Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

Hedden ne détourna pas le regard d'Herald, essayant de sentir quelque perfidie ou mensonge que ce soit dans ses gestes, ses traits et sa voix. L'experience lui avait appris à être méfiant de toutes personnes rencontrés, surtout dans les auberges. Cet homme là semblait sur de lui et aimer la baston, mais il semblait parler franchement et puis Hedden pensa que si des gobelins étaient vraiment dans la passe ce serait mieux d'être accompagné d'un humain. On a jamais vu d'humains alliés à des gobelins. Mais ce n'était pas pour autant qu'il pouvait avoir devant lui un brigand. Finissant sa chope et jetant un éniemme regard autour de lui, Hedden s'approcha de la table pour parler à Herald.

Avant d'aller dans no chambres respectifs, pourriez vous nous en dire un peu plus sur cette révolution ? Nous n'avons pas ouie dire de cet évènement.

Jen resta un moment songeur suite aux paroles d’Herald, ses doigts ne cessants de tapoter la couverture de son grimoire qu’il tenait devant lui.¤ Par les Dieux, mon gars, tout cela se présente mal, ce n’est pas un soldat qu’il va nous falloir pour nous frayer un chemin mais une troupe entière….c’est que je suis mage, moi, pas combattant ¤

Après avoir regardé son interlocuteur mangé de bonne appétit, notre jeune mage décida de faire de même en dégustant le plat qui lui avait été servit entre-temps, savourant chaque bouché et chaque rasade de bière comme si ce dut être la dernière.¤ allons, on se reprend, tu voulait l’aventure, tu l’as…les grands espace, tu les as aussi, toujours vivant et c’est pas un groupe de gobelin qui aura ma p… ¤ il fut soudain interrompu par les paroles d’Hedden, se demandant si il etait prudent d’interrompre un homme comme Herald en plein repas. Il décida tout de même de mettre son grain de sel.

-Effectivement maître Herald, nous serions très reconnaissant si vous pouviez nous en apprendre un peu plus sur ce qui se passe dans les tréfonds, il ferma les yeux, frissonnant légèrement et murmurant de façon à peine audible " Fius, uesugeufuëetos chasos. Tau ost loss tuoses êtoss oëidut. Fius ai oosirs" au souvenir brusquement ressurgit de son rêve, il regarda attentivement le visage et la silhouette d’Herald, cherchant à se rappeler si celui ci en faisait partie." pensez vous…pensez vous que des dragons soient mêler à tout ces évènements".

En attente des réactions du guerriers qui se restaurait visiblement fatigué, le jeune Ramnus songea à la nuit prochaine ou il allait devoir se préparer de nouveaux sorts afin de palier au maximum d’éventualités des jours avenir, songeant qu’Arsinoe, pas plus que lui, n’apprécierait de descendre dans l’antre puante de gobelins ou d’orques.

Jen Ramnus, Hedden et Naemod Corthala

Herald mangeait d'un bon appétit mais s'arrêta aussitôt quand Hedden commença à lui poser des questions. Les deux membres de la Compagnie virent clairement qu'il était dans un phase de grande concentration mais ils ne pouvaient savoir si c'était parce qu'il essayait d'inventer un mensonge ou pour savoir s'il pouvait leur dire la vérité. Finalement, le guerrier prit sa décision et commença à parler lentement, distinctement, dans une sorte de chuchotement. Visiblement, il ne souhaitait pas être entendus des autres personnes se trouvant dans la pièce.

-Eh bien, c'est que vous n'êtes pas extrêmement bien informés, la situation change sous nos pieds. Je ne sais, et en réalité ne souhaites savoir, si les divinités maléfiques des sauvages humanoïdes des souterrains sont devenus fous, s'ils ne l'étaient déjà, mais une grande guerre se prépare.J'ai vu lors de mes pérégrination, des hordes d'esclaves de Kurtulmalk anéantirent une armée de serviteurs de Maglubyet. Vous me direz que ce n'est pas nouveaux que le gobelins et les kobolds s'attaquent à vu, n'est ce pas. Mais à ce point là, jamais. Habituellement, le vainqueur tâche de sauver la vie à un certain nombre, pas par souhait de justice ou je ne sais quoi d'autre, pour en faire des esclaves, j'entends. Mais là non, celui qui semblait diriger les kobolds ordonna de réunir en une ligne tous les gobelins survivants et il les décapita un à un de sa propre épée. Et son rire, il avait l'air d'un dément. Je vous jure que ce jour, j'ai eu peur.
Mais ce n'est pas le seul détail inquiétant à mon goût. Car j'ai découvert par la suite que ce n'était pas même une guerre comme celles qui déchirent incessamment les tréfonds de Toril, c'est un homme qui l'aurait attisée à ce qu'on m'aurait dit. Ils se battaient pour ses faveurs et cela est bien plus inquiétant, je trouve. Je ne sais qui est cet homme mais s'il réussit à unir les kobolds, les gobelins et les autres races infectes de l'Outreterre ce ne seront plus les orcs d'Obould que nous aurons à craindre, croyez m'en.

Non loin de là, à deux ou trois tables pour être exacte, un homme releva la tête. Les deux membres de la compagnie ne l'avaient pas remarqué en entrant car il était visiblement si pauvres et démuni qu'ils ne pouvaient croire qu'il fut autre chose qu'un paysan. En effet, ce jour là, comme beaucoup d'autres, Naemod l'avait passé seul et dans la poussière des champs ne parvenant pas à trouver un autre moyen de survivre qu'en piquant le minimum vital de nourriture dans les besaces des paysans au travail, et cela faisait que son teint était encore plus terreux que le leur. On pourrait se demander ce qui fit que le guerrier releva la tête à cet instant précis mais ce serait bien mal le connaitre. Le mots d'Herald venait de frapper son esprit. Non qu'il apprit que la terre sur laquelle il se trouvait se révélait dangereuse mais parce que le fait que ces hommes puissent courir un grand danger pour protéger les autres lui donna soudainement l'envie de les aider. Après tout, rien ne le retenait à Auvancombe.

Svent Kosj et Qualindra:

Le dragon fit un geste de la tête, quelque chose qui devait essayer de ressembler à une révérence sans aucun doute, pour les remercier d'avoir apprécié son repas. Puis il commença à répondre à la question de Svent avec un sourire, qui en réalité n'était pas très rassurant à cause des crocs acérés qu'il laissait deviner, tandis que son serviteur partait vers une autre pièce.

-Mon cher Svent Kosj, mon nom exact est oslairzosssosedirdosrtosrszëtrosedëssosr. Mais rares sont ceux qui sont capables de s'en souvenir où même juste de le prononcer correctement. Vous pouvez donc m'appeler Elourz, je n'y verrai pas d'inconvénients.

A cet instant, le petit kobold revint dans la pièce et fit signe aux deux invités de le suivre. Il mena tout d'abord Qualindra dans une pièce où se trouvait un grand baquet de bois remplis d'eau chaude et délicatement parfumée puis Svent dans la pièce voisine où se trouvait le même genre de baignoire, un peu plus petit toutefois pour que Svent ait pied. A part cela, sur le bord des deux baquets se trouvaient deux gros pains de savon dures comme de la pierre et deux serviettes tièdes et douces.
Une fois leur bain prit, le kobold revint et les conduisit dans une dernière salle dans laquelle se trouvaient deux grands lits à baldaquins. La nuit fut douce et les deux aventuriers eurent du mal à ne pas paresser dans leurs lits quand ils surent, au doux bruit de cloche, que l'heure de se lever était déjà venue. Ils réussirent rapidement à retrouver la salle où était servis le repas. Au fond de la pièce, le dragon était toujours blotti en train d'attendre visiblement tandis que sur la table se trouvaient des dizaine de met plus délicieux les uns que les autres allant du jus de fruits inconnus à la surface aux pièces de viande cuite juste assez en passant par des pâtisseries et de gâteaux au gout exquis. Les voyant entrer le dragon s'exclama:
-Avez-vous passez une bonne nuit?

Naemod avait passé toute sa matinée a chercher de la nourriture, mais en vain. Il avait pourtant cherché du mieux qu'il pouvait, mais rien n'y avait fait: les seuls paysans qu'il avait rencontré avaient tout fait pour le chasser: et il n'avait pas plus envie qu'eux de les tuer.
Il avait continuer d'errer, sans trop savoir ni où il se trouvait, ni où il allait. La seul chose qui l'intéressait était de savoir comment il allait se nourrir.

Après avoir erré une demi-journée, il était enfin arrivé devant une auberge. Il avait sorti alors sa maigre bourse pour compter le peu d'argent qu'il lui restait, puis il était entré, en espérant ne pas tout dépenser au cas où il n'aurait pas trouvé à manger les jours qui auraient suivis.

Il s'était mis à table, et avait presque fini de manger quand il entendit un homme, quelques tables plus loin parler de gobelins, de kobolds et d'un homme qui les manipulerait. Naemod ne comprit pas le reste, mais la seul chose qu'il avait deviné, c'était que ces personnes devaient être des mercenaires.

¤Si ce sont des mercenaires, ils vont sûrement avoir besoin d'aide vu la situation... Peut-être vais-je pouvoir tirer mon épingle du jeu en proposant mes service... Bah, de toute façon, cela ne coûte rien d'essayer...¤

Naemod décida alors de se lever, il se dépoussiéra un peu, passa sa main dans ses cheveux pour se recoiffer rapidement, et alla a la table où il avait entendu l'homme parler.

"Bonjour à vous voyageurs, je me nommes Naemod.
Je m'excuse par avance, mais, étant d'une nature curieuse, je n'ai pu m'empêcher d'écouter votre conversation. Il semblerai que vous ayez besoin d'aide; que diriez vous de me prendre avec vous ?"

Bloquer la porte ? Finalement il semblait que le temps lui était compté... si les orcs avait un temps soit peu de jugeote ils allaient se séparer et inspecter toute les issues. "Toujours surestimer son adversaire", voila un vieux principe qui traînait quelque part dans la tête de Marek, un vieux principe qui devait remonter à une époque bien lointaine, une époque qu'il avait du oublier depuis. Mais vite, apparemment déplacer cette fichu armoire serait trop bruyant et trop long il décida de passer la porte qui s'offrait à lui à droite, selon toute logique cela devrait déboucher sur ce qui serait la 3eme pièce à gauche s'il était encore dans ce couloir. Il y aurait peut-être une issue là dedans.

Les horreurs gutturales qui s'échappaient de la bouche de ces foutus orcs lui mirent un sacré coup de pied où il fallait et le poussèrent à agir vite et le mieux possible.

L'halfelin profita du mieux qu'il le pu de ce moment inoubliable. Ce domaine était une véritable splendeur et il faisait véritablement bon y vivre. Cependant malgré tout le confort et le luxe présent il ne put oublier qu'il se trouvait sous terre dans l'Outeterre. Comment réussir à passer des millénaires ici, seul? Ce dragon n'avait donc pas prit épouse? Certe,Svent n'y connaissait pas grand chose à la société des dragons, ni à leurs moeurs d'ailleurs. Mais cette race devait bien s'accoupler afin de prolonger leur descendance. Or une race si noble ne pouvait le faire de manière animale. En effet,Elrouz lui avait semblé hier soir être bien plus raffiné que la pluspart des humanoïdes, halfelin et elfe y comprit. Svent ne préféra cependant ne pas en parler au dragon, de peur de commettre une bourde ou de s'initier dans des affaires qui ne le regardait pas. Leur hote s'était déjà montrer assez clément et généreux avec eux.Toutefois, sur cette véritable intérrogation, il quitta son bon lit. Il savait déjà qu'il allait le regretter les nuits prochaines.

Il reprit ses habits sals et hésita àles mettre. D'accord, il n'avait pas trop le choix, mais cela le répugnait de les mettre. Ils étaient complétement teinté par la boue, la poussière et le sang des gnomes. Comment il était arrivé là? Il n'en savait plus rien, et ce surement à cause de sa chute sur le navire. Ainsi, après avoir mit toute sa pudeur de côté, il demanda au kobold de le mener à nouveau à des bains, ou plutôt à un lavoir afin qu'il nettoie ses vêtements.


"Veuillez m'en escusez, j'ai complétement oublié d'accomplir cette besogne hier soir. La fatigue surement."

[...]

Arrivé dans la grande salle où se trouvait le dragon, il ne pu réprimer un sourire à la vue de tout ces plats. Comment le maître des lieux faisait il pour trouver tout cela? Dans les souterrains? Impossible. Puis, la solution lui apparut simplement. Bien sur, vu la quantité de diamants qu'il ingurgite il doit en posséder des mines. Par conséquent une puissante main d'oeuvre est à ses ordres, peut être même des kobolds. Il jeta alors un bref coup d'oeil à son intendant. Il possède peut être même de nombreux élevages et exploitations ou bien le commerce de ces gemmes lui assure une prospérité.


"En effet, cette nuit fut merveilleuse. Seigneur Elrouz, je ne peux que vous en remercier. Votre hospitalité est des meilleurs. Et dans un endroit si....reculé que l'Outreterre, elle apparaît comme une oasis en plein désert."

Svent ne cherchait pas à vanter son hote, seulement à exprimer ses véritables impressions. Il alla ensuite cherher quelques patisseries qui par leurs saveurs sucrées lui rappellèrent sont enfance. Il but ensuite de nombreux jus tous plus intérressants les uns que les autres. Puis une fois rassasié il s'assit en face du dragon. Sans rien dire, ne sachant que dire. Une fourbe pensée traversa son esprit.

**Maintenant, nous sommes bien engresser, tu peux, par conséquent nous manger.**

Il se mit alors à rire comme un fou qui parle et s'amuse tout seul.

Les auberges permettent toujours de faire des rencontres, et celle la remplissait bien son role, pensa Hedden. Ce dernier scruta de bas en haut le nouvel arrivant, il jugea a premiere vue un etre solide, mais visiblement pas en tres bonne condition. Il avait les traits qui pouvait laisser penser qu'il etait de la meme race qu'Hedden, un chontadien.

Ce n'etait pas rare dans les royaumes que des groupes passent d'auberges en auberges a la recherche de gaillards pret a faire toutes sortes de choses. De l'escorte, des recherches d'artefact, ou tout simplement des travaux manuels, surement ce Naemod pensait a quelque recompense.

- Bien a toi Naemod, je me nomme Hedden de la region d'Altumbel. Voici mon compagnon de route, Jen Ramnus, et ici se trouve Herald. Mais assied toi donc et explique nous pourquoi tu voudrais nous aider dans une tache qui risque de te couter la vie, et que fais tu en ces contrees ?

Naemod regarda les personnes que venait de désigner Hedden. Il salua Jen Ramnus et fit de même a Herald.

"Excusez moi de mon état, mais ces derniers temps, ma situation est peu glorieuse. Il y a plus d'un mois, mon maître est mort, et j'ai plus ou moins été condamné à l'errance. Depuis, je voyage de village en village pour survivre. Cette matinée même, j'étais dans les fermes alentours, ce qui explique que je suis plein de poussières

Quant à ce qui est d'une quête qui risque de me coûter la vie, sans vouloir vous paraître vulgaire, cela ne regarde que moi. Ceci dit, je pense être assez fou pour avoir une chance de survie s'il ne s'agit de quelques gobelins et kobolds."

Naemod baissa le ton à son tour pour ne pas que les autres personnes de la taverne l'entendent.

"Par contre s'il s'agit d'une armée, comme je vous l'ai entendu dire, je pense qu'il faudrai soit trouver l'homme qui manipulerai tout ce petit monde, et le tuer rapidement, ou alors contacter l'armée local,
ou engager d'autres mercenaires, pour les combattre... Ou alors les deux..."

¤Il ne reste plus qu'a espérer qu'ils ne soient pas plus curieux que ça. Mais il faudra bien que je finissent par le leur dire. Bah... je le ferai au moment venu: une telle aubaine ne se présente pas tout les jours, autant en profiter.¤

Jen avait concentré toute son attention sur les paroles d’Herald. Certes , l’histoire des différentes races ne lui etait pas inconnu et ses années études lui avaient appris énormément de chose mais ce retrouver confronter à ces évènements d’une autre manière que par l’intermédiaire d’un vieux grimoire etait une tout autre affaire.

¤Gobelins et Kobolds peuvent bien s’entretuer, nous ne nous en porterons que mieux mais à y réfléchir, une rupture de l’équilibre, un tel désordre à de bonne chance de déboucher sur des choses bien plus mauvaises. Par contre, pas l’ombre d’un dragon dans cette histoire, n’aurait ce été qu’un rêve sans importance…..ou comme bien des songes, la vérité m’apparaîtra t’elle au moment venu ?¤

L’arrivé de Naemod troubla la réflexion du jeune Illuskien qui examina l’inconnu avant de jeter un coup d’œil à son compagnon ¤ vêtements sales qui cachent mal les mailles d’une armure et une arme au coté….pas un mendiant donc, plus sûrement un brigand. Ce genre de type ne m’a apporté que des ennuis et des coups par le passé, mais les temps changent, je ne suis plus le gamin qui traînait dans les tavernes et qui évitait ce genre de gros bras. Hedden semble de plus lui faire bon accueil, il doit savoir si prendre avec ce genre de gars ¤
Il laissa hedden faire les présentations et débuter la conversation, apprenant la mort du mentor de naemode, Jen se prit d’un élan de sympathie pour l’homme qui leur faisait face, lui même n’avait il pas perdu son premier maître , ses rêves n’etaient ils pas encore hantés par cette nuit funeste. Perdu de nouveau dans ses vieux souvenirs d’il y a prêt de 10 ans, c’est d’une oreille distraite que notre mage suivit le reste de la conversation, aussi débuta t’il par ces mots.

-Votre maître est mort ? assassiné, malade ? Jen s’arrêta conscient que son propre trouble l’entraînait trop loin dans ses paroles " par les dieux, mais je suis impardonnable de vous demander une telle chose, ceci ne me regarde pas le moindre du monde, veuillez bien m’excuser mais sachez que je compatit et j’espère, si cette disparition n’est pas naturelle, que votre mentor sera vengé . " Puis lentement, son esprit libéré du poids de ses songes, il comprit les dernières paroles du vagabond et s’exclama a voix plus haute qu’il ne l’aurait voulu.

-héla, ne nous emballons pas, nous ne sommes pas la pour nous mêler des affaires de l’outreterre . Se rendant compte qu’il risquait d’attirer l’attention de toute l’auberge, Ramnus baissa le ton pour continuer " nous avons effectivement une tache à accomplir mais celle ci est certainement bien moins risquée "¤ enfin , j’espère ¤ " nous devons tout simplement nous rendre dans les landes éternelles et donc, traverser la passe de lunargent qui semble quelques peu dangereuse par les temps qui cours , si vous le désirez, vous pouvez vous joindre à nous mais l’outreterre, très peu pour nous, Arsinoe n’apprécierait pas de toute façon "

S’assurant qu’il n’avait pas trop troublé l’atmosphère local, jen un peu nerveux, tritura de nouveau la couverture de son grimoire.

Malgré ses excuses, la question de Jen avait mis Naemod mal à l'aise, et il hésitait à répondre.

¤Si je leur dis maintenant, ils pourraient ne pas m'accepter, mais s'il m'acceptent, ils seront au courant. Si je ne leur dis pas, ils m'accepteront, mais ils ne pourront rien faire, et 'il' prendra le contrôle dès qu'il le pourra.¤

La conversation n'avait pas reprise depuis que Jen avait fini de parler, et cela n'aidait pas Naemod dans son choix. Si Hedden ou Jen avaient repris la parole, Naemod aurait pu changer de sujet, ce qui lui aurait éviter de répondre.

¤Bon, va falloir que je me décide à faire quelque chose... Jusqu'à maintenant, ma chance m'a sourie, j'espère que cela va durer.¤

"Si mon maître est mort, en réalité, c'est plus ou moins de ma faute. Comprenez moi bien, je n'ai jamais voulu sa mort, mais je l'ai tué. En fait, mon histoire est plutôt compliquée: lorsque je suis né, mon frère jumeau était mort-né, et, d'après certains prêtres, son esprit se serait réfugié dans mon corps. Il se "réveil" quand je ne suis pas dans mon état normal: quand je suis saoul, ou quand je suis dans un sommeil très profond, et, apparemment, il tuerai ceux qui me sont proches pour une raison que j'ignore."

¤J'espère que ça ne les a pas fait changer d'avis à mon sujet...¤

"Et pour quelles raisons devez-vous aller dans les landes éternelles ?"