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Les esclaves - chap II, Delhumide
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L’halfeline se remit péniblement à quatre pattes, dégouttée devant la boue qui maculait maintenant ses vêtements et ses mains. Mais elle n’avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort, l’autre sale type, le balafré du poste, se dirigeait droit vers elle, elle pouvait même distinguer clairement son visage. Une lueur de frayeur traversa son regard devant la situation pas possible dans laquelle elle venait de s’empêtrer. C'était le moment de déguerpir ! C’est alors que contre toute attente, la tignasse rousse de Baltanin surgit des herbes non loin d’elle. Muette de surprise devant cette apparition à un moment aussi improbable, les yeux écarquillés, elle le vit lui intimer de s’éloigner sans faire de bruit. Mais qu’est-ce qu’il faisait là ?! Il dormait quand elle avait quitté le camp. Une haute silhouette bougea à ses côtés, et elle identifia Daleto. Mais avant qu’elle n’ait eut le temps de s’en remettre, le nain jeta quelque chose au loin puis disparu de nouveau.
Ce n’était pas le moment de réfléchir, sans perdre une seule seconde, elle se déplaça le plus silencieusement possible et toujours à quatre pattes, dans la direction opposée au balafré et ses copains. Les mains et genoux s’enfonçant dans la terre, elle se frayait un chemin entre les herbes. Malgré la situation, savoir qu’on l’avait retrouvé venait d’ôter un grand poids de son estomac, elle n’était enfin plus toute seule perdue au milieu de rien. Par Yondalla, mais comment avait-ils réussi à la retrouver ici ? C’était sûrement Baltanin qui avait du repérer sa trace, elle se rendit compte qu’elle avait du laisser tout un tas de signes de son passage. C’était assez irréfléchi de sa part, mais tant mieux si cela avait permis à Baltanin de la rejoindre. Et puis, pour sa défense, elle n’avait pas pensé qu’on la suivrait quand elle avait quitté le camp, Karth, l’ayant laissé partir sans bouger. Elle était impressionnée devant l’exploit de Baltanin, elle avait marché longtemps, et puis c’était la nuit en plus. Il avait sûrement dû rejoindre Daleto en premier et à deux ils étaient partis à sa recherche en ne la voyant pas arriver. Réellement soulagée de les savoir non loin, elle se focalisa sur les pas de l’homme derrière elle. Elle devait se débarrasser de cette sangsue de sale thayen, puis ferait une boucle pour les rejoindre. Elle espérait juste qu’elle n’aurait pas à aller trop loin avant que ce balafré n’abandonne, elle ne savait pas vraiment où elle allait, et même si elle essayait d’aller tout droit, elle ne pouvait voir rien d’autre que des herbes sombres qui se succédaient devant son nez.
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BigBoss des Royaumes
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egardant un court instant la scène qui se déroulait sous ses pieds, le Thayen n'y vit rien de bien intéressant, sans doute des gardes avaient perdu un groupe d'esclave et finissait par mettre la mains dessus. Regardant à nouveau il remarqua que les esclave avait un air tout de même bien particulier, une femme et un home trapu et chevelu, un Rashémi peut-être?
Délaissant la route et la patrouille Dzahim leva les yeux vers l'horizon et pris de l'altitude. Les personnes qu'ils cherchaient devaient certainement camper aussi, sans prévenir, le Thayen fit prendre de l'altitude à la monture magique, lui faisant décrire de larges cercles afin de ne délaisser aucunes possibilités.
Il cherchait de ses yeux un feu de camps, ou tout autre lumière, ou fumée. S'il en trouvait une dans les environs proches. Si c'était le cas, il leur faudrait peut-être agir. Les esclaves en fuites étant alors ceux qu'eux même ils cherchaient.
Droit comme un seigneur, Dzahim appréciait avec plaisir le léger vent sur son crâne chauve. L'air frais et vivifiant du soir compensait la fatigue de cette journée qui en un instant avait renversé ses projets. Il était de retour à Thay, pour peu de temps certes, mais tout de même. Cette escapade sur un cheval magique en direction de la dangereuse et meurtrière Delhumide resterait à jamais dans ses souvenirs. D'une part parce que cette entreprise était la plus déraisonnable qu'il n'ai jamais suivie. D'autre part parce que, bien que contraint de faire cette quête, il se sentait véritablement libre de son chemin.
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Habitant des Royaumes
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epuis les aires la scène avait quelque chose de surréaliste, le temps d’une pensée, tous les protagonistes c’étaient figé. Takezõ se représentait une figuration de sa situation actuelle d’un point de vue extérieur, dans son esprit une estampe du drame qui se déroulait. Deux hommes sur un cheval aillé, spectateur d’un événement qui allait se produire. L’expatrié se promit de garder cette image en tète, pour la reproduire lorsque le temps ne lui ferrait plus défaut.
Mais les ombre se mouvaient à nouveau, un soldat, selon Dzahim s’avançait en dehors de la route vers les personnes qu’ils avaient remarqué.
L’oriental, tout comme le thayen savaient que le groupe qu’ils recherchaient ne devait pas se trouver loin de leur position actuelle. Peut être même les formes en bas étaient ceux la même ? Peut être qu’il n’en était rien, mais que les soldats recherchaient activement le groupe comme eux ? En tout cas dans l’esprit de Takezõ il ne fallait pas laisser passer l’occasion de les retrouver et il fallait plonger au plus vite au dessus de la troupe pour éviter à l’esclave de se faire prendre.
Les flancs de la monture se crispèrent sous les mollets du guerrier, Dzahim venait sans un mot de prendre de l’altitude délaissant les personnes en contrebas.- Que faites vous ? Si ce sont eux, ils vont se faire prendre ! Le kozakuran posa une main ferme sur l’épaule de son compagnon, il entreprit de s’expliquer auprès du tayen avec toute la modestie et l’humilité dont il pouvait faire preuve afin de ne pas froisser son ego.- Dzahim, combien d’esclaves parcourent les champs librement ? Ne croyez vous pas que se sont la nos hommes ? Il laissa un très court instant au chauve pour se faire une idée, et reprit aussitôt.
- Passons au dessus de la troupe armée, et faisons nous entendre. Notre monture leur imposera surement le respect, et vous n’aurez plus qu’à faire jouer votre autorité et le nom de notre mandataire. Takezõ fit une pause dans ses arguments, il balaya les plaines du regard pour s’assurer toutefois qu’aucun feu de camps sauvage ne lui apparaissait.
- Si se sont ceux que nous cherchons ils nous seront reconnaissants de les avoir sauvé, ainsi notre insertion n’en serra que facilité. Le bridé resta le regard rivé sur son équipier, le visage de marbre. Les choix de Dzahim étaient rarement sot d’après ce qu’il avait put en voir, il espérait que cette fois aussi il en serrait de même.
Pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale.
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Aventurier
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¤ Un ange, imprudent voyageur Qu’a tenté l’amour du difforme, Au fond d’un cauchemar énorme, Se débattant comme un nageur,
Et luttant, angoisses funèbres ! Contre un gigantesque remous Qui va chantant comme les fous Et pirouettant dans les ténèbres ;
Un malheureux ensorcelé Dans ses tâtonnements futiles, Pour fuir d’un lieu plein de reptiles, Cherchant la lumière et la clé …¤
Laissant son inconscient flirter avec la belle allégorie d’une volonté renaissante, Daleto se laissa reprendre par son amour des mots, mots sombres et de circonstance car malgré tout emplis d’une vérité qui le fuit toujours. L’elfe, le regard dans le vague, se traînait à quelques pas derrière le rôdeur.
Il ne tint aucune attention aux paroles du nain, laissant ses élégantes remarques se perdre dans le silence abyssal de cette douce nuit. A ses yeux, le nain n’existait plus, il était tel un objet, un point de repère à ne pas perdre pour poursuivre sa route.
Son regard aperçut soudain la petite tête blonde de la roublarde, son visage s’illumina, une montée d’adrénaline lui fit oublier sa fatigue, il l’avait enfin retrouvé. Accélérant le pas, il essaya de rattraper le nain mais en y regardant de plus prêt, cette dernière ne se trouvait pas sur la route … quelque chose arrivait peut-être. Les gestes et l’attitude de Baltanin allaient de paire avec cette réflexion. Le magicien se ravisa et préféra suivre les conseils de la chose, en s’accroupissant et restant aussi discret que possible.
Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
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Oreille des Marches
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Naïniel, dep sil : 5(dé) + 8 >< Patrouille, perc. Audit : 3 (dé) + 2 = réussite Naïniel, discrétion :3 (dé) + 12 >< Patrouille, détection : 1 (dé) + 2 – 4 = réussite automatique Baltanin, fouille : 7 (dé) + 5 >< DD ? Baltanin, jet : 12 (dé) + 3 >< DD10 = réussite Baltanin, discrétion :20 (dé) +7 >< Patrouille, détection : 15 (dé) +2 – 8 = réussite automatique Daleto, discrétion : 7 (dé) +3 >< Patrouille détection :15(dé) +2 – 8 = réussite Naïniel, discrétion :3 (dé) + 12 >< ?, détection : 18(dé) +16 -12 = échec Baltanin, discrétion :20 (dé) +7 >< ?, détection : 18(dé) +16 -8 = réussite automatique Daleto, discrétion : 7 (dé) +3 >< ?, détection : 18 (dé) +16 -8 = échec Dzahim, détection : 16(dé) -2 >< DD 15 = échec Takezo, détection : 19 (dé) +0 >< DD 15 = réussite
Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 30 Kyrthorn 1372
Lieu :Campagne de Delhumide, Thay Temps : dégagé avec demi Séluné, sol humide d'après pluie Moment : mi-nuit (environ 00h40)
Narration
Daleto, Baltanin, Naïniel
Les mains rugueuses du nain rencontrèrent un caillou gros comme un œuf qu’il lança bien relativement loin. La pierre chutant, émit un joli « poc » accompagné de bruissement d’herbe. Les gardes se retournèrent aussitôt, l’un s’écria même :
- Là bas, j’ai vu une ombre !
Le plan du nain avait fonctionné à merveille ! Il ne resta cependant pas à regarder l’effet de qu’avait eut son stratagème sur la patrouille. Il disparu dans les herbes, à tel point, que même Daleto qui se trouvait pourtant à quelque pas de lui, aurait eut du mal à l’apercevoir s’il n’avait connu sa position à l’avance.
Naïniel réussit, elle aussi, à se sortir du pétrin dans lequel elle s’était fourrée en se faufilant dans la prairie comme un félin. Elle était sale et épuisée, mais elle avait le sentiment d’être libérée d’un poids, comme si elle pouvait sentir le regard du garde se détourner de sa direction. Elle ne retourna pas pour voir ce qu’il se passait, mais de ce qu’elle entendit, le balafré n’était plus sur sa trace, et semblait même s’éloigner. Les gars de la patrouille s’étaient tus, comme s’ils espéraient à leur tour surprendre les ombres qui se dissimulaient.
Elle rattrapa vite Daleto qui l’avait attendue, caché comme il pouvait. Il ne possédait pas, hélas le talent de la roublarde, ou même du nain pour se fondre dans le décor, et si l’obscurité de la nuit ne l’avait pas protégé, il se serait probablement fait prendre. C’est du moins la conclusion que pouvait retirer Naïniel en apercevant sa silhouette gracieuse briser l’ordre naturel du champs en friche. Ceux qui étaient presque devenus des amis n’eurent pas le temps de profiter de ces bienheureuses retrouvailles qu’ils entendirent clairement des pas se rapprocher d’eux.
Dzahim, Takezõ
Dans les hauteurs, Dzahim n’avait pas répondu à celui qui tenait le rôle de son esclave. L’idée n’était certes pas mauvaise, mais les voix s’étaient tue, et la situation semblait s’être réglée d’elle-même … A moins que… Malgré les doutes qui pouvaient l’assaillir, l’ancien marchand d’esclaves préféra s’en tenir à son idée première, et c’est le vent sifflant à ses oreilles qu’il parcourut les quelques lieux vers l’Est qui devaient le mener, selon ses estimations et quelques suppositions logiques vers le lieu ou se tenait vraisemblablement le groupe qu’ils devaient rejoindre. Après dix longues minutes de vol, le Thayien ne trouvant rien, commençait à se décourager un peu, et à penser qu’il aurait peut être du, finalement, écouter Takezõ et interroger ces esclaves en fuite, seuls indices qu’il avait à sa disposition finalement. C’est alors que le Shou attentif, remarqua au loin une légère lueur qui brillait comme une étincelle dans l’obscurité. En volant vers elle, tout d’eux s’aperçurent qu’il s’agissait d’un feu luisant au travers des pans d’une tente relativement vaste.
Karth, Gunlann, Takesõ, Dzahim
- Nakan !! Hurla une dernière fois Gunlann.
La prêtresse avait la voix rauque à force de crier, et le Thayien avait du réprimer plus d’une fois une envie meurtrière. La prêtresse de Haume s’était évanouie sous son regard intraitable, et empli de mépris il l’avait lâché comme une vulgaire poupée de chiffon. Gunlann avait enfin arrêté d’hurler à la mort. Presque satisfait et élaborant déjà dans son esprit une réplique cinglante, le garde sortit au dehors, et les mots qu’il allait cracher à la naine s’évanouirent sur ses lèvres. Elle aussi semblait pétrifiée de stupeur, le regard vers le ciel. Instinctivement, Karth releva les yeux également pour y voir un spectacle étonnant. Deux hommes chevauchant un cheval volant à une quinzaine de mètres au-dessus de sa tête. A cette distance, il était impossible de deviner leurs traits, ni même de déterminer leur race ou leur sexe, mais malgré cela, deux silhouettes apparaissait clairement dans la pale ombre d’une nuit à demi éclairée par la Seluné.
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Vétéran des Royaumes
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out ce voyage n’apportait que frustrations et colère, la puissance qu’il y gagnerait avait intérêt à être à la hauteur de tant de tracas…
Et Karth se découvrait chaque jour un contrôle inespéré…
Que n’aurait-il donné pour passer au fil de sa lame toutes les gorges suppliantes de ces esclaves arrogants et désespérants…
A chacun des gestes de ses compagnons de route, il devait ravaler sa fureur pour ne pas commettre un massacre. Il avait conscience de ce qui l’arrêtait et était entravé, alors que chacune des fibres de son être lui criait qu’il avait la puissance nécessaire pour briser ces chaînes et tous les supprimer en à peine quelques mouvements.
L’envie était grande, et ce n’était pas sans avoir retirer sa lame du sol qu’il était sorti de la tente. Le sang allait peut être couler...
Mais les évènements repoussèrent encore une fois le meurtre. Du moins celui de la naine...
Car l’étrange scène qui se déroulait devant ses yeux le laissa coi quelques secondes. Il avait grandi et vivait en Thay, et la magie était chose courante, mais un destrier volant chevauché par deux silhouettes était quelque chose de peu courant. D’étranges créatures étaient certainement capable de réaliser se prodige, et peut être que les légendes des ruines de Delhumide étaient vraies jusqu’ici.
Ou peut être était ce un mage rouge, Karth pensait bien que son seigneur fusse doté d’un tel pouvoir... Cette pensée se matérialisa immédiatement en une série de questions, de doutes et de nouvelles colères.¤Est-ce lui ? Ose-t-il douter et venir me reprocher d’avoir laisser l’elfe et la halfeline s’échapper ?!¤ Peu lui importait, Karth avait prévenu son Seigneur que emmener des esclaves aussi indisciplinés ne ferait que le ralentir, Karth et Arthat ou un autre guerrier loyal auraient très bien pu suffire à mener cette quête à bien... Il en était toujours persuadé.
Son idée se fit persistante, et ce fut pour elle qu’il opta sans autre indication que cette déduction infondée.
Il se redressa de toute sa hauteur, passant la lame de son arme dans son gant gauche, prêt à renvoyer la garde dans sa poigne si il devait s’en servir, c’était là d’ailleurs plus une réaction instinctive que fondée. Les épaules tendues en arrière, le torse bombé, son allure était fière et arrogante. Telle serait l’image qu’il donnerait. Celui qui ne peut faillir.
Alors sa voix froide comme le métal résonna jusqu’aux oreilles de Gunlann. - Rentre t’occuper d’Omsath.
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Habitant des Royaumes
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e thayen, n’en avait fait qu’a sa tète, ils s’étaient éloignés de ce qui aux yeux de Takezõ était leur meilleur chance de retrouver la troupe d’esclave. Et alors qu’il allait faire des reproches à son compagnon, pour ne pas l’avoir écouté, la lueur timide d’un feu de camps lui apparut. Il ne montra pas du doigt le campement cette fois, mais replaça la flèche contre la corde de son arc et pointa le projectile dans la direction de la lueur.
-On dirait que le kami de la fortune vous souri, à moins que ce ne soit les démons malicieux qui nous jouent un tour. Son regard ne quittait plus le camp, scrutant le moindre détaille, le plus petit mouvement. Il eu vite fait de remarquer les deux silhouette, la haute stature d’un humain, et le corps tassé de ce qui semblait être un nain. Eux aussi les avaient vues, la plus grande forme ombragée leur faisait face de toute sa hauteur. Takezõ lisait dans la posture de l’humain une sorte de défi lancé à leur encontre. Une longue lame luisait par à-coups sous l’effet des flammes dansantes, même a cette distance l’arme semblait impressionnante, tout comme son porteur. Mais il ne doutait pas que malgré les aires de défi de ce dernier, leur arrivé tonitruante sur la monture majestueuse avait fait son effet.
Machinalement, alors que leur but premier lui semblait de plus en plus a porter de mains, il passa les doigts contre les plis d’un pan de son kimono. C’était à cet endroit précis qu’il avait caché le précieux anneau qui lui permettait de communiquer avec son employeur.
¤ A partir de maintenant, je deviens ton esclave Dzahim, ne te méfie plus de moi, je ne suis pas ici pour te nuire. Mais ne commet pas d’impaires, j’ai bien trop a perdre dans cette affaire. ¤ Il s’adressa a Dzahim, non sans une pointe d’ironie dans la voix, mais ses paroles étaient douces, comme s’il avait voulu simplement montrer son désaccord quand au choix de son « maitre » plus tôt, mais sans non plus en rajouter.
- Descendrez-vous à leur rencontre cette fois, ou dois-je sauter à terre pour voir par moi-même ? Un fin sourire se dessinait sur les lèvres du Kozakuran, amplifié par sa moustache atypique qui était rebroussé vers l’arrière sous l’effet du vent.-En tout cas ceux la nous ont repéré et nous voient comme nous le observons. Peut être est il temps de jouer nos rôles respectif ? …… Seigneur ?
Pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale.
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Novice
Chambre 31
1 gemme
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e moins que lui puisse dire est que les cris de la naine ne se montrèrent pas infructueux. Certes, elle souhaitait originellement plutôt attirer vers elle Nakan, Baltanin, Daleto ou Naïniel mais l'apparition de cette créature volante, d'autant plus montée, fut pour elle une arrivée suffisante pour l'instant. Là où elle vivait, rien ne pouvait voler à cause du vent et du froid à part les flocons de neige. Evidemment, depuis qu'elle voyageait très au Sud, il lui arrivait d'entendre ou de voir des oiseaux qui passaient en s'amusant dans les cieux ou dans les arbres. Mais de là à voir apparaitre un oiseau volant, cela lui semblait encore trop étrange, d'autant plus en sortant à peine d'un rêve étrange.
Il lui fallu plusieurs secondes pour réaliser que Karth se trouvait derrière elle, qu'il avait prononcé des mots, que ces mots lui étaient adressés et qu'il s'attendait à une réaction. Gunlann mit encore quelques secondes à comprendre puis elle s'exécuta. Depuis toujours, la jeune naine recevait des ordres d'à peu près tout le monde, et depuis toujours elle s'y pliait avec rigueur et application. Et, après tout, le grand guerrier avait peut être largement moins de savoir vivre, de tact et de courtoisie que la plupart des personnes à qui elle avait obéi, il était un chef comme un autre qu'elle devait respecter, à défaut de l'aimer, et à qui elle devait obéir. Elle se retourna donc vers lui, plia le poing gauche baissa le front jusqu'à son poing, signe qui là d'où elle venait signifiait l'obéissance à un ordre accepté, et ouvrit sa bouche avant de se relever.-À vos ordres, chef. Cela faisait très pompeux mais elle n'avait jamais vraiment appris à marquer son obéissance autrement. Maintenant qu'elle s'était prêtée aux usages, il lui fallait faire ce qu'on attendait d'elle. Gunlann regretta presque d'avoir obéi à Karth quand elle vit comment il l'avait abandonnée au milieu de la tente inconsciente. Des fois, elle doutait qu'il eut véritablement une âme. Puis elle se reprit: en vouloir à Karth n'était qu'un moyen de se donner l'impression de son innocence. La naine s'attela à la tâche de remettre la prêtresse de Heaum dans son lit. Lorsqu'elle commença à la porter, elle s'attendait à ce qu'elle représente un poids qu'elle n'arriverait jamais à porter mais, certainement à cause de la fatigue et de la maladie, son corps lui sembla être extrêmement léger, ce qui à vrai dire n'était pas bon signe. Une fois qu'Omsath fut couchée dans son lit de nouveau, Gunlann recommença à chanter même si elle se doutait que l'humaine dans son inconscience ne pouvait pas l'entendre.
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
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BigBoss des Royaumes
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zahim ne remarqua même pas l'ironie cachée des propos de son compagnon Shou. Sa tête était toute entière préoccupée par le mensonge qu'il allait devoir faire. Et surtout la manière de réussir celui-ci. Car il fallait d'embler instaurer une certaine confiance. Or il ne savait rien sur les personnes engagées par le devin. Mais Invarri Matrion lui avait fournis quelques précieux détails sur le devin. Et à partir de cela, il avait réfléchis à une manière de se présenter. En outre la monture particulière qu'ils avaient put emprunter leur donnait un léger avantage. Il ne s'agissait pas non plus de le perdre trop vite. Aussi lorsque le Shou lui indiqua qu'ils étaient observés, l'ancien marchand fit plonger la monture en direction du sol, après avoir cette fois-ci annoncer son intention.«Tu a raison à partir d'ici les rôles sont donné, à nous de les jouer au mieux. Je vais tache de faire impression, mieux vaut avoir l'air plus puissant que nous ne le somme réellement. Ne descend pas trop vite de la monture, nous pourrions en avoir besoin si tu avais raison. Accroche toi bien!» La monture descendit rapidement. Mais Dzahim tacha tout de même de maintenir une certaine assiette, et de ne pas atteindre une vitesse excessive, et s'arrêtant à deux bon mètres au dessus du sol, environs deux pas devant le guerrier, et de profil pour ne pas avoir l'air menaçant. Ainsi disposé, le Mulan tourna son regard vers ce qui lui semblait être un guerrier Rashémi de Thay. Afin d'ajouter à l'impression qu'il voulait donner, il se tenait droit sur sa monture, l'air rassuré mais sévère. Regardant le campement depuis la hauteur qu'il avait atteint Dzahim ajouta.«Ai-je bien rejoint l'équipe envoyée par le devin rouge Ramas Fezim? Si tel est le cas je suis Dzahim Traon, négociant. Cet homme derrière est mon serviteur Takezõ. Le devin rouge m'a demandé de vous rejoindre, en échange de quelques… services.» Le ton donné à se dernier mot indiquait clairement que Dzahim ne disait pas toute la vérité. Mais c'était son choix, faire croire que le mensonge venait non de l'origine de son employeur, mais de la raison de son emploi. «Il m'a dit que je vous trouverais par ici, or il me semble que c'est le cas. Si ses autres visions sont justes alors dans ce cas je devrais vous être d'une certaine utilité.» Il restait maintenant à espérer que ce fut le bon campement, si un devin l'avait envoyé il lui aurait donné l'emplacement exact, donnée sur laquelle Dzahim avançait toute sa stratégie. Si ce camp ce révélait être le mauvais il n'aurais qu'à pester contre le mage et ses divinations faussées et repartir au galop. Mais sa raison lui dictait que seul une mission ordonnée par un mage rouge s'arrêterait dans un tel endroit. Trop en vue pour un camps de brigand, et aucun marchand ne s'arrêterais pour camper ainsi dans les champs.
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Vétéran des Royaumes
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a naine s’était exécutée, et l’homme au crâne tatoué ne fit aucune remarque, se contentant d’observer la descente avec une pointe d’appréhension naissante. Mais celle-ci se transforma vite en déception lorsqu’il put distinguer assez précisément les traits des chevaliers du ciel. Deux humains, dont un mulan chauve et tatoué, mais ce n’était pas Ramas Fezim, ni aucun autre des puissants Magiciens Rouges, car rien dans ses vêtements n’arborait la couleur du sang avec cette fierté mêlée de désinvolture et d’arrogance dont étaient friands les puissants de Thay.
La poigne du guerrier se resserra autour de la lame à cette constatation, mais il continua a regarder la monture descendre calmement. Cette créature était manifestement magique, et il doutait presque qu’une once de vie ne l’anime, car dans sa beauté elle avait quelque chose de dérangeant.
Puis tel le cavalier qui s’arrête pour demander son chemin, le maître parla.
Aussitôt, Karth fronça les sourcils et plissa les yeux de méfiance, il essayait de déceler la part de vérité dans ses propos. Et réfléchissant clairement, il laissa le silence peser.¤Le Seigneur Fezim avait insisté pour que je prenne ces esclaves avec moi, car ensemble "nous étions les seuls à pouvoir remplir une certaine tâche" avait-il dit...¤ Que venaient donc faire ces nouveaux venus en ces lieux ?!¤L’absence du rashémi ? Sont-ils là pour le remplacer ? Les fils du destin peuvent être renoués ?¤ Toutes ces questions voguant sur le flou artistique de la magie et celui plus encore du destin commençaient à donner un sérieux mal de crâne au guerrier...
Alors il abandonna soudainement, revenant à des choses plus concrètes et qu'il maîtrisait parfaitement. Sans provocation nette, il lança son épée en l’air pour la rattraper de la main droite à la garde, et la fit virevolter pour laisser le plat atterrir sur son épaule.
Puis il avança d’un pas et répondit d’un ton neutre, mais n’abandonnant jamais cette pointe de fierté et d’arrogance de l’homme sur de lui.- Il semble que tu as trouvé ce que tu cherchais. Suivant la coutume thayenne, il ignorait tout naturellement celui qui n’avait d’autre volonté que celle de son maître. "Seigneur Ramas Fezim a bel et bien envoyé une équipe avec moi pour accomplir une quête..." Il s’interrompit quelques secondes avant de reprendre.- Mais, et toi marchand, Il avait délibérément insisté sur ce mot, car à ses yeux, en aucun cas un tel personnage n’avait sa place dans une telle expédition. "dis-moi ce qui te lie à nous et à notre mission." Son pied avait bougé imperceptiblement.
Malgré l’ignorance volontaire de l’esclave shou, le guerrier n’avait pas omis de noter que celui-ci portait des armes et avait la musculature et la posture de celui qui savait s’en servir. Et si il était réellement formé à l’art du combat, il remarquerait sûrement qu’il ne restait à Karth qu’un seul mouvement à exécuter pour se propulser dans les airs, la pointe de son immense épée bien au-delà de la hauteur à laquelle le cheval se maintenait au dessus du sol.
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