Quel est votre nom, voyageur ?
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> ۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...
écrit le : Dimanche 11 Juin 2006 à 22h26 par Ţhųnđer Jaċk
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Đémởŋ đeş Ińtŗiġůeş
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Narration
Tous

Lors de la petite discussion qu’eurent les différentes personnes qui allaient s’associer, un rire caractéristique se fit entendre, comme un rire hilare qu’on tentait d’étouffer. Mais lorsque Malig et Hérudae sortirent chacun leur tour, ils ne virent nulle trace de leur ami encapuchonné. Pourtant…
Quelques instants plus tard, Arumn apparut dans la pièce, tablier en cuir sur le ventre, et torchon sur l’épaule. Il regarda d’un air noir les plateaux dévastés sur la table basse, et les cochonneries qu’avaient faits malgré eux les aventuriers. C’est alors qu’il fourra sa main dans une des poches de son tablier pour y sortir… un trousseau de clefs. Et il en lança une à chacun.


Jet de Dex de Daran : 13(dé)+3= 16 contre DD ? Réussite
Jet de Dex d’Elloa : 6(dé)+2= 8 contre DD ? Échec
Jet de Dex de Sarinah : 11(dé)+3= 14 contre DD ? Réussite
Jet de Dex de Dobun : 12(dé)+4= 16 contre DD ? Réussite

Jet de Dex de Cis : 7(dé)+3= 10 contre DD ? Échec
Jet de Dex d’Istenns : 11(dé)+0= 11 contre DD ? Échec



- Une clef, un numéro, une chambre, pigé ? Vous montez l’escalier, au deuxième, c’est sur votre droite. Toutes les clefs ouvrent des portes sur la droite, alors que j’vous pas fouiner ailleurs que dans vot’ piaule, ça m’fait déjà assez d’mal de vous laisser dormir gratuitement, mais je tolère que notre ami commun vienne ici s’amuser avec ses lames, alors voilà.

Arumn pu de ce fait, regarder rapidement qui était assez agile pour rattraper une simple clef, ou non, et il arbora un sourire d’enfant.

- Vous aurez un p’tit truc a grignoter ce soir avant dodo les enfants, vous pourrez aller faire un tour dans la salle commune, ou dehors, mais n’espérez pas de recevoir un regard amical. Enfin… Pointez le bout d’votre nez, demain, trois heures avant l’aube, à la porte sud. Prenez bien soin de ne pas trop vous faire remarquer et d’pas avancer en troupeau okay ? La « milice » n’est pas très coopérative ces temps-ci..

Et sur ces mots doux, l’aubergiste s’en alla, laissant place à une de ses serveuses, qui débarrassa les plateaux, et du même coup, les aventuriers.


Cis
L’elfe sauvage ne pipait plus mot depuis que l’homme encapuchonné lui avait répondu, et apparemment, son teint virait bizarrement. L’elfe commençait à avoir des boutons sur la peau, et des plaques rouges commençaient à se former un peu partout.
Il n’attrapa d’ailleurs même pas la clef, et la laissa par terre, avant de sortir en courant de la salle, sans doute pour aller vomir dans la rue. Les repas humains ne satisfaisaient manifestement pas son gosier sensible, et il décida de repartir vers des contrées plus boisées, abandonnant littéralement son amie, Elloa.


Istenns
Le jeune homme faillit rattraper la clef quand son épée tomba à terre. En réalité, le jeune homme était vraiment indécis quant à savoir si il voulait vraiment rejoindre la troupe. Il se demandait s’il avait vraiment l’étoffe d’un aventurier, et que du haut de ses dix-huit printemps, il ne regrette pas son ancienne et paisible vie de ferme. La question serait fixée le lendemain, s’il serait au rendez-vous, ou non.


Le lendemain matin

Tous
La fin de journée se passa sans encombres pour ceux qui restèrent près du « Sabre d’Abordage », ainsi qu’une nuit des plus paisibles, malgré le boucan des rues environnantes. Les aventuriers avaient pu découvrir des chambres individuelles, petites certes, mais sèches avec des draps propres et une bassine pour ses ablutions.
Pour Malig et Hérudae, ce fut tout autre chose, car quand ils retournèrent au « Sabre » pour réclamer leurs chambres, ils retrouvèrent un Arumn fatigué et ronchon. Il leur fit donc payer la nuit, et leur communiqua l’information sur le lieu de rendez-vous. Après tout, l’aubergiste avait été encore assez généreux sur ce coup, car à Luskan, on n’aimait vraiment pas les étrangers, ou les gens arborant une sale gueule, selon leurs critères. C'est-à-dire presque tout le monde.

C’est ainsi que longtemps avant les premiers rayons de soleil, sous la fraîcheur d’une voûte céleste, piquées de milliers de globes luminescents, les aventuriers arrivèrent à la Porte Sud. Le voyage allait vraiment commencé, et la première chose qu’ils remarquèrent, du moins pour les experts des rues, était qu’on ne voyait aucune milice, ou aucun garde aux alentours de la porte. Avaient-ils désertés ? Étaient-ils morts ? Ou peut-être avaient-ils conclu un étrange accord avec les gens de cette caravane.
Et la seconde chose qu’ils purent constater, bien avant de remarquer la caravane en elle-même, fut de voir tous ces hommes, vêtus de capes sombres, similaires à l’homme qui les avaient embauchés. Une demi-douzaine montait effectivement du gros matériau dans une des roulottes. Rien ne permettait de les distinguer entre eux, et encore moins à la lueur des torches environnantes.. De plus, il n’y avait pas les querelles habituelles qui animaient les transports de caravane, et tous ses membres semblaient très calmes.
Les chariots avaient l’air somme toute banale, mais divergeaient dans leur taille et dans le nombre de chevaux qui les tiraient.
Dobun pu constater en s’approchant de plus près, que les essieux des roulottes étaient hors du commun, et que d’étranges systèmes mécaniques ornaient les grandes roues.
D’autres chevaux étaient rassemblés un peu plus loin, dirigés par d’autres hommes encapuchonnés, lorsqu’un nain drôlement coiffé d’andouillers vint à la rencontre des nouveaux venus.


- Alors c’est vous les derniers ? Mouais, pas d’doutes trompéta le nain d’une voix des plus graves. Il se désigna du pouce, comme Cornebois des Nains, ni plus, ni moins.
« Bon, j’ai vos noms, pas besoin d’branler vos râteliers, par contre j’ai entendu qu’un p’tit rigolo se faisait appeler "sans-nom", bah faudra lui trouver un autre nom. Il ne fournit aucune autre explication quant à cela.
Bon, passons aux choses sérieuses, on verra vos places après, savoir si vous restez ensembles ou non, mais pour l’heure, faites moi un inventaire de vos armes, et j’dis toutes vos armes, sinon, vous pourrez pas être attribué à un bon poste. Pareil si vous savez montez à cheval ou non, dites-le moi tout d’suite que j’ai pas d’grosses surprises en voyant tomber certains. Et une dernière chose, les questions quant à la cargaison, vous vous les gardez, et si j’en choppe un en train de fouiller là où il faut pas, il verra s’que ça fait de contempler Faerûn vu du d’ssous, c’est clair ça ? Alors j’vous écoute.


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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée.



 
 
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écrit le : Dimanche 11 Juin 2006 à 23h34 par Sarinah
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Après une nuit courte mais agréable - agréable parce que le lit était propre, mais surtout parce qu'il était gratuit - Sarinah eu le plaisir de pouvoir se décrasser un peu.

Elle mit un soin tout particulier à bien se nettoyer partout et même à laver sa courte tignasse de jais. Elle n'était pas une grande maniaque de la propreté, c'était vrai, mais elle ne tenait pas à voir ses activités récentes dénoncées par de trop fortes odeurs de mer et de poisson. Que ses compagnons de voyage sachent qu'elle était marin et qu'elle avait servi dans la flibuste, c'était une chose, mais elle n'avait aucunement l'intention de ruiner ses chances de camouflage, déguisements et autres séductions pour une bete odeur d'iode ...

Et en effet, quand elle sortit discrètement de l'auberge pour aller à la porte Sud, trois heures avant l'aube, rien ne la distinguait de l'aventurier de base : En tenue de voyage, de bonnes bottes aux pieds, son sabre au coté et un bandeau de couleur sombre entourant ses cheveux humides, elle était discrète, polyvalente et passe-partout.

Lorsqu'elle arriva en vue de la caravane, elle fut fascinée par le spectacle qui s'offrait à ses yeux. Des hommes encapuchonnés ressemblant tous à s'y méprendre à leur 'chef' de la veille au soir empilaient la marchandise à bord des charriots dans le plus grand calme qui soit. Habituée aux cris et aux invectives retentissant sur les docks au moindre semblant de chargement ou déchargement, Sarinah jugea cette situation pour le moins étrange. Car pour 'discrets' que soient les habitants, les marins et les commercants de Luskan, elle n'avait jamais vu une telle chose. Comme une nuée de fantômes, les manutentionnaires s'affairaient en silence, vite et bien, sans laisser place à l'erreur.

Ils avaient l'air de bien connaître leur affaire, voire même d'y avoir été entraînés et cela ne laissa pas notre petite voleuse de Sarinah indifférente. Résolue à en savoir plus, elle se dit en écoutant Cornebois des Nains qu'elle se devrait d'être prudente.

- Pour c'qui est d'tenir en selle sur un canasson là y a aucun problème, pis pour les armes j'ai qu'une bonne lame de marin, fit-elle en portant la main à son sabre d'abordage, " et que'ques aut' trucs bien utiles dans la fabrication d'pièges : un 'tit mirroir, un bon baton bien solide, un bon rouleau d'fil et des cailloux divers z'et variés ..."

Et tout en disant cela, elle ramassa tranquillement des cailloux par terre, des petits et des gros, qu'elle fourra dans son paquetage sans plus de cérémonie. Balancant à nouveau son sac négligeamment sur son épaule, elle fit au nain un sourire complice, qui voulait dire, 'On se comprends entre baroudeurs, non ?'


 
 
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écrit le : Lundi 12 Juin 2006 à 01h30 par Elloa
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e qui aurait du être un moment d’excitation avait été gâché. Au lieu d’avoir le cœur bondissant de joie dans sa poitrine, elle avait la mine défaite de celle qui a passé la nuit à pleurer et à se morfondre. Par chance, la faible clarté qui régnait dans le quartier masquait ses yeux rougis. Elle aurait eut honte qu’on ait pu contempler sa faiblesse.

Le nez fixé au plafond blanchi de sa chambre, Elloa avait taché de comprendre pourquoi son ami était parti, sans un mot, sans même se retourner vers elle. Elle avait taché de comprendre pourquoi ne s’était elle pas levé à sa suite, pourquoi n’avait t’elle pas taché de le poursuivre, de le convaincre ou tout au moins de l’écouter. Etait ce par fierté ? Par entêtement ? Ou bien…y’avait il une autre raison à cela ? Une forme de lassitude qui s’était installé peu à peu et qu’elle n’avait su déceler, qui la poussait à parler davantage, à connaître de nouvelles personnes, alors que Cys ne désirait qu’un seule chose qu’elle feignait d’ignorer : la tranquillité ? Elle n’avait cure de la tranquillité ! Elle n’avait pas quitté sa forêt natale, les siens, pour être tranquille ! C’est cette dernière pensée qui lui fit ravaler ses larmes.

L’air était frais sans être froid, et piquait agréablement les joues comme pour aider les lève-tôt à commencer la journée dans l’entrain et la bonne humeur. La vue des préparatifs de voyages, qui la veille aurait émoustillé son enthousiasme au point d’en paraître infantile, lui pinçait le cœur et comme pour chasser ce dernier relent de mélancolie, dans un geste destiné a mettre un terme symbolique à une amitié obselète, Elloa déposa son sac, défit sa cape de laine qui la gênait et proposa son aide a ceux qui chargeaient les chariots. Esquissant un petit sourire, elle se retourna vers le nain avant de se mettre à disposition des hommes encapuchonnés :


- J’ai un bon arc. Aussi une épée j’ai hier acheté. On m’apprendra à me battre avec. Elle chercha du regard Istenns et une nouvelle petite pointe de désarrois se fit sentir lorsqu’elle ne l’aperçu pas parmi les autres." Et puis, je joue avec le vent. Mais j’ai jamais été sur un cheval."

Elle retroussa les manches de sa fine chemise de lin, et souris une fois encore. La Lune éclairait sa chevelure auburn qui flottait librement autour de son visage, la parant de reflets fauves. L’aventure commençait pour de bon, cette fois. Le reste faisait désormais partie du passé. Un avenir brillant comme l’aurore se présentait à elle. Même Sarinah lui paru sympathique l’espace d’un instant.



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écrit le : Lundi 12 Juin 2006 à 09h36 par Jebeddo
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obun s'était couché tôt et levé bien plus tôt. Mieux vaut être en avance qu'en retard. Il était déjà en ville quatre heures avant l'aube. Mais par prudence et par discrétion, il ne préféra pas se rendre immédiatement au lieu de rendez vous. Et parcouru discrètement la ville.

Puis il se dirigea à la porte sud. Une fois sur place il observa consterné le mécanisme des roues.
¤Un vrais connaisseur notre employeur ¤. Il les observa d'un œil curieux et attentif.
Jet de connaissance savoir faire mécanique pour essayer d'identifier l'origine des rouages.

Il cessa son examen des roues lorsque le nain se mit à parler. Il remarqua alors que d'autre était arrivé. Les deux femmes s'étaient soigné, elles avaient visiblement toute deux pris le temps d'arranger leurs habits et leurs coiffures. Sarinah devait avoir pris un bain, ses cheveux étaient encore humides. Décidément le voyage allait être plaisant.

Il remarqua avec intérêt que Sarinah devait savoir se battre. Mais il perçu mal ce qu'Elloa entendais par "jouer avec le vent".
Il se mit alors à parler, essayant d'en dire a la fois le plus et le moins possible.


-Quand à moi j'ai un petit sabre. Bon je l'ai acheter par ce qu'il me semblait solide et qu'un sabre c'est toujours utile, on peut faire plein de chose avec vous savez? Et puis bon par contre je sait pas super m'en servir alors vous comprendrez que je l'use pas souvent. Heureusement j'ai mon arbalète!! Modèle Swanpnug IV de Lantan, avec un lanceur en acier tremper cylindrique de diamètre 9,75 millimètres. Corde en boyau, bien plus résistant. Et j'aillais oublier le fameux rechargement par engrenage. Que j'ai un peu modifié. Arc en if et arbrier en frêne, le reste en acier. Un peu de mire sur l'arc afin d'améliorer la visée pour les jours de beau temps. Portée 24 mètres, et encore selon les tests officiel je suis sûr que l'on pourrait atteindre une cible a 25 mètre, même si on aurait dans ce cas une marge d'imprécision de 5 pour cent supplémentaire a la moyenne du tireur. Et enfin j'ai un couteau. Bon je ne me bats pas avec, déjà le sabre pas trop mais un couteau… je l'utilise pour les petits travaux de précision, ou pour démonter quelque chose. J'ai remarqué que vous aviez de beaux chariots. Vous avez des clefs ou du matériel de bricolage supplémentaire? Non parce que j'ai fait le tour des quincailliers du coin et ils ne sont pas trop informés, donc ça m'intéresse je suis preneur d'une caisse à outils pour disons hum…Quatre pièces d'argent ça vous va? Je sait je me fait un peu avoir mais bon c'est un achat de dernière minute…



 
 
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écrit le : Lundi 12 Juin 2006 à 18h23 par Malig
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Malig avait du supporter l’insolence de l’aubergiste de mauvaise grâce, trop fatigué pour recourir à la force. Il n’avait pu -malgré ses longues recherches- trouver de harem où passer le temps agréablement. Les établissements et les femmes qu’ils avaient rencontrés au coins des rues avaient pour points communs la méfiance, le délabrement et la vulgarité. Cette ville n’était pas faite pour lui et ce n’était pas ici qu’il trouverait une sharessane avec qui il pourrait partager sa foi.

Au crépuscule, il s’était donc agenouillé face contre terre et avait adressé une courte prière à Sharess.
¤Dame dansante, sois remerciée des plaisirs passés et futurs. Accorde moi ton attention et guide le simple pèlerin qui t'honore¤ Malig allait continuer quand il sentit contre sa joue la langue râpeuse de Nefer.
Cette interruption inopinée ramena sa bonne humeur et ils jouèrent ensemble avec une pelote de laine avant de s’endormir son chat à ses côtés.

Se lever avant l’aube ne fût pas un problème pour Malig, cela l’avait été dans le passé mais chaque réveil avec Nefer à ses côtés était invariablement lucide. Après avoir passé un temps quasi féminin à effectuer ses ablutions, il se vêtit, empoignant son bâton de marche et son havresac pour rejoindre la porte où ses compagnons devaient déjà se trouver.

En arrivant au niveau de ladite porte accompagné de Nefer, il sourit en voyant les jambes du gnome dépasser de derrière un chariot. Avant de se rendre compte que la caravane était organisée d’une façon si efficace qu‘elle aurait fait pâlir plus d‘un maître marchand calishite. S’approchant de l’attroupement qui faisait tache il entendit la requête du nain et eu un sourire en reconnaissant sa patte. Après que Dobun ai fini de vanter les qualités techniques de son arme, il manifesta sa présence qu’apparement personne n’avait remarqué.


- Enchanté maître nain, eh bien j’ai peur de faire pâle figure mais je dois avouer que je ne sais manier que mon bâton de marche et que je suis un piètre cavalier. Puis jettant une œillade à Elloa il ajouta fièrement. Je dois aussi dire que je joue avec le feu.

Pendant ce bref exposé, Nefer s’était détaché de son maître pour se glisser entre les jambes des membres du groupe.



Pour l'infâme, un brasier
Pour la femme, un baiser

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écrit le : Samedi 17 Juin 2006 à 20h53 par Hérudae
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La nuit avait été courte pour Hérudae. A peine avait-il franchit le rideau qu’il avait bondit vers Arumn pour demander sa clé de chambre. Il eu droit à un jet de clé qu’il manqua volontairement, bien qu’il ne sus pas s’il l’aurait attrapé de toute façon. Puis ramassant la clé à terre tout en écoutant le petit laïus du tavernier. Il avis d’autres affaires à régler et s’occuper des chambres de la taverne où il allait dormir était bien le moindre de ses soucis.

Ainsi il se retrouva dans la rue pour rejoindre le lieu de son autre affaire. Une plus que rentable il espérait car il ne fallait au combien jamais ne travailler que pour un seul salaire quand on pouvait gagner plus. Cette pensée le fit sourire tant il s’enfonça dans les ruelles de Luskan.

Il était rentré tard ou on pourrait dire tôt le matin. Il ne lui restait d’ailleurs pas beaucoup de temps pour se reposer un pue avant de rejoindre les autres au rendez vous. Tous choisiraient sans doute un chemin détourné, à des heures différentes selon leurs envi, le jeune homme choisi le chemin le plus court et d’y arriver à l’heure juste avant de fermer ses petits yeux. D’ailleurs il ne dormit pas très bien réveillé plusieurs reprises par ses bruyants voisins se levant chacun leurs tours et se préparant avant de sortir. Quand ce fut l’heure de se lever, Hérudae se redressa péniblement dans son lit.


¤Ce n’est pas grave je dormirais ce matin pendant le voyage.¤ Pensa le jeune homme en se frottant les yeux. Puis une rapide toilette et le jeune voleur sortit à pas normal dans le couloir de l’auberge. Il se moquait considérablement de réveiller les derniers occupant de ce lieu où il ne reviendrait certainement pas. Il jeta la clé sur le comptoir et partir dans les ruelles nocturnes de Luskan, ces mêmes ruelles qu’il avait parcourus il y a très peu de temps.

Et enfin il parvint aux portes de la ville, le lieu du rendez vous. Etrangement il n’y avait pas de gardes aux portes comme il aurait du y en avoir. Cela fit sourire le jeune homme qui se disait que son voyage devenait de plus en plus intéressant. Surtout si son employeur ne cherchait pas à le doublé en fin de parcourt. Puis Hérudae vit les roulottes et les hommes qui les chargeaient et les autres membres de la future escorte. Pas tous, il en manquait deux. Ils avaient du choisir de ne pas venir car il était vraisemblablement le dernier. Il arriva en même temps qu’un nain portant un casque avec des cornes. Il pu écouter les explications de celui qui serait probablement le chef du convoi. Il sursauta de surprise quand le nain parla du « sans nom », seul Malig l’avait appelé comme cela et il n’y avait que les membres du groupe présent. Ainsi il avait été écouté d’une manière ou d’une autre, il devrait se méfier de ses employeurs. Les autres répondirent aux questions du nain et étant le dernier Hérudae répondit tout en se penchant pour faire une gratouille au chat qui passait dans ses jambes. Il se méfia quand même sachant le caractère des félins.


-Alors le Sans nom je crois bien que c’est moi. Hérudae, ce sera plus pratique à l’avenir et moins long à dire, surtout maintenant que je vais participer au voyage. Quand à mes talents, je me sers un peu de mes épées et j’ai un bon talent pour les couteaux de lancer et autres arbalètes légères. Malheureusement je n’ai ni couteaux, ni arbalète. Peut-être pourriez vous pourvoir à cela pour le trajet ? Quand au cheval, je tiens dessus quand il ne bouge pas. Je pense être plus à mon avantage pour repousser d’importuns visiteurs en haut d’une jolie roulotte si j’ai mes petits projectiles.

Puis il se releva souriant à Malig voyant le chat rejoindre son maître. Il nota le petit mot sur le fait qu’il jouait avec le feu.

¤Un chat et du feu, aurions nous un magicien ou quelques ensorceleur parmi nous. Il devrait faire plus discret son possible familier si ce que j’ai entendu est vrai.¤

Et le jeune homme se dirigea vers Elloa : Nous allons voyager ensemble pendant longtemps et j’aimerais vous demander un petit service si cela ne vous dérange pas. J’aimerais apprendre la merveilleuse langue elfique et je me disais que vous devriez être un excellent professeur. En échange je pourrais vous apprendre deux trois petite chose ou simplement prêter mon concours pour votre entraînement à l’épée. Seriez vous d’accord ?


hrp.gif désolé si mes actions du début varie un peu du post de Thunder mais il ne savait pas pour une affaire avec MJ la Fouine. Donc voilà hrp.gif



 
 
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écrit le : Samedi 17 Juin 2006 à 23h42 par Elloa
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a bouche pulpeuse d’Elloa se tordit en une moue boudeuse lorsque les Exilé refusèrent son aide. Elle avait l’impression de s’être couverte de ridicule, et ce sentiment lui était particulièrement désagréable. Elle tacha de masquer son trouble par une fausse assurance en s’adossant contre l’épais mur de pierre de la porte Sud, comme elle avait souvent vu faire Daran ou Sarinah, des individus qu’elle considérait comme téméraires. Revêtant son visage aux traits gracieux, d’un air de sévérité peu conforme à sa nature véritable, elle observait sans rien dire l’activité matinale, jouant du bout du pied avec son sac.

Malig se tenait bien droit, se drapant dans la dignité de sa cape. Elle n’y avait pas pris garde lorsqu’elle se trouvait dans l’arrière salle de l’auberge. Le mal être de Cis – son cœur se resserra à l’évocation de celui qui fut de longs mois durant son seul ami – le bavardage de chacun, se jaugeant l’un l’autre, l’arrivée de « l’autre fille », et son conseil qui n’avait été écouté de personne…tout cela l’avait suffisamment occupée que pour ne pas avoir remarqué la prestance du Calishite. La peau dorée de ceux qui vivent sous le chaud soleil du sud rehaussait la profondeur de son regard et l’entourait d’une aura … envoûtante. Il dégageait une certaine énergie qui ne déplut pas à Elloa.


- , dit elle dans un sourire qui n’était probablement pas dénué de charme.

A cet instant, elle remarqua Herudae qui s’était glissé jusqu'à eux dans la pénombre. Il ne manquait plus que Daran et Istenns, et le groupe était complet, hélas, prèt à partir.

- Je peux apprendre toi, oui, si toi tu gentil es avec moi, la langue elfe. Susurra elle, les yeux emplis de malice. Elle posa sa main sur la sienne. "En échange tu me apprendra a me servir de mon épée, car dans ma tribu, les épées servent à la viande ou le bois couper, mais jamais pour se battre. Nos traditions disent fer mauvais pour la bataille, car le fer capture l’énergie vitale. Mais ici, tout le monde se bat avec des épées, je crois que le fer est pas si mauvais. Que pense tu de cela ? Je crois que beaucoup de chose à apprendre existent, je suis curieuse de connaître ce monde nouveau. Cis, je crois, n’était pas curieux comme moi je suis."

Elloa poussa un léger soupir, mais chassa rapidement les sombres pensées qui commençaient à l’envahir en poursuivant la conversation avec Herudae à voix basse. Elle ne se méfiait nullement et ouvrait facilement son âme. Elle n’avait pas envie de se méfier à vrai dire, même si elle avait compris que le monde n’était que peu peuplé de gens juste. Elle assumerait pleinement les déboires qu’occasionnerait sa confiance, en gardant l’espoir, que comme lui avait appris le chaman de son village, à force de refuser tout sentiment hostile, elle nourrirai le monde de sa joie de vivre.



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écrit le : Jeudi 22 Juin 2006 à 20h41 par Phélès
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hélès se réveilla avec les premières lueurs du jour. Il n'appréciait pas ce genre de réveil. ¤Connerie de rayons bâtards, pourquoi faut-il que vous vous amusiez à me réveiller ainsi ?¤. Phélès était dans la brume comme chaque matin, il ne savait même plus où il était. Après cinq minutes de réflexion intense qui lui vrillèrent la tête, sa mémoire commençait à revenir par bribes. ¤Le quartier des Plaisirs.. Un enturbanné.. Une auberge.... escorter une caravane..... Escorter une caravane ??!¤

Phélès se redressa sur son lit qu'il n'avait pas encore quitté. Son semblant de gueule de bois disparu et tout ce dont il avait essayé de se souvenir lui revint soudain en tête. Et un peu trop rapidement pour lui car il dut y repenser afin de tout remettre dans l'ordre chronologique.

Phélès était arrivé hier soir à Luskan, comme à son habitude il chercha le seul quartier qui pouvait être intéressant dans une ville autre que sa ville natale: Le quartier où la débauche et la luxure règnent en maîtres. Les auberges du quartier étaient plutôt mal fréquentées et les filles de joie n'étaient pas particulièrement attirantes. Il vagabonda un peu, trouva une petite maisonnette avec la mention:
"Danseuses Exotiques."
Phélès y alla donc, histoire, au minimum, de se saouler et d'y voir ce qu'il y avait comme femmes a l'intérieur. En s'approchant Phélès pria pour que cette maison close ne soit pas un repère pour transsexuels ou pour Demi-orques femmes de joies (ce qui rentrait finalement dans la catégorie Danseuse Exotique vu leur rareté) ou pire: les deux ! Au cours de ses 24 ans d'existence il était tombé sur des choses qui n'étaient guère ragoûtantes. Espérant malgré tout que le fouet nouvellement acquis (qu'il portait au niveau de la hanche droite) permettrait à certaines et à un certain barde, d'y trouver quelconque plaisir, bien qu'il ne se pensait pas lui-même sadomasochiste. Finalement les danseuses exotiques n'étaient pas effrayantes, et pour certaines étaient plutôt jolies. Il s'arrangea pour être en compagnie des plus belles d'entre elles. Sa maigreur et son teint pâle attiraient les jeunes femmes plus que les hommes qui se musclaient à tout va.
Après quelques heures passées dans cette auberge, il entendit des cris venant du dehors, des femmes qui hélaient un étranger qui traversait le quartier, sûrement en quête de compagnie. Le barde se leva, en s'excusant et alla regarder dehors. Il vit un homme enturbanné qu'il se décida à nommer "l'enturbanné" jusqu'à ce qu'il en sache un peu plus sur lui. Phélès ayant étudié la langue de ses voisins du Calimshan sut que le vagabond au teint mat en faisait partie. Il se décida donc de le suivre, le plus discrètement possible. Celui ci le mena à une auberge. Phélès était quelque peu déçu, il espérait un harem comme dans les légendes sur le Calimshan qui circulaient dans son pays.

Malgré tout il entra dans cette auberge, dont il ne se souvenait plus du nom. Phélès a la fâcheuse habitude d'oublier les noms dont il ce fout éperdument. Il vit le calishite parler à l'aubergiste. Ne voulant pas se faire remarquer dès le début essayant de poser des questions sans doutes sans intérêts, il se décida à faire un petit tour dans la salle. Il lut alors l'inscription sur une affiche qui avait l'air d'être récemment placardée, ou peut être se trompait t'il c'est ainsi qu'il alla poser des questions à l'aubergiste. Celui ci lui expliqua à la va-vite ce qu'apparemment d'autres aventuriers avaient déjà entendu, dont le Calishite.
¤Sinon pourquoi serait-il ici ?¤. Phélès prit donc une chambre et alla se coucher.

- Quand était donc ce satané rendez-vous ? dit-il pour que le son de sa voix lui permette de vérifier s'il était encore en train de dormir et que tout ceci était un rêve ou non. "Merde, le rendez vous était a l'aube ! Et merde encore une fois! C'est quoi ces indications débiles ? l'aube c'est pas une heure précise ! Satané A..truc !"

Phélès se précipita pour enfiler ses vêtements, tant pis pour la douche, après tout ses affaires sentaient encore le parfum de sa douce compagnie d'hier soir. Les odeurs des trois jeunes femmes qui partagèrent sa soirée n'étaient pas déplaisantes du tout.

Il sortit en trombe de sa chambre, se précipita dans la rue croisant A..chose avec un sourire narquois.
¤C'est qu'il se moque de moi, le vil paysan ! Tant pis pour A..machin ce n'est qu'un ignorant.¤ Phélès espérait oublier la tête de l'aubergiste le plus vite possible. Et alla au point de rendez-vous espérant dans sa course frénétique que la roulotte n'était pas encore partie. Arrivé à 20 mètres de ce qui semblait être une caravane avec quelques autres personnes autour dont un enturbanné, Phélès ralentit sont allure. Il se mit derrière un arbre afin de réajuster sa tenue d'artiste qu'il affectionnait. Il remit en ordre ses cheveux ébouriffés par sa course. Il s'empêcha de transpirer, chose qu'il avait acquis avec le Théâtre et le jeu de scène. Repris son souffle et s'avança vers le groupe. Il espérait malgré sa tenue voyante passer inaperçu même si c'était impensable. Pour le peu qu'il put en juger il y avait dans le groupe une elfe des bois, intéressant peut être apprécierait-elle l'instrument qu'il avait dans son havresac. Peut être le sortirait t’il un peu plus tard pour pouvoir se familiariser avec elle car les personnes parlant ce qu'il considérait comme le beau langage ou plutôt qui partageaient avec lui une langue autre que le commun ne pouvaient pas être des personnes foncièrement mauvaises. Il revit l'enturbanné, puis un chat avec un turban.. Il se secoua la tête et regarda à nouveau. Le chat n'en avait pas. ¤Un chat avec un turban quelle drôle de bêtise¤. Le barde vit un autre homme d'apparence sans intérêt, ainsi qu'un petit gnome, quoique grand pour ceux de sa race finalement. Il y avait aussi une autre femme aux cheveux encore mouillés qu'il envia car il se dit qu'elle avait put prendre une douche, contrairement à lui.

- Hum ! fit Phélès comme pour s'éclaircir la gorge. Puis adressa un léger signe de main à la compagnie pour leur dire bonjour. Il se présenterait que si l'on lui demandait. Et il espérait d'ailleurs ne pas être refoulé par les employeurs quel qu'ils furent..



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écrit le : Samedi 24 Juin 2006 à 02h19 par Malig
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Après avoir répondu à Cornebois, Malig solidement campé sur ses jambes et son bâton de marche avait calmement entrepris de passer sa main gauche sur sa veste et sa cape enlevant des plis et des grains de poussière imaginaires. L’apparition et le sourire de Sans-nom ne suscita pas de réaction apparente chez lui mis à part un mouvement imperceptible de sa main en direction de sa bourse accrochée à sa ceinture. Mais sous son keffieh s’agitaient quelques pensées à son propos.

En effet, il lui semblait que les coupe-bourses étaient généralement plus discrets. Malig avait beau chercher, il ne trouva pas dans sa mémoire d’autres cas où un homme lui avait annoncé son don pour voler des marchandises. Peut-être était-ce parce qu’il était fils de marchand ou encore parce qu’il fallait une bonne dose de courage pour affronter la condamnation rituelle du vol : l’amputation de la main droite. Une punition ô combien infamante quand on savait que désormais la nourriture et les fèces seraient désormais traitées avec la même main.


¤Peut-être devrais-je moi même le rappeler à l’ordre… Avec mes propres moyens à défaut de hache consacrée.¤ Songea un instant Malig avant de rejeter cette idée. Ce n’était pas à lui de surveiller ou même de punir les mains fautives. Puis il examina ses propres mains, leurs dos puis ses paumes dans un élan de narcissisme, nulle trace de callosité ne venait ternir ce constat et il en fût soulagé. Il posa son sac à terre et les yeux dans le vague, laissa son esprit vagabonder.

Son inattention face au monde extérieur prit fin à l’appel d’Elloa, dont il ne pouvait qualifier la voix que de douce et soyeuse. Et il se délecta donc du plaisir simple d’une jeune femme s’adressant à lui en des termes certes incompréhensibles mais qui inspiraient quand même une douce chaleur en lui. Ne voyait-elle pas à quel point elle était désirable en ce moment ? Malig, un sourire charmeur aux lèvres, fît un pas en sa direction afin de lui parler de choses sans importances. Et Herudae brisa le charme par sa présence…

Désorienté et désappointé, il hésita sur la conduite à tenir avant de d’entendre ce qui semblait être un raclement de gorge particulièrement sonore. Apparement c’était un bonhomme blafard et maigrelet aux habits criards couleur tache de vin rouge. Il lui semblait que cette couleur aurait pu être comparée à celle d’un vin à la robe pourpre, jeune mais de bon cru, probablement vers 1348CV l’année de l‘éperon. Son esprit revenant en terre connue, Malig porta toute son attention sur ce nouveau venu qui semblait avoir aussi été engagé par le mystérieux inconnu, à moins que ce ne soit qu’un promeneur ou bien un gardien de la paix en civil. Quoi qu’il en soit la moindre des politesse était de se présenter et c‘est en allant à sa rencontre qu‘il commença à parler sans hausser le ton.


- La paix soit sur vous étranger, si toutefois vous venez avec de bonnes intentions évidemment. Je suis Malig de Portcalim, hédoniste en herbe que nous vaut l‘indisposition que suscite votre présence ? Lança-t-il en lorgnant sur le fouet que portait à la ceinture le nouveau venu. Il hésitait maintenant à classer le visiteur dans la catégorie esclavagiste et la catégorie pratiquant de jeux inavouables, un air de perplexité se peignit sur son visage.



Pour l'infâme, un brasier
Pour la femme, un baiser

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écrit le : Samedi 24 Juin 2006 à 11h29 par Elloa
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ßѓịśę
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’arrivée du barde surgissant de la pénombre nocturne constituait un événement aussi surprenant qu’inattendu. L’ambiance particulière d’une activité sensée rester secrète fut brisée par cette entrée en scène impromptue. Elloa se rapprocha d’Herudae, se glissant presque entre ses bras pour lui chuchoter quelques mots à l’oreille.

- As-tu ce personnage déjà avant vu ? Il était pas là dans la auberge, je me trompe ? Tu crois qu’il va avec nous venir ?

Elle réfléchit un instant, sans s’éloigner pour autant d’Herudae dont elle pouvait sentir le souffle caresser son visage. A vrai dire la présence d’un nouveau compagnon ne lui était pas désagréable, d’autant plus que celui-ci, dans ses habits soyeux, présentait des traits réguliers dont la fragilité ne faisait que rendre plus plaisant. Pourtant sa silhouette gracile ne laissait pas supposer qu’il puisse être d’une quelconque utilité dans une entreprise telle que l’escorte de caravane.
Elloa en déduit que le nouvel arrivé était un passant égaré, et qu’il assistait à un spectacle qu’il n’aurait jamais du voir. Désireuse de montrer à quel point sa présence pouvait être profitable au groupe, elle quitta Herudae avec un petit clin d’œil complice. Sans attendre que l’homme au teint pale réponde à Malig, elle se faufila derrière lui et lui passa ses bras autour du coup.


- Lui chuchota elle dans sa langue « Luskan est ville dangeureux, mais ça tu sais. On peut faire mauvaise rencontre ou …bonne, c’est selon. Tu pense que quoi je suis ? Bon ou mauvais ? »

Elle murmura ces derniers mots dans un souffle, laissant glisser ses doigts le long des épaules du barde. Elle désirait l’éloigner un instant, l’attirer dans un coin, non pas pour l’égorger vulgairement, mais pour le distraire et l’interroger avec douceur. Elle était certaine qu’il se confirait plus volontiers à elle, qu’à un noble Calishite. Il y a des usages qui sont universels, que cela soit dans les profondeurs des bois, dans les ruelles sombres d’un tauditville, ou dans les chambres de satin de la cour : un regard soyeux et un sourire avenant sont plus persuasifs parfois que le tranchant d’une dague sous la gorge. D’un mouvement plein de grâce, elle invita Phéles à la suivre. Son sac était abandonné aux pieds d’Herudae.



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