Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

- Non pas de casse pour moi, mais notre ami Jen a fait une mauvaise chute sur la tête malheureusement. Espérons qu'il puisse continuer sans trop de soucis, mais l'heure n'est pas au repos.

Je suis d'accord avec Naemod, ne nous attardons pas ici, nous n'avons plus rien à faire ici, et l'on est parfois plus en sécurité dans la nature. Il nous faut continuer la route.
Si vous êtes prêt alors allons y.

Jen marchait silencieusement au coté de Dame guerlin, respectant son silence il s’était tout de même permis de la remercier pour lui avoir démontré son devoir en soulageant les souffrances des blessés.
Il se sentait un peu honteux de ses réactions tout en sachant qu’il aurait bien du mal à ne pas recommencer tant Arsinoe comptait pour lui. Ce n’était qu’une mule , mais c’etait plus fort que lui, elle était sous sa protection et il ne voulait pas faillir une nouvelle fois. Au parole de naemod, il porta la main au bandage de fortune qui lui enserrait la tête.

-Pas trop de casse ? ? non, quoique je me sois senti en meilleur forme il regarda son compagnon un peu perplexe . "Un homme ? de quel homme parlez vous ? ?mes idées sont fort embrouillées suite au choc mais je n’ai pas souvenir de vous avoir parlé d’un homme. Non, cet incendie n’a certainement rien à voir avec nous. Qui pourrait nous en vouloir ?" Le jeune mage regarda les décombres de l’auberge ¤ pourquoi serions nous visés, cela n’a aucun sens, et nous serions plus vulnérable en pleine nature qu’en pleine ville….pitoyable assassin que se serait la. ¤

Jetant un regard aux alentours afin de voir si quelqu’un ou quelque chose ne semblait pas a sa place, jen se dirigeât vers lert .

-Non, ca n’a pas de sens et je me refuse à partir maintenant sans comprendre au moins se qui c’est passé, peut être vont ils avoir besoin de nous, cela ne devrait pas nous prendre bien longtemps pour le savoir et ce sera toujours mieux que de partir comme des voleurs. Le jeune mage posa un genou à terre face à l’aubergiste "Maître Lert, que c’est il passé ? ?les vôtres ont ils eu la chances de tous s’en sortir ? ?"

Il chercha dans sa mémoire à se rappeler si des membres de l’auberge faisaient partis des blessés ou des victimes.

Nomad retrouvait peu à peu ses esprits pour découvrir le lieu où l’avaient conduits les orcs. Ces créatures n’avaient pas compris ce qu’avait essayé de leur raconter le jeune barde pour le pas avoir à se battre et s’étaient jetés sur lui sans qu’il puisse se défendre. Maintenant il se retrouvait là, en compagnie d’un autre homme, ligoté sur le sol de pierre de cette cité en ruine.

Il tourna la tête pour observer les lieux puis leurs geôliers. Les hommes et les orcs étaient nombreux autour d’eux et Nomad se demandait comment ils pourraient se sortir de ce mauvais pas…
¤Diantre… Cette fois-ci je ne sais comment nous allons pouvoir nous en sortir… Et puis… Que font ces hommes en compagnie d’orcs ? Je ne pense pas qu’une chanson puisse leur donner envie de nous relâcher ! Tout cela pour retrouver une bête… Mais Nomad Sombrelune ne se laissera pas faire !¤
L’homme qui était à ses côtés était également revenu à lui, de part sa carrure ce semblait être un homme d’action, un guerrier sûrement.
¤Bien… Au moins, s’il sait se battre, nous serons deux à lutter¤

Nomad approcha son visage de l’homme pour ne pas avoir à parler trop fort.
-Salut l’ami ! Par les vents marins nous voilà dans un sacré pétrin… Etant donné que nous sommes sur le même bateau je me présente : Nomad Sombrelune pour te servir… Du moins quand nous serons sortis d’ici… Qu’est-ce qui a bien pu t’arrivé pour te retrouver ici, avec la charmante compagnie des orcs puants ?

Naemod s’approcha de Jen, et lui mis une main fraternelle sur l’épaule, puis lui parla d’une voix compatissante.

"Jen, je sais qu’il faut aider ces pauvres villageois, mais il ne nous reste plus grand-chose à faire ici, à part réunir nos affaires et déguerpir vite fait bien fait: la personne qui a mis le feu à l’auberge, car j’en suis de plus en plus convaincu, doit être ici. Et s’il est ici pour nous tuer, autant ne pas faire plus de victimes dans le village. Autant essayer au plus d’éviter la confrontation dans le village.
Sans parler de notre mission. Qu’adviendra-t-il si nous mourront à cause d’une histoire stupide ?"

Naemod se tourna ensuite vers Hedden.

"Hedden, vous qui le connaissez depuis plus longtemps que moi, essayez de le résonner. Votre parole aura plus d’importance que la mienne pour lui. Nous devons repartir, apparemment, la mission qui vous a été confiée à l’air d’avoir plus de conséquence que cet incendie."

Hedden écoutait les paroles de Naemod qui était du même avis que lui. Mais le rodeur commençait à connaitre son compagnon, trop sentimental et soucieux des autres, pas exactement ce qu'il fallait en ces contrées de dangers permanent.
Mais le bon Jert avait été bon avec eux, et il ne fallait pas qu'il y est de confrontationa vec Jen, ou que ce dernier reprenne la route en ayant les pensées pour le Village.
Alors il se retourna pour faire face à tout le monde et dit:

- Naemod et moi pensons que nous ne devons pas nous attarder ici. Jert c'est ton auberge qui a été détruite, alors nous te laissons le choix des mots. As tu besoin de notre aide ? Ou veux tu nous dire quelque chose avant que nous partions ? Si non, alors nous partons sur le champ, si oui, nous partirons au plus tard lorsqu'à son zénith le soleil brillera. Nous ne sommes que de passage et des missions urgentes nous attendent.

D'un regard suivit d'un geste de la tête, Hedden signala à Jen qu'il voulait lui parler en privé. Une fois à l'écart du groupe, Hedden dit:

- Frère d'arme, ton coeur est bon et tu ne rechignes à aucune tache, cela est tout à ton honneur, et je suis fier d'être à tes cotés. Mais Naemod a raison, si le feu a été causé contre nous, alors le vilalge sera plus en sécurité sans nous. Et si l'on nous suit alors j'ai mes techniques pour repérer quelque créature ou homme que ce soit dans le sein protecteur de la nature. Et si c'est un accident nous n'avons plus rien à faire ici.
Ne perds pas de vue notre mission frère Cerf, nous ne sommes même pas à la moitié de notre quête, et si Herald a raison nous risquons de rencontrer gobelins et autres vils créatures. Si un détour nous devons faire nous perdrons encore plus de temps.
Si cela peut te rassurer, au retour je te promet que nous repasserons par le village.

Hedden regarda le ciel, l'aube n'allait pas tarder à se lever, oui c'étautc lair pour lui, aujourd'hui il faudra avancer, et le plus possible

-Mais par azouth, à force de vouloir partir si vite, vous allez finir par faire croire à ces villageois que nous avons quelques choses à nous reprocher. Et partir le ventre vide qui plus est ! ! ! ! allons, écoutons déjà se que peut nous dire l’aubergiste, il sera toujours temps de plier bagages ensuite. Nous ne sommes pas en fuite que diable et la moindre des choses est de s’occuper de notre hôte. Jen pointa un doigt en direction de l’auberge "Si ce feu n’est qu’un accident , nous le saurons vite et si celui ci est criminel et lié à notre entreprise, je préfère le savoir de suite"

L’illuskien regarda tour a tour, Hedden, naemod, Herald puis Dame guerlain avant de retourner auprès de Lert.¤ Mais qu’ont ils tous à être si pressés ? ? La nuit fut courte, ces dernières heures épuisantes , j’ai la tête en feu et surtout….je n’ai encore rien avalé. Si cet incendie etait dirigé contre nous, je tiens à le savoir maintenant, et si il ne l’était pas, l’affaire sera rapidement terminé mais nous n’aurons au moins pas l’impression de fuir comme des criminels ¤ Se retournant une dernière fois en direction d’Herald…..

-Et ne me dite pas que vous souhaitez partir de suite, regardant Lert" se pauvre homme mérite bien quelques instants de notre temps".

Marek émergeât petit à petit, cette douleur à la nuque le faisait certes souffrir, mais la plus grande souffrance pour cet homme plein d'ego, était d'être à nouveau au sol, dans une position que l'on pouvait considérer comme "d'infériorité". Non pas que Marek ai une grande estime de soi, un grand amour propre, ou le sens de l'honneur... non... Il avait juste de l'ego, et un ego démesuré ! Et il ne fallait pas lui dire que l'ego avait quelque chose à voir avec un des éléments cités plus tôt, ça ne servait à rien. Marek n'acceptait que rarement le fait d'avoir tort, en tout cas pas en publique.

Mais, il examina à nouveau sa situation, vautré au sol, pieds et poings liés, entouré de malarites et d'orques visiblement alliés... Et en compagnie d'un imbécile qui se permettait quelques plaisanterie, ou au moins un ton léger, ce qui ne plaisait pas au luskanien qui rétorqua assez violemment tout en parlant assez bas pour éviter d'être entendu trop facilement.

-Ecoute-moi crevure ! Gardes tes foutus rimes pour les greluches qu'tu crois'ra dans un troquet si on s'en sort, j'te payerai une tournée! Mais l'problème t'vois, c'est pas: "Comment t'es arrivé là poto" ! L'problème c'est: "Comment tu m'aides pour m'sortir de c'merdier?". Qu'est-c'tu propose alors ? T'as une stratégie à m'expliquer, ou c'est moi qui doit réfléchir pour deux pendant que tu m'raconte ta journée ?

Marek regarda mieux son interlocuteur, pas bien costaud... Belle gueule mais pas bien costaud, il ne serait sans doute pas d'une aide si précieuse dans un combat sans arme adaptées. Il avait sans doute d'autres qualités que la force habituellement.

Ce qui intriguait Marek était dans un premier temps était Endor, où était-il ? Etait-ce lui dans la cité ? Avait-il été attrapé lui aussi ? L'avait-il trahit ? Etait-il une taupe malarite depuis le début qui l'aurait repéré et qui en aurait informé les chefs ? Toutes ces questions se bousculaient pour être la première à être résolu mais aucune n'y parvenait apparemment.

La seconde chose qui intriguait Marek était ce que pouvait bien se dire les orques et les malarites. Etaient-ils vraiment alliés ? Ce serait logique, car une image d'un homme avec les orques de cette patrouille qu'ils avaient attaqué quand le demi-orque muet était encor avec eux trottait dans la tête du guerrier. Alors cette personne qui était du côté de Marek dans la cité tout à l'heure, ce sauveur, ce serait peut-être un Malarite... Ce qui pouvait être une faille, les orques n'apprécieraient peut-être pas qu'un Malarites ait tué un des leurs.

Troisièmement, cet abruti à ses cotés l’intriguait aussi, comme pouvait-on tenter de détendre une telle atmosphère ?

¤Super… Je me coltine un comique… Cà promet d’être guai ! Dois-je tenter de me débrouiller seul ou sera-t-il vraiment utile ? Bon… La bonne chose c’est que, vu son jargon, c’est bien un guerrier ou du moins quelqu’un qui doit savoir frapper…¤

Nomad sourit niaisement, comme si de rien était et tourna la tête pour mieux observer leur situation tout en murmurant :
-Hola l’ami ! Pas besoin d’être aussi agressif, nous avons assez de nos hôtes ! Laisse moi deux secondes de réflexion et le temps que ma tête se remette en place ensuite j’envisagerais, mais si l’effort ne te coûte pas trop et que tu as un plan, je te laisse la primeur de l’exposer !

Bon… La situation ne semblait pas se présenter dans son meilleur jour. Des orcs et leurs alliés tout autour, il faudrait de toute évidence attendre la nuit pour bénéficier d’une opportunité à moins que quelque chose ne se passe d’ici là.
De plus Nomad se retrouvait à devoir faire équipe avec un rustre. Le jeune barde avait beau être né d’une famille plus que modeste et élevé par des pirates, ce genre de comportement l’irritait et il ne pouvait s’empêcher de titiller ces personnes, même les pirates avaient plu de savoir vivre !

Le barde passa en revue les diverses talents qu’il possédait pour voir si l’un d’eux pourrait leur servir mais il eut du mal à trouver quelque chose se révélant utile sur le coup. Certains de ses sorts pourraient sans doute faire une très bonne diversion mais ils devaient auparavant se libérer de leurs liens et retrouver leur équipement. Il balaya du regard les alentours pour voir où se trouvaient leurs équipements respectifs et son épée tout en examinant du bout des doigts la corde qui le retenait.
Pendant des années, sur le pont du navire de Capitaine, il avait enroulé des mètres de corde, il avait appris à les manier et à faire des nœuds solides pour carguer les voiles. Il chercha à se rappeler de ces rudiments en tentant de défaire, dans son dos, le nœud qui l’enserrait. S’il parvenait à défaire celui-ci, il pourrait continuer de faire semblant d’être attacher et profiter de la moindre occasion pour fuir, et peut-être libérer son compagnon d’infortune.

Qualindra était un peu plus rassurée depuis la traversée du pont. Mais où pouvait donc bien mener cette grotte ?
-On y va Svent ? De toute façon que pouvons-nous faire d’autre cette grotte a l’air de nous amener vers le haut. Dit la jeune elfe en se tournant vers Svent.
Elle dénoua la corde attachée à sa taille et prit aussi la dague que son ami lui avait prêté.
-Je te dis un grand merci mon ami, je te rends ta corde et ta dague, heureusement on en a pas eu besoin, j’avoue que je suis soulagée.

La magicienne ne disait rien mais elle pensait toujours à cette mystérieuse créature qui était censée leur bouché le passage cers leur monde.
Au loin Qualindra remarqua une pancarte.
-Regarde Svent un écriteau peut-être va-t-on savoir où nous sommes et où se trouve la sortie vers notre monde.
L ‘elfe était joyeuse, elle avançait vite, mais elle s’arrêtât brusquement à la hauteur du panneau, son visage devint blanc, d’une blancheur incroyable, quel malheur ce n’était pas des lettres mais de nombreux chiffre. Qualindra reprit ses esprits assez vite et posa sa lanterne de façon à ce que le panneau soit éclairer de partout, puis elle prit une inspiration et commença à essayer de décrypter tous ses chiffres.
Puis la jeune elfe pensa : *Combien de temps vais-je encore mettre pour comprendre cette pancarte, je dois me concentrer. Si je suis bien la seule a pouvoir traduire cette pancarte, il faut que je fasse un effort.*
-Dis-moi Svent tu y comprends quelque chose ? Je vais essayer de décrypter ce truc mais si tu as une idée vas-y surtout.

Qualindra utilise la compétence décryptage

Svent n'y comprenait strictement rien malheureusement. Cela faisait déjà bien 5 minute qu'il essayait d'y trouver une signification mais toujours rien. Sur ses côtés Qualindra semblait lancer dans une intense réflexion visant à décrypter ces drôles de chiffres. Pourquoi fallait-il que rien ne leur arrive sur le pont et que maintenant il reste bloquer sur ces nombres? Avaient ils une réelle signification ou étaient-ce juste l'amusement d'une quelconque stupide créature? Finalement n'importe qui pouvait avoir écrit ça. Même eux pouvaient rajouter des nombres si l'envie les prenait.

Il réfléchit encore. Non, cela ne correspondait en rien à l'alphabet commun. Une idée de date lui vint alors à l'esprit. Non, ce n'était pas ça. Il n'en savait rien. Et abandonna. Il s'assit un peu plus loin derrière son ami.

"Tampis sinon. Pour ma part j'y comprend strictement rien. J'ai l'impression que ça fais des jours que je planche dessus ( )."

Il sortit alors une pièce de sous sa tunique, sa pièce fétiche. Dessus cette pièce de mithril était gravé la face de Tymora la déesse de la chance, sa déesse. Il la lança alors en l'air: face au milieu, pile à gauche. Il ne souhaitait pas allez à droite, l'intuition le lui soufflait. Si Qualindra ne trouverait pas, il suivrait sa chance, qui pourtant se révélait parfois traîtrese.

**Tymora aide moi!!!!**