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Porté disparu, Ombreterre
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Gantelet de l'Amasstarte
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Golek finit son paquetage sans se presser, puis il leva la tête, toute ces activités l’avait un peu épuisé et il ne refuserait pas un bon matelas avec une bonne couverture et un petit déjeuner au lit dans une chambre d’une taverne accueillante, et un serveuse super jolie, puis une petite bière avec tout ce que ça impliquait pour lui, le mal de tête après la moitié de sa chope et ensuite… il ne se souvenait jamais. Il fut sorti de ses rêveries par des mouvements dans le lointain, il vit Dorîk, Naskyrien et Sinafaye qui restait loin du groupe et ne participait pas à l’empaquetage de leurs affaires. Golek décida alors de leur dire ce qu’il pensait et a moins que quelque chose de très importants ne les retiennent là-bas, de les faire revenir pour terminer les paquetages, ils n’allaient tout de même pas, a eux 4 faire tous les paquetages, il n’était pas une bête de somme !
Se dirigeant vers Dorîk d’abord qui était le premier sur son chemin, il l’apostropha sans se soucier le moins du monde du bruit que cela faisait :
-Eh, ho Dorîk, tu as trouvé le parchemin, c’est ça ? en tout cas je ne vois aucune autre raison pour que tu sois resté a l’écart alors que les autres travaillaient a faire les paquetages ! Puis il continua d’un ton acide, et sans le vouloir presque infantile, Et ne va pas dire que les deux autres non plus ne sont pas venus, je vais aussi leur dire deux mots, parce que quand on cherche c’est tous ensemble, mais quand on travaille c’est tous ensemble AUSSI ! Maintenant, a moins que tu aie quelque chose de très important a faire ou a dire, tu vas ranger comme les autres !
Et Golek planta là le nain, et fonça vers les deux derniers compères, en s’approchant il vit qu’ils avaient eu une conversation privée et dans son subconscient il y eut comme un pincement de jalousie qu’il réprima violemment, ce n’était ni lieu ni le moment pour devenir jaloux d’un type qui faisait deux fois sa taille, il verrait cela plus tard, il avait quelque chose a faire d’abord. Le petit halfelin se plaça a un pas de distance des deux autres et leur cria presque dessus :
-Eh, ho vous avez trouvé le parchemin, c’est ça ? en tout cas je ne vois aucune autre raison pour que vous soyez restés a l’écart alors que les autres travaillaient a faire les paquetages ! Puis emporté par sa fureur il ne put s’arrêter et lâcha ce qu’il avait sur le cœur depuis un petit moment , au lieu de faire vos petits secrets entre vous, il serait peut-être temps que vous nous expliquiez tout ce que vous savez pour de vrai que l’on en soit tous au même point et que vous arrêtiez de vous croire au dessus de nous, et finit-il d’un ton perfide, a moins que ce ne soit trop personnel pour que vous puissiez nous le dire…
Le jeune halfelin tourna alors les talons après un regard chargé de haine aux deux géants en face de lui. Puis, essoufflé par sa tirade chargée de haine, Golek alla s’asseoir sur une pierre et la tête dans les mains il se maudit d’avoir perdu le contrôle, et il se remémora le pincement subit dans sa tête quelques secondes auparavant et se demanda si cela l’avait influencé a ce point, il n’avait pas voulu être méchant et se demandait comment faire pour éviter que les autres ne l’abandonne maintenant, étant trop fier pour avouer qu’il avait perdu le contrôle. Golek était dans une impasse…
"La clef, c'est la discretion"
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Alors que Naskyrien commençait à réfléchir à la séparation du groupe, et aux problémes de conscience que ca lui soulevait, il commença, sans avoir vu la préxsence du nain, ce qui n'aurait d'ailleurs pas changé grand chose...
- Moi je pense que le nain et le prêtre de Lurue seront utiles .... quand aux autres... ben ..
C'est alors que le Halfling intervint de maniére trés impromptue et désagréable... La première envie du barbare fut de se lever et de lui foutre une claque... Il vit en même temps le nain, et fut plutôt satisfait du discours qu'il venait de tenir... Au lieu de baffer Golek, il se contenta de parler à un volume contrôlé.
_ Hé, le Hobbit, t'aurais peut être préféré rester prisonnier des gobelins, Je te signale que nous trois ici présents, nous nous sommes battus pour attirer ce monstre ... notre seul but était de délivrer les prisonniers... mais, franchement, quand on vois ta réaction, je me demande si on a bien fait. ENSUITE, il serait bien de ne pas hurler dans ce corridor car il n'est pas garanti que le monstre ne revienne pas . ENFIN, un ami trés cher est mort dans ce combat et il serait bien que tu retourn...asses VITE ET SAGEMENT faire les paquetages pendant que nous nous recueillons devant la dépouille de ce brave crépusculin... n'est ce pas Sinafaye ? n'est ce pas Dorik ? Allez, à tout de suite, nous ne serons pas longs... vous ne connaissiez pas Sepoto, et je vous prierais de respecter notre douleurs deux minutes... car sinon, ce serait vraiment le genre de réaction irrespectueuse que je n'apprécierais PAS DU TOUT...
Se levant, le barbare fit les gros yeux (mais riait intérieurement). Comme de maniére inconsciente, il titillais nerveusement sa hache, mais sans franchement montrer une intention de la brandir , se contentant concrètement, en tout cas pour le moment, de sa taille impressionnante, des sous entendus de son discours et d'une grimace de mécontentement ...
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
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Gantelet de l'Amasstarte
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Les secondes qui suivirent figurent parmis les plus horribles de sa courte vie, Pris en sandwich entre la drow et le géant, Golek se sentit plus petit que jamais. Et cela empira encore lorsqu’il comprit le sens des paroles que le géant avait prononcé un chapelet de secondes avant que lui-même n’entre en scène, ainsi Naskyrien ne le considérait utile… Un nouveau flot de colère parcourut le corps du jeune hin.
¤ Il ne faut pas céder a la colère, elle est mauvaise conseillère, reprends toi Golek, le meilleur moyen de changer l’opinion sur moi de ce géant est de lui prouver de quoi je suis capable, et c’est mal parti, après ce que je viens de lui dire. ¤
Une pensée fugitive, traversa Golek, si le grand blond parlait des compagnons utiles ou non, il devait probablement soit avoir eu une discussion a ce propos, soit il répondait a une question, qui ne pouvait provenir de Dorîk, car Naskyrien parlait de lui a la troisième personne. Ca ne pouvait donc venir, de quelque façon que ce soit, que de la drow. Et le géant et elle avait l’air de ne pas avoir de problèmes pour communiquer.
A ce moment Golek sentit un souffle sur sa nuque qui le sortit de ses réflexions internes pour se trouver nez à nez avec Naskyrien, le géant tenait sa hache sans la dégainer et le hin se fit la réflexion que s’il venait a cette brute l’idée qu’il n’était pas assez important pour s’encombrer de lui, il disparaîtrait en moins de 5 secondes… Cela fit froid dans le dos du jeune halfelin. Alors seulement Golek entendit les paroles du géant, ces paroles étaient empreintes d’une sagesse et d’une tristesse sans borne qui mirent la volonté du hin a genou, mais le passage ou le géant lui ordonnait gentiment mais fermement de retourner faire les paquetages ne lui plaisait guère, il se rendit alors compte que c’était exactement ce que lui , Golek, venait de faire… Il se rendit a nouveau compte de l’énormité et de l’(h)inhumanité de ce qu’il venait de faire. Ce que venait de dire Naskyrien était vrai, le hin le sentait au plus profond de son être, mais il se résolut quand même a prendre un décision importante.
-Naskyrien, Sinafaye, Dorîk, je vous prie d’accepter les plus humbles de mes excuses, puis il continua, ignorant la douleur immense au plus profonds de son âme, de son ego, ma stupidité n’a eu d’égale que mon ignorance et ma colère, je n’aurais jamais dû me laisser aller ainsi, je n’aurais jamais dû perdre le contrôle de mes paroles. Si mes paroles vous ont blessées, je suis alors impardonnables. Toi Dorîk, tu a été le premier a nous proposer ton aide et voilà comment je te remercie, je suis impardonnable, toi Naskyrien tu as donné ta vie pour nous sauver et je me suis comporté comme un imbécile devant toi, et toi Sinafaye, tu propose un echapatoire… et je me suis comporté d’une façon que même un rustre aurait abhorré, Golek souligna ses excuses d’un silence pesant puis continua, malgré tout je vous enjoint, après vous être recueillit sur la sépulture de ce … Sepoto, a nous rejoindre pour nous expliquer ce que l’on pourrais faire si nous retrouvions ce parchemin. Ainsi que ce que nous devrons faire si jamais nous ne le retrouvons pas. Prenez votre temps, je n’ai heureusement jamais eu a pleuré un compagnon mort au combat, et je respecte votre détresse. Et je souhaite qu’à ce moment là nous jouions tous carte sur table.
Et se mettant sur la pointe des pieds il chuchota a Naskyrien assez fort pour que les trois l’entende, mais pas ses autres compagnons :
-Je conseille gentiment d’oublier ce que vous venez de dire, nul n’est moins importants que vous, nous avons autant besoin de vous que des autres, mais la réciproque est aussi vrai… ne l’oubliez pas. Je suis désolé d’avoir réagis ainsi tout a l’heure, j’aurais voulu que nos relations soient plus cordiales, mais après ce que j’ai entendu et ce que j’ai dit, la pente sera raide…
Et Golek partis finir distraitement les paquetages tout en gardant un oeil sur les trois personnages à l’écart, se rapprochant le plus possibles pour tenter d’entendre leur conversation, si elles étaient intéressantes, ce dont il n’était pas sur, mais les propos du géant ne collait pas avec ce que Golek avait entendu avant que le géant ne le remarque…
A ses compagnons toujours en train de faire les paquetages, Golek s’excusa platement avec un nouveau pincement a l’ego qu’il n’aurait pas dû faire tant de bruit et risquer d’attirer la créature.
"La clef, c'est la discretion"
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Le nain pôlaire avait écouté avec une certaine surprise les paroles de l'halfelin qui, maintenant, s'excusait platement devant le géant blond. Dorîk avait été également supris par la proposition troublante que Sinafaye avait faite au Rashémi, cette situation aurait été concevable s'ils n'avaient pas retrouvé le parchemin or il semblait que c'était le cas sinon la belle drow aurait certainement préféré le plus de gardes du corps possible pour cette traversée de l'Outreterre. Et voilà que maintenant, se débarasser d'eux ou non ne lui faisait ni chaud ni froid. Même si elle se disait dissidente des autres elfes noirs et de leur déesse araignée, elle n'en gardait pas moins la même cruauté et froideur. Il faudrait garder un oeil sur elle quoiqu'il arrive car même si ce qu'elle disait était vrai concernant les portails, il n'était pas sur que les autres drows leur réserve un aussi bon acceuil que Sinafay. Mais l'heure n'était plus vraiment à ça, les paquetages seraient bientôt prêts et le départ n'était pas loin non plus. Le nain se tourna vers Naskyrien.
-Ah ah ah, il a beau être à peine plus grand que moi et t'arriver à peine à la ceinture mais il faut reconnaitre qu'il a du cran le gamin aux grands pieds. Je suis sur que même si on l'abbandonnait ici, il finirait par nous retrouver alors autant le garder... et puis sa discrétion peut être un précieux atout.
Le nain se tourna vers le reste du groupe qui finissait d'empaqueter leurs affaires.
-Mmmh... je pense que le prêtre sera toujours utile d'autant plus qu'il est cuisinier... le halfelin et ses pieds discrets pourront nous être utiles plus tard...surtout si nous nous dirigeons vers une cité remplie de drow.Dorîk avait soufflé cette dernière phrase pour que seule le Rashémi puisse l'entendre. Mais les deux autres sont un peu faiblards et chétifs selon moi... surtout celui là. Il pointait Ignus du doigt. D'ailleurs on connaît le nom de ce poisson là?
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Aventurier
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Naskyrien n'avait pas compris grand chose au discours et aux plates excuses du Hobbit.... Il était resté un peu muet, gardant ainsi une certaine équivoque sur sa réaction et ses sentiments envers cet étranger... il réfléchissait ... et regrettait de ne pas avoir réussi à trouver un moment plus long seul avec la drow... Il écouta les paroles du nain et vit que ce dernier, rapproché du groupe, parlait à Ignus, lui demandant, de maniére plus ou moins indirecte, son nom... Se retournant vers la drow, il lui parla à volume moyen .
Que peux tu faire ? Peux tu nous amener tous par le portail? Est il assez grand ? A ton avis, vont ils nous géner ou nous aider ? Et aprés, comment serons nous accueillis dans tes cités ? Et toi même, n'y es tu pas en danger ? J'aurais certes aimer que tu m'en dises plus sur tes histoires de familles et de déesses... ca a l'air trés intéressant, vraiment ... Sinafaye, c'est toi qui posséde le parchemin... tu dois donner tes intentions ... et choisir en fonction des possibilités qui nous sont offertes et que tu dois connaitre mieux que nous... et tu dois être claire et précise sur ces derniéres... avec tout le monde ... Possèdes tu un moyen de nous aider? ... et le desires tu ? en en sens inverse, est ce que tout le monde ici peut t'aider ?
Puis, la prenant par les épaules , il l'entraina plus loin et lui murmura trés prés de l'oreille ... Et puis, pour le thayen, il est un ennemi héréditaire de ma race... mais, tu vas peut être trouvé cela étrange, il est hors de question de l'abattre ou de le vendre en esclave ... en tout cas tant qu'on est pas sûr de ses mauvaises intentions et du danger qu'il peut représenter pour nous ... D'ailleurs, une curieuse idée commence à me titiller... Tu sais, le groupe que j'ai laissé est également dirigé par un Thayen. Mes amis ne m'ont pas réellement trahis. Ils sont ... charmés ... et seul moi ai réussis à m'enfuir... et, comme je te l'ai dit, ils doivent aller dans la ville drow de Nanitaran, et , en dernier lieu, un portail où quelqu'un doiut leur donner des instructions ... un portail noimmé Sshurlynder... tu connais ? Je pense qu'ils doivent aller chercher un objet précieux ... sans doutes magique quand on connait la gourmandise pour ce genre de babioles que les Thayens ont, comme les gens de ton peuple... or il se trouve que ce prêtre de Kossuth n'est sûrement pas là par hasard non plus .... d'ailleurs, je me demande quelles sont les intentions de tout le monde ici ...
Regardant soudainement la drow dans les yeux , baissant la voix en dirigeant ses lèvres vers ses jolies oreilles en pointes Tu sais , si je te suis, c'est pour trois raisons. Trouver mes amis et par la même occasion, les délivrer du charme dont ils sont victimes... empêcher les Thayens de s'emparer d'une arme qui leur donnerait plus de puissance... et, enfin, parce que quelque chose me dit qu'une drow peut être ... euh ... sincére ...
moment de silence ... le barbare est un peu troublé et essaie de cacher cela avec un sourire , comme s'il avait plaisanté sur la derniére phrase...
Sinafaye... comment ca va se passer pour nous chez toi... est ce que ... est ce que tu es d'une riche famille et est ce que ... tu es mariée... ? En fait, qui t'a chassé et pourquoi ? Dois tu une obéissance totale à ta famille ? ou à quelqu'un d'autre ? Se pourrait il par exemple que l'on t'accueille mal là bas?
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
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Oreille des Marches
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Dorik, discrétion : 4(dé) + 4 >< Sinafaye, perception aud. : 7(dé) + 9 = échecConversationSinafaye laissa Dorik et Golek quitter le couloir sanguinolent pour rejoindre les autres, toujours affairés autour des paquetages qui s’organisaient de plus en plus. La lumière des quelques torches dispersées, ça et là, déjà si faible qu’aucun humain de la surface n’aurait pu appeler « clarté », avait fini par faiblir. Certaines s’étaient déjà éteintes, et l’obscurité reprenait ses droits, intraitable et effrayante.
La drow se laissa guider par Naskyrien. Toutefois celui-ci sentait une raideur presque instinctive qui s’emparait d’elle dès qu’il la serrait d’un peu trop près pour les convenances habituelles. L’odeur qui se dégageait d’elle était étonnement agréable et sa peau extrement douce. Elle s’écarta un peu, gênée, lui répondant à voix aussi basse qu’il n’avait lui-même commencé. | | - Mariée ? J’ignore de quoi tu parles mais quoi que cela puisse être, je ne pense pas l’être. A ton avis ? Est-ce important ? Peu importe…Je connais la ville dont tu parles, je saurais t’y guider, ou à la surface si tu préfères. Bien entendu, je peux vous aider, toi et les autres. Elle réfléchit un instant. « Seulement, il sera bien plus difficile de cacher cinq personnes plutôt qu’une, et c’est toi qui m’a sauvé pas …pas…Bref, il faudra agir autrement si nous partons tous ensemble. Il faudra trouver un intérêt qui rende votre vie…et votre liberté plus utile que votre mort ou votre servitude… aux yeux des miens. Ce ne sera pas une affaire aisée. Mais ne t’inquiète pas, j’ai une petite idée…
Son ton se fit plus grave tout d’un coup. Sa physionomie avait presque changée, et si elle paraissait plus terrible, sans pitié et intransigeante, son charme semblait décupler.
- Aide moi…aide moi à me venger de ceux qui m’ont fait ça.
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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste. |
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Elle défit les liens qui retenaient son armure de cuir serrée, comme un corset, et dévoila sa poitrine nue. Une horrible balafre défigurait ses seins ronds. Des larmes de rage et de honte apparurent, débordant et coulant le long de ses joues sombres.
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Aventurier
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Le barbare fut choqué par la vision de la blessure bien plus que par celle de la jolie petite poitrine... Nasky s'empressa de refermer le vêtement de la drow et de la serrer fort dans ses bras alors que la colère de la petite s'extériorisait en larmes de haine...
- Ne pleure pas, jolie elfe noire ... Tu reste si belle , même avec cette blessure... qu'importe ce qu'ils t'ont fait... tu es quelqu'un de puissant, Sinafaye, c'est pas ca qui va t'empêcher de vivre ... Ils ne peuvent rien sur toi... et puis BIEN SUR qu'on se vengera ... tout les deux ... Mais qui t'a fait cela? Ce ne sont pas les gobelins, n'est ce pas? Ce sont des gens de ta race qui t'on enlevées, blessées... humiliés... n'est ce pas? des gens qui croient en cette ennemi de ta déesse... celle en forme d'araignée que même moi je connais la cruauté... Ces gens là ont ils plus de pouvoirs que ta déesse et que tes amis ? Pour quoi t'ont ils fait cela. Que veulent ils ? Racontes moi ton histoire... ca m'aidera à juger ... et à t'aider à prendre une décision pour les autres... tu disait qu'il n'y avais aucun moyen pour eux de sortir d'Outreterre sinon en nous suivant ? Ah oui, au fait, chez toi, un homme et une femme ne s'épousent pas ? Ils ne se lient pas ensemble pour former un couple et des enfants ???
Le barbare consolait sa princesse des ténèbres. Il avait le coeur qui battait fort... Dans cette pénombre d'Outreterre où les esprits allumeurs de champignons semblaient éteindre ces curieux lampadaires naturels... malgré la puanteur des cadavres, malgré la présence si proche des ces inconnus, Nasky aurait aimé que cet instant dure éternellement... Ayant pas envie qu'un autre se pointe, il dit un peu plus fort (le discours précédent ayant été glissé à l'oreille de la drow)
- Hé, respectez notre chagrin encore un peu, je vous prie...
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Golek se trouva une fois de plus a finir les paquetages et il mit autant d'ardeur dans sa tache qu'il pouvait en mettre, ces travaux manuels nécessaires n'étaient pas son fort et lui occupaient entièrement l'esprit l’empêchant de tourner et de retourner dans sa tête les dernières minutes : son coup de gueule et l’indignation logique du grand blond, mais aussi les étranges paroles de ce dernier, et surtout le soutien de Dorîk, qui ne l’avait pas laissé tomber , une fois de plus… Plus il y réfléchissait, plus le hin pensait avoir une dette envers le nain, il l’avait d’abord sauvé, puis il l’avait soutenu face a ses compagnons, ça n’était pas rien !
Il jeta un coup d’œil a Dorîk, qui se tenait non loin de lui, son chien a ses côtés, et un sentiment de honte le surpris, comment avait-il pu être aussi odieux avec un tel compagnon, alors que lui ne lui avait jamais fait défaut. Son regard se détacha un instant de Dorîk, et passa un instant sur chacun de ses compagnons pendant que les paroles du géant et du nain se répétait inlassablement dans son esprit : Ephedria, « faiblard et chétif » , Riark, « peut-être utile, d’autant plus qu’il est cuisinier », Dorîk, « utile », et le nouveau, « faiblard et chétif »…
Golek décida alors d’en savoir un peu plus sur ce nouvel humain, étrange et mystérieux, et s’en approcha à pas feutrés, et réfléchit aux questions qu’il pourrait poser au Nouveau pour qu’il ne puisse que répondre et engager la discussion.
-Salut, je m’appelle Golek Tendreprés, aurais-tu perdus ta langue pour ne pas nous avoir communiquer ton nom aux premiers instants, tes premières paroles n’étaient guères rassurantes, tu souhaitais nue arme pour pouvoir te battre, même si c’était a nos côtés, je dois dire que ce n’est pas rassurant de la part d’un parfait inconnu. Pourrais-tu nous, ou me si tu préfère, ajouta-t-il a voix basse, faire part de ta provenance, ainsi que du pourquoi et du comment tu es arrivé là ? Je suis un être curieux, et cela m’intéresse beaucoup, et si tu veux je peux d’ores et déjà t’indiquer comment je suis arrivé ici… Pour ma part j’ai été fait prisonnier, par des gobelins et j’ai été sauvé par Dorîk, le nain, Naskyrien, le géant blond, et Sinafaye, la drow. Marquant cette dernière phrase d’un silence, Golek continua, Au fait, qu’elle es ta spécialité, j’ai du mal à te cerner, je ne te vois pas en voleur si ton arme est une masse, mais sinon, je n’ai pas d’indice, éclaire moi sur ce point s’il te plait… Golek finit sa dernière phrase de son ton le plus amical et de son sourire le plus aimable.
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Aventurier
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Personne ne répondit à son appel malgré les diverses et nombreuses paroles échangées entre toutes les personnes ici présentes, ce qui ne lui plaisait pas beaucoup. ¤Par l’enfer et ses tourments ! Aurais-je définitivement perdu mon instrument de jugement ? Il ne manque plus qu’un misérable fidèle d’Istichia pour rendre cette situation encore plus désastreuse qu’elle ne l’est déjà, comment vais-je pouvoir me défendre sans elle ?.¤ Alors qu’il perdait tout espoir de retrouver l’arme qu’il avait lui-même baptisée ‘son instrument de jugement’ après sa divine nuit de massacre dans sa région natale, son regard se fixa sur le ceinturon du jeune Riark qui se tenait à ses côtés. Un mélange de joie et de haine difficilement contrôlable s’empara du prêtre à la vue de sa tendre et chère masse d’arme.
Evitant toute agressivité, dans un premier temps, pour ne pas effrayer le serviteur de Lurue, il posa sa main gauche sur l’épaule de Riark avec un sourire qui se voulait sympathique. -Veuillez m’excuser, mais je crois que ceci m’appartient, et j’aimerais de tout cœur la reprendre, dit-il alors qu’il avait déjà mis la main dessus sans la décrocher de son ceinturon. ¤J’aimerais éviter d’utiliser la force pour l’instant, ce n’est vraiment pas le moment de se montrer violent pour obtenir ce que je veux, ou plutôt pour reprendre ce qui m’appartient. Je ne pense pas être bien vu de tout le monde à l’heure qu’il est, ce qui est compréhensible, alors évitons de nous les mettre à dos tout de suite.¤
C’est à ce moment que le semi homme vint le questionner en se présentant avec un tact plus que particulier. Il lui rappelait beaucoup l’autre moitié d’humain avec qui il avait pu échanger quelques paroles, ou plutôt qui l’avait submergé de parole. Se rappelant de sa dernière pensée, il prit sur lui pour répondre calmement à l’halfelin, espérant vaguement que les craintes du petit être s’estompent pour laisser place à une certaine confiance. Il inclina légèrement la tête, puis se présenta à son tour. -Comme je l’ai déjà dit au grand blond là bas, Ignus est mon nom. Je viens d’un petit hameau près de Fortnouveau. Je suis un fidèle serviteur du seigneur des flammes, le tout puissant Kossuth. Il marqua une pause pour que ses derniers mots restent gravés dans la mémoire de Golek, et qu’ils comprennent leur importance. Dernièrement, je me trouvais à Port Crâne au sein de l’organisation des ‘Braises Dansantes’. Les dirigeants m’ont soumis à une épreuve pour tester la grandeur et la puissance de ma foi. Je me souviens avoir marché pendant plusieurs jours sans boire ni mangé en Ombreterre, et j’ignore totalement de qu’elle manière j’ai atterri ici.
Ignus s’arrêta un instant de parler, tenir de long discourt n’était pas son point fort, surtout s’il ne s’agissait pas de diffuser sa propagande. Devoir tant parler ne l’intéressait ni l’enchantait, mais il devait s’y contraindre pour se faire des ‘alliés’. -Ma foi et ma vie doivent avoir de l’importance pour que le grand Kossuth m’ait confié une mission et m’ait laissé une étincelle de vie. Sur ses propres mots, il venait d’avoir un flash. Il se souvint de son épreuve et de la voix d’Accar. Il venait de comprendre… ¤L’étincelle de vie, l’étincelle sacrée ! Tant qu’il reste une étincelle, d’une simple étincelle, le feu peut renaître, comme le phénix, il lui suffit d’une simple étincelle… Voilà pourquoi le feu est l’élément le plus puissant entre tous… J’ai enfin compris…¤
Son regard s’était perdu, il ne fit plus attention à rien lors de sa réflexion, laissant le silence s’installer quelques minutes. Ne voulant pas laisser Golek sur sa faim, car il n’avait toujours pas répondu à sa dernière question, il lui donna de quoi se satisfaire. -Je sais magner ce genre d’arme, il lui montrait sa masse d’arme qu’il n’avait toujours pas lâchée, car je suis plus doué pour les combats rapprochés. Et après une longue prière à louer ma grandiose divinité, chaque jour, le grand Kossuth m’honore en m’accordant une infime partie de son pouvoir me permettant de pratiquer sa magie. Voilà cher Golek, vous savez tout ce que vous avez besoin de savoir, j’espère avoir dissipé vos doutes à mon sujet.
Celui qui endure construit sa force... Nous naissons tous fou, seul certains le demeurent...Réputation -1.5
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Oreille des Marches
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Conversation | | Sinafay resserrait ses poings rageusement, étouffant des sanglots rageurs qui ressemblaient presqu’à un hoquet. En la resserrant contre lui, Naskyrien pu constater a quel point elle était frêle et maigre. Il avait l’impression qu’il ne devrait pas même user de force pour briser son ossature.
- Des gobelins...Non bien sur…Je ne sais pas qui ils étaient. Ils portaient des masques et se sont bien gardé de les enlever même…même…lorsque…je …ils…Un nouveau sanglot secoua son petit corps. « Je les hais ! Je les hais ! Ils m’ont maltraité durant des heures avant de m’abandonner vulgairement au milieu de nulle part, certains que je ne survivrais pas. Je suis sure que ce sont mes sœurs qui complotent dans mon dos ! Je les hais ! Elles sont tout sourire, mais dans le fond, elles n’attendent qu’une chose : que je fasse un mauvais pas, dise une parole de travers qui m’attirera les mauvaise grâce de ma mère. Elles ont attendus, me tendant des pièges parfois, mais jamais…jamais elles n’ont pu vaincre ma vigilance. J’ai toujours été plus maligne ! Les scélérates ! Je les hais ! Elles me détestent parce que je suis la favorite, que je les dépasse alors qu’elles sont mes aînées, et qu’il est certain que je succéderais à ma mère à leur place, alors, elles ont œuvré pour me faire disparaître ! «
La jeune prêtresse semblait ne plus pouvoir s’arrêter, tant la rage et la colère l’animait, et la douleur aussi. Une douleur qu’elle tachait de chasser en se reprenant peu à peu. Elle finit par se taire, se raidir, se parer à nouveau de l’amour propre qu’elle avait abandonné un instant pour se livrer à cet inconnu rêveur.
- Je dois prier. Conclu elle en se détachant vivement de l’étreinte du barbare. Son visage était fermé, impénétrable, mais dans son regard brillait une lueur terrible.
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La première impression que laisse Sinafay lorsque l’on croise ses yeux d’or, est un sentiment trouble de fascination ou la peur se mêle au désir. Sa silhouette frêle et gracile lui donne un air de fragilité, comme une poupée d’ébène que l’on aurait peur de casser, et pourtant son visage porte la marque de ceux qui sont déterminé et auquel peu de chose ne résiste. |
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