de Qualindra. S'ils avaient à se battre, ils auraient besoin d'un espace minimum. Or ces créatures risquaient de les rabattre l'un sur l'autre progressivement.

{Q/ Ton idée est excellente, essaye de retenir ses créatures à une distance minimum. En même temps on pourrait également tenter un dialogue, comme tu l'as suggéré. Je vais faire de même mais avec mon épée. Je maintiendrais ces créatures à distances sinon les embrocheraient. Et si la communication n'arrive pas à se faire et que la situation se fait préssente, je feindrais d'essayer de repousser quelques araignées pour m'approcher de la grosse. Alors, en dernier recour je la frapperais. Sinon, fais attention, elles nous comprennent peut être.}

Chose dite, chose faite, il sortit sa rapière. Et la pointa vers chaque créature trop peu timide. Il essaya de leur faire ressentir une impression de danger afin qu'elles n'approchent pas [Intimidation] . En même temps il s'adressa à la grosse.

"Habitant des profondeurs, nous ne vous voulons aucun mal. Nous souhaitons juste passé. En haut, sur la Toril, se trouve notre maison. Nous sommes vos amis."

Svent avait parler doucement et posément. Ses mots et ses phrases étaient très saccadé. Ces créatures ne devaient pas être très maline, il préférait paraître stupide que de ne pas se faire comprendre par vanité.

**Dieux de Luiren, chers ancêtres et amis défunts, accordez moi votre force. Je sens ce combat proche.**

Jen s’arrêta un instant devant les portes de la ville, serrant fortement le licol d’Arsinoe et respirant profondément, il se décida à sortir de la cité . Jetant un coup d’œil sur ses camarades il chassa son appréhension et tenta de reprendre un peu d’entrain avant de rejoindre le reste du groupe. ¤ j’en connais au moins deux qui sont bien plus à l’aise en dehors des villes, allons mon gars, en compagnie de tel lascars, ce voyage devrait être un jeu d’enfant ¤

Le jeune illuskien se gratta la tête essayant d’ingurgiter les informations données par Herald, assurément, le troisième chemin ne l’inspirait pas du tout. Une horde de gobelin etait bien la dernière chose qu’il souhaitait voir.
Le second chemin etait tentant, mais était il réellement inconnu des hordes de créatures qui devaient hanter cette zone ? quand au premier, il assurait tout de même un gîte d’étape pour la nuit mais le risque d’embuscade de la part de brigands semblait plus probable.

-Franchement, j’hésite sur la marche à suivre, les deux premières propositions ont chacunes leurs avantages. Je m’en remet à l’opinion d’Hedden, il a bien plus que moi, l’habitude de choisir son chemin dans ces contrés. Puis plus bas en direction de Naemod "Au fait, je ne vous ai pas présenté Arsinoe, c’est une bien belle mule, ne trouvez vous pas, solide et fiable, je serais bien incapable de porter tout mon matériel sans elle .euuuh…. Quand au dénommé Ender thet, je ne suis pas sur de n’avoir jamais entendu ce nom."

HRP : pour Ender Thet, mes connaissances en Connaissances en Folklore local m’apprennent elles quelques choses ? ?

Même s’il ne connaissait pas Marek depuis longtemps, il souffrait pour lui. Une sorte de… Solidarité masculine aurait on pu dire. Il savait combien cette partie pouvait être sensible et à quel point ce que venait de faire le malarite devait faire mal. Cependant même s’il compatissait, il oublia la douleur de son compagnon à la première flèche, qu’il accueillit avec un grand sourire.
¤ Ouf… Je ne pouvais pas mourir ainsi ! Pas moi ! Et puis… Je tiens à mes bijoux de famille !¤
Il ne savait d’où elles provenaient mais c’était une parfaite aubaine et une parfaite distraction. Il attendit d’être sûr que les forces qui attaquaient le camp étaient suffisamment conséquentes en nombre pour faire le moindre mouvement. Si çà n’était pas le cas il pourrait toujours se faire passer pour disciple de Malar, s’il fallait juste égorger un ou deux humains, cela serait sans difficulté. Sa vie importait plus que le reste et surtout plus qu’une simple croyance.
¤J’ai toujours su choisir mes amis, un retournement de veste de plus ou de moins…¤
Lorsqu’il vit une véritable pluie de traits s’abattre sur les orques et les malarites il sentit que c’était le secours tant espéré, il n’aurait pas à tricher ou mentir… Enfin pas au sujet d’un dieu en tout cas.

Il regarda autour de lui pour voir s’il pouvait s’échapper et où se trouvaient leurs effets personnels. Il se tourna à nouveau vers la foule pour essayer de voir qui étaient leurs alliés, ou du moins ceux qui pourraient leur permettre de s’échapper. Ne voyant personne il hurla à pleins poumons et en plusieurs langues :
- [Commun] Par ici !! [Elfe] A l’aide !! [Nain] Venez nous aider ! [Illuskan] Grouillez vous !
Se retournant vers Marek, avec un sourire imbécile, il haussa les épaules.
- On ne sait jamais…

Tout en faisant cela, il avait repris l’étude des nœuds qui enserraient ses poignets et s’évertuait à les défaire. Des années dans la marine ne pouvaient pas s’oublier ainsi…

Hedden étudia le terrain et les directions. Il élimina directement la dernière car trop dangereuse et l'urgence n'était pas de mise dans le cas présent.
Il essaya de deviner quelle était la direction du vent, un regard vers le ciel le renseigna sur les conditions climatiques à venir, enfin il essaya de deviner les directions des chemins et par où ils pouvaient les mener, mais ils menaient tous les deux vers l'ouest.

Herald avait fait mention d'un chemin discret, c'était une bonne occasion de découvrir les contrées et leurs secrets, et de plus cela évitera de trop bavarder et de se mettre en marche immédiatement.

- Soit ! Emprutons ton chemin Herald, et ne tardons plus, je sens des fourmis dans mes jambes, et je crois que mon épée aussi...

Des araignées tout autour d’eux le pire cauchemar pour notre pauvre Qualindra non ce n’était pas possible ! Elle espérait être sans un cauchemar malheureusement, elle entendait trop bien le grouillement de toutes ces araignées autour d’eux.
En entendant les pensées de Svent avec une volonté de fer elle réussit à se retourner, donc la jeune elfe était dos à la grosse araignée et elle l’elfe faisait passer sa lanterne de gauche à droite et de bas en hauts prêt des toiles sans les détruire ne sachant pas si ces bestioles étaient amies ou ennemies. Elle espérait dans son fort intérieur que se seraient des amies.
La magicienne avait du mal à respirer ; elle essayait de toute ses forces de rester calme, la présence e son ami la rassurait un peu.
*Lui il a une arme tranchante au moins, moi je n’ai que ma lanterne et mon bâton. *
-Svent, peux-tu s’il te plait me re prêter ta dague au cas où je devrais embrocher une de ses petites bêtes ? Avait murmuré Qualindra.
-Si on ne s’en sort pas je voulais juste t’avouer mes sentiments pour toi, quoique tu puisses déjà en connaître des bonnes parties étant donnée les aventures, les pièges et les épreuves que nous avons déjà traversé, je suis très heureuse de t’avoir rencontré, j’ai appris à te connaître et à t’apprécier sans toi je m’en serais jamais sorti et même si c’est l’heure de notre mort je ne regrette rien de ce qui c’est passé avec toi dans ce tunnel. J’avais peur et m’as rassuré, j’étais triste tu m’as réconforté, et tu m’as écouté lorsque l’on sait raconté nos vies et tout ça je te remercie. Je t’aime.
-De toute façon si nous servons de garde manger à ces demoiselles, vu ma corpulence et ma taille, elles n’auront pas grand chose à grignoter, je ne serais qu’un encas ou un apéritif. La magicienne avait parlé d’une voix très claire et enjouée ce qui dans un moment pareil l’avait surprise s elle-même.
Tout en parlant avec Svent, elle n’avait pas arrêté de bouger sa lanterne pour empêcher leurs hôtes de s’approcher d’eux avant qu’elle n’ais pu dire à son compagnon tout ce qu’elle avait à lui dire. Maintenant elle était soulagée.
-J’ai un service à te demander, si tu t’en sort et moi non prends soin de ma chouette, parle-lui de moi et elle comprendra. Merci.
La belle elfe se baissa pour être a la hauteur de Svent, elle prit la tête de l’aldin ente ses mains et lui souri, ses yeux dorés reflétaient toutes sa gratitude et sa reconnaissance.
*Si je m’écoutais, je l’embrasserais pansa* pensa Qualindra en se relevant avec un petit rire.