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Une longue traversée , Quête du Cercle...
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Ạbỷsŝë
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Images et sensations égaillèrent le jeune génasi durant les deux jours suivants. Ces instants avaient été magiques et, il était sur d’une chose, ils resteraient gravés pour l’éternité dans son cœur. Durant les soirées il en avait profité pour soigner tous ceux qui portaient encore une quelconque blessure due à leur dernier combat ou même des blessures bénignes. Bien que toujours un peu à l’écart et distant, il dégageait une immense impression de bien être. Tout son esprit étant focalisé sur la jeune elfe.
Même ce jour pluvieux et froid n’entama pas sa bonne humeur, au contraire, cette pluie bien que plus froide revêtait une signification que seule Elloa pouvait partager avec lui.
Lorsque le chariot s’arrêta brusquement, Jahëlo fut l’un des premiers a se retrouver au sol car il était peu attentif. Cependant cette brusque sensation de danger, réveilla l’instinct animal présent en chaque créature de la nature. Il se remit vivement sur pied, et d’un geste, il signifia de garder le silence. Si il y avait quelque chose de dangereux dehors, ils auraient certainement été alertés par Cornebois et les autres, pourtant il n’y avait eu aucun bruit...
¤Une embuscade ? Aucun cri ? Auraient-ils tous été abattus ?¤
Retrouvant sa lance, il l’agrippa, et la pointa en direction de l’entrée de la bache. Personne ne savait ce qu’il se passait dehors, et si le pire des scénarios se déroulait, un ennemi pouvait très bien surgir par ces pans. Il eu une alors une pensée pour le Loup. Ce dernier suivait le chariot tranquillement, rejoignant son ami Druide chaque soir tandis qu’il vaquait tranquillement à ses occupations le jour. Il devait donc ne pas être très loin.
¤Y a-t-il du danger mon ami ?¤
Abysse savait pertinemment qu’il n’obtiendrait aucune réponse directe, mais si Mère Nature était à ses cotés, peut être, le Loup signalerait-il quelque chose par un grognement sourd ou un hurlement.
Il tourna légèrement la tête vers Elloa et posa un regard qu’il voulait rassurant dans le sien cependant un air farouchement déterminé s’agitait au fond de ses yeux. Une louve défendant ses petits était la première image que cette lueur faisait naître, ce pour une personne ayant une affinité développée avec ces animaux. Le druide se concentra, ralentissant sa respiration au point d’entendre son cœur battre lentement dans sa tête, il essaya d’étendre ses sens, et percevoir le moindre bruit extérieur qui pouvait sembler différent.
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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Ẹưřēķą
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obun était en plein calcul quand la caravane s'était arrêtée. Il tachait de trouver un moyen efficace pour faire coulisser deux objets. Evidement la mesure des frottements ne pouvait jamais se faire directement, et il devait donc passer par des calculs complexe et théoriques. Dont les résultats dépendaient des postulats et hypothèses de départ. Le gnome n'avait pas ressentit immédiatement le ralentissement, mais l'arrêt brusque de celle-ci lui fit perdre ses feuilles des mains. Le gnome ne put alors retenir une douce expression orale. -Fiente de troll et vernis à pains!!! Puis se rappelant les règles de bonne conduites, le gnome devint un peut honteux de ses propos Hum… excusez moi… Il allait recommencer à parler mais le druide fit geste de maintenir le silence. Voyant le druide très attentif, Dobun pris la mesure de la potentielle gravité de la situation. Haussant les épaules à l'attitude du génasi, le gnome pris son arbalète, la chargea. Puis il resserra sa tenue de pluie, mit sa cagoule et s'élança discrètement à l'extérieur.
Le froid revigorant de la pluie lui fit du bien. Comme beaucoup de gnome il appréciait les ciels qui mêlaient soleil et pluie. Le gnome jeta un court regard vers le ciel. Puis regarda s'il voyait quelque chose d'inattendu de dessous les chariots. Des jambes n'appartenant pas a un compagnon de route connu, ou quelque chose d'autre du même genre. Par prudence il avait fait tout cela discrètement. Ce n'était pas le moment de se faire surprendre le premier! Si surprise il y avait. Et le gnome préférait voir ce qui les attendais plutôt que d'attendre des ordres. Mentalement il prépara aussi un quelconque mensonge crédible au cas où. On ne sait jamais les humains ont toujours eu des coutumes étrange…
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Fạŋţỗmę
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Hérudae était allongé dans son chariot profitant du voyage pour faire une petite sieste. La tour de garde de cette nuit avait été un peu moins difficile car le dernier. Donc il avait pu dormir 6 heures complètent mais, le jeune voleur préférait prendre de l'avance pour les nuits futurs plutôt que vivre sur ses acquis et se retrouver en manque de sommeil après une futur nuit agitée.
Il avait pu aussi leur de la dernière soirée échanger des passes d'armes avec Elloa. S'améliorant ainsi tout d'eux à l'épée. Il fallait y aller lentement car n'étant pas des maîtres d'armes ni l'un ni l'autre, il pouvait à tout moment se blesser. Il avait pu constater que la jeune elfe n'était pas si mauvaise que cela bien au contraire elle était même un peu plus douée que lui. Mais elle ne s'apercevait de rien croyant qu'elle réussissait car le jeune homme la laissait gagner. Il faut dire que parfois elle lâchait son arme qui allait s'envoler dans telle ou telle direction. Ce qui avait conduit le duo à s'entraîner un peu plus loin du groupe. Hérudae avait aussi appris quelques mots en elfique, pas très compliqué comme bonjour, en revoir et ami. Enfin pas très compliqué il fallait voir, et Elloa riait de l'entendre parler avec sa voix si forte disait elle. Les mots elfes devaient chanter selon elle. Et bien le jeune homme parlerait avec un accent.
Sa main se porta à son nez qui maintenant était comme neuf. Le génasi comme le savait maintenant Hérudae était venu le deuxième soir pour lui recoudre magiquement le nez. Il n'y avait maintenant plus de trace du coup de poing marteau pilon.
C'est en pensant à cela qu'il fut un peut bousculer quand le chariot s'arrêta net, un ballot de vêtement lui tombant sur la tête. Heureusement qu'il était couché sinon il aurait pu de nouveau de casser le nez. LE jeune homme écouta les bruits provenant de l'extérieur pour savoir si les conducteurs ou cavaliers criaient des ordres. Il arma son arbalète replaça ses deux épées dans leurs fourreaux et alla vers l'avant du véhicule et la pointe du carreaux ut la première chose qui sortit à la recherche d'une cible verte ou de tout autre couleur.
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ßѓịśę
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lloa eut un petit sourire vainqueur : avec cette suite elle allait enfin battre Phelès après avoir essuyé un nombre effarant de défaites. Il ne sera jamais dit si celui gagnait grâce à une certaine habileté à faire disparaître les cartes et les faire réapparaître de façon incongrue ou par une capacité de réflexion poussée. Toujours est il qu’il trouva en Elloa une partenaire de choix : pas vraiment mauvaise perdante, son visage exprimait néanmoins suffisamment sa déception que pour flatter l’orgueil du barde. La bousculade du chariot et le certain dédain avec lequel Dobun marcha sur les cartes étalées eurent pour effet d’ennuyer fortement la grugash impatiente de prendre sa revanche. D’un geste nerveux, elle poussa le jeu sur le coté, vers Phèles, afin de se revêtir de sa cape et de tresser rapidement sa longue chevelure bouclée. Elle rengaina avec une satisfaction l’épée dans son fourreau éprouvant encore une certaine appréhension à l’idée de devoir s’en servir. Malgré les passes qu’elle avait échangé avec Herudae, elle avait l’impression qu’elle ne pourrait pas encore s’essayer à l’escrime avec suffisamment d’assurance que pour ne pas se faire trancher en rondelles, mais elle était déterminée à braver les tabous de sa tribu et à user du fer avec grâce et volonté. Parée à un combat éventuel que suggéraient les réactions de ses compagnons, elle se plaça, au bord du chariot, prête à bondir au moindre signal.
Elle avait remarqué le regard appuyé du genasi ou brûlait cette flamme toute virile, et cela la fit sourire. Il était agréable de se sentir protégée, même si Elloa estimait n’en avoir nul besoin. Elle connaissait suffisamment la fierté des hommes que pour savoir leur laisser le plaisir de montrer leur capacité à défendre ceux qui leur sont cher et se retint donc de toute remarque.
Réputation: 3.5
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La bruine qui couvait derrière cette toile n’était pas faite pour l’attirer celui qui avait passé sa vie au Calimshan, le chariot semblait un rempart acceptable et bien qu’on ne puisse pas dire qu’il était douillet, on finissait par s’y plaire… Le brusque arrêt manqua de le faire trébucher, un peu plus il ne serait pas retombé sur ses pattes. Dans une carriole ordinaire, cet incident ne l’aurait pas affecté mais les améliorations du petit homme à la voix forte l’avaient quelque peu ramolli. Trop habitué aux décélérations sans cahots, il se refit une beauté avec toute la dignité nécessaire afin de faire oublier l’instant précèdent. Ce qui lui permit en même temps de se réveiller car les ballottements répétitifs de la route avaient fini par le bercer. Ceci fait il put fixer son attention sur les personnes alentours.
Quelque chose dans l’air avait changé, comme un voile de soie si parfait qu’il en était presque imperceptible. Il savait qu’aucun de leurs sens ne leur avait indiqué clairement un danger, et pourtant tous ici présents semblaient prêts à mordre. S’il n’avait pas plu, le soleil serait haut dans le ciel et il imaginait doucement ses membres engourdis être réchauffés lentement, sans efforts... Avant qu’une nouvelle prouesse culinaire du petit homme ne le surprenne encore. Mais trêve de rêvasseries, il savait et ces hommes aussi savaient, c’était la preuve qu’ils avaient gardés quelques instincts et donc qu’ils étaient dignes de confiance.
Déjà deux personnes plus dégourdies que les autres étaient sorties et rester sur place ne lui permettrait pas d’en savoir davantage. Aussi, il s’élança avec une grâce féline en glissant littéralement sous la toile, défiant la pluie et le froid pour se renseigner, pour se dégourdir les pattes et surtout parce qu’il en avait envie. Après tout, même s’il était lié à son compagnon, Néfer était resté un chat relativement indépendant et très curieux.
Assis en tailleur, Malig quant à lui avait moins remarqué le brusque arrêt que ses conséquences. Il avait à ce moment-là, l’esprit accaparé par les cartes qu’il tenait en main, cherchant un moyen pour faire cette main faiblarde une main potable. Mais la vue du dénommé Abysse face contre terre le tira de sa réflexion, les évènements s’enchaînèrent et finalement il rangea les cartes qu’il avait en main sur le tas dispersé qui trônait maintenant devant le joueur. C’était étrange de voir que sa rancune personnelle envers l’homme des jeux s’était dissipée quand il avait fini par discuter tranquillement avec la frêle elfe. Aujourd’hui, il pouvait supporter l’affront de la première soirée et seul le fait que ceux de sa race soient parfaitement insensibles au concept d’âme le dérangeait encore.
¤ Pas de formalités d’usages, ce n’est donc pas un arrêt dû à la rencontre d’une autre caravane… Je me demande s’il pourrait s’agir d’une verte connaissance… ¤ Pensa-t-il en souriant les yeux fermés. Parallèlement, il suivait aussi le cours des pensées de Néfer, essayant de ressentir et de mettre des mots sur ce qui se passait dans la tête de son compagnon. A la sortie de son familier, le maître décida de se remettre calmement sur pieds avec un temps de retard sur la majorité de ses compagnons. Aucune raison de se presser pour agripper son bâton, contrairement à de nombreuses personnes ici présentes, il n’avait pas besoin d’arme, il était l’arme. Ceci fait il se plaça au centre du chariot, tournant le dos à Abysse et Elloa, tous les sens en alerte. Il voulu les prévenir qu' il était inutile de se focaliser sur une l’entrée d’une tente ! Il n’était peut-être pas habitué aux combats mais il était déjà sorti de tentes où il n’aurait pas dû se trouver – et où se trouvaient immanquablement des jeunes femmes – et souvent ce n’était pas par l’entrée qu’il s’était éclipsé. Mais comme le lancier semblait savoir ce qu'il faisait, il le laissa en paix, à peine avait-il remarqué son regard protecteur envers Elloa.
Pour l'infâme, un brasier Pour la femme, un baiser Réputation 9
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Aventurier
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as de ses exercices de mémorisation de carte du deuxième jour, Phélès avait passé le troisième à dormir ou à réfléchir sur des sujet qui n’intéressaient que lui. La seule chose qu’il avait essayé de faire pendant ces trois jours fut d’éviter au possible son confrère Hérudae, répondant a ses questions par des réponses évasives ou en lui coupant la parole.
Surpris par la proposition d’Elloa lors du quatrième jour de voyage, il avait accepté son invitation au jeu de carte avec plaisir. L’elfe l’avait sorti de son apathie et il lui en était reconnaissant. Malig, comme l’enfant qui l’était, attiré par le jeu des autres, se joignit à eux et le barde qui ne c’était pas préoccuper de lui pendant des lustres l’accepta dans la partie de carte. La mémorisation du jeu ne serait que plus ardue avec trois joueurs.
Usant avec malhonnêteté de ses talents de manipulateur de cartes il arrivait à gagner assez souvent même si pour ne pas attirer les soupçons il laissait parfois les autres gagner, mais à coup sur le Calishite n’était pas dupe. Ce tour ci, Phélès avait décidé qu’Elloa allait remporter la manche, étant le distributeur la tache serait facile. Il donna à Elloa une main imbattable tandis que le Calishite aurait une main pitoyable, la sienne serait ni bonne ni mauvaise, avec un bluff décent il pourrait gagner la manche. Le saltimbanque souriait lorsqu’il voyait l’elfe ainsi excité par une main aussi bonne que celle qu’il lui avait distribuer.
Il avait posé ses affaires à coté de lui, son arc et ses flèches. Son fouet il l’avait gardé à la taille. Il avait passé son Shalme autour du cou prévoyant de jouer un petit morceau de musique à l’elfe après leur partie de carte. Histoire de rendre le monde heureux malgré la pluie. Pluie qui ne devait cependant pas ennuyer Abysse.
D’un coup la roulotte s’arrêta projetant Phélès, qui n’avait jamais été vraiment stable sur ses pieds ou même lorsqu’il était assit en tailleur, en arrière qui fit valdinguer ses cartes aux visages de ses deux compagnons de jeu. Il laissait ses armes devant lui, car, bon réflexe ou non, il entreprit une roulade arrière qui, bien trop longue, se termina en dehors de la roulotte ou il avait passé une partie de la journée. Le barde fini sa roulade dans les airs et lorsqu’il posa les pieds à terre ceux si glissèrent en avant et le saltimbanque tomba sur l’arrière train. Réagissent au quart de tour, trouvant un arrêt brutal aussi étrange, le barde se faufila sous la caravane n’ayant plus que ses dagues et son Shalme comme armes. Son fouet avait du se détacher de sa hanche lors de sa roulade improvisée qui l’avait précipitée sous la carriole. Reprenant son souffle et avec l’espoir que sa chute loin d’être discrète était malgré tout passée inaperçue, Phélès observais les alentours pour le peu qu’il pouvait le faire, à quatre pattes sous ce sur quoi il était quelques secondes plutôt.
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Capitaine
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Vingt quatrième jours du temps des fleurs anée de la magie sauvage (24 Kythorn 1372) Lieu: route entre Luskan et Padhivers Temps: Pluie et début d'orage Moment: deux heures avant le mi-journéeLa pluie tombant à l’extérieur commençait à redoubler d’intensité, le sol était boueux et détrempé, le bruit d’un orage se faisait entendre au loin, il serait là d’ici une heure ou deux. L’arrêt brutal des chariots fit tomber la plus part des aventuriers à tel point que Phélès lui se retrouva à l’extérieur tombant dans la boue, il en était recouvert de la tête aux pieds, puis il réagit en rampant sous la charrette pour essayer de voir la cause de cet arrêt.
A l’intérieur tous se turent pour écouter le moindre bruit, qui aurait put les mettre au courant de ce qui se passait. Dobun suivit d’Hérudae se préparèrent à effectuer une sortie par l’arrière, pendant qu’Elloa et Malig eux restaient au centre, l’ensorceleur eu l’idée de tourner son regard vars l’avant du véhicule. Tous se demandaient ce qui se passait, là tout prêt d’eux, les orcs allaient-ils encore attaquaient? Ou peut-être des brigands de grands chemins qui détrousse les voyageurs imprudents.
Le barde qui lui était au sol put apercevoir un corps au sol devant la caravane, impossible pour lui de savoir de qui il s’agissait, si c’était un des leurs ou un inconnu. Soudain la voix grave de nain retentit à travers le son de la pluie qui tapait sur la toile de l’abri. | | -Sortez !!! Venez aider ici !!! On a besoin de bras pour continuez notre voyage.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Un peu rassurer d’avoir entendu la voix de Cornebois tous sortirent et se dirigèrent vers l’avant de la caravane, même Phélès sortit de sa cachette, couvert de terre humide, il aurait put passait inaperçu aux yeux de tout le monde s’il était resté couché sur le chemin tous ses vêtements ainsi que sa tête étaient couleur boue. Arrivé au devant du convoi, ils purent constater qu’un corps était là devant eux coucher au travers du chemin, ils se dirigèrent avec prudence vers celui-ci, le nain avait prit leur devant, il s’accroupit sur le corps le retourna prudemment. Le corps était celui d’un homme qui paraissait avoir une cinquantaine d’année, sa capuche cachait ses cheveux mais quelques mèches grisonnantes dépassaient, les traits de son visage montrait que son parcours n’avait pas d’eu être très facile, ses habits étaient déchirés de part et d’autre, Elloa ainsi que Jahëlo qui avaient l’habitude des forêts purent mettre ses écorchures sur le fait d’avoir couru dans les ronces et les fourrés. | | -Il est encore en vie, il respire encore. La main au niveau du coup de l’inconnu, il regarda Hérudae et Malig puis ajouta. Portez le dans la carriole et prenait soin de lui. Nous allons continuer notre chemin et essayé de trouver un endroit plus propice pour s’arrêter.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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L’ensorceleur et le voleur s’exécutèrent, ils amenèrent le corps à l’intérieur, le couchèrent correctement et doucement, ceci fait tous remontèrent et la caravane reprit sa route.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Fạŋţỗmę
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Hérudae était donc sortit quand l'appel du nain retentit mais ce n'est pas pour autant qu'il laissa son arbalète. Surtout quand il découvrit l'homme a terre qui était épuisé comme après une fuite. Et lorsqu'on fuyait c'est que l'on avait quelqu'un aux trousses. Et cela Le jeune voleur connaissait. La fuite était obligatoire dans les rues quand on était qu'un gamin cherchant sa survie dans la poche des citadins marchands et que ceux qui vous courraient après étaient toujours des gardes très en colères. Encore plus d'ailleurs quand il finissaient la tête dans les poubelles prévu à cet effet sur le parcourt de fuite.
Alors lorsque Cornebois leur ordonna de transporter l'homme dans le chariot, Hérudae eu un double envie. La première fut de vérifier que l'homme n'avait pas d'armes qu'il aurait pu utiliser contre l'un des occupants de la caravane et la deuxième de faire les poches de l'homme inconscient autant pour trouver des objets de valeur que pour en apprendre un peu plus sur lui. D'ailleurs soit on le poursuivait pour ce qu'il avait prit soit pour ce qu'il avait dans la tête et Le jeune voleur préférait inévitable la première solution même si parfois la deuxième pouvait rapporter plus avec le temps.
Par bonheur vérifier la possession d'une arme ou s'occuper des petites affaires de l'homme revenait à accomplir les mêmes gestes. Alors il se pencha et ses mains fouillèrent l'homme commençant par les mains et tout ce qui tombait dans les siennes finissait dans la poche du voleur. On verrait plus tard pour examiner les trouvailles, évidement les armes étaient elle aussi retirées. Puis le corps fut porté dans la carriole ou on l'installa tranquillement avec une bonne couverture pour le réchauffer.
Hérudae pensa aussi un instant a attaché l'homme pour ne pas être surprit par le réveil de celui-ci et demanda à Malig ce qu'il en pensait.
"Doit-on attacher notre chargement dans le cas ou son réveil soit énergique et turbulent nous évitant ainsi des coups ? " dit dans un sourire.
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Quand la voix du nain avait retenti, le Calishite était immobile, en train de tenter un exercice plus poussé que précédemment essayant de rester sur le qui-vive tout en extrayant la substantifique moelle de toutes les informations que son familier lui rapportait. Un exercice qui ne lui apprit finalement que peu de choses, à peine savait-il que la présence du nain était accompagnée d’une odeur inconnue de Néfer et il n’avait même pas eu le temps d’envisager les conséquences d’une telle situation. Au moins l’appel de Cornebois mettait fin à cette question tout en le rassurant.
Un instant, il s’était demandé si lui et ses compagnons avaient défait les seuls brigands de grands chemins compris entre Luskan et Padhiver. Dans le Nord sauvage, c’était douteux… Mais assez tergiversé ! On avait requis sa présence et la curiosité de Néfer avait fini par le gagner. Il vérifia rapidement le maintien des agrafes de sa cape, constatant qu’il n’avait pas de capuche pour éviter une pluie qui allait probablement devenir trombe d’eau sous peu et dépassa la demoiselle faconde avec un sourire engageant, ignorant sciemment le farouche lancier.
Ses bottes s’étaient soulevées dans la fange avec un bruit de succion atroce et régulier tout au long de son chemin en direction de l’avant de la caravane comme l’avaient indiqué à la fois son bon sens et Néfer. Celui-ci entendit brièvement des bruits de succion plus horribles encore mais ne se retourna pas pour vérifier, ce qu’il aurait vu lui aurait sûrement glacé le sang et en réaction il hâta sa foulée. La vue de l’homme à terre éveilla quelque peu son intérêt, de toute évidence c’était lui l’odeur inconnue. L’idée que les orcs aient laissé là un cadavre à leur intention traversa l’esprit de Malig mais l’intervention de leur chef mit un terme prématuré à cette supposition. Pendant ce temps, son «compagnon» s’était laissé aller à son instinct primaire et empochait tout ce qu’il trouvait. Le regard dur, il le regarda faire en essayant de vérifier si le voleur ne dissimulait pas un indice important.
¤ Les Téthyriens ne connaissent-ils ni les lois qui régissent la mort, ni celles de l’hospitalité, ni même le respect aux anciens ? Foutu pays de sauvages ignorants ! ¤ Le Calishite enrageait littéralement et il n’allait pas tarder à le faire savoir à ce sans-gêne mais pas ici, il fallait d’abord secourir ce misérable.
Tout en prenant l’homme sous les aisselles, il se demanda que pouvait bien faire ce grand-père à part attendre d’être réduit en charpie par les roues d’un chariot. Connaissant très bien ses limites quand il s’agissait de dorloter des hommes, il s’arrangea pour capter l’attention d’Abysse et l’inviter d’un mouvement de menton à les suivre. C’était l’occasion de voir s’il était responsable de la nouvelle face de celui qui tenait les pieds du pauvre hère et s’il possédait bien les capacités de rebouteux qu’il avait soupçonné le jour de son arrivée.
Il posa l’homme à même le plancher de la charrette avec autant de délicatesse que possible. Puis il recouvrit d’une nouvelle couche isolante, des toiles sèches qui serviraient temporairement de couvertures à leur invité.
- Met en évidence ce que tu as dérobé, le Malappris. Lança-t-il d’une voix sèche en exhumant une précédente rancune. Premièrement, cet individu se trouvait en détresse et en temps que tel il est notre invité jusqu'à preuve du contraire. Deuxièmement, il s’agit d’un vieillard et nous sommes deux jeunes hommes en pleine possession de leurs moyens. L’attacher serait non seulement faire aveu de faiblesse mais surtout... Il mérite qu’on le traite avec respect !
Sans qu'il ne s'en aperçut il avait presque hurlé sa dernière phrase, Malig avait des envies de meurtres. Cela se traduisait par sa respiration plus forte, son regard courroucé fixé sur l’objet de son mépris, les phalanges de sa main droite étaient devenues blanches tellement elles étaient crispées sur la hampe de son bâton. Invisible dans un recoin du chariot, on entendait Néfer siffler sa colère.
Ce message a été modifié par Malig le Mercredi 01 Novembre 2006 à 20h31
Pour l'infâme, un brasier Pour la femme, un baiser Réputation 9
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Ạbỷsŝë
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La puissante voix du nain avait vite apaisé les remous qui commençaient à se créer dans le cœur du génasi. Il n’y avait pas de danger immédiat. Son souffle se relâcha et il détendit sa prise sur son arme tout en observant le jeu de l’homme au turban. Cela aurait aussi pu être perçu comme une forme de danger, mais étrangement ne déclencha pas de réactions chez Abysse.
Il descendit donc à sont tour du chariot, profitant pour lever le visage au ciel et ressentir la douce caresse de l’eau sur sa peau. Puis comme tout les autres il se porta à la rencontre de Cornebois et du vieil homme au sol.
Ce dernier semblait avoir fuit à travers les fourrés, telle une bête apeurée, jusqu'à s’écrouler sur la route... juste devant les chariots... fait qui pouvait sembler pour le moins étrange... La nature méfiante du druide faisait lentement surface tandis qu’il examinait d’un œil scrutateur, le chemin que venait de parcourir l’humain.
S’accroupissant, il inspecta rapidement le sol à la lisière de la route.
¤A-t-il vraiment couru jusqu’ici ?¤
Le Loup choisi cet instant pour faire son apparition, il approcha, les oreilles droites, la queue raide, la tête légèrement baissée. Cette étrange humeur ressentie par le druide s’était transmise à son compagnon.
Un mouvement de tête du Calishite attira son attention coupant court à ses réflexions. Pour ce qui était des soins, Jahëlo semblait être celui vers qui tout le monde se tournait en cas de besoin, cependant, ses pouvoirs de guérisons n’étaient pas infinis, et dans un sens il se devait de les réserver en priorité à ceux qu’il accompagnait. Il se releva donc et eu un dernier regard méfiant vers l’orée de la forêt, ainsi qu’un haussement de sourcils dubitatif à l’attention de Cornebois.
Le druide suivi donc silencieusement le trajet emprunté par Hérudae et Malig transportant le blessé. Et arriva juste à temps pour entendre la fureur et les propos de l’enturbanné. Plissant les yeux, il se glissa entre les deux hommes puis leur jeta un regard froid et vide pour enfin atteindre le vieil homme. Ignorant totalement les deux autres, il se mit à observer les blessures du malheureux, peut être la magie ne serait-elle pas indispensable à sa guérison... Après tout cet homme avait déjà vécu, sa vie était à présent derrière lui...
Mais sa présence en ce lieu et sa fuite éperdue avaient quelque chose d’assez intriguant, le faire revenir à lui pour répondre à quelques questions pourrait s’avérer nécessaire. Commencer par la simplicité était ce qu’il y avait de mieux à faire, le génasi tendit son bras gauche hors de l’abri du chariot pour recueillir la précieuse pluie et la porta à la bouche du malheureux, profitant pour lui laver le visage et le réveiller de cette sombre torpeur...
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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