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> Enquête Macabre, Prélude du retour aux sources du Mal
écrit le : Dimanche 08 Octobre 2006 à 14h48 par Karan Goroth
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- Il est louable que votre ordre aille aussi loin dans la recherche du repos de l’âme d’un défunt frappé aussi violemment. Dit-il sur un ton cérémonieux.

Il était surtout louable que dès qu’il s’agissait de religion nombre de problèmes trouvaient solution.
C’est cela qu’il aimait chez elle, trouver une solution dogmatique à un problème quelconque. Cela nous laisserait un peu plus de temps, mais pas de quoi y passer la journée.


- Je suis satisfait que vous arriviez à la même conclusion que moi. Seule une chute vertigineuse aurait pu créer de tels dommages. Je vous avoue que non je n’ai pas retourné le corps, mais je vous propose une toute autre hypothèse sur les causes du décès, si vous le permettez avant de continuer nos investigations.

Le nécromant entreprit de lui détailler ses observations et ses déductions.

- Les blessures sont réparties tout le long du corps, le corps ayant comme été brisé alors qu’on lui appuyait sur la tête . J’en conclurai qu’il a été « martelé », tel le fer entre le marteau et l’enclume. Nous avons le sol et le marteau, cette arme devant la porte. Elle a sans aucun doute servit à massacrer Brion, c’était son nom. Le coups, selon moi, aurait été asséné de haut en bas, la tête recevant d’abord le choc aurait explosée, d'où des éclabousures sur l'ensemble de la pièce, en un rayon dont le centre ce trouvait par là. Il désigna un point immatériel à hauteur de tête d'un humain à la verticale du corps du Brion. Puis tour à tour les os supportant le corps, la colonne vertébrale et les jambes, auraient éclatés, créant de multiples fractures ouvertes. L'absence de bleus prouve que qu'il n'y pas eu de choc au niveau de ces fractures, elles n'ont donc pas été causées par un coups à cet endroit. Elles résultent du choc terrifiant à la tête, et donné une seule fois. Rappelez vous, vous disiez avoir entendu un bruit, « il est tombé, c’était ça ce bruit » avez vous dit, comme s’il n’y avait eu que sa chute sur le sol.

Karan fît une courte pause avant de continuer.

- La pièce est très petite, je vois mal un combat se dérouler ici entre deux personnes, dont l'une était armée. Le corps de la victime coinçait la porte à l’ouverture, il a fallu forcer pour entrer, ce qui implique que l’assassin aurait agit depuis le couloir, le corps tombant n'importe où dans la pièce. Si le combat avait eu lieu dedans, le corps ne se serait pas trouvé là car l'assassin aurait du ouvrir la porte pour sortir. Pour l’arme, les mages sont incapables de se servir d’un marteau, ni même les assassins, ce n'est pas leur technique de meurtre, je n’exclus par contre ni les combattants, ni les … prêtres. Les prêtres ont aussi la possibilité de lancer de sorts, ce qui leur confère un avantage sur les combattant. D’où mon intérêt pour cette question: est il possible pour un prêtre de frapper quelqu’un à distance avec un marteau tout en augmentant la puissance de frappe de celle-ci de manière à tuer une personne en un coups ? Et sous quelles conditions est ce possible ?

Il marqua une nouvelle pause, fier de sa démonstration, logique, et sûr de lui essaya de lire la réaction à cette dissertation sur le visage de la jeune femme.

- Voilà ma théorie sur les causes du décès. reprit-il. Si vous le souhaitez je vous laisse réfléchir à cette question, elle est très importante, car elle va nous permettre d'ajouter d'autres pièces à cette énigme. Pendant ce temps, je vais fouiller le placard, ses effets doivent être ici. J’ai remarqué d’autres objets sur la tablette là, et ici, Il désigna du doigt la tablette sur la gauche de la pièce et l’étagère au fond, voulez vous vous en chargez? Ensuite nous échangerons nos points de vue sur ces diverses questions, si votre temple ne souffre d’aucun délai quand à la durée de nos recherches.

Karan, se mit légèrement sur le coté opposé à l’ouverture de la porte du placard alors qu’il l’ouvrait doucement. Il était décidé à fouiller minutieusement ses vêtements, poches, coutures, visuellement d’abord, puis tactilement. Il souhaitait récupérer tous les biens de Brion présents ici, ne voulant rien laisser aux forces de l’ordre, ni même à Gillian. Il recherchait en particulier… son grimoire.



" La mort est quelquefois un châtiment ; souvent c'est un don ; pour plus d'un, c'est une grâce".
 
 
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écrit le : Dimanche 08 Octobre 2006 à 18h15 par Enmorien
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Enmorien écouta avec intérêt la théorie du nécromancien, tout en continuant d’examiner la pièce. Son hypothèse révélait la grande intelligence du mage et ses capacités de raisonnement, et semblait plausible, cependant…

-Je ne pense pas que cet homme soit mort d’un coup de marteau, affirma-t-elle avec conviction. « Ce marteau-ci appartient à la femme de l’aubergiste, qui l’a laissé tombé en voyant le corps. De plus, si le crime avait été perpétré du couloir, la porte aurait été ouverte et le cadavre n’aurait pas pu en gêner l’ouverture. Certains prêtres pourraient effectivement augmenter leur force pour tuer d’un seul coup, mais dans ce cas les morceaux de cervelle auraient été éparpillés avant que le cadavre ne tombe, et se seraient pas disposés autour du crâne actuel. Je ne pense pas que ce soit un coup de marteau qui soit la cause du décès. »

Le halfeline se dirigea vers la tablette et l’étagère, qu’elle commença a fouiller méthodiquement.

-Cependant je me pose une question. La voix d’Enmorien s’était faite plus ténue et elle y laissa traîner un brin de suspicion. « Serait-il possible, pour un magicien, de soulever un corps et de le laisser tomber d'une hauteur suffisante ? » Elle se rapprocha de Karan, et lui glissa à l’oreille,un sourire pervers sur les lèvres : « Un disciple d’une école de nécromancie pourrait-ille faire ? »



« Aujourd’hui ou demain, tu peux avoir besoin de mon aide, de ma présence, de mes conseils. Ne refuse pas la main tendue. »

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écrit le : Dimanche 08 Octobre 2006 à 19h36 par Karan Goroth
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Tout en fouillant le placard, il écouta avec attention ce qu’avait dit la prêtresse. Il stoppa net, silencieux, ravala sa salive et sa fierté, lorsqu’il compris que ça théorie pompeuse avait été démolie. L’halruéen se retourna sèchement, le regard dur, et toisa de toute sa hauteur la petite femme après qu’elle lui posa une question à voix basse, le ton presque inquisiteur.

La petite peste, elle ne lâche pas facilement ! C’est ce qui fait son charme pensa-t-il pour se radoucir. Elle était brillante. Et puis si cela est constructif ! La compétition créait l’émulation, l’émulation produisait des résultats. Il restait convaincu qu’une chute d’un corps de deux voire trois mètres de hauteur ne pouvait briser un être humain de cette manière. Mais en plus il fallait qu’elle en rajoute à propos des nécromants. Il l’avait cherchée, il l’avait trouvée. Il grimaça, retourna à sa fouille, réfléchit à la question quelques instants, s’arrêta et répondit :

- Si je me réfère à ce qu’on nous a appris à l’école, dit-il sur un ton neutre,je crois qu'il est possible en effet de soulever une personne en l’air, ce n’est pas de la nécromancie. Pensez vous que Brion n’aurait pas crié soit en s’élevant soit en chutant ? Il existe une autre possibilité, mais le lanceur de sort capable d’utiliser ce sortilège doit être de haut rang, ensuite ce n’est pas non plus une spécialité de la nécromancie, il est enseigné par une autre école de magie. L’effet ne consiste pas à soulever la victime, mais à la broyer sur place il me semble. Il faudra se renseigner pour avoir tous les détails concernant ce sortilège, et aussi sur ceux capables de le maîtriser. Les écoles profanes sont communes à plusieurs sortes de lanceurs de sorts.

Il rangea ce point de détail important dans sa mémoire et se concentra sur son travail de fouille.



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écrit le : Lundi 09 Octobre 2006 à 09h16 par Ţhųnđer Jaċk
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La confrontation des deux personnes était assez amusante à voir, il se mêlait dans la conversation des sentiments si opposés, que la situation sentait le défi de plein nez. Karan avait trouvé une théorie intéressante qui cependant, s’était effondrée avec l’intervention de la petite. De plus, les autres suppositions des deux personnages étaient encore flou, et en regardant la pièce encore une fois, il était vraiment impossible de pouvoir se battre ou lancer un sort puissant dans un endroit aussi minuscule.

Karan se leva, poisseux et taché de sang, et se dirigea vers l’armoire, où il trouva les vêtements de Brion’har. Ceux-ci étaient de facture moyennement riches, et ne comportaient absolument aucun objet intéressant, hormis un petit disque étrange, certainement celui dont avait parlé Gillian, et qui permettait de s’assurer de la vie d’une personne, ainsi que quelques sous dans une bourse de soie de mauvais goût.


Enmorien : Fouille : réussite automatique
Enmorien : Fouille : 19(d20)+1 Réussite
Enmorien : Détection : 3(d20)+6 contre DD5 Réussite


Tout en parlant, la jeune halfeline alla examiner la tablette où se trouvait la pipe. Elle détermina facilement que celle-ci n’avait pas servi, et lorsqu’elle ouvrit la tabatière, une forte odeur lui étourdissant l’esprit assailli ses fragiles narines. Elle referma le couvercle, et avait la conviction qu’elle connaissait cette odeur, mais elle savait plus d’où. En revenant près de l’étagère, elle vit des miettes de ce qui semble être une tarte mangée à la hâte. Sa vision spectaculaire la mit dans le doute lorsqu’elle découvrit quelques gouttes d’un liquide incolore sirupeux sur l’assiette. Elle haussa les épaules, ne sachant pas quoi en penser de plus.
A ce même moment, Karan réfléchissait à des sorts dont il avait entendu parler, mais n’avait pas assez de connaissances pour cela. Cependant, il savait que dans une boutique de magie, on le renseignerait assez bien.

Gillian entra à ce moment là, ne faisant même pas attention à Enmorien, il semblait distrait et contrarié.


- Je dois te quitter Karan, je suis demandé. Les autres ont interrogé la plupart des clients, beaucoup n’étaient pas au courant, et les autres n’ont entendu qu’un seul bruit dérangeant. La femme de l’aubergiste a dit que c’était un accident apparemment, mais elle n’a pas encore été soumise à un interrogatoire, tu devrai t’en charger au lieu de rester à te vautrer dans le sang de Brion’har non ?

Avisant son ancien camarade, Gillian fit la moue
- Quand les autorités arriveront, ils découvriront le corps de Mathias Ursalès, un palefrenier sans intérêt.

Gillian lança un carnet à karan qui le rattrapa, il pu y découvrir une fausse identité pour camoufler celle du défunt, ainsi, les miliciens ne sauraient pas, au moins pendant un moment, la véritable identité de Brion’har, et il n’y aurait pas d’enquête gênant l’entrave de celle des nécromants.


--------------------
Gillian est un apprenti talentueux de l'école de Nécromantie, accompagné de son corbeau, il essaie de restaurer une gloire à son école.



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écrit le : Lundi 09 Octobre 2006 à 14h32 par Karan Goroth
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Karan était contrarié. Son esprit brillant d’habitude semblait englué dans la poisse de cette pièce. Tout lui collait à la peau, le sang, la sueur, il étouffait. Il avait besoin d’air.

Le placard ne révélait rien de bien passionnant. Ses vêtements étaient de meilleure qualité que les siens, il devait faire un petit profit en revendant quelques objets de sa fabrication. Ce petit disque d’ailleurs était certainement l’œuvre de Brion, il le glissa dans une poche intérieure de sa robe. Il découvrit sa bourse, préleva les pièces de plus grande valeur, et la reposa avec la menue monnaie.

- Il vaut mieux que les autorités retrouvent un peu d’argent, quitte à ce qu’ils se le partagent, que de ne rien trouver, Brion est sensé être mort de sa maladresse, pas d'un cambriolage. Pensa-t-il.

- Tu n’en a plus besoin de toute façon? Demanda-t-il par la pensée au macchabée.

En arriver à détrousser son ami, comme un vulgaire voleur, un charognard, voilà ce qu’il était. Son ami baignait dans son sang et lui, lui dérobait quelques piécettes. Il chercha un brin de remord, de dégout, dans son comportement. Il n’en trouva pas.

Il ne rétorqua pas à sa remarque quand Gillian lui reprocha de patauger dans le sang.

Il finissait son inventaire quand Gillian entra et lui demanda de glisser ce papier d’identité dans les affaires du mort. Il avait donc prévu cet accessoire et cette manœuvre habile qui brouilleraient les pistes. Gillian le surprenait. Comme s’il avait tout anticipé. Cette suite logique d’événements était presque trop parfaite, tout semblait déjà écrit. Il obtempéra, mais ne chassa pas cette idée de son esprit. Il lui dit aussi de questionner la femme de l’aubergiste, ce que personne n’avait encore fait. Tout ce tintamarre en bas dans la salle commune et ils faisaient le travail à moitié.

Il était content que Gillian s’en aille, sa présence le gênait. Il ne lui faisait pas beaucoup confiance, pas plus qu’aux autres d’ailleurs. De toute façon il ne faisait confiance à personne. Il était comme ça.

Il ne restait plus qu’à attendre le résultat de sa petite partenaire. Partenaire ! Ce mot l’amusa. Dans cette affaire qui était le partenaire de l’autre ? Tout laissait penser qu’on était en plein examen de fin d’études qui récompenserait le meilleur enquêteur de l’année.

L'enquête en n'était encore qu'a ses débuts, et il y avait plusieurs points non exploités. Mais un résumé de la situation s'imposait, notamment sur ce qui était sûr et irréfutable. Maintenant que Gillian était parti, il pourrait parler plus librement avec la jeune prêtresse.

Il sortit dans le couloir et attendit la petite femme.



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écrit le : Mardi 10 Octobre 2006 à 13h48 par Enmorien
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L’intervention de Gillian dans la pièce apporta à Enmorien la diversion qu’elle attendait. Profitant du détournement de l’attention de Karen, la halfeline prit la tabatière et la glissa, aussi discrètement que possible, dans sa besace. Quel que pût être son contenu, il lui serait certainement utile un jour ou l’autre. Du moins lorsqu’elle en aurait identifié la substance.

Le liquide incolore au fond de l’assiette retint son attention. Le doute s’était emparé d’elle alors qu’elle l’observait, et elle ne pouvait écarter l’idée d’un empoisonnement. Il lui fallait tester cette hypothèse. Une soudaine pensée sadique lui procura un plaisir d’anticipation et il lui fut difficile de dissimuler son contentement.


-Au moins il ne sera pas mort l’estomac vide. Dit-elle en apportant l’assiette vers Karan. « Il s'est fait servir une tarte, et l'a presque entièrement gloutonnée. Les miettes qui restent serviront maintenant plus aux rats qu’au malheureux. »

La prêtresse posa l’assiette dans le couloir, à proximité du familier du mage. Avec un peu de chances, celui-ci grignoterait les miettes, et alors…

-Je vois que vos amis étaient bien préparés. Enmorien regardait le mage dans les yeux, cherchant à lire chacune de ses réactions. Sa voix s’était réduite pour ne plus être perçue que de Karan. « Vous êtes arrivés peu après le meurtre, possédant les faux papiers nécessaires et partant avant l’arrivée des renforts. Les mauvaises langues ne manqueront de vous accuser d’avoir vous-mêmes commis cet assassinat, et non sans raison. La compétition est-elle donc si acharnée dans votre école que vous en venez aux meurtres ? »



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écrit le : Mercredi 11 Octobre 2006 à 16h30 par Karan Goroth
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- Splinter, ne touche à rien ! Il n’y a que moi qui te nourris et tu le sais! Ordonna t il autoritairement par la pensée à son familier.: "Revient dans le sac, dépêche toi !"

Il regardait froidement la prêtresse après que celle-ci ait déposé l'assiette sur le sol.

Enomien avait raison, et le nécromant partageait son avis sur la question, sauf peut être sur les meurtres entre étudiants, du moins tant qu'il n'y avait pas de preuves. Mais à cet instant présent, elle et lui étaient complices malgré ce qu’elle pensait de sa seule implication à lui.

Gillian, malgré le peu de confiance qu’il lui accordait, lui avait proposé d’interroger la femme de l’aubergiste. Au point où il en était de ses suppositions, s’il y avait quelques éléments à en tirer, pourquoi ne pas le faire. Si c’était encore un de ses stratagèmes, il lui ferait regretter.

- Allons interroger cette femme, voulez vous, dit il à Elnorien. : « Peut être en tirerons nous quelque chose ». Il n’était pas convaincu de ses propres paroles.

Il serra fermement son bâton, et se dirigea dans la salle commune, juste en contrebas de l’escalier.



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écrit le : Vendredi 13 Octobre 2006 à 09h17 par Ţhųnđer Jaċk
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Karan ne savait plus où donner de la tête, il commençait à devenir hystérique face à la situation dans laquelle il avait été entraîné. A ce propos, avait-il décidé de lui-même de venir faire cette enquête ? Où l’avait-on poussé à le faire ? Peut-être des deux. Dans tous les cas, il commençait à se méfier de tout le monde, même de Gillian. Enmorien quant à elle, semblait pousser le nécromancien à croire qu’on l’accuserait du meurtre de Brion’har, simple précaution ? Ou voulait-elle le pousser au vice, pour la simple raison que cela l’amusait ? De plus, se renseigner auprès du clergé de Kelemvor était très difficile en ce moment, car ceux-ci devenaient de plus en plus discrets. D’ailleurs, que faisait-elle ici au moment du meurtre, simple coïncidence ou autre chose ?
Décidément, Karan ne savait plus où donner de la tête.

Splinter, en bon familier discipliné, obéît prestement à son maître, et regarda la petite femme d’un air plus qu’étrange, voire malveillant. Les rats, réputés amener la peste, savaient reconnaître les dangers maladifs et les poisons. Karan nota son comportement, et observa l’assiette. Il sentit une once de magie terne émanant de celle-ci, mais rien de plus. Il envoya son foudroyant regard à la prêtresse qui avait gardé ses trouvailles pour elle, et décida d’aller interroger la femme de l’aubergiste.
Le temps passait doucement, mais le soleil n’était pas encore levé à cette époque de l’année, Karan avait encore du temps devant lui pour ses dernières vérifications. Un des apprentis le rejoignit lorsqu’il passa dans la salle commune désertée, et l’entraîna à l’écart de la jeune femme. Il se place face à Karan pour qu’on ne puisse pas lire sur ses lèvres, et plaça sa main devant sa bouche pour discuter à l’oreille du nécromancien.


- Tu as vu Gillian j’espère ? Bon, le bruit circule que ce qui s’est passé ici n’est qu’un accident domestique, et les autorités ne vont même pas se déplacer je crois. Soit elles croient la rumeur et se fichent donc d’un roturier, soit elles magouillent.. Quoi qu’il en soit, tiens, j’ai des affaires qui m’attendent.

L’homme glissa dans l’une des poches de Karan un petit objet noir circulaire. C’était un talisman comme celui qui avait été retrouvé dans les vêtements de Brion’har. Cette mesure ne permettait pas de savoir exactement où était une personne, mais de savoir immédiatement si elle était blessée ou mourante.
Karan rejoignit alors Enmorien, et ils se dirigèrent ensemble vers le comptoir, ou était assise la femme en question, un mouchoir à la main.



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écrit le : Jeudi 26 Octobre 2006 à 09h58 par Enmorien
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Tout en avançant dans le couloir, Enmorien tentait de rassembler les éléments de cette étrange affaire. Elle avait été frustrée par la réaction prudente du familier, mais elle ne pouvait se permettre de le laisser paraître, pas devant le regard inquisiteur du nécromancien.

Le refus des miettes par le rat avait pourtant apporté un argument en faveur d'un empoisonnement. Mais si tel était le cas, comment le pauvre hère aurait-il pu se trouver dans cet état? Quelqu'un avait-il maquillé le crime par la suite, ou alors existait-il un poison pouvant provoquer cette effusion de sang? Et quel était le rôle dans toute cette histoire du camarade de Karan, ce Gillian? Pourquoi la victime avait-elle loué une chambre dans cette auberge pour la nuit? Autant de questions qui nécessitaient une réponse, mais qui ne dissimulaient nullement la grande interrogation de la halfeline: quel était donc le mobile de ce meurtre?

En arrivant devant la femme de l'aubergiste, Enmorien arbora un sourire qui se voulait réconfortant. Elle vérifia rapidement les personnes présentes dans la salle, puis mit dans sa voix tous les accents de la compassion et de la sympathie, tout en affichant la sérénité et le calme.


-Que le Dieu des Morts vous protège, madame. Salua-t-elle la femme. «Je suis Enmorien Talassalande, prêtresse de Kelemvor, et voici le mage Karan Goroth. Nous sommes ici pour accompagner le malhereux décédé jusque dans sa dernière demeure, et assurer le repos de son âme. Si vous le voulez bien, nous aimerions vous poser quelques questions. »

Enmorien s'arrêta quelques instants pour observer les réactions de la femme. Il fallait absolument éviter que celle-ci panique, mais aussi décéler un éventuel mensonge dans ses paroles. Les pérégrinations d'Enmorien lui avait appris à être méfiante en toutes circonstances, même face à des êtres au-delà de tout soupçon.

-Est-ce bien vous-même qui avez découvert le cadavre? Lança la halfeline après avoir jeté un coup d'oeil à Karan « Je sais bien que ce n'est pas un souvenir plaisant, mais pourriez-vous nous décrire la scène, dans les moindres détails, même ceux qui vous semblent insignifiants? »



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écrit le : Vendredi 27 Octobre 2006 à 16h24 par Karan Goroth
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Karan précéda la jeune femme quand ils entrèrent dans la pièce commune, manquant ainsi à toute courtoisie. Il n’avait plus vraiment envie d’être poli, quand bien même il l’ai été en de rares occasions, notamment avec la jeune femme. Mais depuis qu’elle avait cherché à appater Splinter avec les reliefs douteux d'un encas pris par Brion, il se méfiait. Il laissa Enmorien s’approcher de la femme de l’aubergiste, celle là même qui aurait découvert le corps.

Bien qu’Enmorien le présenta à la femme de l’aubergiste, il ne dit mot et préféra rester en retrait, juste derrière la jeune prêtresse, mais suffisamment prêt pour tout saisir des paroles des deux femmes, sans perdre une seule expression du visage de l’interrogée. Il laissa Enmorien engager l’interrogatoire. Une femme, prêtresse, serait sans doute mieux acceptée dans de telles circonstances par une autre femme. Il redoutait d’être trop sec, trop froid et d’effrayer le seul témoin de la scène du crime, risquant de perdre toute chance d’y voir un peu plus clair dans cette sombre et macabre affaire. Bien que l’idée d’obtenir par la peur des aveux et informations lui paru certainement la meilleure, d’un point de vue personnel, elle n’aurait qu’une efficacité relative, les gens racontant n’importe quoi sous la contrainte.

Oui, une approche en douceur était la meilleure solution. Enmorien semblait en savoir quelque chose.

Il était suspendu aux lèvres de la femme, guettant le moindre signe de mensonge dans son récit et dans ses gestes.



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