La fête à Ashaba, Après avoir passé le gué.

Le guerrier s'avanca ensuite. Après tout, Ashaba n'était qu'une étape sur sa route, quand à savoir s'il allait y passer la nuit ou pas... Cela l'indifférait au fond. Tant pis si ses compagnons d'un soir lui avaient barré les portes de cette ville, il en trouverait une autre pour la suite de son voyage, c'était tout ce qui lui importait.
Mais, par Kelemvor, pourquoi les autres aventuriers s'étaient-ils mis en tête qu'ils allaient devoir aider à la fête, et surtout, surtout... Pourquoi avaient-ils dit que les gardes auraient du rester à cette même fête ? C'était de l'irrespect pur et simple, une vraie moquerie, la meilleure façon de s'assurer leur inimité ! Mais bon, il arriverait certainement à tirer son épingle du jeu. Dans un style très militaire, presque au garde-à-vous, il se mit à annoncer d'une traite, après une grande inspiration :

"Je me nomme Dalekh Dorian, originaire de Padhiver ; je n'ai aucun lieu de résidence fixe, car j'erre sur les routes de Faerûn à la recherche d'un engagement pour servir la cause du Bien ; je viens ici non seulement pour ce fait mais également pour dormir autre part que sur le sol dans un tente. Monsieur."

Il souffla un grand coup et reprit sa respiration. Il détestait ce genre d'interrogatoires. Mais puisque Kelemvor l'avait placé dans cette situation, autant essayer de tirer son épingle du jeu, même avec des compagnons pas toujours au fait de la dure réalité d'un garde et d'un officier rien moins que risible dans sa tenue emparfumée...

A l'annonce du vétéran, Eranis eut un léger mouvement de recul qu'il espéra imperceptible. Sa gorge s'était nouée, et il serra les poings très fort, afin de contenir sa surprise. Sa présence ici était certes tout à fait louable, mais il ne souhaitait en aucune manière révéler à quiconque qu'il était à la recherche de sa bien-aimée. C'était une question de principe, et l'elfe des bois était particulièrement réservé. Cette quête, c'était la sienne, et il n'avait aucune envie de la faire partager à des inconnus.

Deux des aventuriers s'étaient déjà présentés, tandis que le gnome s'était précipité à l'arrière. Cette attitude avait quelque peu amusé Eranis et lui permit de se détendre. ¤Pourquoi diable ce petit être tient-il à se présenter le dernier? A-t-il quelque chose à se reprocher? Ou bien est-il si poli qu'il tient à laisser la priorité...aux grandes personnes?¤ Il fallait qu'Eranis reprenne son calme. Son tour venait, et les idées germaient à une vitesse folle dans son esprit. Quelle était la meilleure manière de contourner ce sujet délicat?!

Personne ne semblait vouloir prendre la suite de l'homme qui avait une attitude de soldat. Aussi Eranis s'avança, et prit la parole, d'un ton résolu en apparence, mais terriblement hésitant au fond de lui : "Eh bien comme je vous l'ai déjà dit, mon nom est Eranyndel El'Anyn, mais tout le monde m'appelle Eranis, pour plus de commodités. Je suis originaire de la Haute Forêt, et ma dernière demeure se situait à Everlund, bien que je sois plutôt nomade. Je parcoure la région depuis que...mon frère, Sylvaniel, a disparu. Nous étions très proches autrefois, et nul ne sait ce qu'il est devenu. J'ai grand espoir de le retrouver un jour, c'est pourquoi je sillonne, sans fin, les contrées les plus peuplées de ces terres. Ashaba, en cette période de fête, est l'endroit idéal pour, si ce n'est retrouver quelqu'un parmi les nombreuses personnes qui s'y trouvent, au moins s'aérer l'esprit et reprendre des forces avant le prochain départ. Comme vous le constatez, mes intentions sont bonnes, et je vous prie de croire que je suis une personne de confiance."

C'est sur ces paroles qu'Eranis termina sa présentation, accompagnée d'un geste de révérence poli à l'égard du vétéran. L'évocation de son frère lui avait rappelé quelques tristes souvenirs. Sylvaniel avait été lâchement assassiné par les orques, il y a de cela bien des années. Mais Eranis avait préféré garder secret l'objet de sa véritable quête. Après tout, il n'avait menti qu'à moitié, puisqu'à cet instant précis, il aurait réellement voulu avoir la possibilité de revoir son frère...

uel intérêt a noter les noms, ville d'origine et lieux de résidence des divers compagnons ainsi que les raisons de leur présence? Craignait-il à ce point qu'ils créent des troubles dans la cité? Tant pis si le commandant avait mal perçu ses dires, il n'en avait que faire, tout ce qui lui importait c'était de rentrer dans cette ville avec son cheval pour y trouver repos.

¤ Qu'est ce que c'est que cette histoire? Tsss. Puisqu'il est nécessaire d'en passer par-là, autant répondre à ce qu'il demande. Bon, autant lui dire le minimum cependant. J'ai horreur de m'étendre sur des sujets importants avec des étrangers.¤

Il prit donc sa monture par la bride et s'approcha du jeune garde qui était chargé de prendre en note les informations données par les différents compagnons.

-Je me nomme Thoglin, du clan de Ophathome, de la forteresse de Sombrefort qui se trouve dans les montagnes du Couchant. Cette forteresse est également mon lieu de résidence bien que je doute d'y retourner avant bien des années. Je suis à présent devant ces portes car cette ville est sur la route qui conduit à Montéloy où je dois me rendre le plus tôt possible pour des raisons qui vous dépassent. Puis en jetant un oeil vers le commandant Je suppose qu'il n'est pas nécessaire que Ràna réponde également à ces questions...

Puis avec une magnifique référence du nain, accompagnée d'un hochement de la tête de Ràna, comme s'il comprenait ce qu'il se disait, les deux compères reculèrent avec le plus grand respect qu'ils purent.

¤Tssss, abruti de commandant, si tu savais comme je te méprise¤

Gerbo s'avança à son tour. Il pensa un moment à énoncer ce qui lui était demandé le plus rapidement possible pour voir Corentin essayer de suivre le rythme -ce qui aurait été pour le moins amusant- mais se ravisa, car le commandant ne l'aurait pas laissé faire. Finalement, il se décida à répondre normalement.

-Alors, je me nomme Gerbo de Raulnor, et je n'ai pour l'instant aucun lieu de résidence permanent. Je me rend à ma communauté qui se trouve dans le Valbataille, et Ashaba est sur mon chemin. Je compte, bien entendu passer la nuit ici afin d'y faire la fête puis de m'y reposer à une bonne auberge.

MJ

Tous

Test de bluff d'Eranis DD>?<: 9(dé)-2= 7:Réussite

Les aventuriers étaient passés un par un devant le jeune Corentin, qui avait noté tant bien que mal les informations qu'on lui donnait. Le mouvement de recul du gnome était heureusement passé inaperçu aux yeux du commandant et le mensonge, qui n'en était pas vraiment un mais plutôt une dissimulation de la vérité avait été facilement gobé par le militaire. Quand ils furent tous passés, le gnome en dernier, le commandant alla saisir le parchemin écrit et le parcourut rapidement des yeux. Tout semblait convenable et rien n'était manifestement suspect. Il roula le morceau de papier et le fourra rapidement dans sa ceinture, collé contre son flanc. Puis se retournant vers les aventuriers, il leur dit d'un ton calme, et un air plutôt sympathique et, en tout cas, bien moins strict qu'auparavant...

-Bien, voilà qui est fait, vous semblez pour la plupart ne faire que passer, j'y consens sans aucun problème. Nous ne refusons jamais les voyageurs, mais j'espère que vous comprendrez que ce soir était un peu particulier, et nous nous excusons des difficultés que nous avons fait. Néanmoins, on est jamais trop prudent, par conséquent je garde ce morceau de papier dans ma poche, il tapota rapidement sa ceinture, il contient vos noms et vos villes, j'espère que je peux vous faire confiance et que vous ne m'avez pas menti. Je vous demande seulement une chose, de vous présenter demain à la caserne, rapidement, avant de partir, dans la matinée; je puis aussi vous donner un autre conseil, ne restez pas seuls, car d'une part on vous soupçonnerais plus facilement, et d'autre part vous ne serez pas à l'abri du danger, même si nous faisons tout ce que nous pouvons. Voilà, maintenant que nous sommes d'accord, je vous laisse libre de profiter de la soirée, les fêtes ici sont magnifiques.

Le commandant fit un petit signe au vétéran qui ouvrit la porte. Alors à chacun, il parut que la nuit n'était pas tombé, à peine les portes ouvertes on sentait l'ambiance qui régnait, les gens passaient de ça de là et des attroupements se formaient. Dès l'entrée, un croisement se formait, une rue prolongeait le chemin extérieur à la ville et une autre, transversale, longeait les remparts. Dans cette rue, sur la droite s'était formée une foule bruyante, qui applaudissait et criait, alors qu'on voyait se dessiner de vagues lueurs. Sur la gauche semblait être installé un stand de tir, mais il semblait attirer moins de monde. Dans l'autre rue, on ne voyait pas grand chose, les maigres lanternes ne laissait pas deviner les activités présentes, mais on entendait tout de même des cris en provenir.

¤Me voici enfin rentré et bien j'ai cru que j'allais y rester, et la passer dehors ma nuit¤

Le jeune moine se tourna vers le commandant après s'être écarté du groupe qui venait de franchir les portes de la ville :

-Merci de votre confiance, messire, ne vous inquiétez pas votre ville est superbe ce soir et je doute que son spectacle puisse que nous détendre tous. Enfin rendez-vous demain matin à votre caserne comme vous nous le demandez à tous.

Le jeune moine regagna rapidement le groupe de compagnons qui avaient passé le début de la nuit avec lui devant la porte de la Cité. Il arborait un sourire, il était enfin rentré dans la ville, promesse d'une auberge confortable pour passer la nuit ainsi que celle de fêtes et de rires.

¤J'aurai peut-être dut demander à l'officier le nom d'une auberge¤ Il se frappa le haut du front à cette pensée

Il se dirigea rapidement vers ses compagnons d'infortune maintenant présentés même si par l'intermittence d'un questionnaire forcé. Il se tourna de suite vers Gerbo.

-Et bien je crois que finalement nous pourrions deviser maître gnome, enfin si cela ne vous dérange pas. Profitons de la fête et nous en parlerons après dans une auberge ! je serai enchanté d'en apprendre plus sur vous et les vôtres.

Elargissant ses propos à ses autres camarades, il leur fit face toujours avec la même voix enchantée

- C'est valable aussi pour vous messieurs, après tout l'officier nous a demandé de rester ensemble pour éviter quelques problèmes.
Enfin je ne sais pas ce que vous en pensez ?

Le moine arborait un visage détendu le sourire qui n'était pas apparu auparavant à cause de la dure journée qu'il avait passé sur la route et la tension de la conversation avec le garde et son officier l'avait un peu mis sur la défensive. C'était un tout autre homme qui était là, montrant sa joie, il avait presque l'air enfantin.



Ce message a été modifié par Bor Boucledacier le Jeudi 04 Mai 2006 à 16h36

Dalekh avait soupiré intérieurement quand le commandant avait accepté que les voyageurs entrent pour la nuit. Il pourrait recommander cette ville... En passant à côté de l'officier, il le rassura :

"Je comprends tout à fait votre facon de faire, monsieur. A dire vrai, nous avons la même à Padhiver. Nous nous verrons demain matin, comme convenu. Du reste, passez une bonne nuit."

Puis il entra dans la ville, aux aguets. Il nota la fête à droite et le stand de tir à gauche, mais son attention fut surtout attirée par la rue du milieu. Il n'aimait pas ce genre du ruelle, sombre et sans la moindre visibilité, lieu idéal pour les traquenards, mais aussi parfois quartier de plaisir et souvent, en général, lieu des rassemblements les plus louches et les plus divers, pouvant aussi être des trafics ou des guildes de voleurs. Il avanca de quelques pas vers cette ruelle et, répondant au moine :

"Je suis d'accord pour ma part. Je ne sais pas ce que vous autre en pensez, mais... je me demande quels sont ces cris ?"

Il tendit soigneusement l'oreille, afin de discerner si ces cris pouvaient indiquer le quartier de plaisir ou non, et si non, il savait déjà ce qu'il allait faire : foncer voir, lame au clair, ce qu'il en était...

Insanis fit un grand sourire après avoir traversé les portes. Il oublia sa fatigue et voulait profiter de la fête une ou deux heures avant de se reposer.

- Je suis tout à fait d'accord avec vous pour rester en groupe. Quant aux cris nous pourrions bien jeter un coup d'oeil, mais je suggère qu'après cela fait nous devrions chercher plutôt une auberge... il leva ses mains à la tête et continua désinhibé...et une chose qui m'embêterait sûrement serait de gâcher une fête de cette ampleur.

Le rôdeur prit un air sérieux et ajouta. "Comme vous l'avez sans aucun doute remarqué je me trouve désarmé. Je prétends m'acheter un nouvel équipement demain. Et sans vouloir vous paraître désabusé est-ce que quelqu’un parmi vous pourrait me prêter quelque chose? Il fit un petit sourire et continua Un couteau, un poignard, même une cuillère ferait l'affaire.

¤Dès demain après avoir passé par la caserne je dois m'acheter un nouvel équipement. C'est impératif! Ou bien je ne pourrai pas continuer mon voyage. ¤ Insanis regarda ses nouveaux compagnons et attendit une réponse de leur part pour savoir ce qu'ils allaient faire. Il sentait la musique et tout ce qu'il voulait c'était s'amuser et peut-être se faire des nouveaux amis. Cela faisait des mois qu'il n'avait une telle chance et tout semblait jouer en sa faveur. Une cité hospitalière en rythme de fête, des gens, sa courtoisie et son charisme. ¤Plus tard je vais avoir une conversation avec ce camarade elfe. Il est toujours bien d'être proche de ses congénères. ¤



Ce message a été modifié par Bor Boucledacier le Jeudi 04 Mai 2006 à 16h39

Eranis fut tout heureux de ne pas avoir à révéler les vraies raisons de sa présence à Ashaba. Le vétéran ne sembla même pas soupçonner la moindre ébauche de supercherie de ce qui n'était, après tout, qu'une autre réalité. Son frère lui manquait également...Souvent, l'elfe des bois se souvenait des bons moments passés avec lui, des escapades périlleuses vécues hors de leur belle forêt, des longues chevauchées qu'ils s'étaient offert sur des sentiers inconnus, des grands fou rires...et puis les orques étaient passés par là. Au cours d'une embuscade dont Eranis ignorait toujours la raison, ils l'avaient lâchement assassiné. Trop nombreux qu'ils étaient, Sylvaniel n'avait rien pu faire, tandis qu'Eranis s'était absenté pour ramasser du bois. Longtemps, le rôdeur s'était senti coupable, au point de s'en vouloir terriblement. Et puis, il avait reporté toute sa haine sur les orques, et s'était juré...

Perdu dans ses tristes pensées, l'elfe des bois suivait silencieusement le groupe. Ils étaient désormais entrés dans la ville, et l'ambiance qui y régnait le prit à la gorge. La foule, l'ambiance festive, les cris, tout cela ne le rendait guère à l'aise, surtout loin de ses terres. Cependant, Eranis savait pourquoi il se trouvait ici. Pensant à Elona, sa bien-aimée, il se dirigea naturellement sur sa droite, d'où semblait provenir de grandes clameurs. ¤Si elle se trouve ici, j'aurais certainement plus de chances de la trouver là où il y a le plus de monde. Tant pis, il me faudra prendre sur moi ; et puis, je sais passer inaperçu...¤ Le rôdeur allait s'engager vers cette voie, lorsqu'il se souvint des paroles du vétéran. Il leur avait conseillé de ne pas se séparer. Eranis se tourna vers ses nouveaux compagnons, pensif. Il arrivait dans une ville qu'il méconnaissait...ils seraient effectivement plus en sécurité à plusieurs. Le rôdeur dut se résoudre à faire marche arrière, dépité, bien que les aventuriers dont il venait de faire la connaissance ne semblaient pas antipathiques. ¤Après tout, elle peut se trouver n'importe où ici, et maintenant que je suis à l'intérieur, j'aurais largement l'occasion de la chercher.¤

Il s'adressa au groupe. L'homme qui s'était présenté sous le nom de Dalekh s'était déjà avancé de quelques pas, conseillant d'aller voir ce qui se passait dans cette ruelle sombre. "Pardonnez mon empressement, c'est que...mon frère me manque tellement. Il est en effet plus prudent de rester groupés. Toutefois, je suis curieux de voir ce qui se passe derrière toutes ces clameurs. Peut-être pourrions-nous former deux groupes de trois, et aller voir ce qui s'y passe. Nous nous retrouverions ici dans quelques minutes. Si quelqu'un souhaite m'accompagner...Si toutefois vous jugez cela trop risqué, je suis prêt à vous accompagner."

Le ton d'Eranis se voulait sympathique. Il ne cherchait pas à imposer quoique ce soit, car il n'avait pas une âme de leader. Toutefois, il espérait grandement que deux des compagnons soient d'accord pour l'accompagner...

L'arrivée dans la ville avait déclenché maintes réflexions parmi les compagnons qui accompagnaient le jeune moine. Tous avaient bien compris qu'il fallait rester ensemble comme l'avait ordonné l'officier mais la marche à suivre restait difficile, et chacun avait son lot d'idée après avoir écouté quelques unes que ses compagnons avaient lancés le jeune moine sortit de ses pensées et s'adressa à eux.

-Et bien, et bien l'ambiance festive semble s'être déjà communiquée à vos membres ! Nous sommes tous d'accord sur un point : rester ensemble jusqu'à demain matin pour nous rendre à la caserne bien.

Ank se tourna vers Dalekh, il le fixa en souriant

-Ces cris aussi attisent ma curiosité, messire Dalekh je serai d'avis d'aller y faire un tour, mais assister à la fête me plait tout autant !

Puis le jeune moine fit face à Insamis qui avait demandé une arme

-Et bien maître elfe, je pourrai vous donner comme arme ce bâton le jeune moine retira celui-ci d'une attache qu'il possédait dans son dos juste à côté de son arbalète"Je ne sais pas si cela vous conviendrai mais je vous le prêterai volontiers. Bien que je recommande de ne pas trop arborer tous ce qui semble être une arme, les autorités sont à cran ce soir."

le jeune moine souria à l'elfe en effectuant un clin d'oeil, l'allusion à la pénible entrée était évidente. Puis il se tourna vers Eranis qui venait de proposer de se séparer en deux groupes

-Je suis tout à fait d'accord avec vous, l'idée me plait, cependant, une fois séparé nous ne pourons plus communiqué, ce qui me semble dangereux surtout si l'un d'entre nous venait à manquer demain matin à la caserne.
Il nous faudrait d'abord trouvé un point de ralliement, une heure aussi afin qu'il n'y est aucun problème.
Sinon l'idée est séduisante et je ferai bien parti du groupe qui irait vers les petites ruelles.
Quand pensez-vous, vous tous ?
Il ne faut pas oublier que ce soir c'est la fête ! il faudrait en profiter aussi !

le jeune moine laissa échapper un air angoissé plus que confiant, à la fin de son long discours, chos dont il n'avait pas la spécialité, il n'était pas un meneur d'hommes il le savait, ces instructeurs n'avaient pas arrêté de le répéter. Une boule d'angoisse disparut rapidement dans sa gorge.