Promenade dans les Landes, Chapitre 1: Sur la route

Etait-ce vraiment Qualindra qui avait fait saigner Svent, car elle, ne l’avait pas pousser juste toucher au dos d’une petite tape, pourquoi aurait-elle fait du mal à son compagnon de route ?
Voyant le sang de son ami tombé, elle eut un geste de recul mais reprit assez vite ses esprits, il fallait faire quelque chose pour l’aider.

La jeune elfe espérait que l’individu posté devant eux allait peut-être l’aider au pire elle pourrait toujours déchirer un morceau de son manteau ou de sa robe pour faire un pansement à l’aflin. Elle ne quittait pas des yeux les yeux rouges de la créature, que fallait-il faire ? Cette attente était insupportable rester calme surtout et attendre le bon vouloir de cette chose.
*Qu’attend-t-elle de nous et de Svent, l ‘achever ou le soigner ?* pensa la magicienne, attendant toujours la suite avec anxiété.

L’elfe attendait de connaître la réponse à sa question à savoir si elle pouvait allumer sa lanterne et si ce personnage avait comprit ses explications. Le silence pesait, et la nervosité de Qualindra augmentait au fur et à mesure que les minutes passaient, elle se faisait aussi un petit peu de souci car la blessure du jeune aflin continuait de saigner.

Marek et Borgard:

Orc: Attaque: 8(Dé)+1(Force)+1(BBA) contre CA: 7(Dé)+1(Dextérité)+3(Armure)=Echec

Endor Thet n'avait pas eu le temps d'hésiter sur la conduite à tenir, et Marek non plus d'ailleurs. S'ils voulaient éviter de périr transpercer par les nombreuses flèches, heureusement d’une précision cataclysmique, ils devaient pénétrer par le petit interstice dans la cité aux mains de leurs ennemis. Toutefois, comme le savaient bien les deux héros en train de lutter pour leur vie, il restait un orc qui, quoique gravement blessé ne les laisserai pas en paix longtemps. Le guerrier jeta un rapide regard vers l'elfe et devina à la couleur verdâtre qui colora ses deux mains qu'il était en train de soigner la druidesse avant que ses blessures n’entrainent une mort irréversible. Il tenait donc à lui de vaincre en duel la montagne de muscles adverse.

L'interstice qu'ils avaient suivis, de même que l'orc d'ailleurs, les conduisit dans une petite pièce qui ressemblait vaguement à une étable. Elle était plus qu'approximativement carrée et la seule issue semblait être une petite porte qui se trouvait derrière eux à environ douze mètres. Le guerrier orc avait quand à lui chargé le jeune humain souhaitant vaincre un troisième ennemi comme il en avait déjà abattus deux. Mais Marek était un remarquable combattant et le sang qui coulait abondamment de sa gorge entrainait une douleur qu'il ne réussit à surpasser et le guerrier humain esquiva son attaque sans grands problèmes.

Au dessus de leurs têtes se mit à résonner le bruit des pas des autres orcs qui cherchaient à les retrouver tandis que Borgard se réveillait de son comas.

Svent Kosj et Qualindra:

Il était réellement difficile pour Svent et Qualindra de rester ainsi immobiles et aveugles, attendant une réaction de la créature devant eux. Hélas pour eux, celle-ci ne parlait pas le moins du monde le commun, et encore moins la langue étrange, surtout en Outreterre, des halfelins. La créature ferma les yeux, faisant disparaitre les deux seuls points lumineux visibles. Svent avait une légère égratignure causée par la lame qui en réalité ne s'était pas enfoncée dans sa peau, reculant lorsque l'halfelin avait avancé. Toutefois, il ne pouvait pas connaître l'ampleur de cette blessure, pas plus que son amie elfe ne pouvait savoir qu'il était blessé dans cette nuit sans fin d'ailleurs, sachant que le moindre mouvement de sa part pourrait être interprété par la créature comme une tentative de se battre.

Après à peine quelques secondes, la créature rouvrit ses yeux jaunes et commença à parler dans une langue que la jeune magicienne comprit malgré l'accent massacreur et le faible vocabulaire de la créature. Cette langue était celle de ces ancêtres, même si certains mots n'en faisaient pas partie, mais l'accent des drows fit vriller les oreilles de l'elfe du soleil.



Elgoan et Balden:

Elgoan prit la direction des opérations à la grande joie du capitaine qui commençait à paniquer. Même si dans son cœur l'elfe était loin d'être rassuré sur leur avenir immédiat, ses paroles contenaient suffisamment d'assurance pour remonter le courage du capitaine. Balden quand à lui n'avait plus vraiment ni l'énergie ni l'envie de discuter les ordres de son équipier.

Le petit groupe avançait évidemment avec une grande lenteur, à cause de la blessure du paladin comme des sombres nuages qui faisaient que même Elgoan ne voyait plus rien pendant quelques instants, mais ils ne s'arrêtèrent pas de toute la nuit et ils parcoururent ainsi une grande distance dans les défilés montagneux des gorges du Rauvin. Par chance, le chemin, qui était en réalité celui qui servait au voyage des marchands n'ayant pas les moyens d'affréter un navire, était sur la plupart du chemin droit et plat et Elgoan réussit à faire éviter à ses deux compagnons les autres pièges de la route. Finalement, lorsque le soleil commença à poindre au-dessus des cimes enneigées, droit derrière eux, ils avaient parcourus une coquette distance, d'après le capitaine environ la moitié de la distance qu'ils auraient à parcourir avant de sortir du défilé. Cependant, tous les trois commençaient à être fatigués et le ciel comme les bruits provenant des pentes n'étaient pas vraiment de très bon augure.

Jen Ramnus et Hedden:

Le moment de partir commençait à approcher. Le petit déjeuner composé de rations de survie était à des milliers de lieux du festin mais il remplit largement les ventres affamés des deux membres de la Compagnie des Marches d'Argent. Ce repas improvisé avalé, les deux aventuriers se séparèrent pendant à peine quelques instants, le temps que Jen range la tente et qu'Hedden fasse le tour du campement afin de s'assurer que la créature qu'il avait entendu durant la nuit avait réellement quitté les lieux.

Ils repartirent donc sous le ciel de plomb. La pluie avait stoppé avec l'aube mais le froid lui continuait de les tarauder. A intervalles réguliers, le jeune magicien éternuait, faisant un bruit de tous les diables. Tout le long de la journée, les deux aventuriers virent les lumières d'Auvancombe se rapprocher lentement, ce qui leur remonta un peu le moral. Ils arrivèrent peu avant midi aux portes de la cité.

Vraiment pratique la magie décidément, voir Endor soigner Borgard donnait presque envie à Marek de s'y mettre, mais c'était un peu tard et puis il ne pensait pas en avoir les capacités ni le courage.

Tout ces Orcs, comment pouvait-il y'en avoir autant ? Que faisaient-ils tous là ? Ils vivaient leurs vies plus ou moins tranquillement sûrement, faisant ce qu'aiment faire la plupart des Orcs, que ce soit massacre, pillage ou n'importe après tout c'est une manière de vivre... Et voila qu'une bande de fugitif les dérangeaient. Si ça n'avait tenu qu'à Marek, et s'il n'y avait pas eu cette chasse à l'homme, il les aurait laissé en paix, aurait par la même éviter de risquer sa vie à ce point et aurait tout simplement passé son chemin. Déjà si ça ne tenait qu'à lui, il ne serait même pas entré dans la forêt... Mais il y'avait urgence, et sauver sa vie était plus important que de ménager une communauté d'Orc. C'est comme ça que ça tourne, on survit en s'imposant pas en faisant dans la compassion... D'ailleurs personne ne compatit pour les Orcs généralement.

Ceci-dit, leur présence pourrait représenter un avantage important. Les malarites n'allaient pas tarder et se heurteraient sans-doute aux Orcs, ça ferait peut-être moins d'adversaires au final...

Toujours est-il que l'orc se battait comme un beau diable, et heureusement Marek esquiva son attaque.

[Illuskan]-Tenace pas vrai ? dit-il dans sa langue natale.

Il tenta ensuite de lui porter un coup.

Qualindra qui avait compris l’inconnu car il avait parler sa langue natale, était donc la seule à pourvoir lui répondre, elle prit la parole et dit :
- ’ ’ ’ La jeune elfe espérait bien que l’individu posté devant eux allait répondre quelque chose mais avant qu’il prenne la parole elle ajouta.
Me permettez-vous d’allumer ma lanterne ?

Elle se demandait ce que l’étranger attendait d’eux et qui était-ce, le fait de ne rien pouvoir voir déplaisait fortement à l’elfe. Et allait-il les aider ? Elle ne quittait pas des yeux les yeux jaunes de la créature, que fallait-il faire ?
Anxieuse Qualindra attendait une réponse de ce personnages aux yeux lumineux.

*Etait-il petit ou grand ? Comment se fait il qu’une créature d’ici sache parler l’elfique ? *se demandait l’elfe.

La route avait été longue et difficile, à cause de la blessure de Balden et du climat. La nuit paraissait également éternelle. Heureusement, le jour se levait et ils ne leur restaient que la moitié du chemin à couvrir. Mais la fatigue ayant envahie le groupe, Elgoan proposa de faire une pause :

« Nous avons bien marché, je ne suis pas mécontent de vous. C’est pourquoi nous allons faire une courte pause bien méritée. Je propose alors que nous fassions un feu de bois avec ce qu’il nous reste de broussailles, afin de faire fuir les bêtes, puis nous nous reposerons chacun son tour. Nous n’avons cas rester ici deux grosses heures. Je prendrai le premier tour de garde pendant une grosse heure, puis capitaine, ce sera à votre tour. En effet, le ciel paraît menaçant, il est plus prudent que quelqu’un monte la garde. Balden pourra alors dormir pendant tout ce temps afin de récupérer un peu de sa blessure. »

Puis Elgoan mit en place le feu de camp, comme la dernière foie avec une grande minutie. Mais ayant acquis un peu d’experience, il mit cinq minutes de moins que la dernière fois.

« Bien, maintenant, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles… »

Bien que le reste du trajet ne leur avait prit qu’une demi-journée, Jen avait l’impression de s’être traîné sur la route pendant des jours….ses éternels éternuements n’arrangeaient en rien son humeur et c’est avec soulagement qu’il vit enfin les portes d’Auvancombe devant lui. Prenant Arsinoe par le cou, il ne put s’empêcher de s’exclamer.

-Enfin, un bon lit et un repas chaud et copieux auprès d’un bon feu, rien de tel pour combattre toute les infections de l’hivers possible. Se renfrognant* Dans le même temps, idiot que je suis, j’aurais pus à l’aide de mes connaissances, rechercher des herbes utiles le long de notre route *

Encore un peu plus sombre après cette dernière pensée, le jeune mage repris le licou d’Arsinoe et se prépara a entrer dans la ville.

-Hedden, je vous propose de nous trouver des chambres confortables dans une bonne auberge et de nous restaurer, je profiterais de l’après midi pour trouver un herboriste qui posséderait quelques plantes faisant miracles contre ce rhume.
Cette demi journée nous permettra de nous reposer et peut être glanerons nous quelques nouvelles intéressantes. Peut être pourrions nous également trouver un convoi ou d’autres voyageurs prenant la même direction ….au moins le temps de la traverser de la passe.

Sans plus attendre, Jen pressa le pas, salivant déjà a l’odeur d’un bon rôtie accompagné d’un potage bien chaud.
*Tout cela accompagné d’un bon pichet de vin devant une superbe danseuse et le bonheur serait complet*

Sorts niveau 0:
-Aspersion d'acide
-Illumination

Sorts niveau 1:
-Charme Personne
-Bouclier

rès bien frère Cerf allons trouver cette auberge. Une bonne nuit de repos nous sera tous les deux favorable. Pendant que vaguerez à vos occupations cet après midi je tacherai de questionner les hommes sur ce village d'hommes lézards, Lerssest.

Hedden n'était jamais venu à Auvancombe auparavant et cette cité lui plaisait. Il y avait là de nombreuses races et la sécurité paraissait en tout cas plus présente que dans certaines autres cités. Le rodeur se demanda qui régnait ici, un roi ? une assemblée ? un seigneur quelconque ? Il tenta un regard lointain et vit loin devant lui une sorte de forteresse.
Arrivés devant une auberge à deux étages qui sembalait de bonne stature ils se jetèrent un dernier regard, puis entrèrent, Hedden en avant

Marek et Borgard:

Marek: Attaque: 5(Dé)+2(Force)+1(BBA)= Echec
Orc: Attaque: 8(Dé)+1(Force)+1(BBA) contre CA: 19(Dé)+1(Dextérité)+3(Armure)=Echec

Endor était toujours prêt de Borgard qui malgré le fait qu'elle fut sensée ne plus être inconsciente semblait toujours incapable de bouger. Le druide était donc contraint de rester à son chevet pour s'assurer que ses blessures seraient bien rétablies, et si possible dans les plus brefs délais. C'était donc à Marek d'en finir avec l'orc qui devenait de plus en plus envahissant. Il tenta donc un coup de sa dague dans les nombreux interstices que son ennemi lui laissait pour frapper. Cependant, la dague n'était pas vraiment l'arme qu'il avait le plus l'habitude de manier, et cela se ressentait. Le coup fut à la fois trop court et trop courbe et manqua par conséquent le point visé d'une bonne dizaine de centimètres. Toutefois, sa défense fut irréprochable sur la violente attaque de bas en haut que fit l'orc. L'épée de la brute passa au raz de la tête du guerrier humain, précisément où il avait prévu que sa déviation l'enverrai. Aucun des deux adversaires n'était parvenu à toucher son adversaire et par conséquent le combat risquait de s'enliser. Pourtant il leur fallait faire le plus vite possible.

Déjà, au dessus de leur tête, le bruit de pas des gardes descendant du mur d'enceinte de l'ancienne ville elfe s'amplifiait pour donner l'impression qu'une armée de milliers de soldats leur fondait dessus. D'autant plus que le nombre n'était pas leur seul avantage, il avait aussi la connaissance du terrain en prime. Il fallait donc à Marek en finir le plus vite possible avec cet adversaire s'il ne souhaitait pas finir en fricassée et être servi pour le prochain repas.

Qualindra et Svent Kosj:

Même si ils ne le virent pas, un grand sourire apparut sur le visage de la créature qui leur faisait face. Il était enfin parvenu à trouver un moyen de se faire comprendre et dans le même temps de permettre aux deux étranges créatures qu'il venait de croiser de lui répondre, ou au moins à l'une d'elles. Il resta un petit instant silencieux, réfléchissant à sa réponse et cherchant les mots dans cette langue qu'il ne maitrisait pas vraiment.



Qualindra alluma donc sa lanterne et quelle ne fut pas sa surprise, ainsi que celle de Svent Kosj par la même occasion quand elle s'aperçut que la petite créature au demeurant fort polie qui venait de les inviter à l'accompagner chez elle n'était autre qu'un kobold.

Elgoan et Balden:

En effet, la marche avait été longue et harassante pour les trois voyageurs et rien que le fait de pouvoir s'asseoir et se reposer les jambes fit un bien immense au capitaine et à Balden. Elgoan, lui, était un peu moins fatigué que les autres et il le montrait en exerçant clairement le rôle du chef de groupe. Comme plus tôt son feu prit bien et sa chaleur bienfaisante ragaillardi même l'elfe qui malgré tout commençait à se sentir lui même fatigué. Une fois qu'il eut ainsi allumé ce petit brasier, l'elfe se retourna et vit que ses deux compagnons s'étaient assoupis tranquillement juste derrière lui.
Son heure de garde passa tranquillement et le seul bruit qu'il entendit fut le hurlement à plusieurs reprises d'un loup sans doute affamé par la froideur de l'hiver. De nombreuses fois il dut se remettre debout pour se redonner un peu d'énergie pour ne pas tomber lui même endormi comme une souche. Lorsqu'il fut temps de changer de garde, l'elfe se tourna vers ses deux compagnons et il entendit soudain un bruit qui réveilla du même coup le capitaine et le paladin. Sur leurs côtés, sur les flancs des montagnes aux cimes enneigées, résonnèrent des cris de gobelins et leurs réponses dans leur langue gutturale. Déjà sur l'autre berge du Rauvin, un petit groupe de ces créatures se rassemblait et s'apprêtaient à essayer de les frapper des multiples pointes de leurs flèches. De leur propre côté de la montagne, semblant sortir du cœur même de la montagne d'autres de ces créatures se rapprochaient au pas de course sur leurs maigres jambes.

Jen Ramnus et Hedden:

Leur entrée dans Auvancombe fut des plus discrètes malgré les nombreux éternuements provenant du pauvre Jen. Personne ne passait dans les rues et, par conséquent, la seule personne qu'il avaient vue pour l'instant était le gardien de la porte qui leur avait ouvert lorsqu'il avait déclaré leur identité et surtout leur qualité d'agents de la Compagnie des Marches d'Argent. Et, évidemment, ils ne lui avaient pas demandé le chemin pour parvenir le plus promptement à une auberge digne de ce nom et c'était maintenant trop tard puisqu'il était retourné dans sa guérite. Cependant Auvancombe était bien plus petite que Sundabar et il n'eurent donc aucun mal à repérer l'enseigne en bois de chêne de l'auberge des "voyageurs égarés", un bâtiment bâti entièrement au rez-de-chaussée mais extrêmement vaste au sol, ainsi qu'au sous-sol où se trouvaient les multiples chambres. Les fondateurs de cette petite auberge étaient toujours vivants, et même mieux, en étaient toujours les tenanciers racontant à qui voulait bien les écouter leur long périple depuis la Luiren au sud. Lert, un halfelin qui commençait à prendre de l'embonpoint, se tenait debout derrière son comptoir discutant avec la dizaine de clients se trouvant assis en face de lui et leur servant par intermittence des boissons plus ou moins alcoolisées. Sa femme, Bria, un peu moins épaisse mais tout aussi souriante et accueillante était en train de distribuer leurs propres consommations aux buveurs assis autour de tables, jouant au talis ou à d'autres jeu du même acabit.

Décidément l'orque n'était pas convaincant comme adversaire, mais je le jeune Illuskien non plus, certe une dague ça trainait rarement dans ses mains, il avait besoin de sentir un poid au bout de son bras pour se battre pleinement, là il n'avait qu'une petite lame... autant se battre à main nue pensait-il, mais fallait le mataver et vite, ils avaient d'autre matou à fouetter et c'était pas avec des bourre pifs qu'il y parviendrait.

Si seulement cette rombière n'avait pas cru au miracle et n'avait pas tourné le dos à cette raclure d'orc, ils n'en seraient pas là, ils auraient surement fait un bon bout de chemin en plus après avoir envoyé ce bestiaux au tapis. Et puis ces pas au dessus, autant d'impact qui signifiait beaucoup de problèmes en perspective. D'autant plus que, même en supposant qu'il dégommait l'orc rapidement, la fuite pourrait s'avérrer inutile, comment savoir si en continuant dans cette direction il ne trouverait pas d'autres orc ou un cul de sac ? Tout ce qu'espérait Marek s'était une bonne planque là... il commençait à avoir les foies pour la premiere fois depuis longtemp... Lui qui croyait que la mort ne lui faisait pas peur, qu'il n'avait rien à perdre. Apparemment ses bonnes résolution avait donné un genre de nouveau sens à sa vie ou avait en tout cas clairement changé la donne... Il avait peur de perdre ce qu'il allait pouvoir obtenir dans le futur, peur de na pas pouvoir réaliser de nouvelles choses, même s'il ne savait pas encor quels étaient ses projets.

Dans un accès de détresse il tenta à nouveau de finir son adversaire en lui envoyant sa dague la où il pouvait non sans pousser un cris de rage.

Jen observa avec une pointe de dépit que nul danseuse ne se déhanchait ou que ce soit dans cette auberge, savourant néanmoins le confort ambiant, il jeta un œil envieux sur les joueurs de Talis avant de reporter son attention sur le Tavernier.

-Mon cher Hedden, je pense qu’une auberge tenue par un halfelin ne manquera de rien pour un confort douillet et la bonne chaire, allons demander à se brave homme d’envoyer quelqu’un s’occuper d’Arsinoe puis nous pourrons enfin savourer un bon repas.

Le jeune Mage etait en effet fort heureux d’être enfin arrivé dans une auberge respectable, la nuit avait été épouvantable et il semblait souffrir de multiples courbatures ainsi que d’un bon mal de crane certainement dut a ce maudit rhum et a cette nuit atroce.¤ Rien de tel que du repos et un bon repas pour me remettre sur pied, si avec cela , je peux y ajouter quelques décoctions de plantes, c’est la guérison assurée. je ne peux continuer dans cet état.

Jen, s’approcha du comptoir et profita d’un moment d’accalmie pour s’adresser à Lert avec un grand sourire.

-Salutation Tavernier, j’ai devant ton auberge une bonne mule qui réclame des soins. Nous aimerions également avoir l’une de tes meilleures chambres ainsi que profiter dés maintenant d’un bon repas bien arrosé à l’une de tes tables.Après encore un éternuement de taille, Ramnus un peu plus penaud "Peut être pourrais tu me renseigner sur la présence d’une herboristerie ou d’une guérisseuse ? ? ainsi que nous régaler de nouvelles du coin ou d’histoire dont tu aurais le secret ? ? J’ai moi même peu voyagé et c’est toujours avec plaisir que j’écoute le récit des autres."

Notre homme savourait déjà le reste de la journée ¤ Et une petite partie de Talis dans la soirée, il y aura certainement des amateurs disponibles¤ Puis se reprenant.

- Ah aubergiste, peut être pourra tu également nous dire si d’autres voyageurs ou caravanes sont en instance de départ pour lunargent ou au moins en direction de l’ouest ? ? les routes sont peu sur et voyager en nombreuse compagnie est un gage de sécurité pour tous.