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Le collier - suite, Delhummide
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Attention ! Ce post n'est effetif que si Dzahim a pris le portal. Sinon, il sera effacé. DébutNarrationLa sensation de traverser l’espace, de se décomposer pour ce recomposer ensuite laissa à Dzahim un sentiment désagréable, et une légère nausée qui le fit remettre dès son arrivé les restes de son petit déjeuner. S’essuyant la bouche à l’aide d’un mouchoir brodé qu’il possédait, il se redressa enfin pour observer l’endroit ou il se trouvait. De ce côté ci du chambranle, la pièce était beaucoup plus vaste, quoi que retirée également. Aucune fenêtre n’apportait la lumière du jour dans ce lieu, qui pourtant brillait d’une lueur magique bleutée. Plusieurs portails similaires a celui qu’avait emprunté l’exilé formaient un arc de cercle au fond de la pièce, tandis qu’un grand bassin de marbre occupait son centre. A l’autre extrémité, près d’une porte qui à première vue semblait normale, se tenait assise une esclave aux longues nattes sombres et au doux regard. Dès qu’elle aperçu Dzahim, elle se leva d’un bond, puis esquissant une courbette pleine de grâce, elle s’empara d’une petite écuelle d’argent et d’un chiffon de soie, qu’elle usa pour lui rincer elle-même le visage. Sa mise était humble, et ses gestes empreint de la soumission de son état. Pas de doute l’ancien marchand était de retour sur sa terre natale. - Mon maître vous attend. Déclara l’esclave d’une voix de miel que ne cachait aucunement le ton formel qu’elle utilisait « Veuillez me suivre, s’il vous plait. » La jeune femme guida Dzahim aux travers un grand nombre de couloirs et d’escaliers, puis de salons richement meublés avant de finalement le guider dans une pièce reculée plongée dans l’ombre. L’homme qui lui faisait face n’était autre qu’Invarri Metron, le tarchion de Delhummide, aisément reconnaissable à sa tenue un peu militaire et rigide et à l’impression d’aise et de poigne qui vibrait en lui. Dzahim ne l’avait jamais vu, et à cet instant il ne savait pas encore à qui il avait affaire. Devant lui, une femme à l’air revêche était installée, et reposait sur la table une coupelle vide dans un geste d’humeur. Elle avait le crâne rasé et tatoué des Thayien et une armure qui laissait supposer qu’elle soit guerrière ou chevalier. Le cocard bleu qui ornait son œil confirmait cette supposition. Dès l’arrivé de l’esclave et du visiteur, celle-ci se leva, et salua sèchement le tarchion.- Nous nous somme tout dit, je pense. - En effet, et partez sans crainte. Vous pouvez rassurez votre maître, et lui remettre mes salutations. Saviir Phen, car c’était elle, quitta la pièce en jetant à peine un regard au nouvel arrivé, suivie de l’esclave qui servait de guide avec diligence, dans le labyrinthe du palais. La pénombre dans laquelle était plongé le salon, lui donnait une atmosphère intime et rassurante, comme s’ils étaient au creux d’un coffret tapissé de velours et que nul au dehors ne pouvait les atteindre. - Asseyez vous je vous prie. Commença l’imposant individu en offrant un siège à son invité. - Je ne vais pas parler avec détour. Le temps presse et ne m’accorde qu’une directe franchise. De plus, je pense que les quelques minutes que vous avez passé dans la demeure de l’Alchimiste dit il avec un certain humour « vous ont certainement suffisamment accablés de questions et de craintes. Sachez tout d’abord que je ne suis pas votre ennemi, que du contraire, et que nous pourrions peut être même être ami. Tout dépend bien sur de votre comportement et de vos choix. Ce n’est nullement la compassion qui me guide mais un vif intérêt. Pour être honnête votre « cas » m’est connu depuis sans doute le tout début. Par qui et comment, cela ne vous concerne pas. Ce qui importe c’est que je désire vous aider à réaliser votre mission. Pour moi vous êtes une aubaine. « Il laissa reposer les mots un instant, plongeant son regard volontaire dans celui de Dzahim. Puis sans rien ajouter, il lui servit une coupelle liqueur, un breuvage plus fort et plus capiteux que le jus de fruit précédemment offert. - Sans enter dans des détails politiques qui ne vous concernent en rien, la façon dont les Zulkir gouvernent aujourd’hui ce pays ne s’accorde pas avec mes convictions profondes. En tant que …Mais ou avait je donc la tête, aurais je omis de me présenter ? Excusez moi… Vous voilà devant Invarri Matron, tarchion de Delhummide, partisan du règne par la force, ancien combattant et cuisinier à ses heures…et oui…chacun ses vices ! Je disais donc, qu’en tant que tarchion, qu’en tant que citoyen devrais je dire, il est de mon devoir d’agir afin de rendre à notre nation sa fierté d’antant. Pour ce faire, j’ai mis au point un plan audacieux. Mais avant de vous en dire davantage, je voudrais savoir jusqu’où peut se porter ma confiance… Son ton se fit plus lent, confidentiel, et ses doigts parcouraient les rebords de sa coupe qui chantaient sous sa caresse.- Le marché est simple : vous m’aidez, je vous aide. Cela vous intéresse t’il ?
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l avait pris le portail. Pourquoi? Sans doute à causes des insinuations fallacieuse de l'alchimiste. Ainsi sa femme le trompait, rien de tout à fait extraordinaire à cela, d'autant que visiblement c'était quelqu'un de puissant. Mais néanmoins ils avaient tout deux passé un accord, il ne fallait pas que cela se sache. Un autre point l'interpellait l'humain. Visiblement le commanditaire savait, c'était dangereux, aussi avait-il franchi la porte d'un pas empressé, le regard inquiet. L'alchimiste avait été des plus poli, aussi Dzahim opta pour le chantage. On ménage toujours la personne avec qui l'on veut traiter, quoique qu'il se demanda s'il avait été vraiment ménagé. On lui avait en effet annoncé en très peut de temps que sa femme le trompait avec quelqu'un de puissant qui avait ainsi obtenu ce collier.
La traversée fut pour le moins, désagréable, et une nausée soudaine pris Dzahim qui suite à une basse réaction organique peut contrôlée, perdu un peut de sa grâce. Jetant un coup d'œil allentours afin de vérifier que personne ne fut présent pour assister à cette déchéance. Hélas il y avait quelqu'un, heureusement ce n'était qu'une esclave. Elle ne pouvait donc qu'ignorer ce qu'était la véritable dignité. Elle le guida au travers un immense palais, jusque dans une pièce agréable et protectrice.
Dzahim ne prêta guère d'attention à l'humaine colérique, son regard braqué sur celui qui l'avait fait mander. Il le fixa dans les yeux, cet homme avait certes l'allure d'un puissant guerrier et d'un chef, mais Dzahim ne tenait pas à perdre de sa superbe devant un inconnu, fut-il seigneur ou marchand. Puis il l'écouta. Son cas l'intéressait donc? Pensif, et étonné L'ancien marchand d'esclave pris la coupe dans sa main, mais n'en but pas une goutte, trop occupé à écouter celui qu'il prenait pour un général d'une quelconque troupe. Mais il faillit sursauter de stupeur quand celui-ci lui appris qu'il était le Tarchion de Delhummide Invarri Matron. Un puissant allié en effet, mais sa vision future ne lui plaisait pas plus que celle présente. A quoi bon remplacer les mages par des guerriers? Mais Dzahim s'arrêta un instant pour réfléchir avant de répondre à la question du Tarchion.¤ Lui il a un plan. Et il connait beaucoup mieux le fonctionnement de Thay que moi, sa position lui assure des appuis suffisant pour se couvrir. Il ne doit pas non plus tout à fait savoir quelles sont réellement mes ambitions. Seulement que je n'aime pas les mages rouges et pourquoi. Hum… je pourrais toujours le trahir le moment venu. ¤ Et se fut à son tour de fixer le Tarchion dans les yeux. Soutenant presque outrageusement son regard, l'air fier et hautain. Il répondit alors à la question qu' Invarri Matron avait posé.- Soit je vous aiderait. Mais concernant l'aide que vous m'apporterez je vous demande surtout de dissimuler au mieux mon… problème et de mettre hors de tout danger ma famille quoiqu'il advienne. Puis dans un sourire tranquille et avec le regard d'une personne très à l'aise, ce qu'il n'était pas tout à fait, il ajouta. -Maintenant j'espère que votre plan est aussi intéressant que votre proposition. Dzahim ne savait pas vraiment où il mettait les pieds, mais le jeu en valait la chandelle. Et tout refus aurait été plus que dangereux. Désolé pour l'orthographe, j'ai pas trop le temps de me relire
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Conversation- Rassurez vous, déclara le tarchion s’enfonçant davantage dans le fauteuil rembourré qui faisait office de trône « Il n’est pas dans mon intérêt de dévoiler ce que je sais de vous, de plus vous serez envoyé suffisamment loin de Thay, du moins dans un premier temps que pour ne plus avoir a vous sentir suivit et espionné. » Il esquissa à cet instant un sourire qui aurait pu passé pour sarcastique. Reprenant une longue inspiration, il poursuivit son discourt. - Mais peut être que si je vous disais comment j’ai récupéré le collier de votre épouse, vous seriez convaincu ? Son doigt tournait toujours sur le rebord de la coupe, la faisant chanter de plus belle. « Ramas Fezim est un devin en devenir. Presque le bras droit de Yaaphil, mais cependant pas suffisamment que pour étouffer son ambition et encore moins son penchant pour la beauté des femmes. S’il passait moins de temps à courir après les jupons de toutes sortes, il est probable qu’il serait déjà parvenu à une position plus avantageuse. Ce magicien Rouge a été chargé par la Zulkir d’une mission de la plus haute importance : récupérer un artefact drow d’un valeur et d’une puissance inestimable. Cependant ses intérêts sont ailleurs et il a préféré s’allier avec moi. Du moins c’est ce qu’il prétend… Sa paresse, sa lubricité pourraient le conduire ailleurs. Aussi je préfère prendre des précautions. Il est amusant n’est ce pas de se dire, que l’homme qui va le surveiller, l’homme qui va peut être le confondre est celui dont il a souillé l’honneur ? « Le regard du tarchion était énigmatique. Il laissa un long temps pour que ses propos à demi dit aient le temps d’être compris par son interlocuteur. - Tout ce que je désire est que vous suiviez l’équipe qui va s’enfoncer dans les profondeurs de la terre à la recherche de cette épée maudite. Je désire que vous vous assuriez qu’aucune trahison ne soit faite. Au moindre geste louche, je désirais que vous m’en fassiez un rapport à l’aide de ceci dit il en ouvrant un coffret posé devant lui qui recelait une petite amulette d’apparence anodine. « Lorsque j’aurai récupéré l’artefact en question, alors nous passerons à la suite des événements, et je vous aiderai à accomplir ce qui doit être fait. « Il fit un temps de pause, montrant clairement qu’il attendait une réaction de Dzahim face à ces déclarations sinueuses. Dans un post de conversation , les posts peuvent etre plus court puisqu'il s'agit d'un dialogue
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zahim n’en pouvait plus de ces sous entendu, mais le mot de Zulkir avait été évoqué, altérant par se fait son esprit. Une seule pensé lui vint à l’esprit durant toute la fin de l’échange.¤ Je doit tuer Samas kul.¤ S’il avait certes comprit le sous entendu concernant sa femme, avec l’insistance mise sur ce point par le Tarchion même un idiot aurait put comprendre. Mais l’esprit embrouillé, Dzahim ne se méfia pas le moins du monde. Et il y avait pourtant matière à se méfier, un Tarchion qui à l’ambition de renverser les zulkirs ne peut si prendre à la légère, peut-être n’a-t-il même pas cette ambition. De plus la dernière phrase de celui-ci pouvait laisser planer un affreux doute… Ces pensées effleurèrent un très bref instant l’esprit de Dzahim, mais devant celles-ci une autre s’imposant avec toute la puissance destructrice d’un ouragans, balayant jusque dans leur souvenir toute idée concurrente.¤ Il peut et il veut m’aider à tuer Samas Kul. ¤ Et en quelque seconde toute les précautions prises par l’ancien marchand d’esclave disparurent, ne restait que son but à atteindre et un moyen détourné accessible : le plan du Tarchion. Cela se refléta sur son visage, toute la distance, l’air hautain, le sourire, l’inquiétude, tout s’effaça subitement du visage du Thayen pour ne laisser place qu’à celui d’une folie dangereuse. Un visage de dément criminel, mais une part de lucidité ou d’inconscience restait dans l’esprit de Dzahim. Peut être le Tarchion ne savait-il pas vraiment.-Soit j’accepte de vous aider, dîtes moi ou se trouve celui que je doit surveiller, et je m’y rendrais ! Le ton avait été à la foi enjoué, saccadé et colérique. Le regard fixant le Tarchion d’une folie mal dissimulée. Justement la conversation, c'est peut-être là ou il y en a le plus à dire. Les expressions et l'attitude se révèle le plus, tout est tournée vers l'autre pour qu'inconsciament, tout soit donné à l'autre afin qu'il comprenne (même ce que l'on veut cacher ^^)
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Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage29 Kyrthorn 1372
Lieu : Palais du Tarchion, Dumratharos, Thay Temps : doux et ensoleillé Moment : mi-journée (environ 12h30)
Narration
Invarri Metron esquissa un léger mouvement de surprise lorsqu’il observa le visage changeant de ce thayien sobre et courtois, mais bien vite il effaça cet instant de relâchement, reprenant un air avisé.
- Comme je le disais, Ramas Fezim a envoyé une équipe à la recherche de cet artefact. Au lieu de sélectionner une poignée de combattants aguerris, il a préféré se fier à ses visions et à rassemblé une troupe apparemment des plus hétéroclite et composée principalement d’esclaves. Les devins ont parfois des idées incongrues que nous ne pouvons pas même remettre en cause déclara t’il d’un ton des plus sarcastique, se permettant même de s’esclaffer avec mépris. « Ils sont partis ce matin de Kelutar et se dirigent vers les ruines de l’ancienne Delhummide. Etant donné qu’ils sont à pieds, ils devraient y être dans trois jours s’ils ne rencontrent pas d’incident. Ce qui est peu probable, la région est infestée d’anciens démons…ou de pilleurs de tombes. »
Tout en parlant, le tarchion se releva. Son menton volontaire était fendu d’une petite fossette, et ses pommettes saillantes donnaient à son visage un air carré et sévère tout a propos pour un militaire de sa trempe.
- Ramas Fezim ne m’a pratiquement pas donné de détails concernant la mission que vous allez accomplir. Mais j’imagine que dès que vous serez en contact avec ses esclaves, vous en saurez davantage. C’est d’ailleurs l’un des buts de votre mission. Venez maintenant, le temps presse…
D’un geste il guida Dzahim à le suivre. Tout en traversant des couloirs, d’autres salons, de petits escalier en colimaçon, ou de majestueuses volées de marches, il l’entretient sur divers sujets, attirant son attention sur telle créature qu’il risquait de rencontrer, ou lui donnant plus de détails sur la personnalité de Ramas Fezim.
- Il serait préférable que vous vous présentiez comme ayant été nouvellement embauché par le devin. J’imagine qu’il vous sera aisé de trouver quelques paroles aptes à leur faire gober ce mensonge. Déclara t’il alors qu’un dernier escalier très étroit avait menés les deux hommes au sommet du palais, sur un vaste toit plat surplombant la ville et la verte campagne avoisinante.
Au milieu de la terrasse de marbre, un cheval se cabrait, hennissant, retenu par trois esclaves à la peau dorée. L’animal, bien que visiblement fait de bois peint, et décoré de runes magiques scintillantes, imitait la vie à la perfection. On avait presque l’impression de voir le sang affluer dans les veines de l’étalon et son cœur palpiter dans sa poitrine.
- Magistral, n’est ce pas. Déclara Invarri Metron présentant avec fierté cet artefact de grande facture en flattant son encolure sculptée.
Plus loin, adossé à la rambarde, attendait les bras croisé un homme vêtu d’une vaste étoffe verte retenue par une ceinture de tissu. La brise jouait avec sa longue chevelure noire, dévoilant par instant ses traits caractéristiques. Dzahim le reconnu immédiatement pour être un Shou, ou du moins, s’il ne l’était pas…un oriental. L’inconnu, voyant le tarchion s’approcha. Il le salua brièvement, avec toute la retenue, et cette humilité mêlée à la plus profonde fierté propre aux gens de son peuple.
- Je vous présente Takezö. Il vous accompagnera dans votre périple. Je préfère vous savoir deux, que seul. Dans l’adversité il est toujours préférable d’avoir deux cordes à son arc. Il se présentera comme votre esclave. De cette façon, Takezo attirera sur lui la sympathie des autres esclaves, permettant d’obtenir plus rapidement les renseignements néccésaires, et par le même procédé vous obtiendrez plus aisément la confiance de celui qui les guide.
Continuant à caresser les flans du cheval blanc, le gouverneur de Delhummide s’éloigna un instant, laissant aux deux hommes l’occasion de se présenter. L’animal de bois, comme mu par un enchantement des plus grands, se calma sous les cajoleries de son maître, et secouant sa crinière fixe, presque frustré de ne pas en sentir les crin battre son garrot, il martela le sol deux, trois fois avant de s’immobiliser tranquillement.
Alors qu’il faisait face à l’ancien marchand d’esclave, Takezo repensa à l’étrange concourt de circonstances qui l’avait mené jusqu'à Thay.
L’esprit constamment assailli par les pensées les plus sombres, il s’était finalement rendu à Telflamme. Il avait espoir d’y rencontrer peut être par hasard un clan suffisamment puissant que pour l’aider dans sa quête. Il était cependant très prudent. Dans une cité à l’essor aussi important, de nombreuses personnes aux intentions peu recommandables pouvaient profiter de sa faiblesse. Un soir, alors qu’il buvait un alcool de riz tiède, il écouta d’une oreille un peu distraite les élucubrations d’un vieil homme ivre. Celui-ci lui souffla entre deux quintes de toux, que dans l’enclave Thayienne l’on payait parfois des services d’une autre façon qu’en or, et cela attisa la curiosité du samouraï qui s’y rendit dès le lendemain sans trop savoir à quoi s’y attendre. Alors qu’il flânait dans les ruelles de l’enclave, presque dépité de ne rien y trouver d’intéressant, il fut pris soudainement de stupeur. Sortant d’une boutique à l’aspect vétuste, il aperçu un jeune shou qu’il reconnu pour être le domestique personnel de son pire ennemi. Une telle aubaine, une telle chance d’avoir reconnu cet individu ! Si son écuyer était ici, le maître ne devait pas être loin. Takezö entreprit de suivre le jeune garçon, persuadé de trouver le scélérat qui avait brisé sa vie et son honneur. Hélas, il ne se rendit compte que trop tard de la différence des traits entre celui qu’il suivait et le serviteur qu’il croyait suivre. Une main l’attrapa par l’épaule et le menaça d’un couteau sous la gorge. C’est ainsi que Takezö débarqua chez l’alchimiste : points liés, mine défaite. Il avait filé la mauvaise personne, on le prenait désormais pour un ennemi à éliminer. La méprise fut révélée au cour d’un long interrogatoire. Le samouraï, jugé comme en sachant trop sur l’entreprise que menait ce mage mystérieux, se vit proposer un choix : son silence et son aide en échange de sa vie. Celui qui l’emploierait saurait se montrer généreux, fut il assuré. Finalement, les connaissances du shou n’étaient pas aussi étendues que supposées. Mais il n’était pas idiot et avait cru comprendre que l’affaire dans laquelle il s’était mouillé en suivant un de ses larbins était des plus importantes. Cette impression fut confirmée lorsqu’il rencontra finalement son employeur, deux jours avant que Dzahim ne débarque. Le tarchion désirait son silence dans une mission où il jouerait un rôle d’esclave. Il devait surveiller non seulement l’équipe partie à la recherche d’un artefact mystérieux, mais également le Thayien qu’il accompagnerait. Aucune perfidie ne devait être laissée ignorée, pour cela, Takezö avait reçu un anneau qui lui servirait à communiquer avec son employeur. En échange de ce travail, Invarii Metron lui promis d’améliorer son équipement de façon conséquente.
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Takezõ observait depuis un moment le fabuleux équidé. La contraction des muscles et, le frémissement des flancs était un spectacle des plus extraordinaires. Il le contemplait depuis la rambarde ou il était adossé, légèrement en retrait, sans rien laisser paraitre de son émerveillement. Il se remémorait les chevaux galopants sur les plaines sèches et désertes, il les revoyait jouer avec le vent, leurs crinières sauvages soulevées par des bourrasques d’aire frais. Le cheval magique lui rappela cette liberté qui lui faisait défaut à cet instant.
Les pas d’Invarii Metron le sortir rapidement de ses rêveries, il était accompagné d’un thayen au crane tatoué. ¤Surement lui. ¤
Il détailla se dernier tout le temps qu’ils mirent pour approcher. Dzahim devait avoir le même âge que lui, il semblait noble et fier comme les magiciens rouges, mais il ne portait pas l’habit traditionnel de ses derniers, à la place il portait une riche étoffe comme seule les shou savaient en faire.
Apres avoir salué le Tarchion, il se pencha doucement en avant les yeux rivé sur le sol pour accueillir Dzahim. Takezõ relevait la tète, et observa Invarii Metron qui faisait les présentations. Apparemment le thayen n’avait pas vraiment le choix quand a leur coopération. Le Tarchion la lui avait imposée comme il l’avait fait avec lui. Un fin sourire se dessina sur son visage lorsqu’il se rendit compte qu’il n’était pas le seule a manqué de liberté. Thay, il le voyait ainsi, était toute entière une nation esclave de sa tradition, tous lutaient pour leur survie plus que partout ailleurs. Chacun était le prisonnier d’un autre, ou de ses propres démons. Takezõ n’était pas seulement tombé au mauvais endroit au mauvais moment, il était l’esclave d’un sentiment plus vivace, il était en quelques sortes l’instrument de la vengeance. Invarii Metron était quand a lui esclave du pouvoir, mais qu’en était-il véritablement de l’autre thayen ? Leur commanditaire s’éloigna. Takezõ le regarda marcher un moment avant d’enfin se retourner vers Dzahim. Une longue mèche de cheveux vint se plaquer contre son visage, il laissa encore un moment le silence s’emplir du seul son des étoffes se froissant dans le vent.
-Shonto Takezõ, comme vous l’a dit le seigneur Metron, il me semble que nous allons devoir coopérer.
L’oriental parlait d’une voie sobre et claire, son visage plutôt impassible fixant celui de son interlocuteur. -Vous et moi avons maintenant un but commun, le seigneur Metron sait se montrer persuasif, n’est ce pas ?
Takezõ avait en tète de rapidement se sortir de cette situation restreignante. Bien que son rôle en société allait devenir celui d’un serviteur, il comptait bien faire comprendre à Dzahim qu’en dehors de son rôle d’esclave il était son égale.
Pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale.
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insi il aurait droit à une escorte. Tout du moins tel était ce qu’aimait penser Dzahim. Celui-ci était arrivé sur la terrasse le visage toujours préoccupé par son objectif imposé. Nullement impressionné par le cheval de bois, c’est d’ailleurs à peine s’il l’avait remarqué, le négociant se tourna vers celui qui l’accompagnerais durant ce périple. Car il s’agissait bien d’un périple Delhumide n’était pas un endroit des plus fréquentables.
Le Thayen fixa longuement Takezo, son expression était celle d’un homme qui en jugeait un autre, essayant d’estimer sa valeur et ses principes. Mais ne voyant rien de plus qu’un Shou, Dzahim explorait ses propres intentions.¤ Egal ou serviteur ? hum… comment vais-je lui faire croire que je me comporte avec lui. Quel image faut-il que je lui donne ?¤ Le Thayen ressassa toute les possibilités et leurs conséquences. S’arrêtant sur un choix, celui du Thayen juste, mais dur. Un statut quo entre deux perspectives, perspectives qu’il faudrait tenir. Le Shou devra lui obéir s’ils veulent réussir cette mission, mais en même temps Dzahim aura besoin de son soutient. Voir peut-être de son amitié.
Regardant le Shou droit dans les yeux alors que celui-ci alors que celui-ci lui posait une question très dangereuse.-La persuasion est un art, et disons qu’il s’agit plus ici d’échange de services. Le ton était courtois, distingué, mais dur et sombre.-Nous allons en effet devoir Et il insista sur ce mot. coopérer tout les deux. Aussi j’aurais quelques consigne à te donner. Tu sera mon bras droit, certes esclave, mais mon bras droit tout de même. Je suis Dzahim Traon, un négociant qui t’as acheté dans le sud de Thay. J’ai été contacté par un devin du nom de Ramas Fezim, tu n’en sait pas plus et c’est moi qui t’ai choisi pour que tu m’accompagne. Je t’ai même promis de t’affranchir, ce que tu sais très rare. D’ailleurs tu supposes que je ment, car j’ai trop besoin de toi. Quoique tu pense de moi, et quoique je pense de toi, nous devrons toujours nous comporter comme tel. Tu sais que je compte sur toi, tu crains une punition si tu me trahi, mais tu m’admires, bien que tu ne le montre pas. Tu ne sais pas ce que je pense de toi, juste que je te fais confiance. En disant cela Dzahim avait gardé le sourire, et tachais de montrer qu’il avait une bonne considération à son égard. Alors qu’en fait de jugement, il n’en avait pas, il attendrais de voir ce que Takezo serait capable de faire.-Passons aux détails techniques, ton comportement en publique. Quand je parle tu te tais. Tu ne parle à personne moi excepté sans que je ne te l’autorise. Si jamais je ne suis pas à tes côté, tu n’adresse la paroles qu’aux autres esclaves. Je donne un ordre tu obéis. Je claque des doigts tu approches. Tu doit tout faire pour me servir de ton mieux. Tu te lève avant moi et tu te couche après moi. Toute erreur de ta part sera suivit de plates et grandiloquente excuses, avec si possible un regard de craintes. Mais je suis bon prince, je te pardonne le plus souvent. Tout commentaire se fait en privé, de même pour les conseils, on doit penser que c’est moi qui réfléchis, tu ne doit être que l’exécutant. Par contre si tu veut me prévenir d’un danger ou d’un doute, n’hésite pas à me le glisser à l’oreille, comme un conseillé. Il énonçait ici les règles données à ses meilleurs esclaves, ceux qui avaient des postes important. Il ne connaissait pas la valeur du Shou, mais estimais que celle-ci devait être suffisante. Dans le cas contraire il le rétrograderais publiquement, son prestige en dépendait. -Ah oui j’oubliais. Je suis connu en Thay pour la qualité de mes esclaves, aussi si jamais tu ne respecte pas ce que je viens de te dire, notre couverture sera vite démasquée. Aussi il te faudra la tenir. Mais rassure toi tu n’auras pas trop à en souffrire, j’ai trop de respect pour la civilisation Shou pour traiter un de ses membres comme un esclave de bas étages. N’oublis pas tu es mon bras droit. Suite à ce long discours, le Thayen fixa Takezo dans les yeux, il n’attendais de lui qu’un oui, tout refus compliquerait la tâche. Il espérait que le Shou fut assez civilisé pour comprendre la nécessité de ces subtilités.
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e thayen s’exprimait avec toute la fierté et la suffisance des nobles de son peuple, Takezõ se racla la gorge en écoutant le long discours et les recommandations de Dzahim. Ce dernier savait de quoi il parlait et l’oriental compris vite que le meilleur moyen de mener sa mission a terme était de s’adjuger la confiance de son partenaire. Il hocha la tète.-Je revêtirais l’habit d’humilité, et vous servirais en publique comme le plus fidèle serviteur. Soyez sans crainte, je comprends la nécessité qui est la notre. Nous devons nous noyer dans la masse, et ne pas attiré l’attention sur nous. Notre employeur à surement suffisamment d’ennemi puissants, pour que nous ne voulions avoir à faire a eux. Takezõ avait noté l’insistance de son interlocuteur sur sa position de bras droit prétendu, ça le mis légèrement mal a l’aise. Le thayen devait être un bon orateur, et un fin diplomate, mais Takezõ ne se trompait pas, son unique [objectif était sa survie, et bien qu’il n’en laissa rien paraitre, il comptait bien rappeler si le besoin s’en faisait sentir qu’ils étaient partenaire.-Puisque la question de notre couverture est réglée, parlons de notre marché avec le Tarchion. Le groupe que nous devons rejoindre est composé d’esclaves, a n’en pas douter ils doivent être sous la tutelle d’un agent de ce Fezim. Une fois que nous les auront trouvés, il faudra que vous preniez les choses en main, rien ne doit nous échapper. Mais je suppose que vous avez déjà votre propre idée a se sujet ? Il observa un bref instant Dzahim, mais montrant la paume de sa main avant qu’il ne puisse répondre il reprit :-Je suggère aussi que nous mettions en place un système de code, a la manière de parler des moines silencieux. Les moines qui ont fait vœux de silence s’expriment avec le corps. Un pincement de lèvre pour avertir d’un danger, un pied en retrait précédant la fuite, ou encore deux mains qui se frottent pour une rencontre amicale. Que pensez-vous de tout ceci ? Takezõ puisait dans ses connaissances tactiques, bien que l’esprit de discrétion ne lui fût pas coutumier concernant l’art subtil de la guerre, il avait suivi l’apprentissage d’un maitre en la matière.¤ Un combat se remporte avant que le sang ne coule. ¤ Il réajusta son obi, et passa une mèche de ses cheveux derrière son oreille, se regard se posa sur le cheval en bois.¤ Tout ici n’est que supercherie et paraitre. ¤ Il fallait qu’il se mette à la page.
Pareil à la fleur de cerisier, prêt à mourir au premier souffle de la brise matinale.
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e Shou avait accepté. Le visage de Dzahim était ravi de satisfaction, au moins il aurait un allié. Tout du moins jusqu’à ce que l’un d’eux trahisse l’autre. Ce ne serait sûrement qu’une question de temps, mais le Thayen espérait que ce temps ne viendrais pas trop vite. Surtout au vu de la région qu’ils allaient devoir fréquenter par la suite.
Regardant à nouveau le Shou, alors que celui-ci parlait, il le laissa profiter de ses dernier instant de « liberté », bien que le mot ne soit pas tout à fait approprié. Il écouta le visage toujours aussi scrutateur. Mais ses pensée restait à sa tenue et à ce qu’il voulait faire passer. Le Shou n’était peut-être pas un habile menteur, du moins Dzahim ne voulais pas trop compter la dessus, tant qu’il n’en était pas sur. Aussi il fallait que le Shou soit persuadé intimement que Lui Dzahim était un grand homme, civilisé et bon. D’autant que son plan impliquait qu’il obtienne une certaine sympathie avec l’ensemble du groupe. Et pour cela il lui faudrait jouer sur les deux tableau, et convaincre les deux côté de sa valeurs et de ses principes justes et équitable.
Lorsque le Shou proposa un langage codé, le Thayen acquiesça, une bonne idée. Il prit alors la parole l’air de soutenir ce projet, mais y émettant quelques réserves. Le tout dans un ton qui manifestait déjà sa position de supérieur. -Très bonne idée que celle-ci. Je propose d’y ajouter un signe pour l’espionnage discret, suivre quelqu’un se ferait par un pied en avant et la main à l’opposé de la personne à suivre ou espionner. Pour indiquer d’écouter discrètement aux portes, ou toiles de tentes, je propose un bâillement suivit du même pied en avant. Mais la plupart du temps nous ne devrons pas nous en servir. D’une part pour ne pas nous faire démasquer, d’autre part parce que nos rôles réciproques implique déjà une proximité que nous n’aurons pas besoin de dissimuler. Si tu souhaite intervenir, tu Dzahim jeta un regard alentour, puis fixant le Takezo dans les yeux il ajouta sur un ton simple mais droit.-En effet, nous allons tacher de rejoindre le groupe, mais il nous faudra faire attention, ils risquent de se méfier. Tu es sensé ignorer tout ça, je dirais juste qu’un mage nous envoie. Toi tu n’en sait pas plus. Aussi tu essayeras de te renseigner auprès des buts de cette quête auprès des autres esclaves. Tu me fera un rapport dès que tu en a l’occasion. Moi je suis sensé savoir, aussi je ne me renseignerais pas, ou peu. Ensuite, on tachera de tisser des liens avec la plupart des membres du groupe. Toi uniquement avec les autres esclaves. Moi avec tous, et pour cela tu devras m’aider. L’ancien marchand d’esclave regarda alors au loin, la vue était magnifique et immense. Le vent faisant onduler la veste de soie, Dzahim ajouta en continuant à regarder l’immensité du paysage.- Essaye de t’arranger pour qu’ils soient persuadé que je suis un bon maître, tu peut ajouter qu’une rumeur court à mon sujet selon laquelle j’aurais déjà affranchis des esclaves ou autre genre de commentaire concernant ma manière de prendre soin de ceux qui sont à mon service. Mais tu ne diras cela qu’à la condition qu’ils posent des questions à mon sujet. Ne m’insulte pas, au pire quelque critiques, mais toujours adoucie. A toi d’étoffer ton histoire personnelle mais je t’ai acheter et je t’ai donné un rang élevé ainsi qu’une formation adéquat ce qui te permet de vivre plus longtemps en terre Thayenne. Tu peut insister sur la cruauté des autres maîtres. Le Thayen regarda alors à nouveau Takezo et ajouta.- Une fois leur confiance obtenue, on avisera. Je compte sur toi Takezo, nous sommes sûrement deux pièces sur un échiquier qui nous dépasse. Mais… Et il ajouta plus bas.-… nous posséderons toujours une marge de manœuvre, à nous de la conserver et de l’utiliser au moment propice. Le Thayen porta alors son regard vers la monture merveilleuse. Il n’avait pas indiqué pourquoi il souhaitait garder une marge de manœuvre, mais il espérait que Takezo trouve en lui une raison imaginaire qui lui convienne. L’une des meilleures manières de faire croire à l’autre que l’on pense la même chose, et de le laisser le croire. J'ai reposté tout de suite car je ne suis pas sur de pouvoir le refaire d'ici Dimanche.
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Oreille des Marches
Aucune chambre
Aucune gemme
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Narration-Bien ! Déclara soudainement Invarri Matrion a qui aucun mot de la conversation n'avait échappé. « Il est temps de vous préparer. Le chemin qu'il reste à parcourir est long, et malgré la rapidité d'une chevauchée, il sera fort peu probable que vous rejoignez le groupe avant la tombée de la nuit. » D'un geste ample il claqua des mains et deux esclaves embusqués d'on ne sait ou apparurent, prouvant ainsi à Tekezõ que Dzahim connaissait, en tout bon Thayien qu'il était, à la perfection le comportement que devait suivre un esclave et avait sous les yeux un excellent exemple d'humilité et de servitude. Les deux hommes tenaient dans leurs bras un paquetage léger, qu'ils déballèrent sur le sol aux pieds de leur maitre. - Voici un équipement qui vous aidera dans votre quète. Il n'est pas dans mon intérêt de vous voir disparaître dans les profondeurs de l'Outreterre, aussi je n'ai pas regardé à la dépense. Regardant avec plus d'attention, Dzahim et Takezõ reconnurent que le tarchion ne s'était pas montré avare. Etalé devant eux se trouvaient en outre d'un matériel classique telle que des cordes, bâtons lumineux, matériel d'escalade ; deux grandes capes noires, l'une faite d'une étoffe soyeuse, l'autre semblait usée et simple ; deux bourses de cuir contenant des galets ronds de diverses couleurs et une ceinture à poches contenant six fioles remplies - Pour vous messieurs, 18 mètre de corde faite d'un ingénieux tissage de soie d'araignée et de fils de mythril, inusable, ne craint ni l'eau ni le feu ; deux manteaux du Sombre Soir, quelques pierres tonnères et pierres luminescantes, deux potions de soins légers, deux potions de vision dans le noir, un anti venin drow, et une potion d'invisibilitéansi que d'autres petites surprises utiles dit il en désignant du pied une étrange choppe de metal frappé d'une tête grimaçante en relief. » Je vous laisse vous préparer. Le soleil à passé le zénith, il est temps de vous mettre en route. » Il ne fallut pas longtemps à Dzahim et son nouveau prétendu esclave pour se répartir le matériel : les objets précieux ou dangeureux se retrouvaient dans les poches ou la besace du marchand d'esclave. Ce qui était lourd et encombrant se retrouvait sur le dos du Shou. Le tarchion leur donna quelques dernières recommendations, répondit à leurs questions, puis s'éclipsa, laissant les deux hommes seuls en compagnie des esclaves qui semblaient être les ecuyers du cheval de bois. Alors que le soleil quittait déjà la place la plus haute dans le ciel, et qu'une brise plus forte soufflait, gonfflant les étoffes comme des voiles, Dzahim et Takezõ chevauchèrent la mystérieuse monture enchantée. Se serrant comme ils pouvaient l'un contre l'autre, ils constatèrent à quel point la croupe du cheval s'adaptait à leur venue. Sous leurs jambes, ils sentaient l'animal de bois frémir, et ses muscles imaginaires se contractaient sous une impulsion soudaine. Les esclaves relachèrent les brides et le cheval bondit, martelant la pierre de la terrasse d'un galop régulier avant de décoller dans les airs, emplissant les oreilles du duo du chant bienheureux du vent, et leur yeux de l'éclat du soleil.La suite
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