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> Le Mystère du Gobelin Mystérieux..., Dans les Arpents Verts
  écrit le : Mardi 08 Août 2006 à 07h24 par Mahalalehel
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Markärl

Les Arpents Verts... Une vaste prairie herbeuse à perte de vue. "Des kilomètres, et des kilomètres, et des kilomètres"; c'est ce qu'avait dit un marchand à Markärl le gnôme lorsqu'il l'avait interrogé. Celui-ci, encore peu au fait du genre de distance que l'on rencontre sur un continent, avait haussé les épaules. Une telle distance ne pouvait exister, voilà tout.

Pourtant après plusieurs jours à marcher dans les herbes, sur la maigre piste mal dessinée, qui disparaissait parfois, le gnôme avait commencer à désesperer. Lui qui vivait d'expédient, d'escroquerie et de baratin se trouvait bien embeter au milieu de nulle part. Il vivait depuis plus d'une semaine sur la bonne nature des caravaniers et des hameaux qu'il rencontrait. Il avait besoin d'un bourg, et vite.

Ayant quitter Nashkel précipitament, suite à un malentendu fâcheux, Markärl avait préféré la piste ouverte et ensoleillée du nord-est, vers le Cormyr et la Côte des Dragons, à la route du nord vers Eauprofonde, qui, lui semblait-il, avait la fâcheuse tendance à traverser moult forêts et collines dangereuses. Mauvais choix! En effet, si la progression était facile, elle était par contre beaucoup trop longue pour l'impulsif ensorceleur.

Le huitième jour, personne. Le gnôme finit ses dernières rations. Le temps, de chaud et agréable, devint chaud et lourd.

Le neuvième jour, Markärl vit passer une colonne de cavaliers à l'horizon.
" Attention, les plaines sont infestées de nomades gobelinoïdes", avait dit le même marchand qu'il prenait de moins en moins pour un vieux sénile. Plus de vivres. Le gnôme mangea des baies non identifiées et fut malade toute la nuit.

Le dixième jour, le temps passa de chaud et lourd à très chaud et orageux. La soif s'ajouta à la faim. Bien que fatigué, à la nuit tombante, il décida de continuer sous la lumière de la lune, motivé par les hurlements de loups qui venait de faire leur apparition dans le lointain.

Grand bien lui pris car, une heure après, ayant dépassé une infime butte, il vit non loin de la piste à quelques centaines de pas une batisse basse en pierre blanche, fortifiée par un mur d'enceinte. Au pied du mur, devant l'entrée, on pouvait voir la douzaine de tente d'une caravane. Malgré l'heure tardive, des feux brillaient aux fenêtres du bâtiment et dans le campement.


 
 
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écrit le : Jeudi 10 Août 2006 à 01h42 par Markärl
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Un large sourire illumina le visage habituellement renfrogné et sévère du Gnome Des Roches, devant ses yeux s’étalait une vaste étendue de tentes avoisinant un bâtiment de toute blancheur. Il écarquilla les yeux et contempla un peu plus le paysage que la nuit enveloppait. Mis à part cette caravane et cet étrange édifice, il ne semblait pas y avoir d’autres traces de population. Croulant sous la faim, la soif et la fatigue après ces dix journées de long voyage épuisant en plein soleil cuisant, Markärl ne pouvait que se résonner à aller demander l’hospitalité à ces voyageurs ayant établis leur bivouac ici même. Il avait longtemps cru que sa fin sonnerait dans ces contrées désertes de toutes vies intelligentes et douées de la parole mais en ce moment même ce qui était peut-être la bénédiction des dieux s’établissait devant lui, étonnant vu qu’il ne croyait en aucune déité. Il ne put empêcher sa tête de se relever pour porte un petit regard au ciel avant de pointer de nouveau de ses yeux le feu de camp qui semblait encerclé par quelques êtres vivants. Il s’élança alors d’un pas hâté vers son prochain lieu de repos lorsque soudain, ses jambes s’arrêtèrent après quelques mètres parcourus à peine. Markärl se rappela que le vieux marchand avait dit quelque chose à propos de ça, il se titilla le menton, farfouilla profondément dans sa mémoire avant de mettre le doigt dessus :

« Des nomades gobelinoïdes ! »

S’exclama t-il en arrêtant de chatouiller la partie inférieure de son visage. Ce dernier prit alors une expression de dégoût et la colère habituellement ressentie refit surface en prenant conscience de ce qu’il venait de dire, des gobelins, les créatures les plus infames existantes pour un Gnome Des Roches :

« Bon sang… Des gobelins ?!!?! Pourquoi fallait-il donc que je tombes sur ces créatures ignobles et dénuées de la moindre intelligence ?!? Satanée contrée désertique, j’ai du mal à l’admettre mais j’aurais dû écouter ce que me disait ce marchand… Mais, une minute… » Le Gnome solitaire reprit peu à peu son calme. « Rien ne me dit que ce sont obligatoirement des gobelins qu’abritent ces tentes… Tout de façon, dans mon état, je ne peux pas passer à côté d’une aire de repos amicale………… Je m’approche doucement et j’observe, si ce sont des non-gobelins je leur quémande l’hospitalité, par contre si ce sont des gobelins……… J’aurai grand intérêt pour ma propre sécurité à ne pas rester dans les parages… »

La taille du petit être l’aiderait sûrement à ne pas se faire repérer, de plus les couleurs de sa cape et de sa cagoule était sombre, ce qui était fort utile de par l’obscurité régnante. S’emmitouflant dans son large mantelet et rabaissant sa capuche au maximum, il reprit son pas hâté qu’il avait stoppé subitement quelques instants plus tôt. Il augmenta de plus en plus l’allure au fur et à mesure qu’il approchait du campement, prenant garde à caché sa silhouette derrière une tente pour ne pas se faire voir par les gens du feu de camp, une fois à proximité, il se colla au mur d’enceinte du bâtiment blanchâtre et passa la tête pour ainsi voir ce qui séjournait ici.



Que tes os soient rongés par les lombrics habitant six pieds sous terre, maudit gobelin!
 
 
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écrit le : Lundi 28 Août 2006 à 18h55 par Mahalalehel
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Makärl



deplacement silencieux : dé 10, -1, -1(course) = 8 -> ?
discretion : dé 2, +3, +2(vetements sombres, taille) = 7 -> ?
détection : dé 17, +0 = 17 -> ?
perception auditive : dé 1, +4 = échec critique...


Le gnôme, courbé, essayait de se déplacer en silence et avec discrétion. Le tintement de ses gamelles dans son sac restait raisonnable. Il fit tout son possible pour rester cacher le plus longtemps possible.

Makärl arriva sans encombres derrière une tente, près du mur d'enceinte blanchi à la chaux. Celui-ci était trop haut pour que le petit gnôme puisse regarder par dessus facilement. Par contre, l'ensorceleur jeta un oeil par le coté de la tente, d'où il pouvait apercevoir le feu de camp central. En contre-jour par rapport au feu, une créature humanoide de taille humaine vétue d'une chemise de maille et d'un casque lui tournait le dos. Alors qu'il allait bouger, le gnôme entendit soudain une voix rauque et grave dans son dos :


- Alors nabot, tu nous espionnes ?

En se retournant, Makärl aperçut dans le noir une autre forme humanoïde en chemise de maille, de grande taille, le visage caché par un heaume de métal. Une épée longue scintillait dans sa main, prête à frapper.


 
 
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écrit le : Jeudi 31 Août 2006 à 10h46 par Markärl
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Markärl se retrouvait dans une situation fâcheuse, non seulement il n’avait rien pu voir de ce qui avait établi un camp ici mais en plus il s’était fait prendre aisément au piège par ce qui semblait être un humanoïde à grande taille, ce dernier point était à souligné, effectivement, les gobelins étaient généralement aussi grand que les gnomes, il le savait, ces satanées bestioles n’étaient pas les pires ennemis de sa race pour rien. Même en ayant ce fait rassurant pour lui, il n’était pas dans la meilleure des situations possibles. L’épée en main, l’humanoïde sembla attendre une quelconque réponse de la part du petit espion, celui-ci remarqua les deux grands opposés qui frappaient une arme, d’un côté, dans les mains de son maître, c’était un vrai petit bijou, un sentiment de puissance et de force et dans l’autre sens, celui de la victime trouvant l’objet en question relativement dangereux et malfaisant comme quoi, quelque chose peut changer du tout au tout selon les points de vue. Bon, tout d’abord, il fallait calmer le jeu, calmer ce gars qui semblait avoir plein de zèle et de fougue à revendre de par le tranchant de sa lame :

« Hola, du calme, mon ami ! Je ne suis qu’un humble voyageur à qui l’on a recélé la présence de gobelins sur ses vastes plaines, je n'ai donc fais que vérifier si je n'allais pas faire une mauvaise rencontre... »

Voilà qui était dit, ainsi, s’il avait à faire à des gens normaux, il serait en sécurité pour l’instant. Si c’était des types sans scrupules, ils ne devraient pas tardés à fouiller la future dépouille du Gnome Des Roches. Le dernier cas pouvant se présentant serait que l’humanoïde présent devant Markärl soit en fait un allié des Gobelins ce qui signerait là, la fin définitive du petit être. En dernier recours, il pouvait lancer un sortilège afin de faire diversion et lui permettre de s’enfuir, c’est une tactique simple mais efficace, enfin, plus très efficace dans les conditions dans lesquels il se trouvait, le teigneux était des plus fatigué après une telle traversée, son ventre creux depuis un bon petit bout de temps résonnait dans tout son être, de plus, ses petites jambes ne lui permettait pas de courir aussi vite qu’une créature de grande taille telle que celle qui se présentait devant lui. Il n’avait donc aucune chance de s’échapper ni de se cacher sur le vaste plateau qui s’offrait à lui. La seule possibilité qui s’offrait donc à lui restait de collaborer, de réagir calmement, au contraire de ce qu’il faisait d’habitude. Il écarta donc les mains de ses armes, une dague et un kukri qu’il avait appris à manier au fil de ses aventures pour montrer qu’il n’avait aucune intentions de passer à l’offensive, c’est alors que son estomac poussa un nouveau cri, Markärl eut une très courte hésitation, puis commenta ce qui venait de se passer :

« Cela va faire trois jours que je n’ai rien avalé ainsi qu’une dizaine de jours que je marche sous cette chaleur torride… J’oses vous demander l’hospitalité pour une nuit… »

De toute façon, il n’avait rien à perdre, n’ayant pas l’énergie pour tenter une fuite, il était totalement à la merci du groupe donc, quitte à se voir essuyer un refus brutal, pourquoi ne pas tenter le coup ?



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écrit le : Vendredi 01 Septembre 2006 à 19h34 par Mahalalehel
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Makärl

- Avances, avorton!

Du bout de l'épée, l'étrange garde poussa Makarl en direction du centre du village. Ils passèrent au milieu des tentes, de facture nomade. La plupart avaient l'air d'avoir dejà bien servies. Entre les tentes, quelques chevaux et du bétail, chèvres, moutons, paissaient. De l'intérieur de l'enceinte perçaient des eclats de voix ou des rires.

Arrivés près du feu, le gnôme vit l'autre garde qu'il avait aperçu précedemment, et un autre assis dans un coin. Celui ci avait oté son casque, dévoilant un viasage d'homme, buriné, couturé et sale. Le regard était dur et méfiant.


- Regardez ce que j'ai trouvé qui rodait près du camp, les gars. Il se cachait derrière une tente. Ca ressemble fort à des manières d'espion, non? dit celui qui avait découvert Makarl.
Celui assis par terre se cura une dent en aspirant bruyamment, et se leva tout en repondant :


- Ma foi, avec les évènements qui se passent en ce moment, le contraire m'étonnerai fort.
Il se rapprocha du gnôme et le toisa de sa hauteur, mains sur les hanches.

- Pour qui tu travailles, demi-portion? Parles, ou on te fera parler, de toute manière!

Celui qui n'avait pas encore parlé sorti une dague de son fourreau et commenca à l'aiguiser sur une pierre, ce qui était finalement beaucoup plus inquiétant...

Ascha Cheynn, Rogan, Talvrae

Les trois nouveaux camarades s'étaient rencontrés deux jours auparavant. Bien que différents, ils s'étaient bizarrement bien entendus et avaient décidés de faire un bout de route ensemble. Le long de la piste d'Uldoon, ils devisèrent joyeusement une pleine journée et une pleine nuit.
Aucun ne connaissait la piste encore, aussi ils ne furent pas surpris de ne croiser personne pendant cette période. Un marchand habitué vous aurait dit :


- Ca, pour sur qu'y'a du monde sur c'te route. Chaque jour on croise au moins une caravane, ou des voyageurs.

Mais ils ne connaissaient aucun marchand habitué à faire la piste, et sûrement que les généralités ont des exceptions. Trois jours sans personne, ca peut arriver, non?
Ils ne furent donc pas surpris de leur solitude, pas plus que le temps moite et orageux qui refusait de laisser s'écouler la pluie qui sourdait du ciel ne les surpris. Ils subissaient pourtant la chaleur, et aucun souffle d'air ne percait à travers les grandes herbes.

Là où enfin Uldoon réussit à les surprendre, c'est quand ils virent une colonne de fumée noire, dans le ciel du petit matin, à moins d'une demi-lieue de leur campement, où ils avaient dormi toute la nuit. Il sembla à l'oeil percant du rôdeur que des chariots brulaient; et parfois, un maigre souffle d'air (on ne saurait parler de vent) amenait comme un pleur ou une lamentation.


 
 
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écrit le : Samedi 02 Septembre 2006 à 13h58 par Rogan
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Rogan observa la colonne de fumées au loin, cette apparition l’inquiéta. Quelqu’un avait attaqué un convoi de voyageur, et personne ne pouvait le faire tout seul. Donc ils devaient être une petite armée pour tendre cette embuscade… Et ils allaient tomber dessus s’ils ne faisaient pas attention.
Le rôdeur se retourna vers ces compagnons et leur déclara :


- " Dégainez vos armes, par mesures de précaution ! Cela nous évitera d’être surpris. "

En disant cette phrase il prit son arc en main, et décocha une flèche de son carquois.

- " Il me semble qu’il s’agit d’un groupement de nomade qui c’est fait attaquer. Je crois que ces des chariots qui brûlent. Vous voulez qu’on aille y jeter un œil ? Il y a peut-être des survivants, je préfère savoir ce qu’on peut affronter dans ces terres avant de m’y aventurer. "

Il jeta un regard dans la direction de la fumer, cette plainte le rendait soucieux, il c’était dit en l’entendant qu’un enfant avait pus survivre au massacre, et c’était surtout pour cela qu’il voulait s’y rendre. Il n’avait aucune attention de laisser un enfant sans défense.

Il revint sur le visage de ces amis, Talvrae était couverte de sa capuche, Rogan n’y connaissait rien en Drow à part ce qu’on lui avait dit, et pour l’instant, Dame Talvrae ne ressemblait en rien à cette description moral. Maître Ascha Cheynn, quant à lui, avait toujours ces traits indéfinissables. Le rôdeur ne savait toujours pas avec quel autre sang que celui d’un homme il était mêlé. Il n’avait pas osé aborder le sujet, car quand il l’avait fait, c’était plus un interrogatoire qu’autre chose, et il ne voulait pas vexer ces nouveaux amis.
Ami était un bien grand mot, en réalité ils ne connaissaient quasiment rien les uns envers les autres.
Le rôdeur interrogea une nouvelle fois ces compagnons du regard pour leur demander ce qu’ils voulaient faire.




 
 
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écrit le : Samedi 02 Septembre 2006 à 17h21 par Talvrae
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Talvrae se renfrogna en voyant le colonne de fumée s’élever au loin. Elle dégaina son épée avant même que Rogan le demande, mais s’était beaucoup plus pour sa propre protection que pour porter secours à un éventuel rescapé et elle envisageait beaucoup plus faire le tour pour éviter de tomber sur les pillards. Elle vérifia la position de sa capuche sur sa tête pour être sure que si elle croise quelqu’un l’attaque pas à vue à cause qu’elle est une drow.

-(Commun) Sa sens le roussi ici… on devrais peut être faire le tour pour éviter les ennuie inutile… Je crois pas qu’il reste beaucoup de choses à trouver la dedans. Les pillards on sûrement tout pris se qui avait de la valeur. Si nous pouvons trouver un moyen de passer à couvert on peux sûrement passer sans être repérée.

Sur ces paroles la jeune drow regarda autour d’elle à la recherche de quelques arbres où buisson qui lui offrirais un couvert adéquat pour passer inaperçu. En gardant son épée bien serrée en main. Elle regarda aussi ses compagnons de voyage vois si ils approuvaint son plan… se qui étrangement elle était sure que sa passerais pas même si c’était la chose logique à faire selon elle.


 
 
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écrit le : Samedi 02 Septembre 2006 à 18h14 par Markärl
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*Horreur et putréfaction ! Me voilà dans une bien mauvaise situation.*

Dit Markärl en son soi intérieur. Effectivement, la situation n’était pas des meilleurs possibles, il n’était pas tombé sur des gobelins mais apparemment c’était tout aussi pire. Des humains nomades se méfiant comme la peste de quiconque s’approchait de leur campement, le Gnome leur avait pourtant bien dit qu’il ne se cachait que pour vérifier si c’était des gobelinoïdes qui se cachaient au beau milieu de ses nombreuses tentes blanchâtres et usées, sans doute par de nombreux voyages déjà exécutés.
Le Gnome Des Roches avait eu la chance de s’être lui-même instruit par le passé, la traversée des terres qu’il effectuait depuis une vingtaine d’années et des poussières lui avaient appris quelques langues des indigènes des pays divers, tel que l’indique son nom, la langue « Commune » est la plus parlée dans ce monde, il n’eut donc aucun mal à l’assimiler à son tour, il pouvait donc aisément comprendre ce que s’étaient dis les hommes de ce que l’on pourrait qualifier de village « portable ».
Ils semblaient parler de certains événements qui se dérouleraient en ce moment même, la première chose qui vint à l’esprit de Markärl fut tout simplement de se demander de quels événements ils parlaient, effectivement, le petit être ne se préoccupait pas tellement d’une région en particulier, il passait en coup de vent un peu partout et n’avait donc pas le temps de se renseigner sur les environs, il se contentait juste de faire son petit commerce et de repartir de suite après. Seulement, cette fois-ci, le Gnome avait malheureusement dû larguer toute sa marchandise durant sa longue et éprouvant marche dans le désert, il avait bien trop à porter sous ce soleil plombant. Pour des raisons de facilité il avait donc tout lâcher avec regrets bien évidemment, mais la survie était prioritaire avant toute autre chose. Il fallait maintenant répondre à la question du type posée précédemment, garder le silence n’arrangerait en rien la situation :


- Je vous l’ai déjà dit, je ne suis qu’un simple voyageur… Il ne fit point part du fait qu’il était un marchand, sans marchandise, il savait qu’il n’était pas crédible et que le fait qu’il ai dû s’en séparer n’aurait pas été croyable. « … J’avais perdu tout espoir lorsque la présence des loups m’a poussée à continuer mon chemin pour atterrir ici même… Je suis au bout du rouleau, vidé de force, sans rien dans l’estomac… Si vous voulez me tuer je n’aurai de toutes façons pas la force de résister, peut-être même pas celle disponible pour crier sous la souffrance, ça ne vous procurera donc aucun plaisir à torturer quelqu’un qui n’exprime pas la douleur et qui de plus, ne sait rien vu qu’il ne travaille que pour lui-même… A vous de voir ! »

Ce qu’il venait de dire était extrêmement osé, les gaillards à qui il avait à faire allaient sûrement ne pas se gêner après ses paroles. Mais bon, il allait sûrement crever, donc il essayait d’insister sur le fait qu’il ne faisait rien de mal, c’était pour le moment sa seule solution disponible, que les types le croient ou bien alors peut-être un miracle pourrait le sauver. Mais bon, les miracles sont réservés à ceux qui croient en les dieux de ce monde et malheureusement pour lui, Markärl est un des rares êtres vivant sur ces terres à ne pas avoir foi en aucune déité. Il pensait en ce moment à plein de chose, peut-être que s’il n’avait pas renié la religion de ses parents, les dieux auraient fait quelque chose pour lui, ou bien alors, s’il n’avait point non plus renié les techniques de combats de son âtre, il aurait sûrement pu se débrouiller pour pouvoir s’enfuir. Mais bon, il avait fait un choix étant jeune, celui de ne plus entacher de souillure le nom de sa famille en s’exilant de son plein gré.
Markärl pointait ses yeux sur l’homme qui lui avait posé la question, de son regard vide il fixait l’humain. Attendant une réponse qui pourrait signer son arrêt de mort ou bien lui rapporter à manger et un peu de repos.




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écrit le : Lundi 04 Septembre 2006 à 03h46 par Mahalalehel
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Makärl

Celui qui avait l'air d'être le chef toisa le gnôme en souriant d'un air narquois :

- D'où tu viens, et où tu vas? Tu parles beaucoup pour un voyageur! et tu voyages seul... Un peu risqué, dis-moi. Est-ce que tu as un preuve de ce que tu avances?

Le nomade semblait plus sceptique que jamais.


Ascha Cheynn, Rogan, Talvrae

-Comme vous voulez. Ce genre de situation me dépasse un peu. Quoique il me semle qu'il serait judicieux d'aller voir tout ca de plus près, à mon avis.

Ascha Cheynn semblait plutôt hésiter, et vouloir s'en remettre à ses compagnons de route.

Les trois compagnons avaient bivouaqués derrière une petite colline, à l'écart de la piste. Les arpents verts étaient à cet endroit légèrement vallonnés, comme une mer par temps calme. entre l'endroit où ils se tenaient et les chariots noircis, une faible descente couverte d'herbes hautes. Dans tout l'espace visible depuis leur positions, les voyageurs pouvaient apercevoir trois ou quatre arbres maximum.

Le temps qu'ils hésitent, les plaintes devinrent de plus en plus clairsemées.


 
 
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écrit le : Lundi 04 Septembre 2006 à 12h20 par Narvarth
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Le barde avait beaucoup hésité quand à la marche à suivre face à cette situation, mais finalement, et encore une fois, sa curiosité aait pris le dessus, curiosité accrue par les gémissements croissants.
Ascha préféra suivre les idées émise par Rogan, d'aller voir de plus près.
Au besoin, il avait pris son arc à la main ainsi qu'une flèche.
¤Sait on jamais.¤
(commun):-Je prense qu'on devrait s'approcher afin de savoir ce qu'il s'est passé.
Comme cette idée avait déjà été soumise par Rogan, il commença à s'avancer en direction de la fumée, afin de faire avancer ses compagnons.
Il ne connaissait pas encore la manière de procéder de ses nouveaux compagnons, mais ils semblaient en mesure de se débrouiller à distance, bien que Talvrae ait sorti son épée à son arrivée au bivouac.

Dans un coin de sa tête le barde enregistrait les détails du paysage, les formations rocheuses et autres choses qu'il pourrait retranscrire sur son périples dans ces immmensités farouches qu'étaient les Arpents Verts.
La beauté sauvage du paysage l'inspirait, mais il prit sur lui de ne pas fredonner un air enthousiasmant qui lui revenait en tête pour l'occasion, de peur de trahir leur avancée vers les chariots, au cas ou il y eut des ennemis ne les ayant pas encore repérés.

Il se retourna vers ses compagnons afin de les inciter à avancer.



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Unifier c'est nouer mieux les diversités particulières et non les effacer pour un ordre vain.


Fiche d'Ascha lvl3
Ascha Cheynn, Narvarth
 
 
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