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Les esclaves - chap II, Delhumide
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Frère-Molosse
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Pourquoi Baltanin était sorti pour arréter Gunlann? il n'en savait rien au juste. Un chose était sur, le guerrier n'était pas encors avec eux et il fallait en profité. Alors que Nakan tendait un chiffon à la prêtresse, le rôdeur ce leva et alla à coté de la mule. il commança a entrouvrir un sac et regarda Daleto et Naïniel. Il leur fit signe de le rejoindre.
¤ Puisqu'il faut qu'on supporte le muet en plus de la brute autant savoir se qu'il y a dans ses sacs et qui sais il y aua peu être des armes et un grimoire. qui sait.¤
Il plongea alors la main dans le sac entreouvert et fouilla dedans à la recherche de fer ou de livre. Il tourna la tête machinalement à droite et à gauche de peur d'être surpris. Réalisant la futilité de la chose et se doutant que malgrés son air de gentil Nakan devait savoir ce qu'il faisait, il pris les devant.
- Si je doit continuer à voyager avec la brute sans cervelle je tien à être armé. Donc, si ça te pose un plobléme dit-le. Ah, suis je bête, oui c'est vrais tu peux pas le dire c'est embêtant ça hein.
Cet tirade sarcastique finit, il ouvrit en grand le sac et se mit à tout retourner. n'ayant rien trouver d'interessant il en ouvrit un autre et plongea la tête dedans.
Baltanin fouille les sacs sur la mule
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Aventurière
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Ignorant magnifiquement le geste de Nakan, la petite halfeline s’approcha prudemment de Gunlann après que le muet lui eut offert son mouchoir. Son petit cœur avait été tout remué par la fuite en larme de la naine. Elle qui était toujours si réservée et maîtresse d’elle-même d’habitude, cette réaction spontanée avait complètement pris la roublarde par surprise. Et maintenant elle voulait absolument trouver un moyen de la réconforter, mais il fallait reconnaître qu’elle manquait un peu de tact pour ce genre de situation. Elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle allait bien pouvoir lui dire.
Avec une moue embêtée, elle se dit que ça avait été pareil avec Daleto tout à l’heure, une crise de larme avant de la prendre dans ses bras. Complètement inhabituée à ce genre de situation, elle n’avait rien pu faire d’autre que lui adresser un demi-sourire embarrassé. Et voilà que maintenant aussi Gunlann avait les nerfs qui lâchaient, mais qu’est-ce qui leur arrivaient à tous tout à coup ?! Assez proche de la naine maintenant, elle scruta son visage pour savoir si elle pleurait toujours, mais apparemment elle avait l’air de s’être calmée. Cela la rassura un peu, elle se sentait toujours complètement désemparée face à quelqu’un qui pleurait. Après tout ce n’était peut-être même pas la peine qu’elle aille la voir finalement.
Sa réflexion fut interrompue par Baltanin près de la mule qui les appelait, et qui sans prévenir, sous les yeux éberlués de l’halfeline, se jeta sur les sacoches pour fouiller dedans à pleines mains. Elle s’arrêta interdite et resta un moment bouche bée devant ce qu’il osait faire juste sous les yeux de Nakan. Elle suivit des yeux les mains fébriles du nain alors qu’il venait de renverser sans complexes tout le contenu d’une des sacoches sur le sol, et un grand sourire finit par naître sur son visage lorsque le nain fourra sa tête dans une autre sacoche. Reprimant un rire de gaieté devant le comique de la situation, elle voulut aller le rejoindre dans un élan d’amusement pour l’aider dans le dépouillement des bagages avant que les autres ne puissent réagir. Elle avait toujours voulu savoir ce qu’il y avait là-dedans.
Elle tourna sa tête en direction de Gunlann qui mangeait calmement dans l’herbe et décida quand même d’aller la voir vite fait avant. Elle s’arrêta à quelques pas d’elle et lui adressa un sourire un peu gêné. Qu’est-ce que les autres gens pouvaient bien trouver à dire dans ce genre de situation ? Elle n’avait pas été capable de sortir une parole à Daleto tout à l’heure. Il fallait bien qu’elle se rattrape ce coup-ci quitte à dire n’importe quoi, mais elle ne pouvait pas rester comme ça sans rien dire.
- Euh… ça va Gunlann ? Elle se gratta la main avec un air embarrassé pour trouver de quoi occuper ses bras. Ben parce que tout à l’heure.... Enfin je sais pas pourquoi mais t’es partie en courant... donc je voulais savoir si t’avais besoin de quelque chose, enfin si tu allais bien... Mais bon, t’es pas obligé de me dire quelque chose si tu veux pas en parler. C’est juste que je me disais que... ben... que tu te sentais peut-être pas très bien. Bon, je dis ça mais t’a l’air d’aller bien quand même tu sais, t’inquiète pas, c’est juste à cause de tout à l’heure... tu sais...
Elle était en train de se dire qu’elle ne s’en sortirait jamais et qu’elle n’aurait jamais du commencer. Elle ne connaissait pas très bien la naine en plus, et n’aurait jamais du se permettre de venir lui parler de ça, ça ne la regardait même pas.
- Excuse-moi, je dis n’importe quoi, t’as l’air d’aller très bien de toute façon maintenant je trouve. Lui adressant un sourire timide d’excuse, l’halfeline décida de ne pas rester trop loin de la naine au cas où elle voudrait lui parler quand même. Toujours debout, elle se détourna un peu pour fourrager dans ses affaires et prendre sa propre ration de nourriture, tout en observant avec curiosité la frénésie soudaine de Baltanin.
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Aventurier
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Trimbalé d’un coté à l’autre du barrage par la garde, Daleto n’esquissa pas le moindre geste de refus, ni la moindre émotion quand il fut arraché des bras de Naïniel par un autre sbire de Thay. Il se laissa traîner, regardant droit devant lui et ne reprit le contrôle de son corps qu’après avoir été généreusement lâcher par son garde du corps temporaire.
Il fut agréablement surpris de se retrouver du nouveau avec Baltanin qui avait finalement décidé de les attendre. Semblant petit à petit se remettre de son mauvais quart d’heure, il esquissa un sourire à la remarque délirante du nain au sujet de Nakan et regarda non sans surprise le culot du semi homme s’élançant la tête la première dans les sacoches accrochées autour de la mule. Les fourmis lui montèrent soudainement aux bouts des doigts et sa curiosité le piqua au vif…
Le magicien jeta un coup d’œil rapide autour de lui et s’aperçut qu’à part le muet occupé par les sanglots de la prêtresse, la voie était grande ouverte, la brute étant encore à bonne distance… Après avoir ressassé tous ses échecs, la chance semblait se représenter à lui et il ne devait pas la laisser fuir. ¤ Le destin ne m’a pas épargné, je suis tombé plus bas que tout, j’ai tout perdu… mon savoir et mon passé… Je suis un pion baladé selon le gré d’un puissant et qui ne trouve rien de mieux à faire que de se lamenter sur son sort… le temps est venu de réagir… car personne ne le fera à ma place…si je veux revivre… je dois partir d’ici et je ne dois pas partir seul ! ¤ Pensa-t-il en s’approchant avec conviction de la pauvre bête penchant légèrement sous le poids du nain. Il se plaça de l’autre coté et plongea à son tour ses mains dans les sacs, tentant de mettre le grappin sur tout objet ayant à ses yeux un quelconque intérêt dans le plan qui germait dans son esprit. Ils devaient tous partir ensemble, c’était la clé de la réussite, la roublarde et le rôdeur ne seraient sans doute pas dur à convaincre mais Gunlann et Omsath allaient poser plus de problèmes et pourtant elles devaient venir. Sentant que les mots seraient difficiles à trouver pour arracher les deux femmes de leur volonté respective de continuer, il allait devoir par sa seule force intérieure les amener à le suivre tel un leader dont il avait du mal à prendre le ton. Malgré le doute, il leur adressa la parole à tous, sans se soucier de Nakan et de manière discrète pour éviter d’attirer l’attention des gardes et celle de Karth qui approchait. - Je crois qu’il est temps pour nous de reprendre le contrôle de notre avenir, cette situation latente me plaisait encore il y’a peu je le sais… mais maintenant je ne la supporte plus. En quelques jours ma vie s’est transformé en cauchemar ainsi que la votre, nous perdons tous ici en suivant leur plan stupide… Nous devons tentés quelque chose… cette nuit. J’espère que vous me suivrez car je partirai avec ou sans vous… leur annonça-t-il sans vague, de manière froide et presque cruelle. Cette fuite en avant n’avait rien d’un acte désespéré même si elle y ressemblait beaucoup, revoir Lyaël en vie et la tirer des griffes thayennes était toujours son objectif suprême autant que de retrouver ses pouvoirs car l’un n’allait pas sans l’autre. Daleto, s’il voulait être suivi, ne pouvait se permettre de ne pas croire en lui et en ses rêves aussi impossible soient-ils. Il jeta un regard vers celle en laquelle il avait le plus confiance et lui dit d’un air confiant :- Puis ne voulant pas en dire trop pour le moment, il replongea son attention sur ce que touchaient ses mains. Daleto fouille le coté de la mule où ne se trouve pas Baltanin.
Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
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Oreille des Marches
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Baltanin, fouille : 14 (dé) + 5 >< DD ? Daleto, fouille : 18 (dé) + 6 >< DD ?
Narration
Sans attendre une réaction du mystérieux guide, Baltanin, bien vite rejoint par son compagnon elfique, se mit à fouiller les lourdes sacoches de cuirs qui pendaient de part et d’autre des flans de la mule. Avec une dextérité et une rapidité exaltée par le stress des dernières 24 heures,farfouillant parmis des vivres a peine empaquetés, ses doigts rugueux frôlèrent bien vite un long étui de cuir qui semblait receler des outils, ou des armes de la même longueur que son avant bras. Si le destin avait accablé Daleto jusqu’à cet instant, Tymora elle-même sembla aider l’elfe doré, et avant que Nakan puisse réagir, il avait sentit sa main se resserrer sur une cassette enrobée d’étoffe. L’impassible thayien au crâne rasé seulement agrémenté d’une longue que de cheval s’approcha d’eux, l’air sévère. Ses yeux sombres, et sa bouche serrée portaient cette lueur de détermination indiscutable et pourtant, sans aucune once de méchanceté. D’un hochement de tête il leur signifia vivement qu’il ne fallait pas fouiller dans les affaires. Posant sa main sur la sacoche ou fouinait Baltanin, le regardant droit dans les yeux, ne semblant nullement impressionné par son sarcasme, il lui fit comprendre par geste qu’il fallait attendre. Aux mots de Daleto, qui ne lui échappèrent pas, il eut un sourire, presque paternel. Il leur montra à tous ses yeux de ses deux doigts, l’air de dire « je vous ai à l’œil, rien ne m’échappe ». Ensuite il leur désigna la route, au loin, et la ligne d’horizon qui ondulait doucement comme l’échine d’un animal marin. Il était leur guide. Un guide attentif, comme une sentinelle. Alors que par gestes il continuait d’expliquer certaines choses, Omsath, que tous avaient oubliés, car elle avait cessé de parler depuis longtemps, sembla défaillir une nouvelle fois. Nakan eut juste le temps de la rattraper dans ses bras musclés et dorés par le soleil. Une ombre d’inquiétude voila sa face un bref instant. De sa main libre, il attrapa une gourde pendue au barda qui encombrait le dos de l’animal qu’il déboucha ensuite d’un geste viril à l’aide de ses dents avant de faire boire la prêtresse. Sa respiration était saccadée, sa poitrine se soulevait de façon irrégulière tandis que ses yeux vert ourlé de long cils sombres fixait l’elfe de façon hagarde. Elle avait peine à boire, et l’eau glissa le long de ses lèvres pour tacher sa tunique bleue un peu trop seyante. Elle était si désirable en cet instant, et un léger trouble empourpra les joues du guide. Il eut un geste rassurant, lui tapota le dos avant de la laisser aux bons soins de Gunlan, en l’asseyant lui-même aux côtés de la naine, détournant le regard de cette vision trop agréable. Il leur fit signe à tous une fois encore de manger…mais il était trop tard.
Karth arrivait.
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Frère-Molosse
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La froide détermination qu’avait montré Nakan et plus encor son manque évidant de méchanceté, perturba le rôdeur . Il en avait lâché l’objet de ses désires. Les gestes que fit ensuite le muet à Daleto finirent de déstabiliser Baltanin. Il regarda le chauve d’un oeil neuf. Les différentes interventions de Nakan avaient protégé les membres du groupe tous autant qu’ils étaient. Dans leur rêve, Nakan avait été prés d’alarmer la brute de la fuite de Naïniel, non pour la dénoncer, mais pour lui éviter de se retrouver dans les mains d’autres esclavagistes moins scrupuleux que leur commanditaire. Il avait donné un mouchoir à Gunlann pour qu’elle essuie ses larmes. Et maintenant, il leur disait, à sa manière, de manger avant l’arrivé de leur «garde du corps ». Malgré son manque de dialogue, le muet s’était imposé comme le ciment de l’équipe. Fort de cette constatation, le nain s’éloigna de la mule en laissant le tube en place. Il tourna, machinalement, la tête vers le poste de garde et vit arriver la chose de leur malheur. Une colère froide empourpra alors ses oreilles.
- Je pars en éclaireur je tiens pas à rester plus que nécessaire avec lui. Dit il en désignant, avec le pouce par dessus son épaule, le guerrier arrivant. Je resterais dans votre champ de vision. Passant à coté de l’elfe, il lui susurra à l’oreille.
- Ja croior pwa, or qum'a ca orois um'na bonna idéa da pwa, rsir comma çwa, an pgraina nwa, sum'ra mwa, ior ori sum' y sian vrwa, imans ja sa donnarwa, ior um'n coum'por da mwa, in.
Il réajusta son sac et s’enfonça de quelques mètres dans le champ avant de suivre un trajet parallèle à la route .
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Novice
Chambre 31
1 gemme
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L'Inugaakalikurite était tranquillement assise en train de se dire que cette journée était en réalité plutôt bonne quand elle fut violement rattrapée par la réalité de l'instant présent. Elle n'était pas, de toute leur compagnie, la personne la plus mal en point et il lui fallait maintenant rattraper son égoïsme des quelques secondes précédentes.
Elle se déplaça légèrement vers sa camarade prêtresse afin de la soigner, ou au moins de la réconforter. En réalité, elle n'avait jamais vraiment eu à s'occuper de malades, encore moins à essayer de les soigner et elle commençait à sentir une certaine pression sur ses épaules. A cause de son incompétence, un de ses camarades était mort, et chaque seconde il lui manquait un peu plus, et maintenant une autre, celle pour laquelle s'étaient sacrifié Naskyrien, était elle aussi sur le point de passer devant Kelemvor. Elle n'avait pas le choix, elle allait la soigner.
La première chose à faire était de savoir précisément quel était son état. Elle avait parfois vu son maître s'occuper de malades, principalement des nomades du Grand Glacier, et elle savait que la première chose qu'il essayait de faire était de tenter de déterminer de quoi souffrait le malade. Mais, en l'occurrence, elle savait qu'elle n'avait pas les capacités, et les connaissances nécessaires pour savoir précisément quelle était sa maladie et comment la soigner. Elle allait donc utiliser le remède infaillible, ou en tout cas l'espérait-elle, l'amour.
La prêtresse saisit la tête de son amie et la posa sur son ventre. Elle posa alors une main sur son front pour savoir si elle avait ou non de la fièvre, car ça elle savait le faire. Malgré tout c'était difficile à dire. Les seules personnes sur lesquelles elle avait tenté de savoir si elles étaient souffrantes vivaient sur le Grand Glacier et avait donc de toutes façons le front plus froid que celui d'Omsath en cet instant. Test peu concluant, il fallait maintenant passer à la suite. Elle tourna la tête vers ses compagnons: Baltanin était en train de partir donc il ne lui serait pas d'une grande aide. Elle se décida donc pour Naïniel qui avait l'avantage de pouvoir parler et d'être la première personne qu'elle vit.
-Naïniel, va vite dire à Karth qu'Omsath souffre beaucoup. Dis-lui que nous devons nous arrêter pour qu'elle se repose et qu'il faut qu'il aille voir au corps de garde s'ils n'ont pas des médicaments. Vite.
Le ton de la naine n'appelait pas de réponse mais elle faisait confiance à son amie l'halfeline de toute façon. La naine reposa son regard sur la figure de la prêtresse. Elle lui semblait encore plus mal, même si elle n'était pas certaine que ce ne soit pas que l'effet de son inquiétude, et il lui fallait donc agir. Le moment n'était plus à la réflexion. Elle retira le vêtement qu'elle portait sur la poitrine et tenta d'en déchirer la manche. Après au moins deux secondes de cette activité fatigante et inutile, elle renonça. Elle prit juste une gourde et en imbiba le tissu de sa manche avant de la passer sur le front, qui lui semblait bouillant de son amie. Puis elle rapprocha sa tête de celle de la prêtresse et se mit à lui parler doucement à l'oreille.
-Tiens bon, Omsath, tiens bon. Je vais te sauver tu vas voir je vais y arriver. Accroche-toi, ma belle, accroche-toi.
Maintenant qu'elle lui avait dit quelques mots pour la réconforter, la prêtresse ne savait plus trop quoi faire. Elle décala légèrement sa tête et posa un baiser sur le front humide et chaud de la prêtresse de Heaum. Gunlann ferma les yeux d'Omsath, elle savait, ou elle espérait savoir, que le sommeil est toujours un bon moyen de guérison. Puis elle reprit la gourde et, tout en continuant d'humidifier son front, elle tenta de faire boire l'humaine. Gunlann s'inquiétait de plus en plus pour son amie, sa respiration ne se faisait pas plus régulière et il lui semblait qu'elle suait à grosse gouttes, chose difficile à déterminer quand on essaye précisément de la mouiller. Elle passa donc au niveau supérieur. Elle débarrassa la prêtresse de tous les vêtements qu'elle portait afin de pouvoir poser son oreille directement contre la peau de son ventre pour essayer de voir si le rythme de son cœur était aussi désordonné que celui de ses poumons. Il fallait faire vite mais, toutefois, la prêtresse d'Heaum avait droit à un minimum de pudeur.
-Daleto, Nakan, Karth, Baltanin, tournez vous.
Le fait que les deux derniers fussent loin ne l'affecta pas vraiment car elle ne leva pas même son regard de la poitrine de l'humaine pour voir s'ils l'entendaient ou lui obéissaient. Elle n'avait pas le temps. Elle avait toujours le visage collé contre la poitrine nue de la jeune femme et elle n'avait pas l'impression que l'état d'Omsath aille en s'améliorant. Il lui fallait donc une nouvelle fois changer de tactique. Elle garda sa tête posée sur le torse de son amie mais elle déposa la gourde sur le sol non loin. Elle se concentra et en appela aux grands pouvoirs d'Ulutiu. Comme d'habitude, ses mains se trouvèrent entourées d'une auréole de lumière d'un bleu à peine moins pâle que le visage d'Omsath. Elle déposa ses mains là où elle enleva sa tête, là où se trouvaient le cœur et les poumons de la prêtresse d'Heaum. Gunlann n'avait pas grand espoir dans cette magie, elle savait qu'elle pouvait faire cicatriser les blessures, même parfois des blessures plutôt graves mais elle n'avait jamais entendu parler d'un quelconque effet contre les maladies exotiques. Elle ne reposa donc pas sa tête sur la poitrine d'Omsath lorsque son sort eut prit fin. Elle reprit, par contre, la gourde et recommença à essayer de faire boire la jeune fille mais elle le va les yeux vers le ciel et se mit à prier à voix haute.
-O puissant Ulutiu, j'en appelle une nouvelle fois à ton secours. Sauve cette pauvre enfant innocente des mains de la maladie, je t'en prie. Et toi, Heaum, son maître je t'en conjure ne laisse pas périr ainsi celle qui te sert avec tant de ferveur. Ses soins dépassent mes compétences et je n'ai donc pas d'autres solutions que d'en implorer à votre aide, ô mon maître sauvez sa vie, et prenez la mienne en échange s'il vous faut vraiment un cadavre.
Sur ses genoux, Omsath continuait à se convulser de douleur, ne parvenant plus à respirer normalement. La prêtresse prit une décision, elle allait compter jusqu'à dix, si au-delà, les dieux n'avaient pas sauvé Omsath, elle lui ferait le bouche-à-bouche et le massage cardiaque, comme elle l'avait vu faire à son maître mais, elle, elle ne l'avait jamais fait. Elle savait que mal fait, cela pouvait être fatal, mais elle n'avait pas vraiment d'autres choix. Si elle devait le faire, elle le ferait.
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
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Oreille des Marches
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Partie romancée
La pièce était plongée dans l'ombre, comme si ce détail rendait l'atmosphère plus propice a un entrentient secret. Pourtant la demeure du tarchion était pourvue d'une garde nombreuse et de protections magiques puissantes. Les propos échangés en cet endroit n'en sortiraient jamais. Invarri Metron sourit à la jeune femme qui buvait sa liqueur dans silence énervé. Un cocard bleu ornait son oeil et justifiait sans doute sa mauvaise humeur. Le puissant bonhomme se garda bien de la complimenter pour cette attrayante couleur prune, ayant déjà appercut la dame au cours de l'an, il avait connaissance de son tempérement volontaire et irritable. Saviir Phen s'essuya la bouche avant d'enfin annoncer la raison de sa venue d'un revers de main presque viril. Sa défaite qui l'avait conduit sur un branquart l'avait à ce point blessée dans son orgeuil qu'elle s'était déjà préparée mentalement à un entrainement intensif et sévère dès qu'elle aurait accompli sa mission à Delhumide.
- Mon maître, Sieur Fezim vous fait savoir que la mission progresse, et qu'il s'est vu l'épée entre ses mains. Comme convenu, il vous pretra ses services contre votre aide dans son ascenssion prochaine.
- Fezim est un mage encore inconnu, dont le talent est limité. Comment peut il affirmer que de telles choses se produiront, l'interrompit le Tarchion d'une voix légèrement amusée." Ce qu'il me faut pour préparer la guerre, ce sont des certitudes, pas des prophéties hazardeuses."
- J'ai vu ses pouvoirs à l'oeuvre s'écria vivement le chevalier. "Il lit dans l'avenir avec la même facilité que nous lisons un livre. Il ne s'est jamais trompé. Ce qu'il voit, se produira."
Elle leva le poing comme si elle voulait en frapper la table, mais elle retint son geste, se souvenant qu'elle faisait face à un haut membre de l'autorité Thayienne.
- Je suis venue simplement pour m'assurer du bon déroulement de la mission. L'équipe d'aventuriers prédite par mon maitre avance en ce moment dans la campagne de Delhumide. Ils arriveront tôt ou tard parmis les ruines de l'ancinenne capitale. Mon maitre ne demande pas d'aide, car il sait qu'ils passeront aux travers des démons et des labyrinthes et qu'ils trouveront sans peine l'entrée de l'Outreterre, Nakan Faraz les guidera à bon port. Il demande simplement une collaboration : que vos hommes les évitent, que vos hommes ne mettent pas de batons dans leurs roues durant leur périple. Faites donc en sorte qu'ils ne soient pas importunés par la garde qui patrouille les ruines en quète de taxes à prélever.
L'homme entre deux ages sourit à l'évocation de Nakan, comme si de nombreux souvenirs faisaient surface.
- Faraz les accompagne ...Tiens donc. C'était un espion exceptionel ! Quel dommage que "l'incident" l'ai incité à fuir l'armée comme un traitre. Sa dette envers Fezim est donc bien importante s'il accepte de traverser le territoire de Delhumide risquant de tomber face à face avec ses anciens ennemis. Il se craqua les doigts avec satisfaction avant de poursuivre. " Soit, les patrouilles recevront l'ordre d'ignorer la joyeuse équipée. Donnez moi leur signalement que je puisse transmettre les informations justes."
Gunlan, premier secourts : 15 (dé) + 6 >< DD ?
Narration
La naine dévouée se consacra corps et âme à la pauvre Omsath. Si ses soins semblaient sans effet, elle eut tôt fait de comprendre qu'aucune maladie n'accablait la belle humaine. Son pouls accelleré, sa respiration chaotique et difficile, son teint livide comme en proie à une abominable frayeur laissait plutôt penser qu'elle était victime de son esprit et de ses émotions que d'une défaillance de son corps. Ce n'est que lorsque la pretresse des neiges ressentit la présence du grand Ulutiu la pénétrer comme le ferait la froide bise des glaciers, lui soufflant aux oreilles qu'elle ne pourait sauver elle même son amie du mal qui la tenait, car ce mal n'était pas naturel. Alors Gunlan s'éveilla de sa prière une certitude en tête : elle devait découvrir ce qui plongeait la jeune femme dans cette indolence fievreuse.
Baltanin avait jetté un bref coup d'oeil pardessus son épaule afin de voir comment réagissait la troupe. Il s'étonna de les voir toujours à l'arret. Une bonne centaine de mètres les séparait. Il estima que c'était suffiant et se décida à les attendre avant de poursuivre sa route, parmis les céréales qui composaient l'essentiel des cultures de cette région.
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Aventurier
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Baltanin allait l’aider, cette réponse soulagea Daleto qui voyait son plan prendre forme petit à petit. Toujours la main dans le sac, il observa Omsath s’évanouir dans les bras de Nakan, la voir si faible à nouveau n’avait rien d’encourageant pour la suite, lui qui voulait emmener tout le monde dans sa fuite, peut-être allait-il devoir faire des sacrifices…
Cette pensée l’écœura un instant mais il savait de toute façon que l’occasion de partir ne se représenterait pas après un premier échec, leur espace de manœuvre était infime voire inexistant, accumuler un problème pour en régler un second conduirait inexorablement sa démarche au fiasco et l’emmènerai faire un tour dans le royaume de Kelemvor. ¤ Hum… Gunlann et Omsath vont poser problème, l’une a un serment et la seconde ralentira notre marche… de plus je suis certain qu’elles refuseront de partir, incapable de faire la distinction entre leur mission et la réalité de notre situation… tant pis c’est décidé… je partirai avec ou sans elle… pensa-t-il la main encore sur la cassette qui semblait contenir quelque chose de conséquent car aucun objet ne se promenait contre ses parois internes quand l’elfe la soulevait. Serait-il possible que mon grimoire soit là dedans ?! Ce serait un miracle… ¤
Une sensation de danger grandissant accompagna une excitation croissante, toutes deux l’envahissaient. ¤ Aïe ! L’autre arrive… allé décide-toi… vite… Je sais !¤ Le magicien se rappela soudain d’un de ses derniers sorts qu’il avait toujours en mémoire depuis sa capture. L’idée de retrouver un semblant de magie grâce au contenu de la cassette lui donna la décision immédiate de la prendre malgré sa grosseur qui amplifiait le risque d’être pris… non son sac à ration devait bien faire l’affaire.
Jetant un regard rapide derrière son épaule, il apprécia à quelle distance se trouvait Karth. ¤ Voyons si ceci rappelle de bons souvenirs à notre ami le Champion…¤
Comme il l’avait appris, l’appréciation d’un danger peut venir tout autant de la vue que de l’ouïe, une stimulation de la mémoire sur une donnée existante transmet les informations au cerveau qui oblige le corps à réagir. Bien qu’étant inhumain le guerrier ne dérogeait pas à cette règle et un cri de charge bien connu devrait détourner la brute de sa route et le forcer à se retourner.
Le pratiquant des arcanes focalisa son esprit sur la scène qu’il avait vu précédemment, au moment où Karth combattait contre le demi orque, tentant de se rappeler de l’intonation de la voix de ce dernier alors que sa main gauche sortit de la sacoche commença à caresser lentement la Toile par de légères ondulations successives. ¤ Cwa, vwa, mwa, rchar. ¤
Avec sa main droite il déchira un peu de la fourrure qui recouvrait le petit coffre, espérant que celle-ci suffirait comme composante à son incantation. Si Mystra lui venait en aide tout irait bien. Grâce à cet artifice magique, il allait détourner l’attention de Karth et même par chance du reste de la troupe pour pouvoir échanger avec dextérité le contenu de sa sacoche à ration par la cassette. Dans son esprit, ce plan fonctionnait, le destin avait placé tous les pions au meilleur des endroits pour qu’il réussisse, la chance et le corps de la mule allait faire le reste. Etant motivé à l’extrême, Daleto se garderait tout de même le temps de réagir, si son action n’entraînait pas l’effet escompté, il laisserait tomber en feintant une mauvaise blague et en se reposant sur l’halfeline pour une nouvelle tentative.
Tout était prêt, ses mains se fermèrent et dans un mouvement circulaire, il projeta les ondes sonores derrière sa cible et consuma la fine laine en une faction de seconde. - Josttos ie œul dosrruèros tau… chuchota-t-il d’un voix sombre. Et dans un coin de son esprit, il pensa que si le destin avait tourné en sa faveur, cette étape n’était que le premier échelon vers sa renaissance future.
Daleto jette « Son imaginaire » (le dernier de ses sorts) derrière Karth en créant le bruit d’un charge de la garde composé de langages orque et humain ainsi que de pas de course, espérant par ce fait le détourner et enclencher son action d’échange.
MJ Daleto, concentration : 20 (dé)+ 4 >< DD 17 = réussite automatique Daleto, dexterité : 18 (dé) + 1 >< DD17 = réussite Daleto, discretion : 20 (dé) + 1 + 2 (dext réussi) >< DD 20 = réussite automatique
Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
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Aventurière
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Intéressée, elle observait avec curiosité les premiers soins que Gunlann prodiguait à Omsath. Mais son regard finit par remarquer les formes féminines et seyantes de la jeune humaine abandonnée aux soins de la naine, et une pointe de jalousie fit naître une moue méprisante sur le visage de la petite halfeline.
¤Elle est vraiment inutile celle-là ! A part passer son temps à se sentir mal, elle sait rien faire d’autre.¤
De mauvaise foi, elle fit mine de se désintéresser du sort de l'humaine, croisa les bras, et se détourna de la scène. Baltanin était déjà reparti, mais elle réalisa que Daleto se tenait toujours près d’une des sacoches. Mais qu’est-ce qu’il faisait ? Karth allait arriver, et puis Nakan venait de leur montrer clairement son désaccord.
Les paroles de l'elfe sur une fuite éventuelle avaient été prononcées devant tout le monde, et elle n’y avait pas cru. Elle avait mis ça sur le compte de son attitude étrange du moment, mais se pourrait-il qu’il compte vraiment les mettre à exécution ? Cela lui parut vraiment un mauvais moment pour tenter de fuir, elle n’avait aucune idée de là où ils se trouvaient. Le paysage paraissait ne contenir aucune autre route ni habitation loin à la ronde. Mais l’expression inhabituellement déterminée de Daleto réussit à faire naître un brin d’excitation chez la petite roublarde. Après tout, si d’autres qu’elle dans cette équipe commençait à avoir des envies de fuir, les choses allaient tout de suite devenir beaucoup plus réalisables. En tout cas, comme il le lui avait demandé, l’elfe pourrait compter sur elle. Les échecs précédents de la roublarde lui étaient restés sur le fond de la pensée. Elle avait plus ou moins enfoui tout désir de ce genre après leur étrange rêve et son échange avec Baltanin, mais en ce moment, elle les sentait revenir à la surface, motivés par toutes ces réflexions. Et son imagination commença à se remettre en marche. Mais la voix anxieuse et impérative de Gunlann la tira brusquement de ses rêveries.
Comment ça, elle allait devoir aller parler à Karth à cause de l’autre fille là ?! Jetant un regard en arrière, elle vit que la naine paraissait sérieusement inquiète, elle faisait sans cesse boire Omsath et cherchait à la réconforter par des paroles rassurantes. De mauvaise grâce, l’halfeline se mit donc en route vers la silhouette du guerrier thayen, mais d’un pas peu pressé.
Elle doutait sérieusement que les gardes leur passent quoi que ce soit après ce que Karth venait de faire à un de leurs amis. Et puis il fallait pas en rajouter non plus, elle allait pas mourir quand même ! Depuis le temps qu’elle leur faisait le coup de l’évanouissement… D’ailleurs, s’ils devaient fuir à un moment, elle ne viendrait sûrement pas avec eux. Pour s’évanouir tous les trente mètre, non merci. Non, elle refuserait qu’elle vienne. Avec cette fille leurs chances de fuir seraient nulles, ils seraient surs de se faire reprendre dans les minutes qui suivraient.
Elle atteint la route d’un pas traînant, et constata que Baltanin s’était arrêté et semblait finalement les attendre. Si lui aussi voulait fuir avec eux, ce serait encore mieux. De l’autre côté de la route, Karth était tout proche. Suivant son expérience récente elle évita de s’en approcher d’avantage, elle lui parla prudemment à quelques mètres de distance.
- Omsath est malade, Gunlann a dit qu’il faudrait peut-être aller demander aux gardes s’ils ont quelque chose pour el...
Elle s'interrompit brutalement. Un horrible cri de rage venait de retentir et la figea sur place. Ses yeux écarquillés regardèrent derrière la silhouette de Karth. Mais incomprénsiblement, rien ne bougeait sur la route, et elle ne parvenait pas à localiser l'auteur du cri.
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Vétéran des Royaumes
Aucune chambre
Aucune gemme
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e guerrier marchait, la tête haute, droit devant lui, son regard d’acier fixé loin dans l’horizon, il venait de faire un pas de plus pour accéder à la toute puissance. Perdu dans ses réflexions et ses rêves, il frottait machinalement ses mains et ses poings qui venaient de terrasser ce puissant ennemi. Le sang commençait déjà a sécher et la force avec laquelle il frottait le cuir et les clous faisaient craqueler ces plaques rouge sombre qui maculaient ses poings dévastateurs.
Il revint à lui après cette brève escapade dans son esprit empli de haine et de pouvoir. Devant lui se dressait la petite halfeline qui venait dans sa direction. Derrière elle la troupe semblait avoir des agissements plus qu’étranges… Il aperçut la naine prenant soin à nouveau de la faible humaine servante de Heaume. Son dieu semblait l’avoir abandonné. Elle avait sûrement du défaillir à nouveau… Cependant la quantité de chair exposée que le thayen aperçu lui sembla incongru, pourquoi la naine avait-elle dévêtu la jeune femme. Aucune explication logique lui apparu à cela.
L’elfe quant à lui se trouvait près de la mule, bien trop près. Que faisait donc Nakan. Et le nain avait apparemment décidé de s’écarter du groupe. Pourtant il était lui aussi immobile et attendait que tout le monde se mette en route. Cette illusion d’indépendance qu’il voulait garder sembla pathétique au guerrier. Il n’avait pas le courage d’aller au bout de sa pensée. S’il voulait être totalement libre, il ne fallait pas s’encombrer des pauvres ressentiments des autres et les abandonner à leur sort sans aucun scrupule. Mais il n’était pas près à le faire…
Arrivant suffisamment près de la petite halfeline, elle l’interpella expliquant succinctement la situation d’Omsath. Puis ce bruit reconnaissable entre tous, un cri de rage dévastateur, une charge… La petite écarquilla les yeux de surprise.
Et instantanément, le guerrier s’était retourné et avait dégainé à nouveau sa puissante lame, oubliant totalement la présence de l’halfeline. Il se retrouvait prêt à faire face à la mort. Mais pourtant, ce réflexe ne donna aucune suite, car derrière lui, rien ne se trouvait. Ses oreilles lui avaient elles jouer des tours ? Ou ce cri de rage venait-il du poste de garde… Le demi orque était finalement mort…
Qui sait ce qui allait passer par la tête de ces maudits gardes. Il n’y avait pas de temps à perdre. Karth ne pourrait pas les vaincre tous si ils se décidaient à les attaquer pour les tuer vraiment, et il ne comptait que sur lui-même. Donc il fallait s’éloigner.
D’un geste rapide, il rengaina sa lame et marcha sur Naïniel. - On s’en va... Le guerrier sentait la menace planer, aussi illusoire qu’elle soit en réalité, il n’était pas judicieux de camper à quelques centaines de mètres d’un poste de garde ou l’on venait de tuer un des membres...
Il empoigna la petite halfeline par le bras comme une enfant pour la faire marcher plus vite et rejoignit la petite troupe. Après un rapide coup d’œil sur Gunlann et Omsath, il lança sur Daleto toujours trop près de la mule, un regard assassin. - Ecarte toi de là, et avance. Il empoigna la bride de l’animal et le força a avancer, puis sur le même ton tout aussi autoritaire il s’adressa alors au muet. "Nakan emporte là femme, il faut qu’on bouge d’ici." Il parlait d’un ton froid et discipliné qui ne laissait aucune hésitation quant à ses intentions. L’endroit n’était pas sur, il fallait simplement avancer, et progresser vers le but final de la mission. Son regard se porta finalement sur le nain.- Si tu veux jouer à l’éclaireur, fais le, mais soit utile. Avance !
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