۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...

e regard qu'il avait lancé à Malig avait l'air d'affecter tout le reste du groupe. Personne se semblait ici connaître les joies de la torture ou des interrogations. Le barde était-il donc le seul à trouver la réponse du Calishite caduque ? C'était le tir laine qui s'échauffait vite et non lui.

¤ le fouet n'a encore jamais tué d'adolescent dans la fleur de l'age ¤

Cependant Abysse lui avait demandé de se calmer alors il allait le faire.. Phélès posa un regard sur son cousin du Téthyr. La sortie de ses armes étaient un aveux de la part d'Hérudae de sa méfiance envers lui. Le voleur à l'étalage n'aimait le barde et ses idées de jugement à Padhiver, à tête reposée, une fois l'arrogance du lubrique réduite en pièce. Dire qu'il avait commencé à mieux se comporter toute les bonnes actions qu'il avait fait se retrouvaient réduites à néant. Le sournois perdait à nouveau l'estime de Phélès.

Le barde tourna alors le dos à Malig et s'éloigna pour se dégourdir les jambes autour de sa bien aimée Charlotte, ou Catherine, il ne se rappelait déjà plus du nom de sa dulcinée de bois.

Les aventuriers entendirent un peu plus tard un cri de rage, qui venait de derrière cette même roulotte.

- RRÔOOAAHH !!! Ce cri visait à expulser la frustration et la rage qui habitait le barde.

Alors le groupe eut le droit quelques minutes plus tard d'apercevoir le lunatique tout sourire, s'approchant à nouveaux d'eux.

- Excusez moi, l'enturbanné après son subterfuge m'avait énervé et mon jugement s'en était retrouvé vicié. Je vous prie de m'excuser de se genre de sautes d'humeur. Je pensait juste que de juger Malig à Padhiver semblait une bonne idée. Le fouet était uniquement la pour lui faire peur. Je proposai mon instrument si jamais un châtiment aurait du lui être administré après le jugement des autorités compétentes, comme celles de ton groupe, Abysse. Après tout le fouet est une arme qui ne tue pas, hein ?

Certaines personnes l'utilisent même pendant leurs relations charnelles. A part pour Elloa, Je crois que c'est au Calimshan qu'il est utilisé.

Phélès espérait que cette dernière déclaration calmerait les ardeurs de l'elfe face au basané du groupe. Il espérait que la tension désenflerait aussi vite qu'elle avait commencer à croître grâce à sa dernière déclaration.

A peine le jeune homme avait finit d’exposer son avis qu’Abysse s’adressa de nouveau à lui. Non comme à un compagnon de voyage mais comme à un subordonné ou à quelqu’un qui n’avait son mot à dire car en infériorité numérique. Hérudae ne prit pas la peine de tourner les yeux vers l’étrange druide car il surveillait toujours le barde car c’est maintenant qu’il venait ouvertement d’être critiqué qu’il était le plus dangereux. Ni vers Dobun pour lui montrer par les paroles d’un membre de cette organisation que ses craintes étaient fondées, après Malig tous passeraient à la question. D’ailleurs l’infériorité numérique venait de nouveau de creuser l’écart car le loup du druide entra en trombe et alla se blottir contre son maître, Hérudae avait juste aperçu l’ombre noire passer à coté de lui. Alors que la réponse allait venir, Phélès bougea faisant par la même occasion resserrer les mains du voleur sur ses lames courtes, mais l’homme au fouet se dirigea vers la sortie. Cela pour de nombreuses personnes auraient pu être le signe de détente mais pas pour le voleur qui craignait encore plus de ne pas avoir son nouveau meilleur ami en visuel. Pour palier à une quelconque surprise, Hérudae bougea et changea d’emplacement et passa de l’autre coté de l’entrée au cas ou Phélès voudrait agir par derrière puis il répondit simplement à Abysse sans menace, sans crainte, avec des mots juste clair qui ne laissait aucune place à la crainte.

"Tu as visé juste mon cher Abysse. Tu as dit tout haut ce que je pensais tout bas. Si après avoir jugé et égorgé Malig vous passiez aux autres voyageurs non membres de votre organisation. Si vous n’aviez pas découvert le premier soit disant traître ou espion. Pourquoi n’y en aurait-il pas un autre ? Voilà pourquoi mes armes sont sorties, car bien que je n’aie rien à me reprocher, je ne servirais pas de cochon à vos lames. Elle est joli la belle organisation fraternelle qui voulait nous recruter. Mais nous parlons et la solution pour accuser Malig ou l’innocenté a été proposé et j’attends avec impatience le résultat."

Un silence se posa, mais on sentait bien que le jeune homme n’en avait pas terminé. Il voulait bien être comprit de tous pour ne plus avoir à se répéter.

"Vous nous avez proposé de rejoindre votre organisation, votre guilde parlant d’une joyeuse organisation marchande. Craindre les guildes de voleurs ou d’assassin est une chose mais avec les menaces de Lascar il y a peu. J’ai plutôt l’impression d’entendre les paroles d’un membre d’une guilde rivale. Alors après ce petit interrogatoire, il sera très judicieux d’expliquer pourquoi vous rejoindre vous plutôt qu’une autre guilde de voleur."

Le dernier mot n’avait pas été craché ou dit avec dégoût. Oui car Hérudae était un voleur et fier de l’être, ses paroles avait pour unique but de préciser qu’il avait des valeurs auxquelles il ne renoncerait pas facilement pour celles d’une organisation.

La réponse de quiconque fut interrompu par le retour du barde. Qui changea le ton en parlant comme si rien ne se passait. Il voulait détendre l’atmosphère, il sortit même un semblant de blague qu’Hérudae n’écouta pas car ses yeux était maintenant revenu se poser sur Phélès et tous pouvaient voir que malgré la présence de personne sans nul doutes plus puissantes il ne s’inquiétait a première vu que du fin musicien au fouet.

¤ Son sourie est revenu mais rien n’empêche de sourire pour tuer un homme et il nous l’a prouvé en découpant un orc.¤

Vingt-quatrième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage (24 Kythorn 1372)
Lieu: sur la route entre Luskan et Padhivers
Temps: Pluie,orage et vent
Moment:la nuit

La tension montée au sein du groupe, Lascar compris vite qu’il fallait savoir pourquoi l’ensorceleur avait essayé d’hypnotiser tout le groupe et non pas seulement le druide. Il se retourna vers l’exilé pendant que de son côté Cornebois restait prêt à intervenir si l’enturbanné essayerait de s’enfuir.

Coursier du Cercle

-Frère exilé use de tes pouvoirs pour savoir qu’elle était ses funestes action envers nos amis. Le dernier mot avait été dit pour détendre l’atmosphère. Nous allons voir pourquoi tu use de la magie contre tes compagnons. Avait-il ajouté en fixant Malig. --------------------

Exilé

-Pas de souci J… Heu Lascar, je vais le faire avouer sans souci ses protections contre magie son minime. Il s’approcha en faisant des geste cabalistique arriver à sa hauteur il lança son sort. Que la vérité sorte du cœur de cet personne, pour nous aider à lever le voile sur cette situation. -------------------- Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...

Une aura entoura le jeune Calashite après quelques secondes il ne put se contenir, il avait une sensation de bien être mais une folle envie de parler de tout dire sur sa vie, ses peurs, ses joies et ses peines.

Exilé

-Alors mon ami dit moi pourquoi tu as voulu hypnotisé tes compagnons ? A quel fin était destiner ce sort ? Sa voix se voulait douce et chaleureuse, pas une ombre de colère émaner d’elle. -------------------- Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...

Malig est sous l'emprise d'un sort il est obligé de repondre au question en disant la verité

Funestes actions. Que de grands mots prononcés afin d’asseoir sa position, c’était d’un théâtral ! Vraiment si Lascar avait voulu se donner plus d’importance qu’il n’en avait réellement, il ne s’y serait pas prit autrement. C’était à se demander ce que son sabre lui trouvait car le Calishite en était certain, cette lame possédait une volonté propre et pouvait s’élever à l’encontre des souhaits de porteur. Ce genre d’armes était peut-être inhabituel mais l’histoire du plus ancien Empire humain de Faerun avait été parsemée de quelques-unes de ces armes et bien souvent elles étaient aussi célèbres que leurs porteurs voire plus.

¤ De toute façon cette idée de sondage mental est mon idée. Il peut bien se poser en tant qu’auteur de cette formalité s’il le souhaite. ¤ Pensa l’accusé en continuant de fixer l’homme au manteau sombre qui avait fait avorter son effet de force diminuant un peu l’éclairage du lieu.

¤ Et toi, mon ami l’arcaniste, je compte sur toi pour voir le fond de mes pensées et pas pour…¤ Malig s’interrompit puis se tendit intérieurement en entendant les paroles de l’Exilé. Par la barbe parfumée du grand Calim ! Ces gens étaient donc sourds en plus d’avoir un ego surdimensionné ? "Protections magiques minimes" Comme s’il avait besoin de se protéger alors qu’il avait effectué les gestes rituels attestants de sa bonne foi et émis l’idée d’une vérification sous l’égide de Mystra. Il avait de toute façon décidé d’abaisser ses barrières mentales lorsque la Toile effleurerait son esprit.

Les gestes de l’arcaniste cependant montraient qu’on allait lui retourner le même genre de tour qu’il avait essayé sur le groupe. Il avait naïvement pensé que l’autre travaillerait d’esprit à esprit mais une fois l’hypnose accomplie, elle lui ferait déballer verbalement toutes ses intentions. De plus la langue commune était plus une barrière qu’autre chose comparée à la beauté de sa langue natale, l’alzhedo et de même celle-ci était bien pauvre en comparaison des liens d’esprit à esprit.

Pendant que son esprit lui appartenait encore, sa main droite trouva celle d’Elloa et lui imprima une légère et chaleureuse pression avant de retomber raide le long de son corps dont la couleur rouge tout comme la vapeur commençait à peine à s’estomper.

- Je voulais simplement les convaincre que ma répartition des tours de garde était la plus sensée. Même si elle ne l’était pas plus que celle de notre ami le gnome, elle l’était plus que celle proposée par Phélès. Le but était de passer mon tour de garde avec la charmante demoiselle ici présente. Répondit-il à son nouvel ami avec dans la voix une chaleur égale à celle de l’Exilé en joignant le geste à la parole à chaque fois qu’il désignait quelqu’un.

La tension n’avait pas finit de monté depuis qu'il avait sorti ses propres lames mais le jeune voleur s’en moquait car c’était peut-être ses dernières défenses contre le groupe inconnu et soit disant fraternel devant lui. Accusation, menace de mort et de nombreuses paroles toutes moins amicales furent prononcés contre l’un ou l’autre des noms membres. Mais pour lui Malig n’avait besoin que de répondre à une question, pourquoi ce sort car ses allégeances à une hypothétique organisation ne l’intéressait pas. Alors enfin s’en doute à cause de cette tension, Lascar ce bon petit vieux évanouir sur la route, ce gentil confrère de la gentille organisation marchande dont faisait partit Cornebois et l’Exilé qui depuis le début de la scène ne dictait plus que des ordres attestant d’un rang supérieur dans sa guilde. Il parla enfin pour dire au magicien qu’était l’Exilé d’effectuer le truc magique qui saurait avec certitude ce qu’avait voulu faire Malig. L’homme commença à prononcer des paroles mi-incompréhensibles, mi- charmeuse tout en effectuant des gestes lents comme maintenant Hérudae le remarquait, comme l’avait fait peu de temps auparavant le calashite. Ce qui provoqua chez le voleur un instant de panique et il recula malgré lui en se remémorant l’aura qui l’avait entouré. Personne n’était revenu là-dessus, voir personne dans l’agitation n’y avait fait attention mais elle réagirait peut-être a nouveau alors le jeune homme se tenait près à sortir par la porte non loin. Mais rien ne se produisit et à la fin du sortilège comme le nommaient les magiciens, l’Exilé posa deux questions à Malig d’une manière douce mais qui semblait ne laisser aucun doute quand à véracité des réponses.

Et qu’elles ne furent pas celle-ci ou plutôt celle-ci car Hérudae ne retenu qu’une chose. L’enturbanné avait usé de pouvoirs magiques dans le seul et unique but de passer son tour de garde avec Elloa. Il savait que Phélès avait organisé les tours avec l’objectif inverse mais il ne pensait pas Malig assez fou pour faire ce genre de bêtises. Le silence s’était installé après la réponse et on attendait la décision de Lascar mais doucement monta de la gorge du voleur un petit gloussement, puis un plus fort et finalement il laissa éclater un éclat de rire.

"HAHAHAHAHahahahahaha !! C’est pas vrai, il lance des sorts pour draguer. Je ne te pensais pas à ce point diminué l’enturbanné mais je sais où je te conduirais quand nous arriverons à Padhiver. Direction le quartier du plaisir mais tu règlera ta note."

Le jeune voleur toujours sous le fou rire qui se calmait lentement rangea ses deux épées comme indiquant que pour lui l’explication lui suffisait. Il hochait la tête comme indiquant qu’il ne revenait toujours pas de l’action du calashite. Mais son attention revint et il surveillait encore malgré tout Phélès puis il attendit la décision de celui qui était maintenant sans erreur le chef de cette caravane.

La voix de Lascar apaisa instantanément les suspicions qui s’élevaient dans le cœur du génasi, il avait voulu préserver la sécurité de sa famille, et l’idée qu’on veuille la nuire grâce à lui avait déchaîné trop de tourbillons. Se décontractant totalement, il effleura la tête du Loup à ses cotés. L’animal se calma et leva vers le druide un regard compréhensif. Le danger semblait être passé.

Puis l’éclat de rire d’Hérudae conforta cette idée, ses paroles étaient justes, il lui lança un coup d’œil insondable. Ce même thétyrien qui se croyait acculé quelque instants plutôt, puis Jahëlo reposa son regard sur le calishite. Sa raison avait été la plus triviale qui soit, il avait voulu forcer l’esprit de tous ses compagnons de voyage pour quelques heures avec une femme...

La bonne humeur apparente du roublard était loin d’être communicative, car cette acte était difficilement compréhensible et supportable pour Abysse. La tempête reprenait de plus belle dans son esprit et son regard contrastait avec son immobilité. La colère se déchaînait, prenant le pas sur toutes les questions qui le tiraillaient habituellement, il aurait voulu se laisser aller. Il aurait voulu le noyer sous un torrent qu’aucune flamme n’aurait pu disperser. Car les sources de cette colère étaient au moins deux et de natures différentes, et tout aussi profondes... Mais tout ce déchaînement n’apporterait rien.

Inspirant profondément, la tempête d’Abysse s’apaisa aussi soudainement qu’elle était apparue. Son esprit était encore agité, mais il avait retrouvé sa faculté de raisonner librement. Il s’avança alors légèrement vers l’homme au turban et lui lâcha quelque mots.

- Ainsi, le feu est réellement ton élément, tu consumes tout ce qui t’entoure pour vivre l’instant sans te soucier de rien. Tu brûles sans un remords la confiance que tes compagnons avaient pu éprouver pour toi pour quelques heures en bonne compagnie... Jahëlo décocha un regard inondé de déception vers la belle elfe avant d’en revenir au calishite. Serais-tu capable de mettre en danger toute la caravane pour un peu de satisfaction ?

Le porteur de l’Ouroboros fit un pas en arrière et croisa les bras sur sa poitrine, il attendait la réponse. La rage était partie, mais avait laissé place à une profonde déception.

es chefs de la compagnie ne savaient décidemment pas s’amuser. Le fouet était l’ustensile le plus plaisant pour interroger les traîtres et les perfides.

Malig répondit à la question de l’exilé sans avancer ses motifs plus qu’évident. Hérudae qui ne put s’empêcher de rire après les déclarations du Calishite fit une remarque bien sympathique.

¤ User de la magie pour séduire, à quoi en est donc réduit l’enturbanné, lui, si fier et imbu de lui-même. Je dirais presque qu’il est encore pire que moi. ¤

- Peuh ! Le bougre, même en essayant de dire la vérité il se voile la face. La vérité, selon moi, c’est que le Calishite n’est qu’un lubrique qui n’attend que les faveurs d’Elloa. C’est pour ses raisons que le tir laine et moi demandions de séparer les deux tourtereaux lors des tours de garde.

Comme Hérudae, je pense que le coït n’est pas la meilleure des façons de monter la garde. La sauvageonne a tourné la tête de pas mal d’entre nous, Dobun devrait l’affirmer d’ailleurs, il est immunisé contre ses charmes apparemment. Elle n’a pas l’air d’avoir une once de savoir vivre. Et ce libertinage empêche le groupe de bien s’entendre par moment.

Cependant je ne renie pas l’appartenance de l’elfe au groupe. Il faudrait juste contrôler les ardeurs des deux êtres. Leurs envies mettent en péril le convoi.

Je sais que mon avis n’était pas demandé mais Malig n’était pas si sincère qu’à première vue.

Puis Phélès jeta un coup d'oeil à son cousin Téthyrien et lui adressa un bref sourire pour essayer de détendre le bougre qui n’avait envi que de le pourfendre depuis qu’il avait sorti son fouet.

Hérudae avait toujours l'esprit occupé à son fou rire quand une vision d'horreur le bloqua net. Rien n'aurait pu stopper sa bonne humeur que ce détail qui malgré les apparences n'était certainement pas de la bonne volonté. Oui Phélès venait de lui sourire.

*Et voilà, le sourire avant le coup de fouet. Et en plus de quoi il se mele blanchette.*

"Tu ne devrais pas parler pour les autres, surtout de choses dont tu n'as aucune idée. Et encore moins insulter Elloa, car elle a repoussé ton charme exceptionnel. Mais effectivemet j'ai eu crains la légèreté du tour de garde si Malig et Elloa avait été ensemble. Pas comme tu le crois qu'ils se lancent dans des ébats amoureux mais qu'ils soient pas à fond dans la surveillance."

"Et j'adore te voir juger les autres en parlant pour tous. Elloa fait bien parti du groupe et Malig n'est certainement pas la personne la moins sincère à première vue."

Et le regard du voleur se posa sur Phélès soulignant ainsi celui qui était visé par la dernière phrase.

Enfin Malig a une nouvelle réponse à donner et j'aimerais bien l'entendre après nous pourrons commencer tranquillemet nos tours de garde. Et vu que je suis avec lui j'espère qu'il ne tentera pas de me séduire à la faveur de la lune."

Les yeux d'Hérudae quittèrent blanchette un instant pour fixer le calishite et lui faire un petit sourire.
Avoir au moins un soutien devrait aider Malig à devenir plus franc dans ses réponses.

es sourcils du barde tressautèrent. Le tir laine lui adressai la parole,et ce, encore pour le contredire.

¤ Bien, bien, bien, il veux mourir celui là.. ¤

Préférant garder le silence plutôt que de se perdre en parole Phélès resta muet. Car si jamais il osait prétendre que le voleur portait des accusations la chose se retournerait contre lui. Abysse et le reste de la troupe penseraient qu’il était mal honnête s’il tentait de se défendre ou de justifier ses actes, cependant le barde n’avait été qu’excentrique, rien ne donnait matière à suspicion.

Cependant la hardiesse de l’ingrat cousin du Téthyr développait un nouveau sentiment dans le fort intérieur de Phélès qui luttait pour ne pas lui répondre et de le descendre en flammes. Colère, frustration et hargne étaient les émotions qui torturaient l’âme du barde en ce moment.

Un large sourire apparut sur son visage et à voix basse le saltimbanque déclara :

- Hé bah, j’ai le droit à un cours de morale de la part d’un roublard, c’est amusant, surtout si le bougre s’exprime mal. A mon tour si vous le permettez, vous avez dit, si je ne m’abuse, "j’ai eu craint" et je doute que ce langage soit du commun, si je puis me permettre. Mais laissons ici ces facéties. Nous ne sommes pas ici pour régler nos différents quelconques.

Phélès occulta aussi la remarque qu’avait fait l’infâme du Téthyr sur son éventuel rejet de la part de l’elfe. Il aurait aussi très bien put déclarer la même chose en le visant car Hérudae n’avait pas vraiment réussi à arriver à ses fins pour le moment, malgré ses multiples tentatives infructueuses. Le barde n’avait au moins rien tenté, non pas parce que l’elfe était insouciante, mais par respect pour l’homme dénommé Abysse.

lloa, enveloppée dans les habits que lui avait offert le Calshite en une voluptueuse caresse, promesse de délices nocturnes, avait regardé l’entièreté de la scène, les yeux écarquillés de stupeur sans mot dire. Si le vent vibrait en elle lui conférant un certain pouvoir, et si tout au long de son existence, elle avait assisté aux rituels chamanique de son peuple, elle n’était guère habituée à la magie comme la pratiquait les autres membres de ce monde. Si elle avait conscience de ce qu’était la traîtrise, bien que ne connaissant le mensonge que depuis peu, elle ne pouvait comprendre les sous entendus, les menaces et le fiel qui s’écoulait comme le poison se déverse des crocs de la vipère. La situation lui échappait complètement, et elle observait afin de tacher de comprendre.

Jusqu'à ce que Jahelo lui lance ce regard lourd de reproche, qu’elle prit de plain fouet comme une gifle sonnante. Elle ne comprenait pas. Qu’avait t’elle donc fait de répréhensible ? Pensait t’on d’elle qu’elle était incapable de mener proprement une garde ? Quelque chose cependant lui susurrait à l’oreille qu’il ne s’agissait pas de cela. Des bribes de conversation qu’elle avait pu comprendre malgré sa méconnaissance de la langue commune qui lui empêchait d’en saisir toutes les subtilités, elle avait saisi qu’on reprochait au bel ensorceleur d’avoir voulu jouer avec elle. Sans qu’elle ne puisse imaginer les raisons d’une telle désapprobation, l’idée s’imposa peu à peu, étoffées par les paroles désagréables de Phélès, et celles, plus douces du roublard Théthyrien.

- Qu’avez donc vous ! s’exclama t’elle finalement, harassée et humiliée qu’on parle d’elle sans s’adresser directement à elle, l’accablant de reproches à demi dits " Je sais un campement garder, même seule ! Qu’avez donc a être si de mauvais humeur ! C’est une chose interdite de jouer à la bête à deux dos chez vous ? Je pense pas, personne ne dit rien plus tôt, quand Abyss et moi avons joué. Alors quoi ! ?"

Ses yeux sombres s’étaient couverts d’un voile de colère. Pas un sentiment dirigé envers quiconque en particulier, mais plutôt une montée d’adrénaline que l’injustice apparente et son incompréhension faisait monter en elle. Ses doigts fins se resserrèrent sur la main de Malig tandis que les paroles du barde au fouet résonnaient encore dans son esprit, de nombreux mots lui étaient encore totalement inconnus et renforçaient le sentiment d’impuissance et de révolte qui se levait doucement en elle. Elle releva son petit nez vers le Calshite et lui sourit promptement, comme pour lui témoigner de son soutient dans cette épreuve aussi soudaine qu’inattendue.