Un grand projet en route, Second chapitre de Fortnouveau

Après une longue et silencieuse marche, Ullimar détacha son regard de ses pieds pour prêter un peu d'attention à son voisin, sur le sifflement de celui ci.
Avec un intérêt tout d'abord discutable, il détailla le mage, s'imaginant dans un premier temps une tentative de conversation de la part de son compagnon de route jusque là plutôt paisible.

Suivant du regard les signes de celui ci, un à un, il hocha paisiblement la tête, certain d'avoir compris. Puis s'interrogeant sur les motivations de son compagnon il frotta sa tempe d'un index tout ce qu'il y a de plus songeur... ¤mais pourquoi veut t-il aller écouter une colline… ? Oh et puis, après tout c’est d’avis publique que les mages sont du genre à couper trois pattes à un canard… ou une envie des plus naturelle à satisfaire, simplement.¤

Le jeune homme revint sur terre en voyant entre les mains du mage son arme prête à l’usage, ça paraissait sérieux, finalement. Laissant le noble s’aventurer à l’encontre des bruits suspects il plissa ses yeux vers l’horizon, s’apprêtant à voir surgir de celui ci quelques improbables dragons ou autres créatures de cauchemar et adopta une marche plus prudente, caressant machinalement Myriame, la pièce pendue à son cou, d’une main pensive, l’autre sur son bâton.

Avançant d’un pas tranquille, elle se sentait bien et apaisée. Ni la fatigue ni l’ennui ne se faisaient resentir, au contraire, la marche au grand air avait cette faculté étrange de régénérer son être tout en lui insufflant l’espoir qui lui faisait cruellement défaut dans un quotidien marqué à tout jamais par le plus sinistre et le plus accablant des passé.

*Ah , renouer avec cette région ! Une foule de souvenirs m’assaille…Je me demande si… ?* Il n’y avait pas un jour sans que Rhéa ne repense à la terre qui l’avait vu naître et grandir. Pour le meilleur et surtout pour le pire, elle se sentait profondément liée au Grand Nord et à ses habitants. *Titania. Est-elle encore en vie quelque part ? Peut-être même moins loin que je ne le crois…*
A cette idée, elle s’imagina l’espace d’un instant cette humaine au caractère bien trempé et rude à l’age avancé qui devrait être le sien désormais. *Même vielle et fripée, je suis sure qu’elle ne regrette rien* Un sourire mélancolique se dessina sur les lèvres roses de la prêtresse l’espace d’un instant mais il disparu presque immédiatement tel un mirage.

Toujours sereine en apparence, la jeune femme ne remarquait rien de ce qui se tramait autour d’elle. Elle n’avait pas entendu les bruits qui émanaient de la colline et Mikail étant encore à l’arrière par conséquent elle n’avait aucune raison de se méfier. Distraitement, elle porta à ses lèvres une fleur qu’elle avait cueillie sur la route quelque temps plus tôt ; elle en respira le doux parfum avant de la fixer dans sa longue chevelure au reflets d’or.

Le jeune humain arpentait toujours paisiblement le sentier qui se présentait à ses pieds, ne relevant la blague d’Opaline que d’un petit sourire accompagné d’un clin d’œil. ¤ Ah ces gnomes, toujours le mot pour rire, aussi rapide pour dégainer une blague qu’un guerrier son épée. Et puis en y réfléchissant, je l’ai bien cherchée en la taquinant de mon côté. Toutefois mes actes à moi ne sont pas insensés, ils étaient utiles à ma formation qui est loin d’être terminée. Je suis déjà très fort mais pourquoi ne pas le devenir encore plus après tout… ¤

Soudain un léger mal à l’estomac s’empara de Nibleth et lui fit froncer les sourcils, ce dernier s’accentua et pour tenter de s’en libérer le moine n’eu nul autre choix qu’avoir recours à une légère flatulence qu’il laissa échappé en silence. Il se serait bien mit à rougir si sa couleur de peau le lui avait autorisé mais au lieu de ça il ne put que fixer au loin, n’osant se retourner pour voir si ces camarades avaient flairé une odeur de peur d’être immédiatement suspecter.
¤ Moi qui suis si bien comment ai-je pu faire cela en publique, ce n’est pas là l’exemple à suivre que je souhaite leur donner, espérons qu’il n’y ai aucune odeur qui accompagne ce souffle silencieux…¤
Il est vrai qu’il est gênant pour un homme de son « rang », se disant supérieur, de s’adonner à de telles pratiques mais lorsque ça vient… ça vient.

Il continua donc sa route l’air de rien, droit devant, en direction des dunes. S’étant concentrer sur ses gaz il n’avait pas prêté attention au bruit qui s’échappait des collines pour parvenir jusqu’aux oreilles de l’un de ses camarades. Sans doute aurait-il mieux fait de se tourner pour ainsi voir que ce dernier pensait avoir repéré quelque chose, mais il n’en était rien, il avançait toujours avec le reste du groupe, ce grattant la tête toujours l’air de rien mais quelque peu stressé par cette histoire…

La jeune druidesse était restée interdite un bon moment. D'abord, Trévis lui avait flanqué une belle peur en hurlant si subitement. Et puis, revenir sur ses pas et partir sur les traces d'un certain Zerthimon, ce n'était pas vraiment ainsi qu'elle avait imaginé la suite de l'aventure.

¤Et puis un Zerthimon, ça doit être plus difficile à pister qu'un chevreuil...Je suis plus douée avec les chevreuils moi.
Bah...Après tout, vaut mieux ça que de porter des pierres et de constuire des murs, avec mes petits bras, ça serait pas très glorieux. En fait, notre mission, c'est d'espionner... Ouvrir tout grand les yeux et les oreilles, ça devrait pas être impossible.
Par contre, ce qui est un peu bête, c'est que pour surveiller les alentours de Fortnouveau et vérifier que tout se passe bien, c'est raté. Bof... la Compagnie devait bien se douter qu'on ne resterait pas forcément dans la ville-même ; elle nous trouvera bien quelque chose d'autre à faire.¤

C'est à ce moment-là que l'apparition de Malaka -elle s'en souviendrait, de ce nom !- avait interrompu ses pensées.
Elle avait dévisagé avec intérêt l'homme chargé de la conservation de leur entité. Lorsqu'il prononça ses derniers mots et se mit en position militaire, elle esquissa un demi-sourire, amusée par la pensée de cet homme immense en armure trop petite et au garde-à-vous plus que raide s'efforçant de garder tous les bouts de son cousin et d'elle-même bien collés ensemble.
Reprenant son sérieux, elle se présenta rapidement au grand homme blanc, prit congé du chef d'un léger salut et posa ses yeux sur son cousin, attendant le signe qui indiquerait le départ.

Le jeune rôdeur fut surpris de la réaction du chef. Visiblement, il en voulait à la compagnie pour une quelconque raison, et ne cherchait pas à le leur cacher. Il écouta attentivement la suite, pour essayer de ne pas perdre un mot, mais dans une situation qu'il trouvait angoissante, c'était toujours quelque chose de difficile à faire, et il n'était pas sur de se souvenir de tout ¤Au pire, j'demanderai à Nimuë, elle enregistre bien elle.¤

Néanmoins, un mot avait accroché son esprit embrumé, le nom de Zerthimon. ¤Bon, c'est déjà ça de compris : mission, chercher Zerthimon. Euh...Quant à savoir où et comment y aller, c'est autre chose.¤ Gastibelza se gratta la tête d'un air perplexe, essayant vainement de retrouver dans sa mémoire tétanisée le nom des lieux énoncés.

Il sursauta lui aussi quand le chef se mit à crier, mais prit comme une bonne nouvelle l'arrivée de renforts, et il remercia silencieusement Trevis avant de saluer l'arrivée du dénommé Malaka par une petite inclinaison; s'il fallait Croixrauvin, et il s'abstint de demander des informations supplémentaires.

Visiblement, le moment était au départ, Trevis semblait leur avoir tout dit et ne pas souhaiter les voir rester plus longtemps. Sachant que ce n'était pas le fort de sa cousine, le jeune rôdeur prit les devants et dit humblement : "Merci de nous accorder votre confiance, nous reviendrons avec les renseignements que vous désirez, et, ajouta-t-il avec une pointe d'humour, votre garde en meilleure santé possible."

Puis, sans attendre de réponse de la part de Trevis, il franchit à nouveau le rideau, et sortit de l'auberge pour retrouver le bon air de l'extérieur. Dès lors, il laissait à Malaka les commandes du groupe, puisque celui-ci était censé les amener à bon port malgré les périls qui pourraient encombrer leur chemin.

MJ


Jet de perception auditive de Ullimar : 2(Dé)+2=4 Echec.
Jet de perception auditive de Nibleth : 10(Dé)+4=14Echec.
Jet de perception auditive de Rhéa : 14(Dé)+4=18 Réussite.
Jet de perception auditive de Mikaïl : 15(Dé)+1+2=18 Réussite.


Mikaïl, Nibleth, Rhéa et Ullimar :

La prudence de Mikaïl était telle, qu’à chaque bruit suspect, il se méfiait et tentait de savoir si il y avait le moindre danger. Armé de son arbalète, le jeune magicien quitta son post d’arrière garde et prit quelques mètres d’avance sur le convoi. Ses compagnons remarquèrent qu’il avait quitté son post sans rien dire et qu’il scrutait la dune au loin.
La demi-elfe se doutait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, le connaissant un minimum, elle se disait qu’il y avait une bonne raison pour qu’il agisse de cette manière.

C’est alors que ces cris retentirent de nouveau, Mikaïl et Rhéa les avaient parfaitement entendu tandis que le reste du groupe était préoccupé par autre chose…
Ce n’était pas des cris d’animaux, ils en étaient sûr, cela ressemblait à d’étranges créatures qui se hurlaient dessus.
-Pzawuiv’ gntoll ! hilwa watont ptowuir mtohi ! J’lvet'wuir prvet'ndrzahi lvet'wuir tor !
-T’zawuirzawa rhivet'n grtowa tzawa dvet' fhivet'ntvet' ! T’zawuirzawa rhivet'n !

La langue était incompréhensible, trop barbare pour avoir un intérêt d’être connu par l’abjurateur ou être parlé par la prêtresse.

Sans avoir entendu ces cris ni même vu le magicien quitté les rangs, Nibleth vit une chose qui attira son attention. En effet, Opaline n’avait pas décroché son regard de sa boussole depuis un bon moment. C’est alors que son regard devint menaçant, elle était à la limite de grogner, et c’est en un éclair qu’elle sortit une lame courbée de son fourreau. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle regarda autre chose que sa boussole…



Gastibelza et Nimüe :


Trevis eut un petit sourire de coin suite aux dernière paroles du jeune damarien, il les laissa partir en faisant un signe de tête en guise d’au revoir. Les deux enquêteurs suivaient maintenant le garde dénommé Malaka pour sortir de la taverne et dans les rues de Fortnouveau.
Le ciel était clair, pas l’ombre d’un nuage à l’horizon, aucune brume à déclarer, un simple soleil éclatant est visible. Le seul bruit du chant des oiseaux mélangé aux bruits de pas et de roues des charrettes, une belle journée dans un village paisible.

Le garde les conduisit jusqu’à la sortie ouest du village avant de s’arrêter brusquement et s’adresser à ses deux protégés.
-Vous inquiétez pas mes p’tits gars ! Je vais vous défendre jusqu’à la mort ! Si y’a du danger, il dégaina sa hache en un éclair, je l’éclate à grand coup de hache moi !
Il frappa l’air d’une telle violence qu’il ne put contrôler sa puissance. Le coup lui fit faire un tour sur lui même avant qu’il ne s’affale sur le sol couvert de honte…

Il se releva rapidement, se frottant et se tapotant le corps de toutes parts afin d’enlever la poussière de ses vêtements. Il plaça sa main droite derrière sa tête et arborait un sourire jusqu’aux oreilles.
-Héhéhé, je ne modère pas ma force. Hum hum, aller, mettons nous en route.
Malaka reprit la marche vers l’ouest en direction de Sundabar, la première ville qu’ils devraient traverser avant de parvenir jusqu’à Croixrauvin. Personne sur la route de la Fourche, les seuls choses qui les entouraient étaient les quelques vieux arbres plantés par ci par là autour de la route, les quelques petits animaux comme les écureuils ou d’autres variétés de souris qui cherchaient désespérément à manger. Une longue route calme et ennuyeuse s’annonçait pour le groupe…

Nibleth toujours préoccupé par ses gaz n’entendit rien des cris poussés au loin, mais lorsqu’il vi Opaline s’armer il se douta que quelque chose allait se passer. Dans la précipitation de cette mission, et n’ayant encore guère l’habitude du combat, il n’avait pas pris le temps de se procurer des armes. ¤ Qu’elle erreur de ma part ! Où avais-je la tête ! Partir en mission avec mes seuls poings, ils sont infaillibles certes mais peuvent très bien manier autre que mes doigts… ¤ D’un coup ses yeux s’ouvrirent en grand, il souvint des paroles du bourgmestre : La charrette contient des vivres, pioches, pelles, lampes à huile, armes…

Il se retourna et leva la main pour faire signe aux hommes de s’arrêter avant de porter un doigt devant sa bouche montrant qu’il fallait garder le silence, s’approcha de la charrette et se mit à fouiller en espérant trouver une arme dont il avait appris à se servir au monastère.

¤ Faire vite et en silence, je ne suis que moine pas un roublard de bas étage mais je devrais y parvenir, aller cherche, cherche et trouve ce qu’il te faut. ¤ Il se doutait qu’il ne trouverait pas des armes telles qu’un nunchaku ou des shurikens mais des armes permettant d’attaquer de loin et de frapper en combat rapproché quelconques lui auraient suffis. S’il il ne trouvait pas son affaire il se conterait alors d’un bâton ou d’un morceau de bois faisant office de gourdin, et commencerait par jeter des pierres.

Mais le moine eu encore une illumination. ¤ Et si ce qui lui faisait peur n’était en réalité que des animaux ? De vrai animaux ou bien des stupides orques et gobelins, quelques vivres ne suffiraient-ils pas à les apaiser plutôt que de mener un combat inutile ? On verra de quoi il en retourne… ¤ Il prit donc soin de trouver aussi quelque chose comme du lard salé, enfin, un morceau de viande qui pourrait satisfaire un carnivore…

Bien que complètement incompréhensibles, les paroles ne ressemblaient en rien en de quelconques cris d'animaux. Il s'agissait bien d'un langage articulé quoique fort primitif et le ton employé témoignait d'une dispute ou, tout du moins, d'un désaccord entre leurs auteurs.
Du coin de l'oeil, Mikaïl nota que Rhéa venait, à son tour, d'être alertée par les éclats de voix. Certain à présent d'être épaulé, il se concentra sur cette nouvelle menace.

¤Voila bien un timbre de voix barbare et fort peu sympathique. Je me demande quels sont les gosiers qui permettent à de tels sons de passer. Il ne semblent pas bien nombreux, néanmoins restons prudent, on ne sait jamais...¤

Avançant un peu plus rapidement, le magicien se courba légèrement en arrivant à défilement de la dune, essayant de voir ce qu'il se passait de l'autre côté sans être lui même repéré. Mikaïl comptait bien profiter de la mésentente pour se faire une idée de la situation avant d'intervenir de façon plus énergique. L'arbalète restait fermement pointée dans la direction dangereuse.

Gastibelza ne put retenir un grand rire en voyant leur garde du corps tomber sur les fesses. Immédiatement, une image s'imposa à lui, cet homme dans sa façon de faire lui évoquait un nain tel que les décrivait son grand père. Il ne fut pas sûr de la confiance qu'il pouvait remettre à un homme si rapidement ridicule, mais il fut toutefois soulagé de savoir qu'ils avaient un compagnon joyeux, et qu'ils allaient sans doute voyager en bon terme avec lui.

Aux derniers mots de celui-ci, il répondit avec une légère claque dans le dos : "On vous croit, z'inquiétez pas, de toute façon on n'a d'autres choix que de vous suivre, alors allons-y."

Ils se mirent donc à marcher en silence, seul le bruit de leurs chausses sur le sol marquand la cadence de leur marche comblait cette impression de vide. Le rôdeur détestait plus que tout être livré à lui-même; et cette route qui semblait bien longue ne lui serait que trop opressante si aucune parole n'était échangée.

Il se tourna donc vers le dénommé Malaka, et dit d'un air qui se voulait le plus simple et amical possible : "Je m'excuse, mais je déteste le silence, je le trouve trop lourd. Dans la véritable fôret, je m'abreuve du chant des oiseaux et de celui des arbres, mais ici ce ne sont que des arbres plantés les uns à côté des autres. J'aimerai donc, si cela n'est pas trop vous demander, de bien vouloir nous raconter quelque chose, ce que vous voudrez. Ou bien parler un peu de votre vie, ou bien nous raconter quelques anecdotes, juste histoire de casser un peu le silence."

Son visage montrait un extérieur détendu, mais intérieurement, il se retenait de supplier le garde de bien vouloir accéder à sa requête. Si celui-ci refusait, il se tournerait sans doute vers Nimuë, mais celle-ci avait toujours été plus sérieuse, et il avait aujourd'hui besoin plus que tout d'une compagnie détendue et détendante.

MJ



Jet d'attaque de Mikaïl : 13(Dé)+4=17 Réussite.
PV 1er gobelin : ?-2=?
Jet d'attaque du 1er gobelin : 9(Dé)+3=12 Echec.
Jet d'attaque du 2e gobelin : 12(Dé)+3=15 Réussite.
PV de Mikaïl : 8-3=5

En fouillant le chariot à la va vite devant un danger potentiel, Nibleth pu mettre la main sur une demi-douzaine de courte lame. Une arme qui, dans la main d’un moine, n’avait pas vraiment d’utilité. Il tomba néanmoins sur une caisse contenant des vivres, parmi lesquelles se trouvaient de la viande crue…

Voyant le magicien au pied de la dune qui pointait son arbalète vers le sommet, la jeune Rhéa décida de couvrir ses arrières et vint se placer quelques mètres derrières lui. C’est vraiment remarquable la manière dont avait Mikaïl de prendre toujours autant de précaution dans n’importe quelle situation que ce soit. Mais, ce à quoi il n’était pas préparé, c’était à une embuscade, enfin… si on peut appeler ça une embuscade.
-za l’zattzaqwuivet' !!!
-Lzahiwawavet' lvet'wa mtohi !! Lzahiwawavet' lvet'wa mtohi !!
Deux gobelins jaillirent, javeline en main, du haut de la dune en hurlant à la mort, une mort qu’ils espéraient être celle de leurs proies. L’abjurateur s’était certes approché, mais pas suffisamment pour être atteint par une quelconque lame dans la seconde qui suivrait, c’est un combat à distance qui s’engageait.

A la vue de ces deux créatures immondes assoiffées de sang lui fonçant dessus, Mikaïl décocha un carreau par réflexe. Ce projectile vint entailler l’épaule du gobelin, qui s’apprêtait à lancer sa javeline sur le profane, pour terminer sa course une vingtaine de mètre plus loin. La douleur, si faible soit elle, lui fit dévier son tir. L’abjurateur put souffler en voyant cette lance se planter à ses pieds, mais ce fut de courte durée, en effet, une deuxième javeline s’était cachée dans l’ombre de la première et vint se planter dans le bras de Mikaïl.

C’est alors qu’un hurlement de fureur retentit, le magicien et Rhéa virent fuser un objet non identifier frapper la tête du gobelin blessé. Le tir venait de derrière eux, mais ils ne savaient pas qui en était l’auteur…
En revenant quelques secondes dans le passé quelques mètres derrière eux, on pouvait voir Nibleth qui observait leur guide entrer dans une colère noire. Elle cria tel un barbare qui partait à l’assaut et lança l’objet le plus précieux qu’elle avait au monde sur l’un de ses ennemis.
Un sourire de satisfaction était visible sur ses lèvres avant de laisser place à une moue d’auto mépris. ¤Mais quelle gourde !¤
-Ma boussole !!! Vous n’l’aurez pas tas d’fiente de gnoll !
Elle se rua sur les créatures verdâtres armée de sa lame courbée…


Jet d'initiative :
Gobelin 2 : 19
Nibleth : 16
Mikaïl : 12
Rhéa : 10
Opaline : 9
Ullimar : 8
Gobelin 1 : 6


Je fais des tests pour les initiatives, je vois ce que ça donne comme ça, et je choisirai le plus intéressant pour le prochain combat (cf combat contre le lycan).