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Une longue traversée , Quête du Cercle...
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Aventurier
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Ignorant la présence de Phélès tout comme celui-ci le faisait, Malig se lava les mains avec le contenu d’une cruche… Qui se révéla être heureusement remplie d’eau. Avant de prendre nonchalamment sa place autour du feu avec tout les autres, affichant une mine lasse. Il avait gardé sur lui sa cape, ses gants pendaient à sa ceinture tandis qu’il reposait son visage rasé de près - à l’exception notable de ses favoris et de son bouc – sur son bras. Accoudé, il commença à déguster lentement son lot de haricots et morceaux de lapin qu’il piochait à la main dans son assiette tandis que Néfer chassait habilement les carrés de viande sauvage que son maître laissait tomber à son attention.
Une situation étrange pour un Calishite, non pas que les repas pris en commun soient inhabituels chez lui, il se souvenait de ces fêtes où l’on piochait souvent dans des plats immenses destinés a tous, pendant que la musique et les essences volatiles les plus fines égayaient sans peine les plus mornes invités. L’étrangéité de la situation venait plus du fait que le nain qui combinait manifestement la capacité financière et l’autorité nécessaire fasse lui-même la « tambouille ».
Son humeur était due au fait que pas la moindre parcelle de magie ne semblait solliciter la Toile dans ou autour du campement. Et ce résultat impliquait que le cavalier qui parlait à l’oreille des chevaux n’était probablement qu’un guerrier et qu’il avait deviné l’attaque par expérience ou par paranoïa.
Malgré son air fatigué, il suivit d’une oreille discrète la discussion du semi-homme avec le profanateur de cadavres. Le mot « magie » avait éveillé son attention, en effet il se souvenait que les barbares du Nord en faisait grand cas et il pourrait toujours éclairer leur lanterne.
La suggestion d’Elloa fit se soulever imperceptiblement les commissures des lèvres du Calishite, bien qu’aucun de ses muscles n’ai bougé. Les paroles d'Elloa et le fait qu'elles aient incité l'être turquoise à se retirer avaient pour lui une saveur toute particulière. Néfer dû le ressentir car à cet instant il s'allongea dans l'espace laissé par les cuisses de la jeune elfe pour ronronner.
¤ Hé bien que ne ferions nous pas pour voir le regard des dames pétiller… ¤ Soupira-t-il mentalement. Aussi étrange que cela puisse paraître, Malig ne s’était pas souvent donné en spectacle en manipulant le feu car dans sa terre natale avoir un lien avec la Toile était bien banal. Et même si tous ses compatriotes n’atteignaient pas son degré de maîtrise en matière de pyrotechnie, ils s’émerveillaient plus facilement devant les tours de ceux dont le sang trahissait une affinité avec les bons génies plutôt qu’avec les efrits.
- Peu de choses ne me feraient plus plaisir répondit-il avec conviction pendant que ses pensées s’imposaient à son esprit. La plupart d’entre elles avaient pour sujet les courbes d’Elloa et ces choses qui pouvaient lui faire encore plus plaisir que la magie. Puis ses yeux lubriques fixèrent enfin plus haut que la poitrine d’Elloa et il continua. Car si mes maigres dons peuvent vous amuser je serais fier de vous en faire profiter. Et joignant le geste à la parole, il s'approcha de l'elfe et remit pour la seconde fois de la journée ses gants coûteux puis claqua des doigts de ses deux mains tendues paumes vers les étoiles. De petites étincelles naquirent au creux de ses mains, une fraction de seconde après que le son parvienne aux oreilles de son public, s’ils avaient été à la place de Malig ils auraient pu ressentir l’appel du sang qui s’éveillait… Ces étincelles crûrent en puissance et peu à peu prirent des formes humanoïdes, l’une manifestement féminine et l’autre qui passait pour masculine. Mimant la vie à la perfection, les deux marionnettes de feu semblaient se faire la cour. Rapprochant ses mains jusqu’à en joindre les tranches, il permit aux deux formes de se fondre dans une union lascive pour n’en faire qu’une. Ce spectacle qui avait commencé de façon assez innocente révéla alors un véritable aspect de la débauche et pendant de longues secondes, la rumeur d’un feu crépitant simulant ce qui aurait été des cris dans la réalité.
Cet intermède prit fin brutalement sans avertissement quand Malig frappa des mains sèchement mettant ainsi un terme à la féerie du moment.
Pour l'infâme, un brasier Pour la femme, un baiser Réputation 9
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Aventurier
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e voleur était donc fou, refuser les invitations du barde à deux reprises. Celui la pourrait toujours courir pour bénéficier de l’aide providentielle du barde lors d’un prochain combat. Cette caricature d’homme n’était vraiment pas un compagnon fréquentable. L’homme venait pourtant de la même patrie que lui. Comment pouvait il ignorer un compatriote aussi facilement ? ¤Il quémande quelque argent auprès de Cornebois, il n’a donc aucune fierté ? ¤ . Les actions prétendument désinvoltes du voleur avait l’art d’exaspérer Phélès au plus haut point.
C’est alors que le saltimbanque goûta le tabac de Dobun et refrénant sa nouvelle mauvaise humeur, il lui répondit avec un sourire :- Ca doit vous paraître pitoyable, mais je ne vois aucune différence, pouvez vous me dire ce que je serais censé sentir de nouveau quant à votre herbe ? Je risque d’être un élève assez difficile à éduquer d’après ce que j’en juge.. Je ne peu d’ailleurs pas non plus vous initier à l’art de la magie, mes tours ne sont guère plus que des tours de passe-passe, le calishite ou l’elfe pourrait bien mieux vous informer sur ce sujet. Entre le feu et le vent vous avez le choix, peut être que, moi, je choisirais le vent. J’aimerais voir des bateaux flottant dans les airs.. Mais lorsque le génasi après les paroles d’Elloa quitta l’assemblée, le barde décida de couper court à ses discussions ne prêtant même pas attention au voleur et à sa question qui aurait pu être intéressante dans d’autres conditions. S’excusant brièvement il quitta à son tour la compagnie attablée. Mais avant il alluma sa pipe, la fourra dans sa bouche et déclara que si tout le monde n’était pas attablé le barde n’avait pas vraiment envi de conter une histoire laissant à l’écart Abysse, nouveau compagnon que Phélès appréciait déjà plus que le voleur attitré de la troupe.
Rattrapant le druide il se teint ainsi quelques instant à ses cotés fumant sa pipe tranquillement ne sachant que dire. Puis après réflexions il déclara :
- C’est à cause d’Ella que tu te mines à ce point ? Cette fois ci le saltimbanque fit exprès d’écorché le nom de la jeune elfe, aussi jeune qu’elle puisse être comparée à lui. " J’ai failli tomber dans son jeu les premières heures de notre rencontre, je crois qu’elle aime jouer avec nous. Apres un baisé que je lui ai donné, elle s’en fut vers le voleurs au nez estropié, c’est dire ! Je pense que pour mener à bien notre aventure, tu devrais peu être essayer de mettre tes éventuels sentiments de coté. Tien, si sa peu t’aider, sa vrille la cervelle mais parfois c’est bon d’avoir mal au crâne " lui dit il, en tendant sa pipe. "Ne t’inquiète pas pour mon histoire sans toi je ne vois pas l’intérêt de la raconter. D’ailleurs depuis le temps que je voulais m’entretenir avec toi j’ai enfin l’occasion, lui dit il souriant. J’ai l’impression que tu as l’air assez proche de la nature, pourrais tu m’expliquer un peu la façon dont tu l’appréhende ? D’ailleurs comment doit-je t’appeler, n’as-tu pas d’autre nom qu’Abysse ? ?" finit il par lui dire.
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Ạbỷsŝë
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Jahëlo avait tous ses sens en alerte et entendit rapidement l’arrivée du barde. Après quelques instants, ce dernier prix finalement la parole. Ses premiers mots concernant Elloa, réveillèrent une ombre de fureur, bien vite calmée par la platitude de son océan intérieur. Il écouta cependant attentivement tout ce que l’humain avait à dire et refusa poliment sa pipe. Puis réfléchissant quelques secondes à son éventuelle réponse, le génasi tourna son regard sombre et profond vers Phélès et prit la parole.
- Je te remercie pour tes conseils, et je vois que tu es un être curieux de nature. T’expliquer la façon dont j’appréhende Mère Nature, sera certainement impossible à faire avec des mots. Si tu souhaites réellement apprendre, observe et comprends. Quand à mon nom, trop nombreuses sont les personnes à m’appeler Abysse pour que je me soucie qu’on m’appelle autrement. Donc utilise simplement ce nom, et tu auras mon attention.
Tandis qu’il parlait, son compagnon animal faisait le tour des deux hommes, reniflant et s’écartant du jeune barde. Cette présence le privait d’un instant de tranquillité et de communion avec son ami humanoïde, et le Loup, n’en était pas particulièrement ravi. Ce dernier finit par s’écarter allant se poster quelques pas plus loin, le museau au vent pour flairer toute nouvelle odeur.
Le druide s’interrompit de longues secondes, pensif. Ce jeune humain était amical et moins brusque que le "voleur au nez estropié" qu'il avait rencontré plu tôt dans la matinée. Peut être méritait-il une explication plus franche. Il revint alors sur le sujet premier.
- En ce qui concerne Elloa. Le druide prit soin de prononcer correctement le nom appuyant légèrement sur la syllabe omise. Ne t’inquiètes pas pour moi, nous parlerons de tout cela tous les deux. Mais n’aie crainte, mes éventuels sentiments n’interféreront pas avec notre aventure.
Tout en étant conscient que son interlocuteur le comprendrait, il utilisa symboliquement la langue elfique pour formuler la pensée qu’il avait eue plutôt. Cela lui permettait de libérer la rage qui coulait dans son sang humain.
- [elfe] Lorsque le vent devient tempête, le feu s’éteint, et l’océan se déchaîne.
Une lueur de satisfaction dans le regard, il reprit la langue commune.
- Vois tu, il n’y a donc aucune inquiétude à avoir... Maintenant, va, rejoins les autres autour du feu, il te seront très certainement de meilleure compagnie que moi. Mais si tu souhaites rester, ta présence ne me dérangera pas.
Le druide avait trouvé un endroit sympathique, un peu à l’écart, où d’un regard on pouvait couvrir une large zone à l’extérieur du cercle des caravanes. C’est donc là qu’il planta sa lance et s’installa tranquillement à même le sol, aussitôt rejoint par son compagnon qui vint se coucher près de lui.
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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ßѓịśę
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orsque Jahelo quitta le groupe pour disparaître dans l’obscurité de la nuit, Elloa ne put ressentir autre chose qu’un amer désappointement. Le ragoût qui ravivait ses papilles lui parut soudainement fade, et les étoiles dans le ciel perdirent leur éclat. La jeune elfe ne pensa pas même l’avoir vexé...Comment aurait elle pu l’imaginer ? Tant de choses qui paraissaient peut être incongrues ou inconvenantes pour les autres étaient simplement normales pour elle. Pourtant la déception qui tiraillait son cœur, ce sentiment inconnu et naissant et tant d’incompréhension la rendait perplexe et mal à l’aise. Elle était perdue, plongée dans un univers d’émotions troublantes, le reste de l’univers cessa d’exister un instant. Elle voulu suivre le druide, pour lui dire n’importe quoi, simplement pour ne pas briser ce premier contact et poursuivre la magie qui s’était opérée…puis elle s’arrêta dans son mouvement. Elle se sentit gênée.
Sa main caressa machinalement la fourrure douce du chat qui s’était blotti contre sa peau nue Les ronronnements de l’animal, et sans doute aussi le lien qui unissait Nefer à son maître apaisèrent ses questionnements. Elle posa à nouveau son regard sur le bel ensorceleur. Le spectacle qui jailli de ses mains exerça sur elle une fascination sans borne. Voir ainsi un homme jouer avec l’élément tabou et lui donner vie d’une façon aussi plaisante ne pouvait que la charmer, et éveiller en elle sa sensualité débordante de vie. Lorsque le couple de flammes s’évanouit, Malig put voir dans le regard sombre de l’elfe une lueur complice et amusée. Voilà un sentiment qu’elle connaissait et qu’elle maîtrisait parfaitement, l’elfe tribale retrouvait les valeurs de son peuple qui avait toujours honoré le plaisir simple de la chair sans s’encombrer de la morale commune aux autres nations civilisées du Nord. Elle se sentit rassurée, et oublia un instant le trouble immense qu’avait créé en elle le genasi d’eau, pour ne se concentrer que sur ses sens en éveil. Alors tournant presque le dos à la compagnie assise autour du foyer, elle s’approcha du calshite, tout sourire, et s’assied juste devant lui. Elle lui prit les mains et lui murmura : - Je pas peux faire de choses aussi jolies que toi, mais je connais la caresse du vent. A ces mots, une bourrasque vive se leva, entourant les deux jeunes gens d’un tourbillon où se mêlaient quelques feuilles d’arbres. Les cheveux de l’elfe volaient en tout sens tandis que le vent s’engouffrait dans les replis de la robe de Malig, tiède et agréable, caressant sa peau et faisant gonfler sa cape. Cela ne dura qu’un bref instant, mais fit rire Elloa a gorge déployée. Son rire cristallin résonna dans le silence nocturne comme une réponse aux hululements de la chouette.
Réputation: 3.5
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Capitaine
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Le repas se passa assez bien, tout le monde avait apprécié le repas que le nain avait préparé avec fierté. Les convives parler de la pluie et du bon temps, de tout et de rien, ils partaient dans des discussions philosophiques sur le moindre sujet à polémiquer. Quand Jahëlo sorti du cercle pour prendre un peu de tranquillité, ce fut le commencement des va et vient. Hérudae se leva à son tour mais pour se dirigeai vers le petit homme qui était devenu son patron, il sortit le médaillon qu’il avait trouvé sur l’un des orcs qu’ils avaient combattu le matin même, lui demanda s’il pouvait le renseigner, surtout s’il connaissait ce symbole, s’il avait déjà vu quelque part. Le soit disant chef fixa le pendentif avec minutie, il le prit des mains du voleur le tourna dans tous les sens, tout en marmonnant des mots incompréhensibles dans sa barbe. Après une ou deux minutes il retourna l’objet à son propriétaire en le regardant avec un regard ennuyé. | | -Si tu as bien trouvé ceci sur l’un corps de ce matin, il faut que l’on parle. Il lui parlait à voix basse pour que personne d’autre n’entende leur conversation. Je passerais te voir dans la nuit pendant ton tour de garde. Puis il changea son regard inquiet pour un regard joyeux et se tourna vers les aventuriers. Ah !!! Cela fait du bien de se remplir le ventre après une bonne journée comme celle-ci.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Il se lava, s’apprêta à demander au barde de commencer sa ballade ou son histoire, mais celui-ci qui s’était relevé quelques seconde avant pour se dirigeait dans la direction du druide. Le vieux nain allait commencer à l’interpeller, mais le laissa partir. | | -Bon je crois que notre ami ne nous ferra pas la joie de son talent ce soir. Donc il va être temps d’aller se coucher et se reposer pour la route de demain. Il but le reste de son vers très vite et repris un air très sérieux. Nous dormirons une huitaine d’heure mais il faut pour notre sécurité instaurer des tours de garde. Les cavaliers ayant prit le premier tour pendant le repas, ils pourront aller dormir, pour ma part je prendrais le dernier tour, donc les avants derniers viendront me réveiller quand mon heure arrivera. Pour le reste a vous de vous arrangez entre vous.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Il posa son verre vide se dirigea vers sa tante dans laquelle il dormirait accompagné de l’exilé, Sarinah, et des deux cavaliers. La deuxième tente était celle des cavaliers ainsi que les cochers, la dernière était à la disposition du reste du groupe. Cornebois passa à coter de Hérudae le regarda et lui adressa ses dernières recommandations en s’arrangeant toujours pour que personne d’autre n'entende. | | -Arrange-toi pour être la personne qui me réveillera.
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Cornebois, comme il est appelé à Noirécume par les représentants du Cercle, s'occupe de l'Atelier de la Chimère Glacée. |
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Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Fạŋţỗmę
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Hérudae avait eu raison de croire que ce médaillon allait faire réagir le nain. Celui-ci fit semblant de rien devant tout le monde mais ses gestes et son attitude n'échappa pas au voleur et d'ailleurs Cornebois du le comprendre car il demanda non pas de parler au groupe complet chargé de la protection mais seulement à lui.
Il devait prendre l'avant dernier tour de garde afin de discuter avec Cornebois.
Soit il le prenait avec un des autres soit avec Dobun afin d'ailleurs de pouvoir parler avec lui seul pendant 2 heures ou alors de l'avoir non loin quand il aurait sa conversation avec le nain. Car qui sait ce que ferait ou dirait Cornebois.
Effectivement il valait mieux avoir une sécurité mais cela paraîtrait étrange que le gnome et lui monte la garde ensemble alors qu'il ne s'était pas adressé la parole auparavant. Mais il fallait au moins qu'il soit dans le tour de garde d'avant.
"Et bien je crois que je vais aller dormir dès maintenant et je me dévoue pour le tour de garde certainement le plus pénible celui juste avant notre chef adoré. Donc si quelqu'un est d'accord pour passer deux heures en ma compagnie."
"Il reste si je ne me trompe pas 2 autres tours de gardes de deux et la place avec moi. Je me doute déjà de certain duo mais j'aurais peut-être des surprises." Fit tranquillement Hérudae en fixant ses compagnons de voyagent.
Il avait dis tout cela le plus tranquillement du monde tout en faisant les bras croiser posé sur ses genoux des gestes lent qui ne voulaient rien dire pour personne sauf pour Dobun qu'il avait interpellé par une intonation plus vive.Un geste pour indiquer la garde précédente à la sienne au mieux et qu'il était d'accord pour leur conversation.
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Ẹưřēķą
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e gnome commença à faire un rapide calcul. Un tour de garde ne pourrait durer moins d'une heure, environ. Pour que tous puissent dormir au moins sept heures, une heure de garde serait idéale. De toute évidence les caravaniers dormiraient. Il ne restait donc que les sept compagnons engagés: lui-même, Sarinah, Hérudae, Phélès, Abysse, Elloa, et Malig auxquels il faudrait ajouter Cornebois. Mais Veiller seul n'était jamais une bonne idée. L'autre méthode était de faire des tours de deux heures environs avec deux personnes par ronde, méthode bien plus intéressante, mais plus fatigante. Il faudrait soumettre les deux idées au groupe. Un dernier problème demeurait, comment mesurer le temps. Soit quelqu'un possédait un sablier, ce qui faciliterait grandement cette tâche, soit il devrait trouver un moyen. Un coup d'œil vers le ciel lui indiqua qu'il était plutôt dégagé. Une Horloge lunaire était donc envisageable, même si toujours très compliquée à mettre en place. Hérudae émis son avis, des tours de deux chacun pendant deux heures. Soit, ça l'arrangeait bien. De plus son amis voulait prendre le tour d'avant le réveil de Cornebois, il ferait en sorte que cela ce fasse. Car si Hérudae avait précisé le tour qu'il souhaitait prendre c'est qu'il avait sûrement une idée derrière la tête. - Bon, alors on fait des tours d'une heure par gardes, ou des tour de deux heures avec deux gardes? Je soutiens Hérudae sur son avis de groupe de deux, mais néanmoins la discussion est ouverte. Et encore une autre question, quelqu'un a-t-il un sablier? Si personne n'en a je prendrai le premier tour, pour vous confectionner un cadran Lunaire ou une clepsydre, d'autant que le premier tour est le moins difficile, vu que tout le monde somnole. N'oublions cependant pas que certains voient mieux la nuit que d'autres. Ce qui est mon cas et celui d'Elloa. Certain d'entre nous ont aussi une aide à quatre pattes. Je serait donc tenter de laisser le premier et l'avant dernier tour à Phélès, Hérudae, ou Sarinah. Si on fait des groupes de deux, vaudrais mieux mettre Malig, Hérudae, Phélès, Sarinah et une autre personne dans les premier ou avant-derniers groupes. En sachant que l'un d'entre nous irait avec Cornebois. Alors on fait comment? Je propose de faire au plus grand nombre de préférence. Tout en discutant il fit signe à Hérudae, alors qu'il s'étirait signifiant ainsi qu'il pourrait le réveiller pendant son tour, pour discuter. Puis une fois ses propositions faites il se rassit. Terminant de fumer sa pipe, envoyant dans le ciel quelque cercles nébuleux. Il laissait aux autres le choix, mais il espérait bien ne pas passer une heure tout seul. Il avait toujours préféré la compagnie à la solitude, même s'il avait néanmoins toujours eu un comportement et une attitude solitaire dans son rapport aux autres. Il préférait en effet multiplier les simples connaissances et réduire le nombre d'amis. Il n'avait jamais compris pourquoi il fonctionnait aussi paradoxalement. Néanmoins, il aimait cela, être un paradoxe à lui seul. Il lui resterait ainsi toujours un mystère à résoudre. -Personnellement je serais bien tenté par un tour en pleine nuit, c'est coutumier par chez nous de vivre la nuit ou les crépuscules, mais bref. Quelque soit l'horaire proposée je suis partant pour toute les tours de garde. Et je suis plutôt d'accord avec Hérudae sur les tours de deux heures, ça nous permettrait d'éviter certains types de désagréments. Il observa un court instant son amis, et le devina préoccupé, en bien ou en mal il ne savait pas, mais préoccupé. Il faudrait vraiment qu'il se parle soit cette nuit soit le lendemain.
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Aventurier
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L’éclat fugitif dans les yeux d’Elloa n’échappa pas à Malig qui avait attendu une réaction quelle qu’elle soit. Tout comme les caresses avaient suffit à Néfer, voir ainsi son regard pétiller avait été une vraie récompense pour Malig. Cela aurait pu s’arrêter là mais la demoiselle à l’épaule dénudée en décida autrement et il n’allait pas s’en plaindre ! C’était son premier contact physique avec elle, sa peau était d’une douceur exquise et son murmure suave déclencha un frisson le long de l’échine de Malig tandis que naissait un demi-sourire sur son visage. Il avait apprécié la brise surnaturelle qui avait couru le long de son corps éveillant entièrement son sens tactile et inconsciemment ses doigts avaient caressés ceux de l’elfe pendant qu’elle riait.
C’est à regret qu’il lâcha les mains de celle-ci non sans les serrer un instant avant de tourner son visage vers le nain lorsque celui-ci s’exprima. Il ne voulait pas manquer de respect envers le nain en l’ignorant et se doutait que se montrer trop possessif à l’égard de la jeune femme était une des façons les plus sûres de la perdre. La flamme qui montait en lui saurait se faire braise afin de garder son affection.
¤ Des tours de garde, hein ? En effet ce ne serait pas une précaution superflue au vu de l’attaque menée plus tôt. ¤ Comme le soulignait le tire-laine du Téthyr il leur faudrait probablement pour cela se lier avec l’un d’eux et il n’appréciait pas tellement l’idée de partager une partie de la nuit avec un dégénéré. Le Calishite avait envie de leur dire qu’il n’avait pas besoin de paires d’yeux autre que les siennes et celles de Néfer mais bien que Dobun ait montré ouvertement qu’il avait deviné le lien entre lui et son familier, Malig éprouvait toujours une réticence à exposer ce lien au grand jour. De plus, il serait probablement obligé de leur donner un nom pour qu’ils le désignent, que ce soit le vrai ou pas.
- Deux personnes ne seront pas de trop pour assurer la sécurité des autres. J’opte donc pour les tranches de deux heures. Et s’il faut faire un choix, je prendrais bien la seconde veille. Lança-t-il aux personnes alentour. Puis il s’adressa cordialement au gnome. Alors comme ça, vous êtes aussi compétent en gnomonique qu’en mécanique ? Il ne manquerait plus que vous fussiez pratiquant accompli des arcanes et vous seriez probablement le parangon de votre race, messire Dobun. Mais je m’éloigne du sujet, excusez moi, cependant pour ce qui est des affinités... Il fit une pause comme s’il réfléchissait. Je pense qu’il vaut mieux pour cela être tous présents.
Sa courte intervention terminée, il quitta le cercle illuminé du feu de camp - non sans un regard en arrière pour regarder l'elfe - pour allez chercher les deux hommes qui s’étaient éclipsés avant son petit spectacle. Peut-être aurait-il dû se mettre d’accord immédiatement avec Elloa pour rester seul avec elle mais cela ressemblerait encore trop à une contrainte, il ne savait pas comment faire pour équilibrer le besoin apparent de liberté de la demoiselle tout en la côtoyant de façon plus intime. Néfer ne se posait pas vraiment la question, Elloa comme Sarinah lui semblaient toutes deux capables de satisfaire ses propres envies d’affection et comme Elloa était encore toute proche, il décida de se lover contre ses jambes.
Pendant qu’il marchait, Malig se demandait comment agir s’il ne trouvait pas l’être bleuté et Phélès en train de faire autre chose que de discuter tranquillement. Après tout Phélès portait un fouet et ce n’était pas particulièrement un signe de bonnes mœurs. Puis il chassa cette idée décalée ses pensées se réorganisèrent.
¤ Bon alors, je dirais « Les tours de gardes sont en train de se décider, si vous compter dormir là toute la nuit, c’est raté. » ¤ Il ne restait plus qu'à les trouver et a délivrer son message d'une voix ferme avant de tourner des talons.
Pour l'infâme, un brasier Pour la femme, un baiser Réputation 9
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squissant une moue boudeuse démontrant sa déception de n’avoir pas pu poursuivre son petit jeu avec Malig, Elloa s’empara d’une longue branche en bois et s’amusa à secouer les braises, provoquant quelques petites étincelles qui éclataient dans un crépitement joyeux. Elle n’avait absolument pas l’intention de dormir, son esprit et son cœur étant bien trop submergée par des courants de pensées contradictoires, elle aurait été bien incapable de se retirer en cet instant et de se laisser emporter par la douce méditation elfique. - Ca m’amuse beaucoup de voir que les courtes vies doivent dormir si beaucoup ! Cela parait être un cruel jeu du destin, non ? Une vie courte et plus de sommeil, ça fait beaucoup moins de temps ! Dit elle en ne quittant pas des yeux les flammes qui diminuaient en intensité. « Je pas besoin de repos comme vous. Je peux prendre deux tours de garde de suite. Un de vous va dormir sans s’arrêter. Moi, j’irai prendre repos après jusqu'au matin. » Elle avait dit cela sans vraiment penser que ses paroles auraient pu être blessantes. Elle se mordit la lèvre, espérant que personne ne se sentirait offusqué par de telles remarques, et apprécierait plutôt l’aide qu’elle voulait apporter. Elle n’était pas mauvaise, seulement un peu étourdie.
Elloa s’étira un instant, faisant craquer les os des doits en les croisant haut derrière sa tête. Il lui tardait de voir Jahelo et Malig revenir, bien qu’en se souvenant du dernier regard que lui avait lancé le genasi avant de s’éloigner, elle sentit remonter en elle une vague d’appréhension qui ne lui ressemblait guère.
Réputation: 3.5
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Ạbỷsŝë
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Jahëlo recherchait et était parvenu à trouver un calme profond, malgré toutes les émotions et contradictions qui l’avaient troublé quelques instants plutôt. Il savourait doucement ce moment de quiétude, lorsque le Loup releva la tête. Les oreilles dressées, il avait du repérer un mouvement, peut être quelque chose ou quelqu’un approchant. Se tournant et se retournant, il huma l’air pour trouver l’origine du bruit. Puis il se releva vivement et trouva. Ses réactions signifièrent au druide, que ce qui venait dans sa direction devait être un des membres du groupe, et non un ennemi ou un danger.
Intrigué, le génasi se leva et indiqua à son compagnon de le mener au nouvel arrivant, il en avait totalement oublié Phélès qui était venu fumer la pipe en sa compagnie quelques instants auparavant. Au bout de quelques pas le menant vers le cercle des caravanes, il aperçu une silhouette qu’il reconnu facilement grâce au turban lui servant de couvre-chef.
Le Calimshite était venu délivrer un message, ce qu’il fit sans fioritures, et tourna les talons.
¤Il y aura donc des tours de gardes pour tout le monde. Et bien, soit...¤
Le génasi d’eau, emboîta le pas du manipulateur de l’élément opposé, restant légèrement en retrait de quelques pas. Arrivant auprès du feu, le visage du génasi était redevenu imperturbable et dénué de remous telle la paisible surface d’un lac.
- Compte sur moi, Cornebois, j’y vois suffisamment bien dans l’obscurité pour être utile en plein cœur de la nuit. Mais n’importe quel créneau me conviendra, et toute compagnie sera la bienvenue.
Son regard fit le tour de l’assemblée, s’attardant sur les beaux yeux de l’elfe, il eut alors une petite pensée joyeuse.
¤Bien sur ta compagnie sera certainement la plus agréable.¤
Puis il revint à Cornebois, attendant les décisions. Lui qui n’avait eu que très peu d’expérience de vie en groupe, à part l’équipage de quelques bateaux avec lesquels il avait voyagé, n’était pas fait pour la prise de décisions, concernant une autre personne que lui. Mais même sur les bateaux, il avait toujours gardé ses distances, n’hésitant pas à passer de longs moments seul dans l’eau se laissant dériver, attaché par la cheville au bastingage du bateau par une longue corde. Une sensation paisible accompagnait ces longs moments. C'est aussi lors d'une de ces pauses marines qu'il avait rencontré un autre ami animal, un jeune requin, qui avait était attiré par cette sorte d'appât, mais Abysse avait réussi à lui oter cette idée de l'esprit. Et ils étaient parvenus à s'aprécier. Aujourd'hui, le jeune requin était certainement devenu grand. Mais plus important, il était libre.
Inlassablement, l'océan donne et reprend...
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