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> Enquête Macabre, Prélude du retour aux sources du Mal
écrit le : Vendredi 02 Février 2007 à 13h38 par Enmorien
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Un soudain ravissement emplit Enmorien, faisant disparaître les regrets de la journée. Non seulement le vin épicé était délicieux, mais l'homme suspect à côté avait sauté sur l'occasion pour lui adresser la parole, révélant involontairement en quelques mots beaucoup d'éléments à la halfeline. Elle reconnut la langue elfique, ou l'un de ses dérivés, même si elle ne capta pas la contenance des paroles. Son interlocuteur avait une haute estime de soi-même, et l'habitude d'observer attentivement les personnes autour. Et, à ses gestes, il devait ne pas vouloir être reconnu. C'était exactement le genre de personnes qu'elle recherchait.

Enmorien paya de bon coeur un godet à son interlocuteur, puis se tourna vers lui. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'un humain au teint de zombie décrivait des humains aux bandelettes de momie. L'incongruité de la réplique ne manqua pas de raviver le sourire de la halfeline.


-Ils viennent donc du Shaar? Continua la halfeline envers son interlocuteur d'une voix aussi niaise que possible. "J'aurais volontiers traversé ces grandes étendues, mais ma nature fragile ne m'autorise pas les longues expositions au soleil. Je repars demain pour la Luiren avec mon oncle, mais j'aurais volontiers prolongé ce voyage par d'autres destinations exotiques... Enfin, voir l'Halruaa est déjà un privilège que beaucoup n'ont pas, et je devrais m'en satisfaire. Ne pensez-vous pas? Enfin, je suppose que même sédentarisés, nous autres halfelins sentons l'attrait du voyage en nous."

Enmorien laissa un court moment de silence pour boire le vin, puis reprit la conversation de ce même air innocent et niais qui convenait à sa nouvelle couverture.

-Peut-être finalement devrais-je quand même partir pour le Shaar moi aussi? Se demanda-t-elle à voix haute. "Mon oncle comprendrait si je lui avouait vouloir visister ces étendues sauvages emplies de châteaux en ruines et de tombes inviolées. Peut-être serait-ce le grand départ? Le Shaar est après tout une région plutôt calme pour commencer une carrière d'aventurière."

L'ironie des paroles de la halfeline était d'autant plus grande qu'elle avait parcouru ces vastes plaines pendant des années, et n'en connaissait que trop bien les dangers. Mais il lui fallait des nouvelles fraiches de ces régions. Deux références, par des personnes différentes, au Shaar dans son enquête ne pouvait être le fruit du hasard...



« Aujourd’hui ou demain, tu peux avoir besoin de mon aide, de ma présence, de mes conseils. Ne refuse pas la main tendue. »

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écrit le : Samedi 03 Février 2007 à 11h10 par Ţhųnđer Jaċk
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Karan Goroth
Round 1
Karan lance projectile magique : 4(d4)+1= 5
Voleur subit 5 points de dégâts
PV voleur : ? Agonisant
Voleur avance de 6m et attaque Karan à la dague : 5(d20)+2-1(obscurité)= 6 contre CA Karan : 9(d20)+1= 10 Echec


Karan, animé par le flux énergétique des arcanes, et entendu par Azouth, lança son projectile avec force sur son adversaire.
La lueur couleur sang illumina la pièce durant un instant fugitif, et vint éclater en plusieurs gerbes d’énergie sur l’abdomen du voleur, qui laissa échapper un cri de douleur, mêlé d’étonnement.
Pourtant celui-ci tenait encore le coup et usa de ses dernières forces pour se jeter sur le mage trop curieux. Malgré sa mobilité réduite, celui-ci parvint rapidement au cou de Karan et porta une attaque, mais qui fut soldée par un échec. Le sang coulait le long de son front et sur ses yeux, il avançait presque à l’aveuglette.
C’était peut être la chance du nécromancien ! L’ennemi avait l’air plutôt coriace, étant donné qu’il était au gouffre de la mort, mais qu’il tenait encore debout, il fallait vite en finir avec lui.


Initiative Round 2
Karan : 12(dé)+1= 13
Voleur : 7(dé)+3= 10


Tharak et Enmorien
hrp.gif C'est le gris qui fait avancer, plus crédible non ? wink.gif (Enmo, tu perds 4pa pour la piquette)



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écrit le : Samedi 03 Février 2007 à 17h52 par Karan Goroth
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Le jeune mage observa attentivement les effets de son sortilège sur cet individu. Il sourit largement, sûr de sa victoire, quand l’énergie profane toucha violemment l’abdomen de son adversaire qui se plia de douleur. Il grimaça de colère quand celui-ci toujours debout se jeta sur lui dague en main et le frappa. Fort heureusement le coup fendit l’air.

¤ Damnation, il a la vie dure ce lascar ! Mais tu vas quand même mourir espèce d’ordure et pour la plus grande gloire de … Velsharoon !... Comment ?! Un sourire sadique fendit son visage. Velsharoon je t’offre son corps, qu’il grossisse les rangs de tes serviteurs !¤

Il grogna tel un animal enragé. Il allait lui faire voir qui était le plus fort. Il décida de convoquer un allié. Avec l’aide d’une créature dans le dos de son adversaire, il espérait augmenter sérieusement ses chances de gagner ce combat qui tournait au pugilas, technique qu’il ne le mènerait pas très loin face un expert.

Il prononça les paroles chargées de magies d'une autre incantation. Ses mains, malgré la proximité de son assaillant, purent librement pratiquer la gestuelle associée à ce sort.

- Par la puissance des arcanes, que soit convoqué à l’instant et dans le dos de ce gredin, un mille-pattes monstrueux fiélon et qu’il combatte pour moi !

Le mage effectua un mouvement de recul en direction du vestibule, essayant d’échapper à la dague de son adversaire et de s’éloigner, toujours sur ses gardes, de ce qui allait être un combat étrange auquel il n’avait encore jamais assisté, curieux d’en apprendre plus sur la puissance de ces créatures. Un rictus affreux tordit sa bouche. Il attendait anxieux et fiévreux le résultat de cette attaque surprise.



" La mort est quelquefois un châtiment ; souvent c'est un don ; pour plus d'un, c'est une grâce".
 
 
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écrit le : Samedi 03 Février 2007 à 20h24 par Tharak
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a patronne au visage marqué, totalement étrangère à l’extraordinaire diversité de sa clientèle, venait de reposer le gobelet plein du bâtard face à lui.

Cette halfeline paraissait fort sympathique. Le mensonge éhonté qu’elle venait de produire quant à ses voyages en famille l’avait même rapprochée du crinti.

¤ Si elle avait évité de me prendre pour un jeune écervelé, elle eut même été de bonne compagnie. ¤

Se gardant de présenter son visage, ainsi qu’à son habitude, le roublard leva son verre en direction de celle qu’il percevait déjà comme une consœur potentielle.
« Merci pour le verre ma chère.
Ton oncle dis-tu ?… Luiren ?… Je suis convaincu que te demander de me narrer ton périple te demanderait de gros efforts d’imagination vois-tu ! Mais je suis également certain que tu t’en sortirais à merveille ! aussi vais-je t’épargner cet exercice ! »
Tharak porta le gobelet à ses lèvres, voulant durant ce silence que la halfeline assimile l’affront. Après moins d’une minute, le bâtard reposa énergiquement son verre sur le comptoir de chêne, afin de saisir son interlocutrice. Toujours sans fixer celle-ci, il reprit la parole.

« Un voyageuse !... Ai-je l’air si naïf ?
Si tu étais réellement celle que tu prétends être, ton oncle serait à tes côtés et ne t'aurait jamais laissée pénétrer ici seule ! Et tu serais cachée dans ses guêtres !

Tu arrives à peine dans ce bouge où il y a toutes sortes de bestioles. A deux pas de nous se trouve un loxo et tout ce qui aiguise ta curiosité, ce sont ces bédouins humains ?

Quant à eux, j’ai dit qu’ils étaient en mesure de t’emmener au cœur du Shaar, je n’ai jamais dit qu’ils en venaient !
On dirait que c’est le désert qui t’appelle non ? Que comptes-tu donc y trouver si ce n’est des ennuis ?
Permets-moi de te conseiller un autre coin que le Shaar pour entamer une carrière d’aventurière ! Il s’agit d’un bon endroit pour y mettre fin mais pas pour la débuter !

Sont-ce les tombes séculaires qui t’attirent réellement ? Qu’y cherches-tu ? des richesses ou des composants ? Qu’es-tu donc réellement Petite ?
Si les nécropoles guident tes pérégrinations, sache qu’il en est de bien plus accessibles et assurément plus profitables pour ta bourse que celles du lointain Shaar ! Je te propose une association Tête de fouine.
Il émane de ta petite personne une aura de… ! Pardonne-moi mais je ne connais la transcription de ce terme.

J’ai quelques jours à perdre et une bourse à remplir. De plus, cela fait trop longtemps que je suis à Halarahh, il faut que je prenne l’air.
Faire du tourisme nécrophile te tenterait-il jeune… voyageuse ? »



Ainsi que les vertus, les crimes enchaînés
Sont toujours ou souvent l'un par l'autre traînés.

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écrit le : Lundi 05 Février 2007 à 15h44 par Enmorien
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La réponse de son interlocuteur laissa à Enmorien une impression mitigée de satisfaction et de déception. La compagnine de cet individu promettait d'être plaisante, et surtout profitable, mais la halfeline ne pouvait s'empêcher de se reprocher son abus de confiance en elle. A la vérité, elle se reprochait surtout son échec dans son mensonge. Mais ceci n'était qu'un détail qu'elle saurait corriger...

-Il se peut que je ne sois pas aussi subtile que je l'eus voulu. Annonça-t-elle d'une voix soudainement plus sérieuse. "Ou que vous soyez plus fin que ce que je croyais, mais cela revient au même. Il est vrai après tout que mon oncle s'en est depuis très longtemps retourné en Luiren. Mais il se pourrait que je sois quand même intéressée par une visite des tombes..."

Reprenant son verre à la main, la halfeline se mit à fredonner tout bas la mélodie du clavecin. Elle dirigea alors son regard vers son voisin, et utilisa la faculté de son peuple à communiquer par télépathie. Sans ouvrir la bouche ni émettre de son, elle poursuivit la conversation.

(télépathie)-Je suis actuellement en pleine enquête sur des activités étranges de nécromants en ville. Je suis en mission pour mon Ordre, qui rémunère bien ceux qui l'aident. Plusieurs pistes mènent au Shaar. Que demanderiez-vous pour m'aider?

La halfeline arrêta de fredonner pour boire une gorgée de vin épicé. Souriant avec malice, elle ajouta sans porter le regard vers son interlocuteur:

-Vous feriez mieux de changer de costume, au fait. N'importe qui sait rien qu'à vous voir que vous avez quelque chose à dissimuler...



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écrit le : Mardi 06 Février 2007 à 14h01 par Ţhųnđer Jaċk
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Karan Goroth
Le mage n’en revenait pas, cet adversaire était coriace, et il n’aurait pas été de taille si celui-ci avait été en pleine possession de ses moyens.
Réfléchissant rapidement en peu de temps, l’invocation d’un monstre s’illumina dans l’esprit de Karan, qui s’exécuta immédiatement. Il agita ses mains et prononça son incantation de manière à faire apparaître son Mille-pattes derrière l’assassin.


Attaque d’opportunité du voleur : 13(d20)+1= 14 >< CA de Karan : 5(d20)+1=6 Réussite
Jets de dégâts du voleur : 3(d4)
Karan Goroth subit 3 points de dégâts – Etat : 2pv – Gravement Blessé et touché à l’épaule gauche
Jet de concentration de Karan : 10(d20)+5= 15 Réussite


C’est alors que l’assassin en profita pour assigner un petit coup d’estoc dans l’épaule du mage qui laissa échapper un grognement. Heureusement, l’intensité de ses cours lui permit de rester concentré afin de lancer son sort convenablement.
Une grosse bestiole apparut alors dans le dos du voleur, qui écarquilla les yeux. Le sombre individu fit mine de faire volte face..


Jet d’attaque du Mille-pattes : 19(d20)+2(attaque en finesse)-1(obscurité)= 20 >< CA du voleur : 13(d20)+5=18 Réussite
Dégâts du Mille-pattes : 4(d6)-1= 3
Test de Vigueur du Voleur : 1(d20)+1= 2 >< D10 – Perte temporaire de 2 points de Dex
Voleur subit 3 points de dégâts – Etat : -1pv – Mort et touché aux reins
Fin du combat - 150xp gagnés


.. Mais n’eut le temps de voir qu’une énorme mâchoire avoir raison de lui. Le venin propagé par la créature vint ajouter à l’effet, tandis que l’homme tourna de l’œil et s’écroula sur le côté, sentant son dernier souffle le quitter. Il ne lui restait plus que quelques secondes à vivre, ses lèvres devenaient déjà bleuies, tandis que la créature repartait d'où elle venait.
C’était la première fois que Karan tuait quelqu’un ainsi. Cela lui parut déroutant au début, mais fut satisfait au final.
Il n’avait malheureusement pas eut le temps d’interroger l’individu qui fut rapidement foudroyé par le venin, et, se tenant l’épaule, le mage s’avança d’un pas en restant prudent. Qui sait s’il ne restait pas d’autres assassins. Son regard fut attiré par celui qu’il venait de tuer ? Il ne portait rien hormis ses vêtements de combat et une petite sacoche à documents.


Enmorien et Tharak
La nuit s’ancrait plus paisiblement au « Loxo de Rinnhgarde». Enmorien venait de rencontrer une personne plutôt agréable qui surtout, pouvait s’avérer très utile. Ses fonctions de « guide » pouvaient la mener loin dans ses investigations. Apparemment, le crinti était une sorte de pilleurs de tombes, et cela tombait bien, car une tombe en particulier pouvait intéresser la halfeline. Malheureusement, c’était Karan qui détenait le plus d’informations à ce sujet, et il devait même posséder plus d’informations. Où diable traînait-il encore par cette heure tardive ? Quoi qu’il en soit, la jeune femme commençait à fatiguer. Trop marcher sous ce soleil de plomb devenait vraiment insupportable. Une bonne nuit de sommeil allait être agréable, et il se trouve justement que des chambres étaient libres ici même. En fait, beaucoup de chambres étaient libres, car peu d’individus recommandables passaient par ici, il s’agissait plutôt d’habitués qui créchaient à la semaine.
Continuant de siroter son vin, Enmorien allait décider de sa nouvelle marche à suivre, peut-être pouvait-elle tirer davantage de cet individu, comme un nom ?
Tharak de son côté, pouvait totu aussi tirer profit de cette.. association.



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écrit le : Mardi 06 Février 2007 à 21h28 par Tharak
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e bâtard fut stupéfait de l’intrusion de la halfeline -selon sa propre définition de la télépathie- dans son esprit !
Il lui adressa sèchement:

« Oh ma grande, ne joue pas à un jeu dont tu ne connais pas les règles ! Puis il reprit, plus calmement, d'une voix délibérément basse, tournant a minima la tête vers elle. Apprends-moi donc à faire ça et je te pardonne ! Sachant que leur éventuelle relation ne résiderait pas dans la transmission d'un tel don, si utile pouvait-il se révéler, Tharak enchaîna directement sur le coeur du sujet qui allait assurément les rapprocher.
Sinon ? il se pourrait que tu sois quand même intéressée par une visite des tombes dis-tu ? Mais je ne t’ai rien demandé tu sais ! et puis de quelles tombes parles-tu ?
aller visiter le Shaar ? Quelle idée !... Mais... faut voir...
Mais je manque à tous mes devoirs ! si nous commencions par une petite présentation réciproque l’amie ?
Je me prénomme Tharak, bâtard et vagabond de Tel'Quessir -n'en déplaise à mes cousins-, depuis plusieurs mois, et pour quelques années me semble-t-il !

Penses-tu pouvoir te payer mes services avec quelques vulgaires piécettes ? Et quel Ordre sers-tu petite ? Serais-je en train de parler à un suppôt de je ne sais quelle nouvelle divinité qui ne spécifie point de tenue particulière à ses adeptes ?
Moi qui te pensais mue par l’unique appât du gain ! tu m’en vois déçu !... Mais pas convaincu !
Mais cessons ces tergiversations ! Parle-moi donc de ton affaire et je te dirai si elle m’intéresse ! Tu parles déjà d’enquête, de nécromants et de tombes. Mais n’omets pas de détail croustillant je te prie. Je serais blessé de me sentir trahi...
Les yeux noirs du demi-drow s’étaient fichés au fond du regard de la halfeline, appuyant sa supériorité physique pour ancrer ses dires dans l'esprit de celle-ci.
Relachant la pression de son regard, le demi-drow reprit sur un ton badin.

"Quant à ce que je te demanderai pour t’accompagner… allons je t’en prie ! pas de cela entre nous ! nous sommes associés alors cinquante - cinquante sur ce sur quoi nous parviendrons à mettre la main ! que tu aies des comptes à rendre à ton pseudo-Ordre ou pas !
Enfin si je porte cette capuche c’est plus pour ne pas voir la misère ambiante que pour me dissimuler aux yeux du monde ! Maintenat, si tu veux voir avec qui tu comptes t'associer, suis-moi là-haut et on discutera sérieusement. Sinon merci pour le verre et bonne chance !"
vidant son tabouret, le roublard gagna les escaliers et se rendit dans sa chambre sans un regard vers l'assemblée, toute à son intempérance.



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écrit le : Mardi 06 Février 2007 à 21h36 par Karan Goroth
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Le rythme de la bagarre s’accéléra et sa violence s’amplifia. Son adversaire profita de son incantation pour le frapper. La dague pénétra son épaule et lui arracha un cri de douleur. Il continua son sortilège qui fonctionna malgré la surprise et le choc. Le gredin mordu aux reins par la vermine géante convoquée pour la circonstance s’effondra, mort. Le combat cessa. Il resta immobile quelques secondes puis, irrité par sa blessure, donna deux coup de pieds au cadavre.

- Tiens prends ça espèce d'ordure! Celui là pour m'avoir blessé, et l'autre pour avoir abîmé mon bliaud tout neuf! Chien! C'était autant puéril qu'inutile, mais ça lui fit du bien! "Je n'ai pas le temps de te disséquer, c'est vraiment dommage, j'y aurai pris grand plaisir."

Il porta sa main droite à l’épaule blessée puis regarda le corps inerte de son ennemi à côté duquel il s'agenouilla. Il sourit. La puissance de son dernier sort avait eu raison de lui. Mais Cette victoire avait pourtant un goût étrange. Il remercia les dieux de leur clémence et de leur soutien. La chance aussi avait contribuée à sa réussite, celle-ci souriait parfois aux audacieux, ou aux fous. Pourtant sa stratégie avait sérieusement laissé à désirer face à un seul de ces deux voleurs et le combat avait bien failli lui être fatal. Que dire s’il avait du combattre ces deux là en pleine possession de leurs capacités physiques?... Il se rembrunit à cette pensée. S’il ne savait pas encore avec exactitude ce qu’il fallait faire, il ne doutait plus de ce qu’il fallait éviter de faire. Il s’en tirait avec une blessure profonde, mais vivant. Il avait besoin de soins. Il se dit que c’était dans de telles circonstances que cette petite peste d’Emorien aurait pu lui rendre service. Mais ces prêtres avec les intrigues politiques de leurs clergés finissaient par en oublier leur véritable utilité.

La lutte avait généré un peu de bruit. Il resta là, un moment suspendu à ceux de la maison qui pourraient lui indiquer la présence d’autres individus. Il confia à Splinter le soin de détecter sons, mouvements et odeurs suspectes. Il l’attrapa fermement et sévèrement et lui parla avec douceur dans le creux de l’oreille :

- Splinter, sale boule de poils, rat d’égout, cette fois ci tu as intérêt à ouvrir grandes tes oreilles, déboucher ta truffe et regarder autours de toi ou je t’utilise comme prochain sujet d’expérience. Est ce clair ? Il ponctua sa question par une pression plus forte de sa main sur la bestiole.

L’oreille tendue et attentif aux mimiques du rat lorsqu’il y avait danger, le mage désarma rapidement l’homme de sa dague et la mit à sa ceinture. Il le soulagea également de sa sacoche à documents qu’il ouvrit pour en vérifier le contenu. Il la fourra ensuite dans sa robe. Puis il déchira un morceau d’étoffe de la chemise de son agresseur et le bourra sous sa robe afin d'éponger le sang de la blessure. A cet instant, il pensait avoir fait ce qui était le plus important. Il haletait, transpirait et tremblait. La blessure sans doute et… son premier combat à mort.

Il entrecoupait ses fouilles d’une période d’écoute, sur ses gardes. Il se retournait fréquemment vers la porte d’entrée redoutant une attaque dans son dos qui mettrait un terme à son existence sur Toril.

Sa tâche terminée, il fit silence et essaya de tirer une conclusion sur la tranquillité de la maison. Exception faite de leur présence à Splinter et lui-même, y avait-il quelqu'un d'autre de vivant dans cette maison?... Il se souvint que la dernière fois qu’il avait eu cette idée, c'était à peine quelques minutes plus tôt, le résultat avait été plutôt décevant. Il avait besoin de quelques instants de plus pour vérifier quelques petites choses…



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écrit le : Lundi 12 Février 2007 à 11h31 par Ţhųnđer Jaċk
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Karan Goroth
Regardant en tous sens, le mage paranoïaque sentait l’excitation monter et descendre en lui. Sa présence ici ne le réconfortait guère car il s’attendait à voir débouler des miliciens, ou peut être pire, d’autres assassins.
Karan prit tout de même le temps de regarder l’homme qu’il venait de tuer. Il ne portait rien mis à part une tunique noire moulante, son arme, quelque attirail de roublard mal luné, et sa sacoche. Le nécromancien la prit avidement et fouilla à l’intérieur. Il y découvrit une minuscule fiole en verre à moitié pleine, remplie d’un liquide vert légèrement visqueux. Ses talents ne lui permettaient pas de définir la nature exacte de la fiole, aussi pensa-t-il qu’il devrait aller voir un spécialiste pour l’examiner.
Il trouva ensuite un rouleau de parchemin. En le déroulant, il découvrit en réalité deux parchemins qu’il identifia comme des sorts ! L’excitation grimpa d’un cran, ceux-ci comportaient des symboles nécromantiques, mais qu’il n’avait jamais vu à l’académie. Il devait sûrement s’agir de sorts qui appartenaient à Brion’har.
Enfin, un livre se trouvait au fond. Il s’agissait plus d’une reliure comportant une centaine de feuilles de vélin qu’un livre, mais en passant brièvement dessus, Karan reconnut l’écriture de son défunt ami.


Test de Décryptage de Karan : 12(d20)+8= 20 >< DD30 Echec
Test de Sagesse de Karan : 15(d20)+1=16 >< DD5 réussite


Le texte en lui-même était illisible, Karan ne comprenait pas cette langue qui semblait ancienne, mais les annotations de son ami l’aidaient à comprendre. Malgré l’écriture en patte de mouches, le mage lut des passages sur des artefacts nétherisses, et l’emplacement de plusieurs tombes. Une seule n’était pas barrée, qui correspondait à la dernière non fouillée peut être ?
Enfin, chose plus inquiétante, Brion’har mentionna qu’un autre groupe faisait les même recherches que lui, et qu’il s’agissait de puissants magiciens, reconnus ici même dans la capitale.

Alors donc Brion’har se savait menacé ? Mais à quel point ? Dans tous les cas, Karan ne devait pas rester dans les parages, la maison était sens dessus dessous, et il trouva ce qu’il était venu cherché. Etrange tout de même, que ce livre se trouvait en possession de l’assassin..


Karan trouve un parchemin de Convocation de morts-vivants I (niv1) et un autre de Glyphe de la Goule (niv2), une fiole étrange ainsi que le livre de Brion mentionnant l’emplacement du tombeau du Nain.


Enmorien et Tharak
La jeune femme acquiesça face à l’invitation de l’homme qui disait se cacher. Peut-être était-ce lui qui voulait cacher sa propre misère.
Néanmoins, la jeune femme le suivit à l’étage, non sans prendre certaines précautions. Les informations que Tharak pouvait lui fournir semblaient intéressantes et méritaient que l’on y tende l’oreille.
Quant au crinti, lui fut légèrement contrarié que la petite ne daigne pas répondre à sa présentation, elle semblait dans le vague, ou peut être trop fatigué pour réagir ?
La jeune femme en réalité, avait hâte d’avoir les résultats de son analyse. Elle gardait sa salive pour une bonne occasion.


- Je vous suis, Tharak, voyons ce que vous avez à me dire, et si nous pouvons trouver une entente mutuelle..

Une musique lancinante montait graduellement du salon. Les hommes-momies jouaient d’instruments à vent inconnus aux deux aventuriers, mais la musique rappelait celle du vent chaud du désert..



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écrit le : Lundi 12 Février 2007 à 16h44 par Karan Goroth
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Le mage était au paroxysme de l’excitation lorsque l’inventaire rapide de la sacoche du brigand lui révéla plus qu’il ne pensait trouver. Il mit au jour les notes de Brion concernant ses travaux, et surtout de précieuses indications sur l’emplacement de la crypte, mais aussi deux parchemins qui faisaient appel à l’Art de la Nécromancie, et une petite fiole au contenu mystérieux. Il était comblé, fou de joie.

Très vite son euphorie laissa place à l’angoisse d’être découvert. Il se décida à sortir. Le mage dissimula la sacoche sous sa robe, rappela son familier puis se releva péniblement. Il se présenta devant la porte qui conduisait dehors, l’entrouvrit lentement et scruta la rue. Il se glissa dans l’obscurité, attrapa son bâton et quitta ce lieu sordide.

Il marchait d’un pas rapide fuyant cette maudite bâtisse bouleversée et jonchée de cadavres qui, bientôt, deviendrait le théâtre d’une succession de miliciens, charognards et autres badauds. Il leur abandonnait du même coup les quelques affaires de Brion’Har, mage de son état, qui pouvaient l’intéresser, s’il y en avait. Mais son conséquent butin le comblait amplement.

Il était blessé et devait se soigner au plus vite. La soirée était bien avancée et trouver un apothicaire ouvert serait bien surprenant. Il pourrait tout aussi bien recourir aux soins des prêtres, mais les seuls qu’il connaissait avaient fini par montrer de l’indifférence voire presque du mépris pour sa personne, sauf pour son éventuelle fortune, et cela le rendait furieux. Il se mit à imaginer un flot d’injures à envoyer à ces prêtres de pacotille comme il les avait surnommés. Mais il pourrait peut être avoir besoin d’eux. La puissance d’un temple était une alliée précieuse et il ne fallait pas la négliger, surtout dans sa nouvelle situation. Et si ?... Oui pourquoi pas après tout… Il mit cette idée de côté, le temps d’en mesurer la portée.

Son problème revêtait une fois de plus la parure de la complexité. Blessé, il lui fallait des soins, et il possédait désormais des informations très convoitées qui avaient coûté la vie à son ami et à deux coupe-jarrets. La discrétion était mère de sûreté. Mais était-il vraiment en sécurité ici, à Halarhaa ? Pour combien de temps encore ? Il décida donc de retourner à son école. Cette solution en valait bien une autre de toute façon. Et il y serait chez lui, entouré des autres étudiants, ce pourrait être un avantage.

Si sa route passait devant l’échoppe d’un apothicaire, il y achèterait un onguent de soin et y ferait analyser cette substance contenue dans la fiole. Puis après, dans l’anonymat de sa chambre, il nettoierait sa blessure et y recouvrerait des forces. Il écrirait l’un des sortilèges dans son grimoire et préparerait quelques parchemins en prévision de coups durs comme celui de ce soir. Enfin il étudierait les indications du livre de Brion, s’aidant si nécessaire, des ouvrages de la bibliothèque. Il lui resterait une bonne partie de la journée du lendemain pour envisager les issues possibles à cette découverte et leurs chances de succès. Ce programme lui convint, mais il lui fallait d’abord traverser la ville et atteindre son but.

Il marchait d’une foulée régulière en direction de son école, regardant derrière lui à chaque coin de rue, déviant sensiblement sa trajectoire quand il croisait des groupes d’individus. Il avait hâte de retrouver les murs rassurants de sa chambre. Il s’enfonça dans la nuit.



" La mort est quelquefois un châtiment ; souvent c'est un don ; pour plus d'un, c'est une grâce".
 
 
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PM

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