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Les esclaves, Eltabar
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Frère-Molosse
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Oreille des Marches
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Baltanin, bluff : 14 (dé) - 2 (cha) >< Garde Tayien, psycho : 17 (dé) + 0 = échec Gunlann, bluff : 16 (dé) +1 (cha) ) >< Garde Tayien, psycho : 17 (dé) + 0 = réussite Naskyrien, bluff : 16 (dé) + 0 (cha) >< Garde Tayien, psycho : 17 (dé) + 0 = échec Baltanin, bluff : 14 (dé) - 2 (cha) >< Chevalier Tayien, psycho : 3 (dé) + 2 = réussite Gunlann, bluff : 16 (dé) +1 (cha) ) >< Chevalier Tayien, psycho : 3 (dé) + 2 = réussite Naskyrien, bluff : 16 (dé) + 0 (cha) >< Chevalier Tayien, psycho : 3 (dé) + 2 = réussite
Omsath, bluff : 1 (dé) + 4 >< Arthat = échec automatique Omsath, volonté : 12 (dé) + 4 >< DD 15 = réussite Lyael, volonté : 4 (dé) + 2 (racial) + 0 >< DD 15 = échec Lyael est charmée
Narration
Baltanin, Gunlann, Naskyrien
Voyant le nain s’emmêler les pinceaux dans ses mensonges, le garde balafré ricana dévisageant tour à tour Baltanin et Naskyrien. Ravi d’avoir démasqué deux menteurs, et d’avoir la possibilité de les faire enfermer en les maltraitant tout le chemin du long, il tendit à son supérieur les fameux documents, un sourire cruel éclairant son visage.
-[thayien] Ils mentent mon seigneur, je le sens ! Regardez moi ces torchons !
Le commandeur s’empara des papiers, et jetant a peine un regard distrait, il s’adressa à Gunlann qui lui paraissait être la tête pensante.
- Savvir Phen avez-vous dit ? Je ne voudrais pas vous retarder, Monseigneur Fezim est capricieux. Il poursuivit, la voix débordant de sarcasme. « Puissez vous y trouver ce que vous cherchez, nains ! Il est rare de voir des individus tels que vous, libre dans cette partie du monde ! Circulez maintenant ! »
Accompagnant ses paroles d’un geste méprisant en jetant presque les documents au visage de la prêtresse, il fit demi tour. Le garde d’autant plus persuadé que son chef faisait fausse route fulminait intérieurement.
- [thayien] Monseigneur ! Cette histoire est louche. Monsieur Fezim s’est justement procuré trois nouveaux esclaves ce matin, dont ce misérable elfe qui méritait la mort ! Monseigneur, c’est un leurre, ils vous ont trompé, j’en suis certain ! Permettez moi d’insister.
- [ thayien] Suffit ! Douterais tu de mon jugement ?
Les dernières images qu’eurent les trois agents des marches du marché aux esclaves d’Eltabar furent celle d’un Chevalier Thayien frappant a plusieurs reprises un pauvre garde dont le flair aurait pu placer leurs vies dans le plus grand péril.
Daleto, Karth, Lyaël, Omsath
Omsath avait a peine fini son discourt, que Karth revint dans la pièce. Arthat s’approcha d’elle, lorgnant sans s’en cacher sa poitrine ferme et généreuse.
- T’as entendu ça Karth ! Il parait que tu prendras ma place après avoir pris celle de Mme Phen ! Faut pas me prendre pour un imbécile ma jolie ! Pourquoi quelqu’un prendrait la place d’un garde s’il obtient celle de chevalier ! Partant d’un éclat de rire mauvais, il posa sa main sur sa chair, et adressa à son collègue pensif un clin d’œil complice. « T’as de la chance d’être mignonne. Y’a des choses plus intéressante a faire avec toi que de te frapper ! »
Dans l’autre coin de la pièce, les deux elfes se relevèrent, pour laisser l’occasion à la jeune femme qui leur avait servit de l’eau, de nettoyer la salle avec un balai rudimentaire. On lisait sur son visage la douleur de l’enchaînement. Sans les traces de fatigue qui lui avait ôté la première fraîcheur de la jeunesse, elle aurait pu être de toute beauté. Quelques griffes marquaient son torse nu, mais dans l’ensemble, elle semblait bien traitée et suffisamment nourrie. La porte s’ouvrit soudainement avec fracas. Savvir Phen pénétra dans la pièce. Aussitôt, Arthat repris une position normale et s’éloigna de la prêtresse.
- Vous deux, venez avec moi ! dit elle en désignant Omsath et Lyaël
Son visage était dur et le regard qu’elle posa sur les filles était chargé de mépris. Se saisissant des esclaves chacune par un bras, elle les amena sans douceur aux travers d’un corridor bien plus vaste et richement ornés de tapis aux motifs compliqués dans une salle à l’écart, avant de repartir en claquant à nouveau la porte en signe de mécontentement. Omsath et Lyael se trouvaient à présent dans une pièce couverte du sol au plafond de mozaiques colorées. Un grand bassin aux courbes rondes et irrégulières occupait la quasi totalité de l’espace, tandis qu’une petite fontaine déversait une onde pure. De grands encensoir étaient posé a intervalles régulières et laissaient s’échapper en volutes aériennes des parfums capiteux, et ensorcelant. Dans le bassin, a moitié dissimulé par les vapeurs d’eau, se tenait Ramas Fezim, se prélassant dans l’eau, parfaitement immobile et silencieux, il semblait endormi ou somnolant. Lyael éprouva subitement un sentiment léger et agréable qui lui ôta presque le souvenir de ses souffrances. La couleur bleutée qui régnait dans cet endroit apaisait son âme et lui retira un sourire.
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Vétéran des Royaumes
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Le garde sourit aux paroles de son collègue, bien que le mouvement suivant lui arracha une pensée de dégoût. En cet instant il revit le doux visage de sa mère flotter devant ses yeux. Subitement un tourbillon d'images s’y succédèrent, montrant toutes les visions d’horreur de tous les traitements qu’elle avait subis. La colère remonta dans l’esprit de Karth, mais il put la garder sous la surface.
¤Oh non, tu n’y toucheras pas ! En plus cet imbécile va nous faire punir tous les deux si il continue, je ne le laisserait pas faire…¤
Le guerrier s’était décidé à empêcher son collègue d’abuser de la jeune femme, son regard était devenu ferme et intraitable. Il allait faire un pas vers Arthat lorsque Savvir fit irruption dans la pièce. Pendant un bref instant, Karth imagina qu’elle était venue pour lui. A cause de ce qu’avait dit la prêtresse, Savvir Phen semblait avoir des soupçons sur Karth. Des soupçons stupides et infondés, pour le moment, mais il n’était pas bon d’avoir un supérieur direct contre soit...
¤Qu’est qu’elle va faire? Qu'est ce qu'elle veut?¤
Elle l’entraînerait sûrement à l’écart et lui ôterait toute envie de prendre sa place. Il ne savait juste pas encore comment elle s’y prendrait...
Mais la raison de la venue du chevalier était toute autre. Lorsqu'elle se dirigea vers la prêtresse et la demi-elfe, Karth comprit. Le thayen ne doutait pas que Savvir amènerait les deux femmes à Ramas Fezim, ni de ce qu’elles allaient subir... Encore une fois les pensées de sa mère revinrent. Il serra les poings de rage, mais cette fois non plus il ne pourrait rien y faire. Baissant les yeux, il laissa échapper un soupir résigné. Il ne lui restait plus alors qu’à ce concentrer sur l’elfe. Reportant son regard vide sur ce dernier il lui adressa la parole sur un ton las.
- Tu ne peut rien changer, ne m’oblige pas à te tuer...
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Novice
Chambre 31
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e garde avait parlé dans une langue que la naine ne maîtrisait pas mais elle comprit à son visage qu'il ne partageait pas vraiment l'avis de son chef. Cela lui donna une profonde envie de rire mais elle se retint. Ils avaient eu de la chance de s'en sortir, il valait mieux ne pas trop tenter le destin. L'Inugaakalikurite se demanda furtivement ce qui avait pu convaincre le bourreau entre leur interprétation théâtrale, qu'elle même n'arrivait pas à trouver convaincante avec toute la volonté dont elle disposait, les faux papiers dont elle était incapable de juger la qualité, ou l'évocation du nom de la guerrière, et à travers elle de son maître. Cependant, consciente qu'elle n'avait aucun moyen d'apprendre la réponse, elle commença à s'éloigner sans se retourner. Maintenant que la naine était un peu plus rassurée sur son propre sort elle se remit à penser à cette pauvre Omsath esclave de ce pourceau de mage rouge. Elle leva inconsciemment les yeux vers le soleil pour essayer de déterminer selon sa position dans le ciel l'heure approximative qu'il pouvait bien être. Toutefois, si elle pouvait utiliser cette technique sur son glacier natal, elle se savait être à une latitude inférieure, et ne pouvait donc pas trop faire la correspondance. Elle avait l'impression que le temps était gelé tellement elle avait hâte de se diriger vers le temple de ce dieu maudit entre tous les dieux destructeurs pour tenter de racheter son amie. Elle ne craignait pas réellement un piège car il lui semblait pour le moins évident que cette rencontre en était un. Une fois que Gunlann s'estima à une distance suffisante du garde et de son supérieur, elle commença à parler à ses équipiers. - Eh bien, mes amis, j'ai bien cru que nous allions faire un tour dans les geôles de cette ville. Ulutiu, soit loué, nous semblons toujours aussi libres. Maintenant que fait-on? Va-t-on boire un coup à la taverne du port ou allons-nous essayer de nous faire les plus discrets possibles en attendant l'heure du rendez-vous? Au fait, Naskyrien, as-tu décidé si tu venais avec nous au rendez-vous ou hésites-tu encore? Je ne saurai trop te demander de nous accompagner. Si ce n'est pas un piège, tu ne nous seras d'aucune utilité dehors. Si c'est un piège, nous aurons certainement besoin de force brute, ce dont il faut l'avouer je manque franchement. Et je doute que tu puisses, si tu ne venais pas avec nous nous sortir de ce piège seul.
Toute puissance est faible, à moins que d’être unie.Sorts préparés:Niveau 0: Détection de la magie, Détection du poison, Illumination, Lumière, Repérage, Soins superficielsNiveau 1: Détection de la faune et de la flore, Enchevêtrement, Grand pas, Morsure magique, Soins légersNiveau 2: Nappe de brouillard, Pattes d'araignée, Sphère engourdissante (Frostburn), Vision aveugle (Underdark)Niveau 3: Respiration aquatique, Respiration aquatique, Soins modérésNiveau 4: Invocation de bête de glace IV (Frostburn), Thalassémie (Stormwrack)
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Aventurier
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Encore secoué par son échange particulier avec la demi elfe, Daleto assista au départ des deux jeunes femmes avec un air triste. La froideur avec laquelle la thayenne les avait emmenée pouvait laissé craindre un accueil difficile pour ces esclaves particulières. Pire encore, il se retrouvait seul avec son cher bourreau et son acolyte pervers. ¤ Seul avec ces deux zozos, hum … il va falloir faire preuve de calme et de patience. ¤ pensa-t-il en ne leur jetant qu’un regard du coin de l’œil. La patience, l’elfe savait y prendre goût dans les moments importants, lui qui avait mis une vie humaine à comprendre la véritable essence de la Toile et qui allait en mettre plusieurs autres à en maîtriser la puissante beauté.
Après le passage de la ménagère, Daleto retourna tranquillement dans son coin. L’endroit était désormais en meilleur état, mais l’eau présente rendait le sol incommodant pour que l’on s’y asseye. Il s’adossa au mûr en pliant une jambe et en croisant ses bras derrière sa tête, ce qui lui donnait un air décontracté. Fixant le plafond, il pensait à la situation inconfortable dans laquelle il se trouvait à présent mais ne voulait pas pour autant paraître mal à l’aise. Le pauvre petit guerrier, dont la confiance commençait à baisser à vue d’œil dans cette geôle qu’on nomme demeure chez les humains, lui adressa une de ces phrases tranchantes dont il avait le secret. La vue de Daleto se posa sur les gardes et d’un haussement d’épaule il leur répondit : « Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas mourir ici. » Depuis peu, sa confiance était revenue et la position inconfortable de Karth allait en l'amplifiant.
Pour éviter un épanchement prochain de son sang, Daleto pensa qu’engager la conversation avec la brute pouvait être quelque chose de bénéfique. C’est ainsi qu’il prit la parole : « Je regrette que ces demoiselles et ma personne vous mettent dans une situation inconfortable auprès de votre maître magicien, commença-t-il en souriant dans un élan de politesse, nous ne sommes pourtant pas pourvus de mauvaises intentions, c’est juste que l’habit d’esclaves nous rend nerveux et que nous avons du mal à le supporter. Je sais ce que vous allez penser, cela est bien le cadet de vos soucis… enfin. Peut être pourriez vous me dire pourquoi sommes-nous ici et pourquoi devrais-je être heureux du sort que vous allez nous réserver ? » La pointe d’ironie de son discours était difficilement indécelable mais le ton légèrement amical que l’elfe doré avait employé était fait pour la rendre passable auprès de personnes susceptibles, du moins il l’espérait.
Les brûlures dans ses jambes reprirent de plus belles, il ne pouvait rester une seconde de plus dans cette position tellement les crampes le tiraillait de nouveau. Il se laissa glisser et reprit sa position initiale en faisant fi de l’humidité de son siège improvisé.
Je souffre que l'Esprit ne soit pas dans la vie et que la vie ne soit pas dans l'Esprit...
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Vétéran des Royaumes
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L’elfe semblait avoir reprit un peu d’assurance, mais sa faiblesse corporelle l’obligeait à rester recroquevillé. Ses premières paroles avaient surpris le guerrier, Karth s’attendait plutôt à une vive réaction. Au moins, rien qu’un instant de colère, mais non rien… Cet elfe dissimulait bien ses émotions ou alors ne ressentait rien. Dans tout les cas ce comportement ne lui inspirait qu'un peu de méfiance supplémentaire.
¤Une position inconfortable… Ces elfes ont l’air d’être aussi perspicaces qu'on le dit alors.¤
Karth se ressaisit, affichant son air suffisant. Il se rapprocha de l’esclave assis au sol et le toisa de toute sa hauteur.
- Tu oublies, que si ton sort avait entre MES mains, tu serais mort sur la place. Et tu as raison, je me fous de savoir que vous soyez nerveux et de ce que vous faisiez avant de vous retrouver tout les trois sur ces estrades. Aujourd’hui vous n’êtes plus que des esclaves, et Seigneur Fezim a des projets particuliers pour vous trois. Mais je ne connais rien de ces projets, donc tu attendras ce soir. Réjouis-toi plutôt de ne pas être une femme… Encore une fois à cette idée sa mâchoire se crispa, il poursuivit cependant. "Attends patiemment et tu sauras ce que l’avenir te réserve."
Le guerrier alla se servir un peu d’eau puis amena un tabouret en face de l’elfe et s’y installa, s’adossant au mur opposé à celui ou l’elfe était recroquevillé. Posant sa grande épée à coté de lui debout contre le mur, il ferma les yeux un instant et laissa son esprit vagabonder.
¤Me voilà, ici obligé d’attendre qu’un des même magicien qui ont détruit ma seconde famille ait fini d’abuser des femmes, comme ma mère l’a été, a surveiller un elfe que j’aurais du tuer il y a à peine quelques temps… Quelle folie est-ce là ? Quelle vie est-ce là ?¤
Cela ne devait durer trop longtemps, il savait que sa vie dans la société thayenne, arrivait à un terme. Dans cette société, il ne pourrait avoir de puissance par lui-même, mais que par son maître magicien rouge. Il ne pouvait se satisfaire d’une vie de servitude. Le mercenariat ou une vie de brigand lui conviendrait certainement plus. Tout cela devait changer bientôt...
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Aventurier
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Naskyrien était impressionné par ce qu’il considérait comme un succès théâtral improvisé pour se débarasser des deux gardes Thayens. La pièce enchaînait les amusantes tirades d’un chimpanzé des glaces à celles de son grincheux mari insatisfait de la vie conjugale et faisant les cents pas devant les mimiques explicatives grossières d'un grand barbare chevelu. Cela lui rappelait le spectacle itinérant de Halflings aux grands pieds et au caractère jovial qui avait, un jour de sa tendre enfance, atterri , on ne sait comment, dans son village natal. A l’idée des deux nains mariés ensemble et du pauvre Balti procréant avec «flocon bavard», Naskyrien avait eut le plus grand mal à de ne pas éclater de rire.
Certes, leur prestation n’avait pas impressionné le plus stupide, le plus vilain et le plus suspicieux des deux gardes, mais celui à l’attitude plus décontractée semblait avoir trouvé un intérêt à la scène. Il paraissait, de plus, jouir d’une certaine tolérance quand à la venue sur le territoire Thayen de voyageurs étrangers atypiques. Du coup, il avait arraché les papiers des mains de son incompétent collègue, pour s’empresser, un peu maladroitement il est vrai, de les rendre à la brave naine qu’il semblait dinstinguer comme la meilleure interprète de la troupe.
En observant les deux gardes, Naskyrien pensait à cette séparation ancestrale et séculaire du sang Rashémi. Il y avait d’un coté, son peuple, libre et fier, possédant de solides liens avec les esprits de la nature et, de l’autre, ces esclaves de magiciens à poil ras. Le barbare se caressait fièrement les lockss à cette pensée et regardait avec pitié et dédain le premier garde chauve dont le coté si désagréable devait être le signe d’un solide complexe et d’un évident manque de .. culture ¤ Pfff, je le savais qu’il était illetré ¤ Le balafré, décidément sans humour, n'aprécia pas l’expression de dédain et la lourde pitié sauvage qui passait clairement dans les yeux de Nasky. De dépit, le vilain essaya bassement de modifier l’attitude de son supérieur. Il en devint encore plus pitoyable, son collègue , en autre bon esclave Thayen qu'il était, heureux de pouvoir donner des ordres à son tour, l’envoyant proprement balader.
En quittant les gardes et la place, l'esprit de Nasky continuait son voyage interracial. Il observa pensivement le couple de nains. Insouciante, bavarde et rieuse, Gunlann lui ressemblait finalement un peu. Le rôdeur, quand à lui, aimait la nature et semblait en percevoir les esprits protecteurs et inspirateurs …Et surtout, il était têtu, râleur et possédait un bon fond. Et en cela aussi Naskyrien se retrouvait. Il pensa également à Fillow, cet autre agent de la Compagnie des marches dont ils n’avaient plus aucunes nouvelles. Une personne de plus petite taille encore que les nains, un Gnome, plus précisément.
Aujourd’hui, alors que les armes étaient si proches de parler, que la mort et l’honneur étaient à portée de main, le Rashémi sentit une très étrange et indéfinissable supériorité de …de l’esprit, enfin… de la réflexion … de l’art, quelque chose comme ça.. Les idées et les visions se bousculaient dans son malheureux cerveau encore insuffisamment cultivé. Pour un guerrier comme lui, la seule raison de vivre n'était elle pas uniquement de chercher à mourir bravement ? Naskyrien en vint presque à regretter de ne pas avoir été le seul Rashémi enragé de l’histoire de la place Eltabar. Finir ainsi aurait été source de chanson et de légendes, à n’en pas douter.
¤ La bave aux lèvres, le Naskyrien tapait Les traîtres Rashémis, ces fils de chiens Enragé, de sa hache à deux mains, il fracassait. Au milieu des Thayens il protégeait deux nains Mais tout trois moururent des mains des vilains Qui jamais n’avaient vus autant de courage… OUAIS
Et, mais parfois on dirait que je deviens vraiment fou, moi. ¤ Les paroles de Gunlann en vinrent même,(qui aurait pu l'imaginer?), à le libérer de cette invasion de pensées fatigantes. Aprés s'être assuré que personne ne les suivait ou pourrait les entendre, sans chercher à répondre aux questions de la naine, il dit : -Eh Les amis, si on se montait un numéro de « clounes »? Vous savez, les espèces de bouffons qui font rire même des rois ? Il regarda ses compagnons et pouffa de rire en laissant retomber, en signe d'étreinte amicale, ses lourdes mains sur les épaules de ses petits amis.
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
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Soeur des Marches
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¤ Inutile de s'appeler Elminster pour comprendre la raison de notre présence ici ¤ se dit Omsath alors qu'elle essayait de distinguer Ramas Fezim derrière les vapeurs s'échappant de l'eau chaude.
Après l'échec de son coup de bluff sur Arthat, la prêtresse s'était attendue a un moment de répit qu'elle aurait pu mettre à profit pour se sustenter et se reposer. Malheureusement Savvir Phen l'avait conduite en compagnie de Lyaël dans cette salle de bain sans aucune explication. La jeune femme se doutait que le mage rouge n'était pas endormi mais au contraire tout à fait conscient de ce qui se passait dans la pièce. Elle savait que ce genre d'individu ne relâchait quasiment jamais leur attention d'un danger potentiel.
¤ Mais me considère-t-il au moins comme un danger? Visiblement je ne l'impressionne nullement et il en va de même pour mes compagnons. Peut-être est-ce cela son point faible... ¤
L'eau était claire et paraissait chaude à la vue des vapeurs s'en échappant. La jeune thétyrienne se surprit à vouloir y pénétrer afin de pouvoir nettoyer son corps et ses cheveux de la crasse récoltée au marché aux esclaves.
¤ Nous avons certainement été amenées ici afin de satisfaire aux plaisirs charnels de notre "hôte", il trouvera donc normal que j'entre dans ce bain en sa compagnie. ¤ pensa la jeune femme. ¤ Mais n'espère même pas profiter de mon corps car tu n'auras rien de ma part. ¤ se dit Omsath a l'attention du mage.
La servante de Heaume se déshabilla rapidement et s'engagea dans l'eau du bain tout en rassurant d'un regard la demi-elfe sur ses intentions. Le contact de l'eau chaude sur sa peau était un véritable délice. Sa seule tête émergée, elle s'adressa à Lyaël dans un murmure afin de ne pas attirer l'attention de Ramas Fezim plus que de raison :
- Viens avec moi. Je refuse de me donner à ce porc mais il serait dommage de ne pas profiter de ce bain tu ne crois pas?
Sa phrase à peine terminée, elle se détourna de Lyaël et s'immergea totalement à la manière d'une sirène en savourant la caresse de l'eau sur ses courbes féminines...
Trahissez moi et même vos prières n'empêcheront pas mon courroux de s'abattre sur vous
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Aventurier
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Malgré son interprétation humoristique des évènements, Nasky était tout le temps resté conscient de leur situation extrêmement précaire. Il savait, et cela le confirmait dans sa politique de dérision, que si le trio était parvenu jusqu’ici, c’est qu’il était surveillé et attendu.
- Trève de plaisanteries et pour répondre à tes questions, Gugu. continua le barbare en suivant la direction prise instinctivement par le groupe. " Si nous sommes là, c’est qu’ils le veulent bien, les « crapauds chauves », et particulièrement le … « Ramas Fezim ». Sûr que le chaperon rouge a une idée derrière la tête. Je vois comme une collection d’aventuriers pour une quête ... que je n’arrive pas à imaginer bienfaisante. A moins que, contrairement aux légendes, les Thay ne soient pas tous mauvais.. »
Un court instant, un mélange intense et profond de colère mystérieuse, de doute préoccupant et de défi passa dans les yeux du barbare. Il semblait regarder loin dans l’avenir, tel un prophète apercevant l’apocalypse. L’image de ce guerrier qu’il avait déjà rencontré, « Karth » venait de lui passer en tête. ¤ Qui est il celui là ? Je sens qu’il est lié à notre destin et particulièrement au mien. Je sens comme un … ennemi juré .. et un frére... Comme une épreuve contre moi-même. ¤ Il chassa ces pensées en sachant que les dieux et les esprits lui donneront bien à temps réponse à cette question.
" Bon, que diriez vous d’aller boire un coup avant d’aller rejoindre Omsaht et son vermillon? Remarquez, c’est pas parce que l’écrevisse et sa boite de ferraille noire qui lui sert de chevalière a dit : « plus tard » qu’on est obligé de pas y aller tout de suite, mais bon, une petite bière ou deux avant notre destin, ce serait pas du luxe, non ? "
"Héros héros petit nous tapons. Héros héros petit partageons" (berceuse troll)
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Frère-Molosse
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Baltanin était morose. Même la proposition de son barbare d’ami et la prose de la prêtresse ne le firent pas réagir. Depuis leur arrivé dans la ville ils n’avaient pas été tranquille à attendre que le temps passe. Maintenant qu’ils avaient quelques heures à tuer, le rôdeur avait tout le loisir de penser et réfléchir. Comment les gents pouvaient aimer vivre en ville, ça le dépassait complètement. Lui qui avait toujours préférer la forêt à la ville ou aux montagnes se retrouvait perdu dans une ville hostile à la recherche d’esclave et de flammelance. La discussion qu’ils avaient menée avec les gardes, lui laissa un goût amer dans la gorge. Puis il sorti de sa torpeur. - Vous ne trouvez pas qu’on s’en sort trop bien. J’ai l’impression que le capitaine était lui aussi au courtant de nos agissements. Mais bon c’est peut-être une idée fausse. Il n’attendit pas la réponse de ses compagnons et pressa le pas dans la direction de la taverne repéré plus tôt dans la journée. A l’idée d’une bière fraîche et d’un morceau de viande, il retrouva un peu le moral et se mit à siffloter un air nain. Il se retourna et regarda ses compères. - Dites, vous pourriez presser le pas j’ai soif moi.
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