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Les esclaves - chap II, Delhumide
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akezõ avait lentement bandé son arc en direction du guerrier chauve. L’arrogance et la fierté de se dernier l’impressionnaient. La démonstration martial du combattant lui était apparu à la fois comme un geste de défiance et comme un avertissement. Dzahim c’était approché dangereusement de l’homme et le Kozakuran remarqua bien vite que l’allonge de l’immense épée pourrait suffire à atteindre le ventre moue de la monture.
Il tendit son corps en arrière afin de se dégager l’espace nécessaire pour ne pas être gêné par le dos de son compagnon. La pointe de la flèche visait le cou du guerrier, endroit que Takezõ savait le plus sensible. Bien que dans une position très inconfortable le bridé restait immobile, son ventre aux muscles tendus commençait à chauffer, mais rien sur son visage ne pouvait le laisser percevoir. Il ne fallait montrer aucune faiblesse, c’aurait été un prétexte pour l’imposant soldat.
Les yeux de jais du bushi fixaient Karth. Aucune provocation de sa part, aucun défi lancé a l’habile manieur d’épée, seulement la froideur du courage et la certitude qu’au moindre mouvement hostile, sa flèche serrait la plus rapide.
¤ A votre tour Dzahim, il ne serra pas aisé de convaincre l’esprit endurci de cet homme. ¤ Le guerrier oriental se souvint alors d’une leçon qu’il avait reçu du bushi Katta, son instructeur autrefois. Ce dernier avait été avant que les années ne fassent leur inexorable ouvrage sur lui, un des meilleurs escrimeurs des Motoru. Alors que tous ses sens étaient fixés sur les muscles saillants de Karth, son esprit vagabonda hors des limites du temps.
C’était en fin d’après-midi, les autres élèves avaient pris congé et avaient rejoint leurs familles respectives pour la duré du repas. Mais le vieux maitre l’avait fait rester seule avec lui. Il lui avait dit qu’il le pensait prêt a assimilé une nouvelle leçon, et lui avait expliqué que dans un duel traditionnel, bien souvent le combat était remporter par le plus courageux des deux guerrier, avant même que les lames ne s’entrechoques, et que le sang ne coule. Il lui avait expliqué que les bushis qui avaient inscrit leurs noms dans la légende étaient, non seulement de redoutables combattants, mais surtout ils étaient muent par une formidable force intérieur. Le maitre escrimeur racontait que les héros du passé aliénaient par leur seul regard la volonté des plus valeureux.
Takezõ avait longuement forgé son esprit et son corps a cet idéal de courage et de bravoure. Il avait appris à ne jamais montrer de faiblesse, et même au delà a insinué le doute dans l’esprit des plus puissants.
Son regard perçant s’emplit de ce que le maitre nommait le « chi », le fluide vital qui réside en chacun, le lien entre l’âme des hommes et la puissance des éléments. Le pont entre l’esprit des gens de chaire et le pouvoir des kamis. Il ni avait rien de magique dans ses yeux seulement la véritable force qui anime chacun, poussé a son extrême.
Le Kozakuran voulait montrer au guerrier fier face à lui, qu’il n’était pas le seul à maitriser l’art du combat. Il ni avait aucune provocation de sa part seulement une preuve que les envoyés de Fezim était a la hauteur de la tache que le groupe avait à remplir, et qu’il faudrait désormais compter avec eux.
Pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale.
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zahim fut quelque peut dérouté par cette brillante démonstration de force donnée par le guerrier. L'ancien marchand avait toujours méprisé la force brutes, inesthétique, barbare, sauvage. C'était pour lui un manque cruel de civilité, mais cette succession de manœuvre agile n'avait rien de tout cela. Comme un dialogue silencieux, elle suggérait par des gestes orchestrés comme le plus beau des ballets, une menace lourde et silencieuse. Un instant fasciné par cette brillante démonstration le fier Dzahim hésita intérieurement.
Mais son attitude n'en laissa rien paraître, sa vie de marchand lui avait appris, que même défait un homme habile ne laisse rien paraître, continuant à menacer et à faire douter les autres. C'est néanmoins avec soulagement qu'il entendit, plus qu'il ne vu, la réaction de Takezõ. Le Shou avait décidément de bonne ressources, et c'est silencieusement lui aussi qu'il menaçait Karth.
Reportant son attention sur la négociation, Dzahim nota avec ravissement que sa ruse avait fonctionnée. Le guerrier mordait à l'hameçon, croyant à un leurre quand aux motivations. Et c'est avec un regard fier, éloquent de pouvoir. Le Mulan savait pertinemment que sa puissance à lui ne résidait ni dans ses capacités martiales, ni dans sa maîtrise de la magie. Mais dans ses connaissances et sa maîtrise des relations humaines. Aussi tirant partie de la situation, lui en hauteur, accompagné d'un guerrier prêt à le défendre, l'autre au sol, seul mais visiblement le seul à pouvoir officiellement accepter sa venue. Il répondit alors avec un regard fier, dur, mais légèrement respectueux. Le ton de sa voix était délicat, posé, mais ferme, indiquant clairement à quelle situation sociale il se référait, et niant sournoisement le peut de pouvoir que possédait Karth sur Dzahim.«Les démonstrations de force ne nous ferons pas avancer guerrier. Mais je me réjouis d'apprendre que cette expédition contient d'autres hommes de valeurs. Le devin a été plus qu'évasif concernant l'équipe que je devais rejoindre. Il semblait pressé que je vous rejoigne comme perturbé et perdu par des visions. Quand à mes motivations, je vous le dit tout de suite, elle ne vous regarde pas. Sachez seulement qu'il est du devoir de tout Thayens de respecter la volonté des mages rouges.» Continuant à regarder Karth de haut, le Thayen le regarda plus profondément, comme pour lire dans ses pensées. Stratagème qu'il utilisait régulièrement, et qui de nombreuse fois lui avait démontré son efficacité. Ce regard n'avait pour but que de déstabiliser légèrement la personne qui lui faisait face, de même l'altitude avait été calculée, ici aussi, pour donner une position importante dans l'imaginaire des hommes. L'intervention de Takezõ renforçait là aussi l'image qu'il voulait donner de la situation. Le cadre était construit, si le Rashémi Thayen montrait encore quelque résistance, il n'aurait qu'à se lancer dans un de ses discours dont il maîtrisait les secrets, alliant une étrange magie au son de sa voix. Mais le cadre conservait toujours son importance, avant et après la représentation. Aussi se faire entendre serait plus difficile une fois le pied à terre.
Dzahim avait beaucoup misé sur cette première rencontre. Ne perdant rien de sa superbe, il attendit la réponse du guerrier dont il ne connaissait ni le nom, ni l'histoire.
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Vétéran des Royaumes
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e guerrier fut impressionné par tant d’assurance de la part du thayen, beaucoup plus que par la menace de l’archer, mais tout lui indiquait clairement qu’il était en position défavorable.
Il avait horreur de ça, et malgré la lueur de rage qui brilla dans son regard, ainsi que ces paroles troublantes à propos du Seigneur Fezim, son idée première revint le hanter. Le magicien rouge était un maître de l’illusion. ¤Etes-vous venu me tester, Seigneur Fezim ? ...Non... Cela n’a aucun sens.¤ Que viendrait faire ici le magicien rouge d’Eltabar, pourquoi n’avait-il pas mené à bien sa quête depuis le départ si il comptait les rejoindre... Non ce marchand ne pouvait être le Seigneur Ramas Fezim. Peut être était-il un autre magicien rouge déguisé, par contre... Ou peut être était-ce un homme de pouvoir, sans être réellement magicien... Ou peut être n’en possédait-il aucun...
Malgré ce dernier doute, Karth sembla abandonner sa posture offensive, mais en aucun cas sa fierté. Le shou le menaçait toujours...- Tout n’est que rapport de force, marchand, tu le sais très bien et en effet nous n’iront nulle part tant que ton esclave continue à me viser. Son regard se braqua sur lui. A toi de choisir la vie ou la mort... Sans un mot de plus, il le délaissa à son dileme, revenant poser ses yeux sur le crâne lisse du Mulan. Puis s’aidant d’un mouvement d’épaule, il redéposa la pointe de sa lame sur le sol. Paraissait-il pour autant moins dangereux ? On pouvait en douter... Mais il délaissa cet pensée finissant par abonder plus ou moins consciemment dans le sens des sages paroles de Dhazim. Il reprenait peu à peu conscience d’un environnement plus global.
En effet, sa propre situation lui était toujours inconnue, Omsath menaçait toujours de mourir sans même savoir pourquoi, et Karth ne connaissait pas ce qui le liait à elle, ou aux autres.
En plus, il fallait qu’il surveille des esclaves qui ne pensaient qu’à une seule chose, mourir. Lui qui s’évertuait à devenir une machine de guerre implacable devrait faire tout le contraire de ce à quoi il aspirait.
Il devait éviter que ces misérables ne meurent...
Et cette rencontre impromptue lui faisait perdre du temps, alors qu'il n’avait aucune idée d’où chercher, ni une véritable confiance en Nakan et absolument aucune en Baltanin...
Donc, comme toujours, il devait tout faire lui-même, se servir des opportunités qui se présentaient, et poursuivre sa route vers son but...
Son regard redevint clair.- Tu as raison sur ce dernier point, la volonté des mages rouges doit être respectée... Et justement, deux imbéciles d’esclaves que Seigneur Fezim a voulu que je traîne avec moi, ont préféré mourir seuls dans la campagne plutôt que de me suivre sans histoires... Donc pour accomplir la volonté du Devin rouge, il faut les retrouver, sinon cette quête pourrait bien s’arrêter ici même dans un bain de sang... Le vôtre compris... Une respiration marqua cette affirmation. Alors si tu dois te rendre utile à cette mission, tu peux commencer dès à présent. Tout ces mots n'étaient destinés qu'au maître, mais à nouveau, un sourire étrange sur le visage, il se tourna vers l'esclave, Takezõ.- Tu as choisi ?
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BigBoss des Royaumes
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e Thayen était ravi, nul besoin d'insister, ce qui signifiait garder un atout dans l'ombre. Ce genre de détour, de manipulations de secrets l'avait toujours fasciné dans les négociations. Il faut toujours laisser croire à l'autre que l'on est plus puissant que ce que l'on est vraiment. Mais, dans le même temps, il est tout aussi important de savoir dissimuler ses véritables capacités. C'était presque paradoxal, mais il avait réussi ce coup de maître dans l'instant. Et il était par ailleurs temps d'achever la démonstration. Et d'adressant au guerrier qui ne le regardait.«J'ai décidé de préserver ta vie.» Se tournant vers le Shou, il lui dit. «tu peux baisser ton arme.» Le Shou n'avait certes pas eu besoin de l'ordre de son maître pour commencer à relâcher la corde. Mais indiquer qu'il donnait un ordre était un moyen de maintenir l'illusion des rôles.¤ Véritablement intuitif et doué ce Shou, il aurait fait un exemple d'esclave. Mais aurait-il agis ainsi s'il s'était trouvé dans la servitude? ¤ Un autre point noir s'ajouta à l'esprit du Thayen, le Shou avait eu raison peut avant, et sauver les esclaves de cette troupe aurait put ajouter à la démonstration de puissance. Il n'en avait pas tenu compte, soit. Mais il ne devait pas le reconnaître en publique, et encore moins accuser son brillant esclave. Il fallait que tout deux aient l'air de l'excellence, tel des images de perfection. Dzahim se résolu tout de même à donner quelques indications sur ce qu'ils avaient vu.«Nous avons aperçu une troupe armée sur la route, leur présence m'a semblée plutôt louche. Je pense qu'ils doivent avoir surpris vos hommes, il fouillaient dans les hautes herbes.» Se tournant alors vers Takezõ il ajouta.«Nous somme repartit pour un tour, décidément ce voyage n'en finira jamais.» Puis, d'un ton fier, et noble il ajouta au Rashémi, le regardant toujours depuis les hauteurs, mais avec un air moins menaçant et moins méprisant. « Ceux que tu cherches se trouve certainement là bas.» Il montra alors la direction qu'il estima être la bonne.«A une bonne dizaine de minutes à cheval, et il me semble en avoir vu un dans ce campement. Nous te devancerons en altitude, tâche d'être discret, j'ai une petite idée sur la manière de nous débarrasser de ces hommes d'armes. Regarde le ciel, car je me rendrais visible à eux quand nous les verrons» Un sourire sournois apparus sur les lèvres de Dzahim, la troupe était nombreuse et bien armée. Et l'ancien marchand ne souhaitait guère voir le sang être versé. De plus, cette première démonstration de force avait flatté son ego. Au pire si sa tentative se révélait être un échec, le guerrier arriverait à temps pour agir à sa façon.«Allons-y» Sans rien ajouter à cette simple phrase, Dzahim fit décoller la monture. Puis, une fois à une quinzaine de mètre au-dessus du sol, il prit dans sa main l'une des pierre à tonnerre offerte par le Tarchion. Saisissant dans sa main une composante, un peu de mousse luminescente, il ajouta à l'intention du Shou «Prévient moi lorsque que tu apercevras les hommes de tout à l'heure. Et merci, tu as été excellent.» Malgré toute sa supériorité Dzahim n'avait pu retenir ce remerciement. Car le Thayen avait bien conscience, qu'aujourd'hui Takezõ lui avait permis de faire plier le guerrier.
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Habitant des Royaumes
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zahim s’en était remarquablement tiré, les talents d’orateurs de ce dernier avait fait fort impression à Takezõ qui se rendait compte que les enseignements de sa jeunesse ne lui permettaient pas de rivalisé sur ce point avec le thayen. Le premier contact avec le groupe, et en particulier avec celui qui en était le chef était un succès. Et son compagnon et lui s’étaient entendu à merveille. Dzahim l’avait remercié une fois a l’écart des oreilles indiscrètes. Le Kozakuran lui avait répondu par une légère inclinaison de la tète et un sourire poli. Il sentait que tant qu’ils s’entendraient de la sorte aucun obstacle ne pourrait les gêner dans leur progression.
La prochaine étape allait être tout aussi délicate à négocier que la première entrevue avec Karth. Son compagnon avait apparemment déjà une idée en tète, et Takezõ approuva silencieusement en l’observant se préparer. Le tarchion ne c’était pas moquer d’eux, et l’équipement qu’il leur avait fourni allait pouvoir être utiliser a bon escient.
Alors que la monture aillée repartait en direction de la troupe de soldats, Takezõ posa machinalement une main sur la poigné de son sabre. Le bushi n’avait jamais était du genre à chercher le conflit, mais il savait aussi qu’il ne fallait pas se laisser surprendre. Il ne craignait pas la mort au combat, en fait c’était même un insigne honneur que de périr dans la force de l’âge sous la froide morsure de la lame. Mais le temps n’était pas venu, il lui restait tant a faire pour honorer sa femme décédée, pour nettoyer la honte qui pesait sur le nom des Shonto, et pour rendre justice aux Motoru. -S’il le faut je métrais pied a terre. La voix calme de Takezõ, brisa le relatif silence qui s’était installé. Celui qui les dirige n’a plus d’autre choix que d’accepter notre présence. Mais les esclaves eux seront plus dure à amadouer. Peut être que si je m’expose pour eux … Le shou n’en dit pas plus. Dzahim avait rempli ça partie, c’était maintenant a son tour de s’attiré les bonnes grâces des esclaves.
Ses derniers avaient tenté de fuir apparemment, mais ils n’avaient pas idée de la situation dans laquelle ils s’étaient mis. Takezõ avait vu depuis les aires et ce malgré la nuit déjà bien engagé, une partie de la province qui les entouraient. Inévitablement ils serraient rattrapés, et l’objectif commun des deux hommes et du guerrier chauve était de les retrouver les premiers. Restait maintenant à leur faire comprendre qu’ils volaient à leur secours, plutôt que pour les asservir de nouveau.
Pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale.
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Vétéran des Royaumes
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ux premières paroles du thayen, Karth ne put s’empêcher d’éclater d’un rire sonore et amusé. Ce maudit marchand jouait avec les mots d’une façon aussi habile que le guerrier maniait sa lame avec brutalité... Mais la différence de taille était que seule la lame pouvait tuer.
Son rire s’interrompit ensuite, et il put se concentrer et écouter les quelques indications que Dzahim lui donna.
Mais comprenant qu’ils comptaient faire face à une troupe armée seuls, l’estime du guerrier pour le marchand dégringola d’un coup. Si c'était une bande organisée elle comporterait obligatoirement des archers ou des arbalétriers, et même de nuit, une monture volante était facilement perceptible dans le ciel éclairé. Donc, cet homme était soit un magicien puissant mais idiot, soit un simple menteur encore plus idiot. Et pour couronner le tout le cheval qu’il croyait avoir vu n’était qu’un pauvre mulet qui ne supporterait jamais la masse du guerrier...
Cependant avant que Karth ne réagisse d’une remarque cinglante, ou d’une attaque mortelle, le cheval magique s’était envolé. Cela n’empêcha pourtant pas le guerrier de lui lançer de derniers mots. Car la première pique était toujours bien plantée dans sa fierté.- N’oublie pas que tu goûteras à la mort un jour, marchand. ¤Et ce jour là, prie pour que ce ne soit pas ma main à l’autre bout de la lame...¤ Restant un infime instant les yeux rivés vers le ciel, il renifla de mépris, avant de se diriger au pas de course vers la tente et les deux prêtresses.
Il souleva un pan de tissu et entra sans ménagements, puis chercha Gunlann du regard, se doutant qu’elle ne dormirait pas de si tôt. Alors il lui raconta la rencontre avec un soupçon de neutralité.- D’étranges visiteurs mandatés par Seigneur Fezim. Mais au moins, ils m’auront servi à connaître la direction vers laquelle se trouvaient les autres... Ils sont partis par là bas. Mais on n’est jamais mieux servi que par soi même... Il délaissa la naine et récupéra rapidement le fourreau de sa longue lame. La rangea d’un geste sec et passa la sangle par-dessus son épaule, avant de la fixer solidement.
Un dernier regard vers les deux femmes, lui donna une étrange et intrigante sensation. Il n’aurait pas cru faire cela un jour avec ces esclaves. Mais pourtant... D’un rapide mouvement de la main, il prit la dague qu’il portait à la cuisse et la lança dans le sable à un bon mètre de la naine.- Si tu es en danger, ne prie pas, bats toi et meurs. Il partit au pas de course dans la direction indiquée.
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Frère-Molosse
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Baltanin avança de quelques mètres avant de s’immobiliser et de tendre l’oreille. N’entendant rien de particulié, le nain souffla de soulagement.
¤ Ho Chauntéa grand est ton pouvoir que ces champs soient à ton image, bon envers qui le mérite. Ho Matammor, merci pour ta protection en ces instants si dangereux. ¤
Il attendit ses compagnons de mésaventure et ne les entendant pas arriver, il commença à se demander si sa diversion avait belle et bien fonctionné. Il réalisa que l’elfe n’avait pas bougé lorsqu’il était passé à coté.
¤ Mais quel abruti, je ne lui ai pas dit de partir. ¤ Le nain sorti la tête des herbes hautes afin de voir ou Daleto et Naïniel pouvaient être. Ne les voyant pas, il s’assit malgré l’humidité et se mis à réfléchir. ¤Que faire, les laisser à leur sort pour rejoindre Gunlann et Om. Les attendre. Rebrousser chemin et allé les chercher. ¤
-Ha, c’est pas vrai ça mais on va pas pouvoir se reposer se soir ou quoi.
Se dit il en se grattant la tête machinalement. Il se décida à rester sur place et attendre les yeux et les oreilles aux aguets.
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Novice
Chambre 31
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lle avait beau faire des efforts, Gunlann ne parvenait pas à rester concentrée sur ce qu'elle chantait à son amie, tellement l'apparition de ses êtres volants l'avait surprise. C'est pourquoi, à chaque seconde, elle se retenait de poser la tête d'Omsath sur l'oreiller, ne parvenant pas à déterminer si elle dormait où si elle était inconsciente, et de sortir pour en apprendre un peu plus à leur égard.
Cependant, l'indécision de Gunlann était telle qu'avant qu'elle se soit décidée à enfin se lever ou, en réalité, au moment exact où elle le faisait, Karth rentrait dans la tente, l'air assez peu satisfait de sa discussion avec les étrangers volants. En vérité, elle commençait à s'habituer à voir toujours le guerrier de mauvais poil et maintenant elle considérait que c'était son état normal. Le principal problème lui semblait être que dans cet état de colère il ne lui avait pas donné le moindre renseignement qui puisse assouvir sa curiosité qu'elle essayait de réprimer.
La seule chose qu'elle apprit, en dont elle était incapable de dire si c'était une bonne ou une mauvaise nouvelle, était que Karth savait où se trouvaient les fuyards et qu'il comptait bien les rattraper au plus vite, et vu ce qu'il amenait avec lui, il ne comptait pas être tendre avec eux. Cela était clairement une mauvaise nouvelle. Gunlann sentait qu'il risquait d'y avoir du grabuge et, par conséquent se demandait si elle devait accompagner le thayen de sa recherche des évadés ou si elle devait garder Omsath. La réponse ne se fit pas attendre. Cela était clairement une bonne nouvelle. Certes à contre cœur, Karth lui faisait assez confiance pour lui prêter une rame le temps de son absence. Enfin, ses efforts pour qu'il arrête de penser que tout ceux qui voyageaient avec lui n'avaient pour unique but l'échec de sa mission semblaient porter des fruits, des petits fruits risibles certes, mais des fruits tout de même. Mais elle avait suffisamment, trop peut être, d'honneur pour pouvoir accepter ainsi ce prêt.-Au risque de vous surprendre, Karth, mes prières ont autrement plus d'efficacité que mes hypothétiques dons de bretteuse. J’accepte néanmoins cette arme tout en souhaitant ne pas avoir à m'en servir. Elle fit ensuite une courte révérence pour accompagner ses remerciements. Malgré la réponse claire de Karth, elle continuait de se demander si elle ne ferait pas mieux de l'accompagner dans la perspective d'un combat. Puis elle réalisa que si lui faisait des efforts pour lui faire confiance, elle devait en faire au moins autant. Dès cet instant, elle ne douta pas que Karth reviendrait et, qui plus est, en compagnie du reste de la troupe. De plus, elle comprit qu'au combat elle ne serait guère plus qu'un fardeau et qu'elle participerait à ce combat potentiel de façon plus utile et efficace en restant en retrait et en soignant avec le peu de moyens à sa disposition, les blessés qui se présenteraient. Mais pour l'instant, il importait de veiller sur Omsath et sur le campement et elle se rassit aux côtés de l'humaine pour fredonner une autre berceuse.
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
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Aventurière
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Aventurier
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Inconfortablement installé dans sa petite cachette qui finalement ne faisait que trahir sa présence, Daleto regarda Naïniel s’approcher de lui avec un sourire sincère et chaleureux qui témoignait de son soulagement et de son bonheur d’avoir retrouvé sa petite tête blonde favorite. D’un geste, il lui caressa les cheveux, seule démonstration affective assez discrète pour être utilisée à cet instant-ci.
L’elfe regarda la roublarde avec interrogation et compris rapidement qu’elle désignait le nain. ¤ Le petit gros barbu qui sent mauvais… je ne sais pas… il a du partir devant… par là, accompagnant chaque pensée par un mime, Daleto essayait d’être aussi précis que discret, évitant tout mouvement trop ample, on devrait rester ici non ? … Tiens, regarde dans ma sacoche, ce coffre contient peut-être quelque chose d’utile… si jamais tu réussissais à l’ouvrir...¤
Désignant ses yeux par deux doigts, il pointa ensuite le contenu de sa sacoche qu’il ramena en direction de l’halfeline, il imita l’ouverture d’une serrure par une clé avant de souligner son interrogation par un haussement d’épaules exagérée.
Le moment était peut-être mal choisi, mais l’elfe était persuadé que cette satanée boîte contenait quelque chose d’important sans doute capable de les tirer de là, à quoi bon l’avoir enfermée à double tour sinon. Tout autour d’eux n’était que craintes et menaces, chaque bruit trahissant un potentiel danger qui augmentait le sentiment d’oppression dans le cœur de Daleto et le rendait nerveux. Il aurait souhaité se trouver ailleurs avec Naïniel, bien plus loin, en sécurité, mais le destin n’est pas de ceux qui font des cadeaux décidemment. Pour acquérir cette liberté tant recherchée, il allait devoir batailler encore et encore. Mais cela devrait forcément avoir une fin…
Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
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