Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

Le ventre de Naemod émit un gargouillis, signe de se faim. Il venait de remarquer qu’ils n’avaient rien mangé depuis qu’ils s’étaient couchés, et que, comme Jen le remarquait, la nuit avait été plus courte, et leur réveil agité. Il regarda le soleil, et s’aperçu qu’il était presque au zénith.

"Bien… Il va effectivement nous falloir partir dans les plus bref délais, mais comme vous l’avez dit Jen, nous n’avons rien mangé, et nous ne nous sommes presque pas reposés.
Je vous propose ceci: nous mangeons, puis nous nous reposons vite, puis nous partons le plus rapidement. Si vous voulez les aider pendant ce laps de temps Jen, libre à vous, mais je vous conseillerai plutôt de vous préparer à repartir."

Naemod espérait ainsi concilier les remarques de Jen et les siennes. Il voulait faire en sorte que, malgré les a priori que Jen et Hedden avaient pour lui, il paraisse 'sympathique' dans ce groupe. Il avait envie que ce voyage, qui, d’après ce qu’il avait entendu, avait l’air plus que dangereux, se fasse sans tensions au sein du groupe.
Il regarda enfin Jen.

"Qu’en pensez-vous ?"

Hedden, Jen et Naemod:

L'halfelin tourna son visage aux yeux rougis par les larmes vers les quatre aventuriers qui se dressaient non loin de lui. Par un effort sur lui-même visible, il arrêta de pleurer et commença à parler, à Jen principalement, au moins au début.

-Mon bon, votre sollicitude me touche, mais que pouvez-vous faire. Ma demeure est, grâce à Tymora, la seule à avoir subit les ravages des flammes et, de ma connaissance, aucune personne n'est portée disparue ou trop gravement blessée pour pouvoir survivre. Evidemment, deux de mes fils et ma femme sont gravement brulés, comme vous le savez mais même leurs plaies guériront bien vite.
J'en reviens à ma question: pourquoi resteriez-vous à Auvancombe. Je ne pense pas que vous soyez coupables de cet incendie, et personne dans cette ville ne le pense, et par conséquent vous êtes libres de partir quand vous voudrez. Mais la seule aide que vous pourriez fournir serait pour la reconstruction de mon auberge, et je ne crois pas, d'après ce que j'ai entendu, que vous ayez le temps ou les aptitudes d'un maçon ou d'un charpentier. Je vous conseille donc de partir au plus vite.

Durant tout son discours, à intervalles réguliers, le pauvre aubergiste reniflait bruyamment et recommençait parfois à pleurer à chaudes larmes à la mention de sa demeure ou de sa famille marquées à vie. Lorsqu'il eut finis, Dame Guerlin lui passa sur le visage un morceau d'étole humide pour soulager les brûlures plus légères qui rougissaient son visage et l'envoya se coucher dans le temple. Lorsqu'il se fut un peu éloigné, elle proposa aux aventuriers de se reposer et de manger avec elle au temple et de repartir ensuite, idée que Herald marqua de son assentiment.

Marek et Nomad:

Nomad allait commencer à essayer de défaire les noeuds qui lui enserraient les mains et les pieds dans le dos quand un géant vint les attraper lui et Marek par le tissu de leurs chemises. Tous deux crurent un instant qu'ils allaient mourir étouffés, pendus par leurs cols pendant la traversée de la cour pavée, mais après trentes bonnes secondes d'asphyxie, ils furent déposés sans ménagement sur l'estrade de bois. L'orque, car telle était sa race, les forçat à se mettre debout face à la foule, ce qui déclancha une ovation dans la foule de Malarites et d'orques. Un humain au visage particulièrement disgracieux et aux mains gantées de pourpre sortit de derrière le dos des prisonniers, vint se placer juste devant eux et commença un discours en deux langues.

-Mes frères, le jour approche du sacrifice. Il traduisit cette phrase dans la langue gutturale des créatures sauvages, comme toutes les suivantes. Voyez derrière moi ceux qui vont mourir pour la gloire de notre père et maître à tous. Il fit un pas de côté pour que tous pussent voir mieux les deux humains ligotés ce qui déclancha une nouvelle ovation. Ils mourront demain lorsque le soleil sera rouge du sang des victimes du tout-puissant Malar. Nouvelle ovation plus courte, les orques commençant à trouver ce discours un rien trop long. Il se tourna alors et prononça lentement, presque avec délectation: Avez-vous un dernier souhait avant de rejoindre vos ancêtres?

Qualindra et Svent Kosj:

Qualindra: Décryptage: 12(Dé)+8(Compétence) contre DD??= Réussite

Qualindra se plaça face à l'écriteau et s'assit, prenant avec elle la lanterne. Svent qui se retrouvait par conséquent dans le noir dut attendre que la belle elfe eut finis de chercher à comprendre cette suite de chiffres bien trop obscurs à l'halfelin.
Cela prit plusieurs minutes à Qualindra, mais elle finit par percer le secret de ce langage étrange. En réalité, il était écrit dans la langue commune mais chaque lettre était remplacée par sa place dans l'alphabet, un code assez simple qu'elle avait déjà rencontré du temps où elle vivait avec les pirates.
Une fois ce code percé à jour, il lui fallut encore quelques minutes pour finir de traduire le texte tout en tâchant de ne pas l'oublier au fur et à mesure ce qui était en réalité une tâche difficile. Enfin, elle se releva certaine de ce qui était écrit:

-En suivant le chemin de gauche, vous vous rapprocherez des cieux tandis que celui du centre conduit à la Reine et qu'aller à droite ne mene qu'à la mort.

L'halfelin avait bien parlé, il n'y avait bien aucune raison de rester ici. Cette fois ci Jen devrait arrêter son élan de charité et contineur la route et enfin se concentrer sur la mission. Un petit repas en compagnie de dame guerlain serait toujours bon à prendre avant de repartir.

- Vous êtes bien bonne ma dame, merci à vous

C'est ainsi qu'il se positionna près de dame guerlain et d'un air innocent lacha

- Dîtes moi dame guerlain, vous connaissez un village d'hommes lézards plus loin dans les landes ? Vous avez de bons talents de guérisseuses, vous aimez l'aventure ?...

Naemod s'était tourné vers l'halfelin quand celui-ci avait commencé à parler. Il l'avait écouté, et, par chance, ils étaient tous du même avis: il ne restait plus rien à faire ici au petit groupe, si ce n'est se reposer rapidement avant de repartir vers leur destination.
Mais où ? La veille, Jen et Hedden avaient parlé d'un petit village situé après les landes éternelles, et dans lequel ils devaient récupérer un objet. Il n'en savait pas plus non plus sur ce fameux objet, et encore moins sur la guilde de ses deux compagnons. Naemod voulait absolument en savoir plus.

Alors qu'il se dirigeait vers Hedden, il l'entendit parler à une femme d'un village d'hommes lézards. Cela l'intrigua fortement, mais il ne voulait pas en parler à Hedden pour plusieurs raisons: il avait une bonne condition physique, autant que Naemod en fait, et il ne voulait pas en venir aux armes avec lui; il aurait donc eu du mal à l'intimider. Il se dirigea donc vers Jen avec la ferme intention de découvrir ce qu'ils lui cachaient.

"Jen, puis-je vous parler en privé ?"

Naemod s'éloigna un peu du groupe.

"Je crois que vous n'avez pas été franc avec moi hier. J'ai pris le risque de vous parler de mon 'problème' pour que vous ayez la plus grande confiance en moi que possible. Mais je pense que vous ne m'avez pas tout dit à propos de votre quête. Alors j'aimerai que vous répondiez franchement à mes questions, tout en sachant que j'ai maintenant un devoir moral envers vous, puisque je vous ai donné ma parole que je vous aiderai.
Qu'est ce que votre compagnie des marche, et comment puis-je y rentrer ?
Où comptez vous aller ?
Quel est l'objet que vous devez récupérer, et pourquoi ?"

Naemod regarda fermement Jen, pour que celui sache qu'il devait absolument avoir la réponse a ses questions.

Jen regarda tristement lert s’éloigner, attristé de voir la fortune d’un homme partir en fumée mais à la fois soulagé, que ce ne fut qu’un regrettable accident. Il s’apprêtât à suivre Dame guerlain tout en notant l’air un peu revêche du rôdeur quand Naemod l’accostât. Il fut malgré tout intrigué par l’ignorance de leur nouveau compagnon.

-Vous ne devez pas être la depuis bien longtemps, la compagnie des marches est bien connu dans cette région et possède sa base dans la cité fortifiée de Sundabar, à moins de deux jours à l’Est sur la route d’Ascore.Le jeune mage jugea le guerrier un court moment avant de continuer." Nous venons présentement de cette cité, il vous faudra vous y rendre si votre désir est toujours d’intégrer notre ordre, mais je vous propose d’attendre la fin de notre quête car nous ne pouvons revenir sur nos pas et cela nous donnera l’occasion d’appuyer votre candidature."

L’iIlluskien continua de répondre à son compagnons tout en emboîtant le pas à Dame guerlain qu’il espérait excellente cuisinière, commençant déjà à saliver à l’idée de ce dernier copieux repas.

-Je n’ai effectivement pas été très francs avec vous, en fait, Jen hésita quelque peu " je ne travail pas moi même depuis très longtemps pour les marches et je ne peux que vous répéter ce que je vous ai déjà dit avec quelques détails supplémentaires.
Nous avons reçu pour mission de trouver un petit village d'hommes-lézards nommé Lerssest et négocier avec leur chef l'acquisition d'un antique artefact légué de génération en génération au seigneur de ce petit royaume qui se trouve dans les landes éternelles. Ne me demandez pas à quoi il sert, je n’en ai aucune idée , notre supérieur ne nous a rien dit sur ce sujet. Voilà, je ne peux guère vous en apprendre plus, nous avons prit la route il y a deux jours et le chemin en direction de la capitale semble dangereux au dire de maître Herald, mais vous en savez autant que moi sur ce sujet. Enfin, un bon repas et une rude marche nous attendent, espérons que nul terrible épreuve ne nous guette sur notre route."

Naemod ne pu qu'être satisfait de la sincérité de Jen. Il s'en félicita d'ailleurs, car il n'avait pas eu besoin de menacer son nouveau compagnon. Malgré tout, cela intriguait Naemod. Obtenir un artefact qui se léguait de générations en générations n'allait pas être une chose facile, au contraire. Que pourraient-ils offrir contre l'objet convoité ? Seraient-ils obligés d'employer la force ? Nul besoin de se poser ce genre de questions pour l'instant. Le plus urgent était de partir en quête de ce village.

"Merci de vos réponses Jen. Effectivement, je suis ici depuis assez peu de temps, et je n'ai pas eu le temps d'entendre parler de la Compagnie des Marches. Pour tout vous dire, j'aimerai entrer dans une guilde pour un peu de stabilité. Mais j'imagine que ma vie ne vous intéresse guère, et je vous comprends. Pour l'instant, contentons-nous de manger, et de nous diriger vers ce village."

Naemod joignit les gestes à la paroles en suivant Jen, qui lui même se dirigeait vers un endroit où ils pourraient se restaurer.

Voyant que c'était un géant qui l'attrapait par le col, Marek tentait d'articuler quelque mots en Géant durant la strangulations:

[Géant]-Lâche enfoiré! Lâche... quelques bruits, de strangulations, s'échappaient entre les nombreux lâche que prononçait le natif de luskan. Lâche, grosse merde... et ainsi de suite.

Mais le géant ne semblait pas comprendre les mots, certes très déformés par la situation de la gorge du Luskanien qui les prononçais.

Une fois posé sur l'estrade et mit debout, venait le tour de se vilain humain qui récitait donc son discours. Un abruti qui pensait que son dieu demandait ça... Ou peut-être le demandait-il oui... Marek ne connaissait pas bien la théologie après tout. Y avait-il des Malarites modérés ? Qui sacrifiait des petits animaux genre lapins ou Castors au lieu d'humains, parce que les humains ça se fait pas ? C'était le genre de questions que se posait le guerrier à lui même assez régulièrement... Y avait-il des adorateurs de Heaume qui jugeaient qu'après tout... un p'tit mensonge pas méchant, par ci par là, la flemme de tenir une petite promesse à la con, c'était pas grave ? Y avait-il des adorateurs d'Aurile qui trouvaient que l'eau froides c'est mieux que la glace ou que la fin de l'automne est un moment de l'année plus agréable que l'hiver lui même en fait?
En réalité il s'agissait plus de tableaux absurdes que Marek aimait bien dessiner mentalement quand il s'ennuyait, que de véritables réflexions. Mais la question de l'interprétation de chacun sur son le dogme de son dieu trottait allègrement dans la tête de ce dernier. Mais les dieux étaient vivants et "sur terre" de nos jours et pouvaient corriger les erreurs.
En vérité l'adoration de Marek pour Shaundakul, relevait plutôt de l'indentification, il trouvait que Shaundakul, solitaire, Taciturne, entouré de ténèbre, enfin tout ça... ça lui ressemblait. Et puis il aimait voyager et explorer.

Et en parlant de Shaundakul, il lui transmis une prière les yeux rivés au sol, en murmurant très doucement entre ses dents:

-Grand Shaundakul, puisse ton aide arriver jusqu'à ton serviteur, voyageur implorant ton aide. Que les vents lui soient favorables dans sa mésaventure.

Et en entendant le "Avez-vous un dernier souhait avant de rejoindre vos ancêtres?" de la sale gueule qui lui parlait le jeune homme prit son sourire vicieux, regarda son compagnon d'infortune un instant, regarda à nouveau son interlocuteur dans le blanc des yeux et rétorqua:

-Haha, Un dernier souhait ? Marek approchât son visage de celui du malarites. Enlève de ma vue ta salle gueule d'enfoiré, dit-il calmement dans un premier temp avant d'ajouter avec une pointe d'hystérie, et pompe moi l'dard ! Ca t’va comme dernier voeux ? Haha! C'est toi et tes hommes qui m'avez choppé hein ? Continua le guerrier sans se calmer. C'est toi qui as planté un orque devant moi ? C'est toi qui as tué un des leurs ? A quand la prochaine fois ? Puis pensant que ses paroles ne touchaient peut-être pas les oreilles des orques il criât en géant, pour qu'au moins le géant comprenne. Ils ont tué un orques pour m'avoir ! C'est des traîtres ! Pourquoi tu leur obéis !? Ils vont te trahir toi aussi, ils hésiteront pas!

Une autre idée trottait dans l'esprit de Marek mais il ne voulait pas encore en user, et puis elle ne paraissait pas offrir une forte probabilité de réussir... Faire croire qu'il était un malarite lui aussi... Après tout on l'avait souvent considéré comme tel, ça se tentait en tout cas.

Le géant risquait aussi de lui être utile, en espérant qu'il soit geôlier. La langue ça peu rapprocher.

Nomad tentait de reprendre son souffle après avoir cru mourir étouffé. Il regarda si sa chemise n’avait pas été déchirée, mais il fut soulagée de ne la voir que froissée.
¤ De quoi j’ai l’air maintenant, abruti de grande brute… ¤
Même dans ce genre de situation le barde aimait à rester présentable. Il avait appris, au cours de ses voyages, qu’une belle apparence ouvrait de nombreuses portes et évitait bien des déboires… Même si cela en causait parfois. Il était un représentant de l’Assemblée et un artiste, il pensait devoir être impeccable. Ce ne fut pas toujours le cas, surtout lorsqu’il était encore à bord du navire du capitaine. En tant que pirate il n’avait jamais eu besoin de se comporter de la sorte, mais les temps avaient changés… Il sourit en se voyant ligoté, peut-être que finalement çà n’avait pas tant changé…

L’horrible humain qui haranguait les foules les regardait avec un regard vicieux. Il attendait une réponse à sa dernière question « Avez-vous un dernier souhait avant de rejoindre vos ancêtres? ». La réponse que fit l’homme qui était aux côtés de Nomad fit sourire ce dernier même s’il ne comprit pas les dernières paroles.
¤ C’est un abruti mais il a du courage… En revanche il est toujours aussi grossier… ¤
Le jeune barde réfléchit à la meilleure manière de tirer partie de la situation. Il pouvait se ranger à l’idée de son compagnon de galère et essayer d’exciter la foule contre leur bourreau, ou se faire passer pour l’un des leurs… Malheureusement il ne connaissait rien au culte de Malar. L’idée de provoquer la discorde dans les rangs de leurs agresseurs plut à Nomad qui se retourna, un sourire aux lèvres, vers son compagnon et dit d’une voix forte, en étouffant un ricanement.
-Quoi ? Ces humains se servent des orques et les abattent ? Ils assassinent librement ? Je comprends mieux pourquoi la patrouille orque qui m’a capturé prévoyait de se rebeller ! Tu sais quoi ? J’ai même entendu que lorsqu’ils seraient prêts, pas un humain n’en réchapperait !!

Il se retourna soudain, comme s’il avait oublié le malarite ganté qui attendait toujours une réponse et lui sourit, comme un enfant qui vient de faire une gaffe.
-Sinon… Par rapport à votre question… Vous me laisseriez chanter une ode à la gloire de Malar ?

Qualindra était un peu rassurée puisqu’elle avait enfin reconnu la langue avec laquelle on avait écrit sur ce panneau, c’était une langue qu’elle avait apprise chez les pirates. Elle traduisit donc le texte a Svent.
-Si je m’écoutais je prendrais directement le chemin de droite mais que veut dire le mot cieux : le ciel donc la mort ou le monde du dessus, notre monde ? Qu’est-ce qui nous dit que ce n’est pas un piège ? Quant au chemin du milieu pour aller voir la reine, pourquoi pas ? D’après ce qu’avait dit Elrouz c’est elle qui boucherait le passage vers notre monde, quant à celui de gauche là je ne sais pas trop quoi en penser est-ce aussi un piège qui nous dit que c’est vraiment la mort que nous trouverons. Encore une fois je suis complètement indécise. Dit la jeune elfe en se tournant vers son ami.

Elle faisait généralement confiance à son compagnon, elle attendit donc le raisonnement de l’alflin et ce qu’il pensait de sa théorie.
-Je te fais confiance, les chemins que tu nous as fait prendre jusqu’à maintenant étaient les bons, je m’en remets donc à ton instinct pour prendre la bonne voie qui nous ramènera chez nous.

La magicienne ne disait plus rien mais elle pensait toujours à cette mystérieuse créature qui était sensée leur bouché le passage cers leur monde.
Puis la jeune elfe pensa : *Pourquoi notre hôte nous aurait parlé d’une créature qui nous empêcherait de passer alors qu’apparemment il y a un chemin qui nous permettrait de passer sans l’affronter, a moins bien sûre que la reine et la créature ne soit pas la même personne. *
Qualindra fit part de sa pensée à Svent.

Toutes ses questions n’arrêtaient pas de la tourmenter et elle préféra se taire, ne plus penser çà rien et se détendre un peu avant de continuer leur chemin.

- Je m’en remets à toi mon ami.

Svent essaya d'entrer les moindres de ces paroles dans son esprit pour pouvoir ensuite réfléchir clairement, ce qu'il ne faisait pourtant pas très souvent. Puis écoutant les réflexions de son amie, il ne put laisser sous entendre une pensée railleuse mais bonne amie:

"Et si l'écrivain de la pancarte à penser que nous allions douter de la véracité de ces dire, il aurait pu tout simplement laisser la vérité afin que l'on se piège nous même. "Puis une fois son sourire achevé."De plus, nous sommes assurés que l'écrivain est dévoué à la reine ou du moins ne s'en plaint pas, sinon il ne l'appellerait pas avec une telle dévotion."

Après avoir réfléchit quelques minutes, essayant de ne laisser rien au hasard, qu'il aimait pourtant follement, il finit par établir sa pensée sur un unique choix. Ecoutant calmement les craintes de Qualindra, il n'en fut que plus raffermit dans son choix. Il fallait bien joué si ils voulaient gagné.

"Allons voir cette belle reine, j'ai hâte de la rencontrer."

Ils ne pouvaient aller à droite puisque son intuition le lui soufflait follement. A gauche? Pourquoi pas. Mais comme lui laissait sous-entendre les réflexions de son amie, rien ne les assurait de pouvoir, grâce ce chemin, à nouveau humer l'air de la surface. S'approcher des cieux, n'est pas y arriver. De plus sachant que les créatures des profondeurs les répugnent, ne serait-ce pas un moyen d'indiquer clairement à ses alliés quelle direction empruntée, tout en trompant ses ennemis?

"Alors tu viens?"

Svent était déjà bien à trois pas devant son amie, alors que celle-ci n'avait même pas réagit. Il n'exprimait aucune peur, aucun doute et même une certaine impatience. Etait-ce folie? Il reprit ensuite son leste pas, tout en serrant amoureusement sa pièce dans sa poche. Celle-ci l'avait-elle trompée? Il le saurait bientôt. IL s'était juré de ne regarder le résultat qu'une fois leur chemin achevé: la mort ou la liberté. Le jeu en devenait plus plaisant.

Sacré halfelin, il jouait sa vie comme un enfant innocent.