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> ۝ Une longue traversée ۝, Quête du Cercle...
écrit le : Vendredi 02 Juin 2006 à 21h37 par La Fouine
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Malig, Hérudae, Istenns, Dobun, Elloa et Cis :


Les discussions sur une certaine traîtrise de l'aubergiste était dans la plupart des paroles du groupe d'aventuriers. Chacun donnant son avis, ils essayèrent de faire une certaine présentation d'eux même, et entre certaines personnes, le courant passait bien...Au bout de quelques minutes, une servante arrivant avec deux hommes assez costaud portant divers plats dans les bras, et quelques pichets de vin ou de rhum. La servante prit la parole :

- Arumn me demande de venir vous donnez quelques victuailles pour vous permettre de patienter encore quelques instants. Elle se tourna face aux deux hommes, et leur ordonna de tout mettre sur la table. Posez donc ça sur la table là, et faite attention de rien renverser. Puis elle sortit sans dire un mot, suivit peu de temps après par les deux colosses.

Cis regarda le repas, essayant de voir si il ne reniflait pas une quelconque odeur de drogue ou de divers poisons, et après une attention minutieuse, il regarda les aventuriers, et leur dirent qu'ils pouvaient déguster les plats avec enchantement. N'attendant pas qu'il finisse son discours, le petit groupe s'attela à faire honneur à ce repas. Chacun mangeant à sa faim, ils discutèrent entre eux, histoire de passer le temps.

Sarinah :

Arumn regarda la jeune femme dans les yeux, et lui sourit tout en écoutant ce qu'elle avait à dire. Elle lui commanda une chopine, et l'aubergiste lui servit une pinte de rhum puis il prit la parole :

- Mmh, tu as d'la chance ma vieille, il reste encore d'la place. J'pense qu'ils auront besoin d'gens comme toi, car ils m'ont pas l'air très doué les autres...Puis pour ton expérience, vu le trajet on te demandera de tuer sans tenir compte des truands, alors tu as l'air d'avoir un peu d'expérience dans ce genre d'exercice. Enfin, va donc dans la salle derrière le rideau, j't'accompagne pas car j'ai bien trop à faire dans c'te salle ci, mais quelqu'un va vous rejoindre après.

Arumn lui montra la direction de la petite salle du bout du pouce, puis partit servir quelques habitués qui hurlaient à la mort pour avoir encore à boire. La jeune roublarde partit donc en direction de la salle, poussa le petit rideau sur le côté, et jeta un coup d'oeil dans le lieu. Elle aperçu les aventuriers en train de festoyer tranquillement, alors elle s'avança lestement vers la table, sa chope à la main, puis elle s'adressa à l'ensemble du groupe.

- B'soir tout l'monde. Excusez moi d'mon p'tit retard, mais j'me suis perdu sur les docks. Une pointe de moquerie dans la voix elle continua sur sa lancée. J'me présente, moi c'est Sarinah, j'ai bossé sur un navire marchand comme mousse, puis j'ai été pote avec de sacré pirate, j'vous dit qu'ça forme un matelot ça. Bon pas très apprécier dans la vie d'tout les jours, mais c'est sacrément bon de voguer sur la Mer. J'viens vous accompagner pour c't'escorte d'caravane, j'espère que j'suis pas d'trop, puis toute manière j'viens quand même. A peine eut elle fini de se présenter qu'un homme entra derrière elle...


Tous :


Un homme de taille moyenne fit son entrée dans la salle. Il projeta un certain froid, et tous les aventuriers stoppèrent instantanément leur actions, comme figé par le temps. L'homme encapuchonné arborait un long manteau noir, avec la capuche rabattue sur sa tête, de façon à ce qu'on ne distingue pas ses yeux. Il ne bougea pas pendant quelques secondes avant de s'avancer tranquillement mais sûrement vers la table. Il saisit une chaise libre, s'assit dessus en bout de table de façon à voir tout le monde et que personne ne se trouve dans son dos. L'homme ne dit aucun mot, laissant inerte chaque aventurier. Il sortit une dague de sa manche, et il se mit à jouer avec, mais au bout de quelques minutes d'un silence long et pesant, il décida enfin de s'adresser au groupe.

-Bon, les jeunes. J'vais faire vite et simple. On va pas vous demander le monde, simplement d'accompagner une caravane jusque dans Valbalafre, son contenu n'est rien d'autre qu'un transport de matériaux, des outils et des fournitures de navires. Si ça vous plait pas, je vous retiens pas, et la sortie est par là bas. Il désigna le rideau et regarda tour à tour les membres du groupe, sans que ceux là puissent voir son regard. Alors très bien, je vois que vous êtes d'accord avec les conditions, alors maintenant parlons affaire. Vous aurez comme récompense un peu d'argent, et vous garderez tout ce que vous récolterez lors des diverses rencontres pendant le voyage...Rien de plus, rien de moins. Si vous avez des questions dépêchez vous, et allez, après vous aurez quartier libre pour la nuit, nous partons demain à l'aube, les retardataires ne seront pas attendu bien entendu.
Un léger rictus se dessina sur ses lèvres émaciées, puis l'homme se balança sur sa chaise, continuant toujours de jouer avec sa dague. Nul ne pouvait discerner l'homme, et encore moins voir son regard. Il ne laissait transparaître aucune émotion dans la voix qui se voulait être neutre...Mais son regard s'attarda longuement sur Sarinah laquelle il dévisagea longuement avant de lâcher un petit sourire. Avait-il une idée derrière la tête ?!...


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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...



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Eh oui, ce n'était que moi...
 
 
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écrit le : Samedi 03 Juin 2006 à 00h20 par Daran
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Daran n'était pas allé bien loin en vérité, sorti sur les docks, voyant les bateaux aller et venir il se rendait compte à quel point il en avait assez des petits larcins dans cette ville. Il aspirait à plus d'aventure, à plus d'opportunités...Et à Luskan il était malheureusement coincé, coincé parce que les bonnes portes lui étaient fermées, parce que les mauvaises il les avaient déjà franchies. Même sans gagner la richesse pendant le voyage, il y aurait sans doute des opportunités à l'arrivée. Et puis dans la mer des Etoiles Déchues il y avait les pirates, et ça, ça sonnait comme une bonne experience et comme des espèces sonnantes et trébuchantes.

Evidement s'il revenait, les autres se poseraient des questions, a priori il ne penseraient pas qu'il ait changé d'avis mais plutôt qu'il préparait un sale coup ce qui n'était pas beaucoup mieux. Il fit quelques pas sur le quai avant de tomber sur un marchand de poisson...Voila qui ferait l'affaire.

Quelques minutes plus tard il apparaissait derrière un personnage encapuchonné qui venait de finir de parler. Daran morda dans une brochette de morceaux de poisson frit, en avançant tranquillement dans la salle et en se réinstallant à sa place. Il adressa un sourire géneral avant de parler bien évidemment après avoir avalé.


- Hmm...ça me parait être régulier. Est-ce votre caravane ? Protégeons nous les biens d’un groupe particulier ? Certains d’entre nous ont peut être un passif... Pour ma part je suis Daran Delmyr et ces conditions me conviennent...


 
 
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écrit le : Samedi 03 Juin 2006 à 01h59 par Elloa
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Elloa engouffrait une pomme avec une élégance relative si l’on ne tenait pas compte de la bouche grande ouverte qui se refermait sur le met juteux. Elle raffolait de ces fruits que l’on ne trouvait pas dans sa région et prenait grand soin à en arracher la chair jusqu’au trognon. L’un de ses doigts était bandé grossièrement dans un mouchoir - appartenant à Istenns -.et la gênait particulièrement dans la dégustation des mets offerts par l’aubergiste.

Tout à l’heure, lorsque le jeune guerrier lui avait confié son arme, elle en avait parcouru la lame du bout des doigts afin d’en tester le tranchant, et bien mal lui en pris, car elle se coupa profondément. Par fierté elle n’avait voulu rien dire, et avait même voulu prouver de son habileté à manier l’épée en improvisant une parade inspirée d’un duel duquel elle avait été témoin à Eauprofonde. Par manque de place, mais surtout par manque de pratique – chez elle on appelait les esprits ou l’on usait d’arc, mais rien qui ne ressemblait à une épée fut elle longue ou bâtarde - elle s’était évidement empêtrés les pieds, avait trébuché et était tombée sur Daran, lui donnant un joli coup de coude au passage. Elle avait pensé avec malaise qu’elle était responsable de son départ, et fut bien soulagée de le voir arriver avec sa nonchalance habituelle.

Elle avala la dernière bouchée, et tenta de prendre une attitude plus…féminine. Depuis l’arrivée de Sarinah, son humeur s’était assombrie. Elle aurait certainement préféré mourir plutôt que de se l’avouer, mais la présence d’une autre femme, alors qu’elle allait être la petite favorite de l’équipage, ne lui plaisait absolument pas. Sarinah, par défaut, lui était extrêmement antipathique. Elle évita de croiser son regard autant que possible, de peur de ne pas réussir à masquer son désappointement. Elle se frotta discrètement les mains humides de jus de pommes sur sa tunique de laine achetée tout récemment, et secoua sa crinière fauve dans un mouvement qui rehaussait la beauté sauvage de ses traits.


- Dis moi, Monsieur, commença t’elle, tachant d’être la plus aimable possible en s’adressant à l’Exilé « Comment va s’organisationner le travail ? On va avoir chacun une tache particulière ? Ou un rôle ? C’est ça, bon mot ? Je suppose que il faudra partager le travail en deux groupes, un pour le jour et un la nuit ? C’est nous qui devons choisir, ou un chef dirigera nous ? Ou alors… elle hésita un instant « On doit choisir un chef des gens ici ? Je veux dire : parmi nous ? »

Elle espérait secrètement qu’il ne faudrait par recourir à ce genre de procédé. Elle avait remarqué la façon dont l’encapuchonné avait regardé Sarinah, elle avait bien compris qu’elle avait un tempérament de battante, et qu’à part peut être Daran, personne d’autre ne démontrait d’un charisme de chef. Devoir obéir ...à cette fille, serait une humiliation insupportable. Les sombres pensées qui s’entrechoquaient dans son esprit lui tirèrent une petite moue tandis que ses doigts jouaient distraitement avec une nouvelle pomme.



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écrit le : Samedi 03 Juin 2006 à 09h08 par Malig
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Malig était sur le point de répondre à Dobun quand les mets arrivèrent sur la table. Piochant de la main droite dans les divers plats sans avoir l’air de se soucier si ceux-ci étaient salés ou sucrés, il dégusta lentement chacun des plats avec le ravissement de celui qui découvre une nourriture exotique. Et bien que ses doigts soient maculés de graisse, cela ne semblait le déranger aucunement. Intérieurement il se réjouissait de voir ses connaissances confirmées et s’impatientait déjà à l’idée d’observer l’œuvre du gnome. Ce qui l’amena à lui répondre.

- Vous savez probablement que l’empire du Calimshan fût fondé par un puissant djinn, celui que l’on nomme Calim, qui avec l’aide de quelques membres de sa race apporta paix et prospérité à notre peuple pendant plus de mille ans. Puis nos autres ancêtres arrivèrent, ceux que l’on nomme les effrits…

La voix de Malig se tût et il tenta de dissimuler sa gène en reprennant de la boisson, moins alcoolisée cette fois. Il avait toujours eu une répugnance à parler des conflits ancestraux qui avaient agité son peuple des millénaires auparavant. Il savait que le Calimshan avait été de tout temps une terre qui valait que l’on se batte pour elle mais il n‘appréciait pas cette idée pour autant.

Une distraction vint à temps pour le tirer d’affaire. Ou même plusieurs en fin de compte. Une damoiselle patibulaire au language difficilement compréhensible venait de faire son apparition mais manifestement celui sur lequel il fallait se concentrer était plutôt l’homme au visage dissimulé. Pendant le silence prolongé qui suivit son entrée, Malig eu l’impression que cet homme n’était pas le commanditaire et ce n’était pas là les manières des caravaniers calishites, c’était un peu déroutant.

¤Allons nous sommes dans une ville barbare et c’est peut-être leur coutume¤ se rassura-t-il

A peine le mystérieux inconnu eut-il fini d’exposer les conditions du voyage que celui qui était sorti se présenta. Daran armé d’une brochette de ce qu’il fallait probablement appeler du poisson, il semblait avoir quelques choses à se reprocher.
Quant à Elloa, il en prenait vraiment conscience pour la première fois. Car elle venait de poser une question qui n’avait que peu d’importance à ses yeux.


¤J’obéirai à qui donnera des ordres sensés, et si personne ne correspond, à moi-même¤

Puis il pouffa à l’idée d’appliquer les enseignements du Vieux, ce faisant il avala de travers et manqua de s'étouffer. Il lui aurait fallu écarter du pouvoir les membres des classes inférieures, les téthyriens et les illuskiens. Et enfin, les elfes parce qu’on ne pouvait pas se fier à eux. Après une analyse des traits de ceux qui étaient dans la pièce il ne restait en lice que Dobun car il ne sentait pas l’âme d’un chef.
Il attendait donc la réaction des autres participants mais pour lui l'affaire semblait entendue.



Pour l'infâme, un brasier
Pour la femme, un baiser

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écrit le : Samedi 03 Juin 2006 à 10h47 par Hérudae
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Tranquillement installé dans son coin Hérudae suivait la conversation des autres personnes du groupe. Elloa la jeune elfe semblait pleine d’énergie et voulait connaître tout le monde et même les particularités de chacun au point qu’elle se coupa même le doigt sur l’épée du guerrier nommé Istenns. D’ailleurs celui-ci parlait l'elfique semblait-il. La petite conversation battait son plein quand d’un coup sans avertissement Daran se décolla du mur et sans un mot quitta la petite pièce.

¤ AH il a décidé de se sauver ? Humm il a du être vexé par la mise en scène de Dobun. Pas grave un candidat de moins. ¤ pensa le jeune homme tout en reportant son regard sur le groupe une fois l’homme en rouge sortit.

Le nouveau venu, Malig lui semblait bien s’intégrer au groupe. Il avait habilement contourné les pièges verbaux de Dobun. Et son attitude hautaine n’était sans doute du qu’a une coutume de son peuple. Istenns, devait être un combattant au vu de l’épée qu’il avait fixé dans son dos. Tant mieux dans ses long trajets un guerrier était toujours un détails important d’un groupe.

Ainsi Cis était un rôdeur, un elfe était déjà doué dans la forêt mais celui-ci devait être encore meilleur. Le groupe se formait petit à petit, les membres ajoutant leurs compétences les uns aux autres. Dobun cherchait à se faire engager comme ingénieur en mécanique, il aimerait bien voir le petit gnome jouer avec une pièce mécanique autre que celle d’un piège.

Le groupe fut interrompu par la serveuse que peu de temps avant le tavernier avait appelé. Suivit de deux hommes elle fit poser sur la table deux plateaux remplit de nourriture et de boisson. Cis qui avait conseillé de ne rien mangé de ce qui serait donné ici examina attentivement les mets et décida qu’il n’y avait rien de dangereux. Alors le reste du groupe mangea à sa faim sauf Hérudae qui resta dans son coin à regarder l’ensemble du groupe. Il avait appris depuis bien longtemps a ne jamais rien mangé pendant le contrat d’embauche comme pendant lors d’un éventuel repas de fin de contrat. Cela évitait toujours des désagréments de payement.

Puis survint une nouvelle venue, qui s’appelait Sarinah, son aspect, son regard, la faon dont elle observait la pièce ne laissa pas beaucoup de doute sur le genre de travail qu'elle faisait d'habitude. Elle eu tout juste le temps de se présenter qu’un homme à l’aspect lugubre entra dans la pièce. Une capuche tombant sur son visage le dissimulait à l’ensemble des personnes placés dans la pièce même Hérudae assis sur le flanc de celui-ci ne voyait pas grand-chose.


¤ AH, je crois que notre employeur est enfin arrivé ¤ se dit-il en avançant un peu sa chaise le long du mur droit afin de suivre les explications de l’individu sans perde de vue la porte et son rideau. Hérudae sourit même quand l’homme décida de jouer avec son couteau et laissa planer un silence. Petite technique d’intimidation qui devrait marcher sur certain, mais depuis son plus jeune age trop de loubards avait joué à ce jeu avec lui. Maintenant il levait simplement les yeux jusqu’à que cela soit finit et au bout de quelques minutes, enfin les mots sortirent de la bouche de l’homme.

Hérudae laissa certains membres de l’assemblée poser leurs questions ainsi que Daran qui était revenu l’air de rien une brochette de poisson frit à la main. A qui était la cargaison était bien le genre de question qui n’aurait pas de réponse ou une fausse. Daran lui acceptait les conditions alors qu’il n’y avait rien sur la table sauf qu’on pouvait le payer 1 pièce d’or pour plus de 3 semaines de voyage. Elloa, elle s’intéressa à la condition de travail. Cela serait décidé par le groupe mais la question sur le responsable était intéressante.

Alors pour la première fois depuis son arrivé, Hérudae ouvrit la bouche pour poser des questions sans toutefois se présenter. S’il n’était pas engagé pas besoin que l’on connaisse son nom, c’était ça la sécurité surtout maintenant qu’il se doutait plus ou moins qui commanditait la caravane.


-Ce que transporte la cargaison n’est pas vraiment important. Elle doit arriver à Valballafre c’est tout ce que je veux savoir. Mais le salaire doit bien sur être en rapport avec les difficultés rencontrées. Plus ce qui sera transporté vaudra cher et bien sur plus notre route risque d’être houleuse et accidentée. Ainsi j’aimerais savoir ce que vous nous accordez comme salaire par journée de travail. Evidement ce que nous tirerons des différentes rencontres sera à nous, cela va de soit.

Après un légère pose pour souligner les mots qui allaient suivre, le jeune homme reprit :
- Mais travailler pour un peu d’argent n’est pas vraiment dans mon optique. Surtout quand le un peu n’est pas précisé. Arriver à Valballafre pour toucher 1 pièce d’or me ferait moyennement rire. Donc j’aimerais bien poser les clauses du salaire pour rien que le transport de matériaux, des outils et des fournitures de navires. Finit de dire Hérudae en reprenant les mots exacts de l’homme pour bien lui indiquer que s’il y avait autre choses cela coûterait bien sur plus cher.Après viendrait les autres questions.



 
 
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écrit le : Samedi 03 Juin 2006 à 13h21 par Istenns
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Istenns venait de passer son épée à Elloa quand celle-ci se coupa dans un temps, elle fit quelques gestes puis il lui donna son mouchoir pour qu’elle s’en serve comme d’un pansement ce qu’elle fit, elle l’enroula nonchalamment autour de son doigts, puis des bruits de pas se firent entendre, remettant son épée dans son fourreau, Istenns resta sur ses gardes pensant que les bruits pouvaient être n’importe quoi des bandits par exemple qui venaient tentés leurs chances pour les dépouillaient tout était possible.

Il fut soulagé de voire que ce n’était qu’une servante suivi après par deux hommes à forte carrure, ils déposèrent sur la table des mets de toutes sortes aussi bien, des pommes, que du poisson.

Istenns vit Elloa se dirigeait vers la table souhaitant continuer la discussion qu’ils avaient eu il la suivi. Il commença à se servir du canard de très bon goût puis, il s’attaqua à quelques pommes, enfin un dernière homme apparus dans l’encastrement de la porte, il’ était vêtu bizarrement, d’une cape noir à capuchon porter sur la tête cachant jusqu’à sa bouche, ne pouvant distinguer les traits de l’homme Istenns ne s’attarda pas sur l’homme.

Celui-ci s’avança à pas lents, et tira l’une des dernières chaises libres, c’est à se moment que Istenns remarqua que Daran était sorti.


¤ Bizarre Dobun l’a vexer, il aime pas les gnomes ? ¤ Se demanda t-il au fond de lui.

L’homme inconnu commença une sorte de discours, ne laissant aucune émotion se faire savoir de sa bouche. Quand l’homme eu fini, quelques questions vinrent le presser, certaine étaient inutile, d’autre pas.

Istenns remarqua que l’une de ses compagnes Sarinah était aussi ici n’aimant pas tellement la présence de celle-ci, il l’ignora.
La question d’Elloa était très bonne mais Istenns espérait une chose, que celle-ci ne serait pas désigner comme chef si il y en avait un.

Istenns ouvrit la bouche pour poser une question :


-Que va t-il se produir si nous échouons dans notre quête? Demanda t-il.



La mort est une impasse mais la vie n'est que plus belle!
 
 
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écrit le : Samedi 03 Juin 2006 à 18h51 par Cis
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e pain et les légumes furent un vrai délice pour Cis qui ne mangeait d'ordinaire guère autre chose que viande et fruits sauvages. Pendant qu'il mangeait tranquillement isolé du groupe, il écoutait attentivement tout ce qui pouvait se dire, mais faisait surtout attention aux comportements des futurs voyageurs. . Son expérience de la chasse et de la discrétion étaient un atout dont il pouvait user même parmi les hommes.
Il se méfiait en particulier des voleurs, pirates et brigands. Il avait bien compris qu’ils étaient bien intéressés par les récompenses, contrairement à lui qui ne vivait que pour trouver désormais aventure et renseignements sur son passé.

S’il avait un jour la chance de rencontrer quelqu’un qui pourrait le renseigner sur qui étaient ses parents, d’où il venait, alors le brouillard dans lequel il vit depuis sa naissance pourrait se dissiper et faire de lui un elfe à part entière. Il se considérait pour le moment comme sa famille adoptive, un loup, mais un loup aujourd’hui solitaire, malgré la compagnie d’Elloa pour qui il avait une certaine affection. Mais en ces lieux, Elloa devenait vraiment trop loquace à son goût, il fallait qu'il la calme avant qu'elle ne dévoile trop de sa personne. Ils étaient entourés de brigands et voleurs, ce n'était pas une réunion dans un salon de thé, et dévoiler sa personne trop avant pouvait par la suite leur nuire, du moins à elle en particulier.
Il avait pour habitude d'analyser les situations
Lorsque l'homme cagoulé entra, il fit mine de ne pas le remarquer, ne voulant pas lui donner encore plus l'impression de dominer la situation. Cis n'aimait visiblement pas le comportement que cet énergumène pouvait adopter en la situation.


¤Je n'aime pas du tout son attitude. Il veut faire le chef, il nous parle comme si nous étions des enfants. Ca ne me plaît pas. Et puis c'est quoi cette façon de jouer avec sa dague et de regarder une femme ainsi ?¤

Le respect d'autrui était une priorité chez Cis, et il avait bien du mal à digérer le fait que le nouvel arrivant puisse parler de la sorte. Il s'avança vers l'homme et lui dit : " Vous pouvez stopper de jouer avec l'arme dans votre main s'il te plaît ? Ca me rend nerveux un peu. Les armes c'est pour tuer, chasser, pas pour jouer je crois savoir ". Par contre vos conditions intéressent moi beaucoup.

Sans le vouloir Il venait de provoquer l’homme cagoulé, mais il voulait avant tout savoir à qui il avait à faire. Etait-ce un vulgaire bandit des grands chemins ou un pirate de grand renom ? Il voulait en avoir le cœur net, et en s’imposa de la sorte, il allait impressionner les autres de l’assemblée qui ne l’avaient jamais vu parler ainsi.


 
 
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écrit le : Samedi 03 Juin 2006 à 21h02 par Jebeddo
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obun regarda tout le monde réagir. Des questions futiles, pour certains, pécuniaires pour d'autres. Il sourit lorsque Hérudae posa la question du financement, il reconnaissait bien là son ami, toujours aussi pragmatique.

Il fit du regard un tour de table. Istenns, qui s'inquiétait déjà pour le cas d'échec. Daran qui était heureusement revenu. Pour Dobun, Daran était sortit pour fuir la discussion qu'il devait trouver insupportable.
¤ Il est vrais que j'y suis allé un peu fort avec lui, tant pis je ferait plus attention par la suite.¤

Les deux elfes semblaient plus anxieux de savoir comment allait se passer le voyage et des dangers de jouer avec une arme, plutôt que de la paye. Normal, se sont des elfes sauvages, semble-t-il. L'argent ne sert a rien en pleine forêt. Visiblement les deux voulaient rejoindre le sud, la caravane s'y rendait une aubaine pour eux. Nul doute que quelque soit les conditions ils s'engagent.
¤ Hum… si les avis divergent trop on aura du mal à négocier la paye. Espérons qu'ils soutiendront les négociations en notre faveur. ¤

Malig n'avait pipé mots et observait, visiblement il considérait les effrits pour ses ancêtres, ce qui veut dire qu'il était possible qu'il maîtrise une magie ancestrale. La magie serait donc son héritage? Les effrits sont plutôt puissant, s'il possède certains de leurs pouvoirs il doit être puissant. Intéressant, utile peut-être même.

Sarinah l'intriguait un peu plus, on n'annonce pas ainsi que l'on est pirate, à moins d'en savoir un peu plus sur la situation. Peu être connaissait-elle l'aubergiste? En tout cas son parlé franc ne laissait que peu de doute sur la validité de ses dires. A moins bien sûre qu'elle ne joue la scène. Mais si c'est le cas dans quel but?

Dobun Hésita à parler, beaucoup de monde avaient posés des questions. Il était peut-être temps pour lui d'observer un peu. Il se servit dans les différent plats, et s'attaqua a une des bouteilles de rhum. Les plats étaient corrects pour une auberge, de même que la boisson. Tout en dégustant tranquillement la nourriture, Dobun fit un large sourire, il fallait rester dans ce rôle d'inventeur bavard. Un rôle passe partout pour un gnome, étrange d'ailleurs. Les gnomes ne sont pas ainsi habituellement, mais il semblerait que tous adoptent les mêmes méthodes pour en savoir plus. Il était certes inventeur, mais bavard, pas tant que ça, et surtout il préférait la finesse et la subtilité à la franchise. Plus utile, plus prudent, et surtout plus amusant.



 
 
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écrit le : Mardi 06 Juin 2006 à 13h16 par La Fouine
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L'Exilé écouta tranquillement les questions de chacun des groupes, l'argent semblait compter pour certain, et d'autre était simplement l'ordre du groupe. Toujours en train de jouer avec son couteau, il observa chaque membres du groupe, les regardant tour à tour, il déploya sa capuche un peu plus en arrière et reposa les pieds de sa chaise dans un bruit sourd, et commença à nettoyer ses ongles avec son arme. Toujours aussi calme, Cis vint lui demander d'arrêter de jouer avec sa dague, mais l'homme explosa dans un rire cynique, mais il prit le temps de répondre à l'elfe, une pointe de vanité dans la voix.

- Une arme pour tuer simplement ? Non…Tu apprendras, peut-être au court de ce voyage, qu'une arme est l'extension de son propre corps, et par conséquent, quel mal y a-t-il à jouir de son propre corps ? Allez, détends toi, et vous aussi, je ne suis pas là pour vous mener dans un traquenard, à quoi bon ? Monter une embuscade contre des jeunes, ça coûte, et l'argent est précieux. De plus, vous ne semblez pas tellement bien équipé, alors si je devais arnaquer quelqu'un en beauté, j'irai le faire chez un riche marchand opulent. L'homme venait de répondre de façon calme et posée à Cis, puis il se décida de répondre à Hérudae en ce qui concernait l'argent.
"Bien des aventuriers ont vu leur vie écourtée à cause de leur surestimation de soi..." fit-il avec un demi sourire. "En ce qui concerne la caravane, elle appartient simplement à un marchand qui a besoin qu'on lui livre du matériel, à moins que l'on puisse considérer un marchand comme un groupe..."
Il regarda alors tout les aventuriers, un sourire sur les lèvres, puis il s'arrêta sur Elloa, il l'a dévisagea gentiment du regard, et adressa quelques mots à la belle elfe. "Ecoutez, je vous accompagnerez pendant le voyage, mais je vous commanderais à distance, enfin, vous vous débrouillerez pour la sécurité de la caravane, si je dois tout faire à votre place, ça ne sert à rien que j'engage des personnes pouvant escorter un convoi, non ?"


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Voici un des membres du Réseau des Éxilés du Cercle de l'Ouroboros. Ils arborent souvent de longs manteaux de couleur sombre, soit noirs, soit bleus, pour cacher leurs traits. Leur capuche est toujours rabbatue sur leur visage, de façon à cacher leurs yeux, et ils portent parfois même des bandeaux qu'ils nouent au bas de leur visage. Ce sont des gens discrets, professionnels, et leur langage est parfois incompréhensible, ce qui déroute quelque peu les novices...


L'homme encapuchonné se leva de sa chaise, rangea tranquillement sa dague, et parti en direction de la salle principale de l'Auberge. Poussant le rideau, il s'arrêta et lança quelques mots à l'ensemble des aventuriers.

- Ah oui j'allais oublié, pour le prix, ce sera 1 pièce d'argent par jour de voyage, payable à l'arriver du convoi à Valbalafre. Bien entendu vous acceptez tout ça. Arumn viendra vous voir dans quelques minutes pour vous dire où se trouve vos chambres. Bonne Nuit, et nous partons demain à l'aube, soyez à l'heure...

Puis il sortit laissant les aventuriers réfléchirent sur ce qu'il venait de leur dire. Allaient ils laisser tomber l'escorte ?



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écrit le : Mardi 06 Juin 2006 à 17h53 par Hérudae
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Hérudae écouta attentivement les réponses que donna l'encapuchonné. Surtout d'ailleurs celle à sa question. Mais il prit bonne note quand il avertit qu'il serait aussi présent dans la caravane. La réponse au sujet du marchand qui veut livrer fit sourire le jeune homme. Effectivement ce n'était peut-être que du matériel que voulait livrer un honnête marchand. Ce qui signifiait que cet homme appartenait non au vendeur mais à l'acheteur de la cargaison, car son attitude n'avait rien de celle d'un marchand honnête de surcroît.

Une fois l'homme partit et qu'il eu lancé le prix du salaire. Hérudae se réinstalla à sa place dans le coin de la pièce comme pour réfléchir à ce voyage et ce que cela pouvait lui rapporter. Une pièce d'argent était un salaire correct sans plus, si toutefois il ne devait pas fournir le repas du jour. Il aurait aussi aimé parlé d'éventuelle avance pour s'équiper un peu mieux pour la protection de la caravane. Mais demain serait réellement le jour de la décision, ce soir il lui était offert une chambre gratuite dans cette auberge. Un cadeau tout à fait sympathique, que notre jeune voleur n'allait pas refuser.

Oui, l'affaire semblait lui plaire, en tout cas pour l'instant. Si les règles n'étaient pas modifiés en court de routes. Alors il se tourna vers ses compagnons, ceux de ce futur voyage à l'imprévu certains.


- Alors que pensez vous ? De l'offre généreuse de notre ami qui vient de sortir ? Pour ma part je pense accepter à moins que demain la vue de la caravane ne me fasse changer d'avis.

Se tournant vers Elloa et utilisant un ton très agréable, beaucoup moins sec que lorsqu'il avait posé sa question matérielle à l'homme :

- Ma chère amie quand à savoir qui commandera pour le trajet, je me dis que certains d'entre nous vont un peu faire comme bon leurs semblent. Il nous faudra juste bien définir les taches de chacun pendant le voyage. C'est d'ailleurs ce qui fera pencher la balance demain. Je n'ai pas vraiment envi de lui faire la cuisine pendant tout le trajet. dit-il en indiquant la porte que venait de franchir leur employeur. Nous aurons nos missions et nos temps de repos. Avoir un petit chef, ne semble pas une bonne idée et naturellement pendant le voyage quelqu'un se fera écouter.

- Pour ma part, je vais aller passer une petite soirée tranquille dans la salle commune et après j'irais dans le lit que me désignera Arumn. Et demain frais et dispos pour un voyage exceptionnel ou visiter la ville en quête d'un autre travail.

Mais déjà, Hérudae avait en tête de trouver dans la salle voisine un gentil client pour améliorer la qualité de sa bourse. Voir peut-être de faire un tour dehors si il n'y avait personne de correct à coté. néanmoins, le jeune homme attendit avant de sortir les réactions des autres personnes présentes dans la pièce.



 
 
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