Maéréchal-Ferrant.

Le nain regarda, désabusé, la jeune femme courir la dague haute. Il haussa un sourcil, et dit tranquillement à Orlpar :

- Mais on est où, là ? C' est quoi ce bordel, bordel ?! J' entends bien que la p'tite demoiselle veut essayer d' faire connaissance avec monsieur le demi-orque, là.
Okay, il m' a l' air d' être un maître en politesse lui aussi, et d' ailleurs j' ai rien contre les baisemains, c' est un bon début et ça permet de renifler la viande.

Puis, lorsqu' il vit la barde incanter et l' elfe de lune revenir vers le groupe à toute berzingue, il ajouta :

- Mais...'Tetcheu...ils ont l' air vraiment motivés, tes amis. Ils savent où ils vont au moins ?

Orlpar regarda le nain et poursuivi d'un ton détaché:

- Ben non, enfin... j'pense pas. Ca s'voit quoi, regarde-les, ils ont l'air de savoir ce qu'ils font ?
Heu... tu veux rester ou on s'fait la malle ?

Il s'approcha d'une oreille du nain puis mit un peu plus de distance du fait des saletés présumées par ceux qui les regardent.

- Quand tu dis "tes amis", j'espère que tu pèses tes mots, hein...

Ciarodiah regarda l'elfe de Lune courrir vers le demi-orc. Elle semblait septique.

Ben c'était juste une idée comme sa... Pis je voulais pas le faire souffir moi, juste en finir au plus vite, on perd vraiment trop de temps. Il avait pas l'air de vouloir nous laisser continuer tranquillement.

Elle jeta un regard en coin à la Scalde, qui s'efforcait de calmer le jeu.

Hum... désolée... On peut faire quelque chose pour les arrêter?

Orlpar était consterné... Ses épaules s'affaissèrent et il balança sa tête de gauche à droite comme pour espérer un miracle.

- On peut faire quelque chose oui... Mais pour moi, le meilleur moyen consiste à arrêter de parler pour ne rien dire. Bon, on va pas y aller par quatre chemins. Qui ne m'aime pas me suive, vous saurez quand on sera arrivé où est-ce que j'vous emmène.

Le guerrier montra un commandement ferme et posé, entièrement crédible. Il persuadait qu'il savait où aller pour continuer dans leur lancée. Seul élément perturbateur que tout le monde avait soupçonné: pourquoi tentait-il de passer pour quelqu'un habile d'esprit alors qu'auparavant, il affirmait n'avoir aucune idée sur les activités du menaçé ?

Le nain n' y avait encore rien gagné. Ca lui déplaisait vraiment, surtout qu' il avait été plutôt utile...enfin bref, tout cela lui était inhabituel.
Il rassujetit son pic, et clama :

- J' me demande ce que j' fous là. J' sais où on va, bien sûr, avec ma sagacité naturelle quoi, mais...enfin...on dit "Eauprofonde". C' est grand, là-bas, et il y a certains gardes qui pourraient me tirer dessus à vue. Vous voyez, impressionnés par mon aura naturelle, quoi. Enfin, de toutes façons, ici c' est pourri. On y gagne que des bleus et des emmerdes, alors...
Oh puis merde ! Z' avez intérêt à me donner du fric, au bout du compte.

Il s' approcha d' Orlpar, et lui laissa clairement entendre qu' il courrait jusqu' à Kara-Tur sans problème tant que quelque chose de concret l' attendrait au bout.
Après, il commença à partir nonchallament vers la sortie de la ville ; il lui semblait que les nouveaux arrivants allaient vite devenir "encombrants", et de toutes façons il savait très bien qu' il en apprendrait plus sur ce foutu commerçant pendant le voyage. Enfin, si voyage il devait y avoir...

* Xar riait encore plus en voyant le moustique femelle retourner vers sa protection. Mais fût très fasciné par la très belle musique joué et regarda la responsable et...*

Merci à toi pour musique, détendre, mais ennemi courir toujours et vous toujours a pied. Eux être plus rusé que vous, eux pas distrait, eux concentré.

-...En plus vous parlez fort, maintenant eux savoir que vous allez à kara-Tur, eux tout faire pour empêchez vous d'aller là, pourquoi? Moi pas savoir, mais vous dans bourbier. Moi savoir odeur à eux, moi pas être surprit, vous, si.-

* Il continuait de manger ce rogaton qu'il lui restait et les regardait tous, un après les autres dans les yeux, l'air nonchalant.*

Aeryth regardait le "groupe" se disputer sur le "pourquoi du comment" et dit :

Euh... au risque de répéter ce qui a déjà été dit, ne devrions pas y aller ??? Suivons la route que nous indique le semi-orc et voyons, en route, ce qu'il a à nous dire ? Non ?

nfin une parole censee et utile...

Merci mon amie... allons-y maintenant...

"Ou devons nous partir?"