La fête à Ashaba, Après avoir passé le gué.

"Un bon point de ralliement serait la caserne. On doit s'y retrouver demain et il ne doit y en avoir qu'une, tandis que des auberges, il peut y en avoir plusieurs.
Seul ennui : si un groupe a des ennuis, on ne le saura pas avant demain matin. Autrement dit, sûrement beaucoup trop tard.
De toutes façons, je ne force personne à venir avec moi ; participer à la fête ne m'interesse que peu, je suis ici uniquement parce que c'est une étape plus confortable, somme toute, que de dormir à la belle étoile. Donc si vous voulez errer dans la foule, allez-y donc, je n'en garderais nulle rancune et comprendrais tout à fait. Moi aussi, il y a peu, j'aurais fait ainsi.
Faites donc comme bon vous semble, j'appliquerais."

L'humain était resté légèrement avancé dans la sombre ruelle, aux aguets, prêt à se défendre si jamais la moindre attaque survenait, mais n'avait pas encore dégainé son arme. D'ailleurs, à part une posture légèrement penchée sur l'avant, on n'aurait pas cru que Dalekh voie le moindre danger dans cette ruelle, ses bras restants ballants, le long du corps.
Ce que moins de personnes savaient, c'était que lorsque Dalekh laissait ses bras aussi libres et apparament mous, c'était pour ne pas les fatiguer et les laisser capable de faire le moindre mouvement, afin de dégainer dans l'instant, une capacité qau'il avait développé malgré la longueur de son arme, ou peut-être à cause de cette longueur...
Dalekh attendait donc, prêt à frapper, que le groupe prenne sa décision ou que quelque chose surgisse de la ruelle...

hoglin écouta avec attention les dires de chacun de ces compagnons et ne savait guère lui-même quel choix préférer à un autre. De plus un autre problème se dressait devant lui; que faire de sa monture? L'emmener avec lui dans la ville ne serait sûrement pas une bonne idée au vu du monde présent. Un accident est si vite arrivé et il désirait plus que tout ne pas se faire remarquer. Il suffisait que Ràna pose le sabot sur le pied d'un passant et c'était assez.

à Nàra
-Hum... Que puis-je faire de toi mon compagnon? Le mieux serait de te trouver une écurie, ce que tu mérites grandement suite à notre chevauchée d'aujourd'hui. Nom d'un nain! J'oubliais que je suis à cours d'argent! Bon, bien que cela me déplaise un peu, tu m'accompagneras et je te trouverai une petite place là où nous dormirons. Surveille où tu poses tes sabots

à ses compagnons
-Pour ma part, peu m'importe la décision prise; Ashaba n'est qu'une étape sur ma route, je n'étais même pas au courant de cette fête donc je ne désire pas plus que cela y participer. Cependant boire une bonne bière brassée en fumant une pipe ne serait pas désagréable mais je pense que nous avons mieux à faire; tout comme vous messire Dalekh, si je me souviens bien de votre nom, ces cris m'attirent bien plus que tout le reste. Quant à l'idée de se séparer en deux groupes, j'aurais plus tendance à m'y opposer cependant étant donnée mon envie d'en apprendre plus sur ces cris, je suis prés à former un groupe avec messire Dalekh et ceux qui en auraient envie d'en apprendre plus sur ceux-ci si la majorité du groupe décide plutôt de prendre du bon temps.

¤Et bien, ce commandant n'est pas un mauvais bougre après tout! Seulement un peu trop prudent... Mais cette prudence cache peut-être une menace, un danger planant sur la ville?¤ Chassant ces pensées sombres qui ne lui plaisaient guère, Gerbo écouta ses compagnons.
Le gnome trépignait d'impatience à l'idée d'aller faire le fête. Il se montra tout aussi enthousiaste quand le moine lui proposa de discuter.

-Avec plaisir, mon bon! Nous aurons tout notre temps pour discuter après avoir festoyé!

Même si Gerbo serait plus volontiers allé vers la foule la plus bruyante, les cris provenant de la rue la plus sombre étaient tout aussi prometteurs. Il accepta donc naturellement de rester avec ce groupe sympathique, et de les accompagner.

-C'est d'accord, si vous allez par là, je vous suis! Ce n'est pas forcément là où il y a le plus de monde qu'on s'amuse le plus. Et à mon avis, il n'est pas nécessaire de se séparer, sans vouloir vous offenser Eranis. Si nous voyons une auberge sur notre chemin, nous pourrons toujours nous y arrêter pour y prendre des chambres. Rien ne nous empêche de faire la fête par la suite pour ceux qui le désirent.

Puis le petit illusionniste plongea sa main sous sa cape, farfouilla quelques secondes au niveau de sa ceinture et extirpa un dague rudimentaire couverte de son fourreau de cuir. "Tenez, si ça peut vous servir" Dit-il en la tendant à l'elfe dont il ne se souvenait cependant plus le nom.

¤Mais quelle bonne volonté de ses gens. Cela démontre qu'ils sont de bonne foi et surtout il ne faut pas que je trahisse leur confiance. ¤ Pensa Insanis en voyant la façon dont deux de ses compagnons lui avaient proposé des armes juste pour sa sécurité.

-Merci messires. J'accepterai bien votre bâton noble moine et la votre dague aussi messire Gerbo. Il tendit sa main au moine pour prendre le bâton et ensuite se dirigea vers le gnome pour lui emprunter sa dague. Mais sachez messires que je vous rendrai vos affaires dès que j'aie acheté mon équipement. Il fit une pause, raisonna pendant un moment et puis ajouta Comme vous êtes curieux pour savoir les motives de ses cris, nous pourrions tous y aller voir ses origines. Mais après cela nous devrions plutôt chercher une auberge qui ait des chambres libres, après nous pourrons nous séparer et profiter bel et bien de cette merveilleuse fête qui se déroule sous nos yeux. Franchement je suis très curieux pour savoir se que si passe au milieu de la foule.

¤Sûrement il y doit avoir une sorte de spectacle de magie ou quelque chose du genre au milieu de cette foule. J'entends les voix mais je n'arrive pas à différencier les nuances. ¤

-Allons-y messires. Allons voir du proviennent ses cris, ainsi vous serez sans doute plus apaisés après. Plutôt nous faisons cela et plutôt nous cherchons une auberge plutôt nous serons libre pour se promener et profiter. ¤Le rôdeur avança dans la ruelle après avoir achevé ses paroles. ¤ Vous venez?

Il se tourna vers l'avant et devint alors sérieux pour essayer d'entendre mieux les cris.

Test de Perception auditive

Eranis écouta attentivement l'avis de chacun des aventuriers, et constata avec déception que tous préféraient se rendre dans cette ruelle sombre, bien que certains aient trouvé son idée plutôt bonne. Cependant, il ne souhaitait pas s'attirer d'hostilité quelques minutes à peine après avoir rencontré ces gens, et se résolut à les suivre.

"Eh bien soit, puisque vous souhaitez pour la plupart vous assurer de la provenance de ces cris, il est plus prudent pour moi de vous suivre, voire de vous devancer. Je possède en effet quelques facilités pour me déplacer sans me faire remarquer, et peut-être vous serais-je utile en tant qu'éclaireur...Et puis, après tout, nous pourrons nous détendre après avoir fait notre devoir."

Ce disant, et après avoir cherché quelques signes d'approbation de ses compagnons, Eranis se dirigea à la suite d'Insanis, les sens en éveil, et opérant avec la plus grande prudence. Il réajusta sa capuche, ainsi que sa cape grise, et se recroquevilla légérement afin de prendre une posture de pisteur. Il souhaitait avant tout distinguer quelque chose d'anormal, et pouvoir l'approcher sans se faire remarquer, afin d'en informer ses compagnons. Le rôdeur espérait juste que ces derniers ne s'offusqueraient pas qu'il prenne les devants, qu'ils comprendraient que lui était plus efficace dans ce rôle...

Le groupe d'hommes s'était déjà mis en mouvement, les deux elfes s'étaient déjà déplacés en direction de la ruelle aux côtés de Dalekh. Seul restaient Gerbo, Thoglin et le jeune moine devant les portes.

Ank se tourna vers ses compagnons : Thoglin et Gerbo

-Et bien il me semble que nous allons tous rester ensemble après tout ! Pourquoi pas ? Cela va être plus facile et moins dangereux pour tous. Si l'officier voyait qu'il en manquait un, je ne sais pas comment il réagirait. Enfin, je crois que ces messieurs ne soient pas d'une patience énorme je crois que nous devions y aller !

Il les regarda tour à tour en attendant une réponse.

-Ils me semblent bien pressés d'un signe de la tête il montra les deux elfes et l'homme "j'aimerai leur dire de regarder pour des auberges ou tavernes. Je reviens, excusez-moi".

Le moine s'avança jusqu'à Dalekh au plus près qu'il pouvait.

-Messire Dalekh je pense qu'il serait le temps de partir mais j'aimerai juste vous dire ainsi qu'à vous maîtres elfes, ce que m'a dit le jeune garde avant que vous arriviez tous : il me disait que les auberges risquent d'êtres pleines si elles ne le sont pas. Alors je vous encourage vivement à regarder autour de vous pour en trouver une rapidement. Voilà maintenant je pense que l'on peut y aller.

Il se tourna vers le gnome et le nain, vous venez messieurs ?

L'humain hocha la tête.
"Si j'en trouve, je ne manquerais pas de vous en faire part."
Puis, aux deux elfes qui s'étaient portés à sa hauteur, puis à tous :
"Bien, il semblerait qu'en fait, on y aille tous. Hardi donc, compagnons, allons voir l'originie de ces cris... Et si ce n'est rien, nous pourrons aller nous distraire tout notre saoul à la fête ! Et comme disait mon père : Gloire est Destinée !"
Sur ce, il se tut, et le plus silencieusement possible, bien qu'allant d'un bon pas, n'ayant pas encore dégainé son arme, mais prêt à le faire, il se dirigea vers la source des cris, attentif aux moins recoins, aux moindre ombres, aux moindres cachettes.
Il était presque revenu au temps où il était garde à Padhiver, et où il devait patrouiller dans les ruelles les plus sombres et les plus sordides. La seule différence, c'est qu'il avait sa lame à la main, et qu'il était officiellement couvert en cas de léger dérapage. Si ici, à Ashaba, les choses tournaient mal, non seulement il n'aurait pas de couverture, mais il n'vait de plus strictement aucune légitimité. C'est pourquoi il se décida à ne pas tuer d'éventuels assaillants, mais de les blesser pour pouvoir les amener au poste de garde. Cela lui permettrait de purger les rues de la ville sans pour autant aller contre les lois de la ville et la légitimité des gardes.

Gerbo haussa un sourcil en voyant l'elfe tellement sur ses gardes, et qui était même partit en éclaireur! Se croyait-il en pleine forêt? Amusé, il finit par sourire du comportement d'Eranis. Mais il ne comprenait toujours pas pourquoi il était si préoccupé par ces cris, qui étaient sans doute les vivats d'un autre attroupement devant un spectacle.
Le gnome accourut à la suite d'Ank et rejoignit le groupe, laissant le nain derrière lui.

-Me voilà! s'écria t-il, remarquant trop tardivement qu'Insanis Amk tendait l'oreille pour mieux percevoir les cris. "Oh, pardon." Afin de ne pas le déranger plus, il s'immobilisa et tenta à son tour d'entendre quelque chose en se penchant vers la ruelle, et en plaçant sa main au bord de son oreille... Gestes plus ridicules qu'efficaces, d'autant plus que Gerbo était connu parmis les siens pour avoir une ouïe déplorable.
Très vite, il laissa tomber et s'engagea dans la ruelle, à environ trois mètres derrière Dalekh afin d'être au centre du groupe qui ne tarderait pas à se former.

MJ

Tous

Après multiples discussions et tergiversations, le petit groupe qui s'était formé décida de ne pas se désunir. Lorsqu'il se fut retrouvé seul, Thoglin rejoignit rapidement les autres aventuriers et ils avancèrent ensemble dans la grande rue, attentifs chacun aux bruits qui les entouraient et prêts à réagir à toute attaque, pensant trouver dans la source de ces cris quelques dangers.

Ils s'aperçurent bien rapidement de leur mégarde. Dès les premiers pas dans la rue, ils perçurent une source de lumière, sur le côté droit, et de là semblaient provenir les bruits qu'ils avaient entendu, mais ceux-ci étaient en fait un brouhaha parsemé d'exclamations, et qui ne paraissait pas dangereux. N'étant pas pour autant découragés, ils continuèrent de s'approcher, et s'aperçurent avec finalement peu de stupeur, que les bruits tout comme la lumière provenaient d'une taverne qui semblait bien agitée. On percevait d'ailleurs de temps en temps des bruits sourds.

Ils n'eurent temps de se dire mot que sortirent deux hommes à la démarche gauche, ils semblaient ivres et criaient tout en étant tout à fait incompréhensible. On pouvait percevoir des bribes de mots tels que:"Je vais te tuer", "Tu n'avais pas le droit", et souvent ressortait le nom de Lola, sans doute la femme qu'ils se disputaient. Les gens sortaient de l'auberge à mesure que le ton de la dispute augmentait, et se mettaient en cercle autour de la jouxte, amusés par les saoulards.

Soudain, l'un des deux belliqueux, sans doute le plus téméraire, sortit de sa ceinture une dague, qu'il pointa vers son adversaire, et ricana devant la stupeur de celui-ci, qui en fit d'ailleurs autant. Ils se tournaient tous deux autour, mais l'affrontement était proche. On entendait venant de la foule quelques bribes de désapprobation, mais personne ne semblait vouloir intervenir, ou bien en avait trop peur.

Peu de gens passaient dans cette rue, surtout bordée de maisons, et pour cette raison, les spectateurs étaient surtout des clients de l'auberge. En s'approchant encore un peu, les aventuriers purent voir l'auberge. Elle était quelque peu enfumée, mais était surtout très vide, un vide qui contrastait avec l'ambiance du dehors. Il restait de visible dans la taverne, le tavernier, qui s'était interdit de quitter son comptoir, et un homme qui semblait discuter avec celui-ci, les coudes posés sur le grand établi, l'air blasé. Un autre homme, ventripotent, était attablé devant une assiette pleine, il semblait ne pas avoir eu envie de quitter la table pour suivre les évènements, mais il était néanmoins intéressé, et déplaçait parfois la tête pour mieux voir ce qui se passait à l'extérieur.

Dalekh sourit franchement. Au lieu d'être un traquenard comme il le pensait, c'était en fait une auberge qu'ils avaient trouvé. Mal famée, mais une auberge tout de même. Un progrès par rapport au début, même si ce n'était toujours pas une auberge de bonne qualité. Mais c'était le cadet de ses soucis.
Toutefois, une fois dans le cercle, où il entra en jouant de sa taille et de sa masse, il n'intervint pas. Tout juste accrocha-t-il mieux sa bourse, de sorte q'un volleur deusse tirer fort pour la décrocher, et donc l'alerter. Il allait laisser le combat se dérouler. Il n'avait rien à voir dans cette histoire, et puis il avait envie de voir qui était le plus fort des deux. Il décida de prier juste Kelemvor pour accueillir l'âme d'un hypothétique mort ; à dire vrai, saouls, rien ne disaient qu'ils allaient seulement se toucher malgré leurs dagues... Il préféra donc assister au combat, beaucoup moins méfiant, juste attentif à l'éventuelle traction qui signifiait que quelqu'un tente de prendre sa bourse... Et prenne donc le risque de se prendre ou le poing de Dalekh, ou Destruction dans la figure. Bien que dans le cas de Destruction, il y ai plus de chances que le tire-laine soit décapité net...